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lieux communs (et autres fadaises)
21 février 2020

ficâââ 2020


022

A DARK, DARK MAN *****
de Adilkhan Yerzanov
par le réalisateur de La tendre indifférence du monde, un vrai bonheur de cinéma dans une histoire où ils sont tous plus pourris les uns que les autres

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023
HOTEL BY THE RIVER ****
de Hong Sang-soo
la nouvelle livraison de Tonton Hong sang soo, en noir et blanc avec de très jolies images de neige, entre un vieux poète, ses deux fils et deux jeunes filles, beaucoup de mots et autant de soju... Bavard (et un peu confus)

024
(non fica)

journée "des exploitants" :

025
DANS UN JARDIN QU'ON DIRAIT ETERNEL ****
de Omori Tatsushi
le film qui a fait se pâmer et roucouler de contentement touts les dames du festival, sur la cérémonie du thé, très zen, très charmant (avec "la" mamie du cinéma japonais)

 

026
WET SEASON ****
de Anthony Chen
"le soja en herbe" à Singapour entre une prof de chinois malheureuse dans son couple et un de ses jeunes élèves (il n'y a pas que la season qui est wet...)

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027
BALLOON ****
de Pema Tseden
premier film thibétain de la sélection, une histoire de famille et de capotes (et de limitation des naissances) gentiment folklorique et aimable (ah le thé au beurre rance...)

028
MISHIMA **
de Paul Schrader
déception (mais j'y allais surtout pour la musique de Phil Glass) une rutilante ineptie qui se voulait d'avant-garde à l'époque mais a pris un sacré coup de vieux

029
JAFFA ***
de Keren Hedaya
j'ai réalisé très vite que je l'avais déjà vu et j'ai trouvé que le film avait vieilli (un mélo mollasson autour d'un personnage de pauvre jeune fille qui n'a vraiment pas de chance)

après-midi "changement(s) de salle(s)" :

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030
JONCTION 48 ****
de Uti Aloni
un film puissant autour d'un rappeur palestinien, avec toute la fougue et l'energie de la jeunesse, mais non dénué d'une certaine candeur

031
INVISIBLE ****
de Michal Aviad
un inédit avec la grande Ronit Elkabetz, autour de deux femmes qui s'intéressent au serial violeur qui les a violées et vient d'être libéré... Touchant

032
ALA CHANGSO ***
de Sonthar Gyal
deuxième tibéthain vu par la force des choses (changements de salle), un peu comme le premier, avec une famille dont la maman part en pèlerinage à lhasa à pied mais meurt en route, et son mari contiue à a place avec son fils et un âne... Très "tibéthain".

229020

033
LE HEROS *****
de Satyajit Ray
un film long du matin, noir et blanc, dans une copie impeccable, sur une star de cinéma (un monsieur) dans un train qui se rend à Delhi pour y recevoir une récompense, et rencontre des gens (dans le train) Impeccable

après-midi "inconnus au bataillon 1" :

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034
MILLENIUM ACTRESS *****
de Satoshi Kon
Un film d'animation vu "par la force des choses" et pourtant une excellentissime surprise (une histoire d'actrice, un hommage au cinéma japonais, j'ai même pleuré à la fin) Splendide

035
DUNIA ***
de Jocelyne Saab
(quand rien ne me vient au moment d'écrire, c'est mauvais signe... ah oui, la poésie soufie, la danseuse du ventre, le poète aveugle qui recouvre la vue inch'allah... je m'y suis un peu ennuyé oui oui)

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036
ZAYA SAMURAI ****
de Matsumoto Hitoshi
conseillé par Isabelle, un film parfaitement délirant, autour d'un samouraï à lunettes, entre Kitano et les Monty Python, à l'humour très noir, et qui va jusqu'au bout de son propos (seppuku). Très déjanté

journée "inconnus au bataillon 2" :

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037
LES SALAUDS DORMENT EN PAIX *****
d'Akira Kurosawa
autre film (long) du matin, un polar au noir et blanc sublime dans une copie qui l'est tout autant, autour de patrons sans scrupules poussant leurs sous-fifres au suicide, et c'est le super salaud qui s'en sort... Incroyablement d'actualité

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038
ATTENTE *****
de Rashid Masharawi
je pense que je l'avais déjà vu dans un autre ficâââ mais j'ai vraiment beaucoup aimé (un réalisateur désabusé qui part en repérage et en casting en Jordanie, Syrie, Liban, etc. avec une assistante et un troisième larron qui ressemble à Joaquin Phoenix) Métaphorique.

039
PIROSMANI ***
de Georgui Chenguelaia
un souvenir de mes premiers émois en lisant La revue du cinéma Image et son, un film georgien et mythique qui a fait se pâmer beaucoup de spectatrices mais m'a hélas copieusement ennuyé...

040
LES ENFANTS DU TEMPS ****
de Shinkai Makoto
recommandé par une connaissance, un plaisant manga écolo où une fille-soleil se sacrifie pour arrêter la pluie, au grand dam de son jeune amoureux. Très mignon (mais doté d'une musqiue agaçante à la longue)

après-midi chinois(e) :

2015750

041
VIVRE ET CHANTER *****
de Johnny Ma
peut-être la meilleure surprise de cet année (un film dont je ne savais absolument rien) qui m'a ému jusqu'aux larmes, sur une troupe de vieux acteurs d'opéra dont le théâtre va bientôt être détruit (ah le ballet des pelleteuses...) Magnifique

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042
THE ASSASSIN *****
de Hou Hsiao Hsien
Revu et c'est toujours aussi parfait (un enchantement à regarder) et mystérieux (comme une calligraphie dont on admirerait la perfection du tracé sans en comprendre vraiment le sens)

043
SOEURS DE SCENE **
de
ouh la... un mélo édifiant presque en couleurs (en marron et lie-de-vin plutôt) qui suit sur plus de ving ans deux "soeurs" dans le milieu de l'opéra (deux fois le même jour...) plus que chiche en sous-titres, mais bon... édifiant, oui

044
JUST LIKE THAT ****
de Kislay
une spectatrice amie m'a dit "C'est comme la vieille dame indigne..." un joli portrait de veuve et de la façon dont elle s'en sort, insérée dans un histoire de famille où chacun a son problème spécifique, et que le réalisateur a voulu donc traiter... Touffu (et donc frustrant)

après-midi "Ronit en famille" :

107545

045
ZION ET SON FRERE ****
de Eran Merav
Ronit a deux fils, qui s'entendent comme chien et chat (j'aime ces ambiances testostéronées de jeunes gens  en débardeur ou torse-poil qui s'insultent et se grimpent dessus pour un oui pour un non) le grand est chiant mais le petit aussi...

20095952

046
MABUL****
de Guy Nattiv
terrain connu : Ronit a deux fils, un qui est mentalement déficient et l'autre qui fait des trafics de devoirs dans les toilettes (et un mari aviateur suspendu pour fumage de pétards)

18403789

047
PRENDRE FEMME****
de Ronit et Shlomi Elkabetz
le premier de la trilogie de Ronit et Schlomi, qu'on avait pas passé mais que j'ai beaucoup aimé : Ronit est marié à Simon (Abakarian) qui est très pieux (et donc très chiant), ils mettront d'ailleurs 10 ans pour divorcer!

(et fin du ficâââ 2020)

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