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lieux communs (et autres fadaises)
18 février 2020

zen

018
MERVEILLES A MONTFERMEIL
de Jeanne Balibar

A la séance de 13h45, avec Catherine, on était deux... Séance privée ? Ok, on pouvait mettre les pieds sur les sièges de devant... On était un peu interggogatifs tous les deux, face aux résultats critiques... mitigés (de la part des critiques professionnels) et franchement mauvais de la part des "spectateurs" (comme si une armée entière de trolls étaitent venus épancher leur bile et leurs humeurs mauvaises...) On s'était donc, plus ou moins (in) consciemment, préparés au pire... Et, bien sûr, on était curieux.
Jeanne Balibar, elle fait partie de nos stars chéries-chéries, de façon incontestable et inconditionnelle. On l'aime comme actrice, on l'aime comme chanteuse (apparue chez Desplechin en fofolle avec des bois de cerfs sur la tête, on a suivi avec fidélité chacune de ces diva-gations successives, sans que jamais elle ne nous désappointât ni déçût, -avec justement, au contraire, des pics de bonheur cinématographique : J'ai horreur de l'amour, Ne change rien, Dieu seul me voit, Le Dos rouge, Barbara ...-dans chacune de ses incarnations, plus ou moins fantasque...
Et c'est donc, déjà, un plaisir de la retrouver à l'écran (au milieu d'une belle troupe de gens qu'on aime bien), avec tout de même au coeur cette petite appréhension (Dominique m'a annoncé avoir quitté la salle au bout d'une heure, mais bon on n'aime pas toujours les mêmes choses). Mais bon voilà ça commence, et dès la première scène je tique un peu (l'avocate qui fait une réussite), et à la suivante je tique encore un peu (entre ce qui se dit à la table du conseil municipal et ce qui se passe dans la salle -la séance de yoga- les choses ne sont comme qui dirait pas raccord, il ya quelque chose qui ne fonctionne pas...
Le sentiment d'un peu n'importe quoi, de foldinguerie pas toujours maîtrisée, de roue-libre pour cet OFNI qu'on aurait pourtant adoré adorer...
Le fil conducteur est, grosso modo, celui d'une comédie de remariage (j'ai appris ce terme il n'y a pas si longtemps) entre jeanne balibar et Ramzy Bedia (vu il n'y a pas très longtemps dans Terminal Sud, de Rabah Ameur-Zaimèche, pour la petite histoire originaire de Montfermeil et remercié au générique par la réalisatrice, comme son camarade Ladj Ly, lui aussi originaire de et remercié), une autre partie concernant les agissements des conseillers municipaux, et une troisième (celle que je préfère) concerne un duo d'enfer : Bulle Oogier et Anthony Bajon, qui montent un commando pour libérer un black (je n'ai pas vraiment compris de qui il s'agissait) dans un Formule Un en prenant soin de prévenir anonyment le GIGN pour que les choses ne soient pas trop facile (et en prenant soin de se déguiser en buisson(s)... Si tout le film avait pu fonctionner aussi bien j'aurais été le plus heureux des spectateurs...
Mais bon, c'estJeanne balibar, et donc on lui pardonne.
On lui pardonne tout (et on se rappelle d'elle en commissaire, dans le puissant Les misérables, dont j'espère bien qu'il va rafler le plus de César possible à la fin du mois...) en attendant de la revoir, bientôt (ô ravissement) dans le prochain film d'Apichatpong Weerasethakul (si si!)

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