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lieux communs (et autres fadaises)
1 mars 2020

février 2020

samedi 1er (comme d'hab')
ce sentiment -léger- de creux de la vague qui surgit rituellement au premier jour de ce mois que décidément je n'aime pas, mais je suis décidé à lutter contre avec toute l'énergie possible : courage, moussaillons, Mars n'est pas si loin! à l'abordage, sabre au clair!

dimanche 2 (choix dans la date)
je ne m'en étais pas rendu compte tout de suite, mais 02.02.2020 est une date joliment palindromique (en plus d'être plaisamment symétrique)

lundi 3 (décroissons)
soucieux d'éviter le gaspillage et ne sachant pas trop quoi faire de cet excès de pain, j'ai fini par trouver sur le ouaibe une recette de pudding au pain (au micro-ondes) venue du Québec (et, surprise, c'est très bon)

mardi 4 (bénéficiaires)
plutôt que donner chaque mois un petit quelque chose à deux ONG ayant pignon sur rue, j'ai préféré changer, et le faire dorénavant au profit d'une association qui me tient beaucoup plus à coeur : Le Refuge

mercredi 5 (mandataire)
voilà c'est fait (enfin), et j'ai transmis tous les documents de la phynance (comme dirait Ubu) de notre assoc' encore en ma possession au nouveau trésorier (qui le sera officiellement à partir de vendredi)

jeudi 6 (NOZ)
J'y étais passé pour tenter de trouver Les nouveaux Sauvages, sur les conseils d'Hervé, j'ai eu beau retourné le magasin, mais ne l'ai point vu (par contre suis reparti avec d'autres que je n'espérais pas : Rabah Ameur-Zaimèche, Eric Khoo, Wang Bing, Lars von Trier, etc., la plupart de chez arte vidéo)

vendredi 7 (en série)
d'abord je me suis rendu compte en ouvrant le frigo qu'un truc non identifié avait coulé dans et sous le bac à légumes -enfin, chez moi plutot à bières- et j'ai donc dû tout sortir afin de nettoyer, ce qui m'a déjà pris un certain temps, mais au moment de remettre les bières dans ledit bac j'en ai bien évidemment laissé tomber une, en verre bien sûr, qui a explosé sur le carrelage, et donc re-séance de nettoyage, arghhh!

samedi 8 (à la trace)
trois jeunes gens sont montés à l'étage  du dessus (je les avais vus arriver par la fenêtre de la cuisine), bruyamment, joyeusement, et, lorsque j'ai ouvert la porte de mon appartement pour sortir, mes narines ont frémi face au plaisant sillage odorant qu'ils avaient laissé derrière eux (eau de toilette "virile")

dimanche 9 (Coulevon)
on ne va pas se mentir, hein, ça faisait tout de même extrêmement plaisir d'avoir, bam bam bam, gagné trois parties de okey, après tous ces dimanches soir à ne rien avoir gagné du tout ou presque...

lundi 10 (scrabble)
on ne va pas se mentir (re) : ça a re-fait plaisir d'avoir dépassé ses limites (602), avec, notamment, un scrabble sur deux triples : (PLANTEURS) face à Marie, pourtant meilleure de jour en jour, (et qui a tout de même gagné deux parties sur 4)

mardi 11 (perspectives)
oh oh : sur huit films prévus, deux films gay, trois films réalisés par des femmes, quatre films avec avertissement, décidément cette neuvième semaine latino s'annonce ébouriffante

mercredi 12 (dilemne)
est-ce que ça valait vraiment le coup d'abandonner le ficâââ dès le premier jour pour prendre l'affreuse route avec les affreux travaux pour aller voir un spectacle à l'Espace ? réponse, après avoir vu La Reprise, Histoire(s) du Théâtre (1), oui, oui, cent fois oui!

jeudi 13 (prix des exploitants)
une belle journée de happy few, préparée avec diligence (et efficacité) par Zabetta, depuis l'accueil / petit-déj' à 9h jusqu'au troisième et dernier film, à 16h, avec même le petit tissu brodé "réservé" (que je n'ai pas pu m'empêcher de chaparder, avec sa complicité) pour marquer nos sièges

vendredi 14 (séances)
c'était bien la peine de me casser la tête à concocter soigneusement un programme quotidien (pour pouvoir rester dans la même salle aux trois séances consécutives de l'après-midi) pour découvrir, sur chaque billet (puis, encore un peu plus tard, à la caisse) que deux films sur trois avaient changé de salle (et que donc j'étais censé faire trois fois la queue) et j'ai dû rectifier le tir (en modifiant  carrément le dernier film choisi)

samedi 15 (quéquette)
ayant appris incidemment la démission de Benjamin Griveaux après la diffusion de vidéos "intimes", je suis allé farfouiller sur le web et j'ai déniché le modus operandi pour les visionner sur un site donné (il s'agit de deux mms adressés à une dame, où il lui laisse voir l'intensité de sa raideur et s'agite (organe sympathique), mais bon pas de quoi fouetter un chat) mais quand je tente de réitérer l'opération le lendemain matin, tout a disparu, et impossible de re-visionner les objets du délit (dommage...)

dimanche 16 (speech)
il y a les séances que je m'amuse à qualifier de "mauvaise pioche", lorsque la personne qui vient présenter le film n'est pas la seule qui accomplit l'exercice à la perfection (Bastian M.), mais quelqu'un d'autre, qui a le don de toujours autant me crisper

lundi 17 (séance)
une crise de flemme subite (et un livre à porter à la poste, et le besoin aussi de faire quelques courses) me font louper délibérément la projection du Conte des Chrysanthème tardifs (joli titre pourtant) à 9h45

mardi 18 (lucky man)
deux soirs de suite, l'extrême plaisir, en revenant du cinéma, de trouver vide la place de stationnement juste devant chez moi (en-dessous de mes fenêtres), et, donc, m'y garer

mercredi 19 (à quelque chose malheur est bon)
j'ai raté le bus de 19h10 à cinq minutes près, j'en profite pour aller boire une bière au Royal, et discuter un peu avec le patron, qui me confirme qu'il a effectivement vendu (à un couples d'asiatiques), et qu'il a un autre restaurant (le Vesontio), où je lui promets de venir faire un tour (il est un peu éméché -fin de journée- et en veine de confidences, et c'est agréable d'échanger)

jeudi 20 (fringale)
suis reparti en ville juste avant l'heure de fermeture des magasins et ai poussé jusqu'à Monop' pour assouvir -enfin- cette envie de croque-monsieur (& salade verte) qui me tenaillait depuis un certain temps déjà

vendredi 21(soins palliatifs)
dans le "petit jardin fleuri" ce terrible moment d'émotion (et ce sentiment d'impuissance) à côté de Francette qui fume une cigarette que lui a roulée Christine, mais qui est complètement absente, ailleurs, désespérément loin, comme si elle ne faisait déjà plus tout à fait partie des monde des vivants

samedi 22 (échec)
ça ne marche pas à tous les coups : j'ai voulu cuisiner à nouveau ce fameux pudding au pain qui m'avait plutôt bien plu lors de mon premier essai, mais je l'ai fait cette fois plutôt désinvoltement, et, résultat,  réalisé un truc assez immonde (ni beau ni bon) beurk!

dimanche 23 (zen)
j'adore préparer le risotto car c'est une activité à la fois prenante et qui vide  l'esprit si on le fait vraiment consciencieusement  : 30 minutes à touiller d'une demain tout en versant les louches de bouillon de l'autre (et à ne faire que ça)

lundi 24 (c'est la même chanson)
j'apprends par Catherine, qui l'a appris par le quotidien local, la démission de  l'excellent Bastian M. de son poste de directeur artistique du Ficâââ "en raison d’un désaccord "avec le projet tel qu’il est porté par la direction du festival"" (tiens tiens, 25 ans plus tard, décidément, rien de nouveau sous le soleil des T)

mardi 25 (enfin)
ayant pris ma voiture pour aller fêter l'anniversaire de Dominique, je découvre avec ravissement que, ça y est, il sont mis en service le nouveau tronçon de la deux fois deux voies, et qu'on va désormais très vite de Rioz à Devecey (il y aura même bientôt une aire -pas encore ouverte- dite "aire de They")

mercredi 26 (désagrément)
en prenant ma voiture je réalise que mon rétroviseur extérieur a été cassé (celui côté conducteur, j'étais garé côté droit de la chaussée, ce que je fais très rarement), et qu'un mot laissé sur mon pare-brise "par une personne bien intentionnée" m'informe que la cause en est une voiture rouge avec un A, dont elle me communique le numéro, et c'est rien de dire que tout ça m'agace...

jeudi 27 (sinistre)
une suite de trajets désordonnés, de la MAIF (pour savoir les modalités de la déclaration à MGG (mon gros garagiste) (pour savoir s'il peut me trouver un rétro d'occase) puis chez Ren*ult (pour savoir le prix d'un rétro neuf+pose), puis re MGG (pour vérifier s'il a bien noté qu'il s'agit du rétro conducteur, mais, finalement, annulation de la commande), puis re-MAIF (pour déclarer le sinistre -par téléphone-), puis re-Ren*ult (pour confimer la déclaration et la demande d'expertise) -puis ouf! FJT avec Catherine- et enfin re-Ren*ult (pour ladite expertise-photo)

vendredi 28 (soirée télé)
finalement je me suis laissé circonvenir et j'ai fini par me décider à regarder la soirée des César (mais tout en jetant quand même de temps en temps un oeil sur Koh-Lantah j'avoue) et j'étais comme en état de grâce pour deviner les gagnant(e)s au moment où l'enveloppe était ouverte

samedi 29 (oups)
honte à moi qui n'avais pas pensé une seconde que 2020 était divisible par 4, et donc bissextile, et que ce ne serait le mois de mars que demain (j'avais même déjà, hier soir,  tourné la page du calendrier, et la photo du mois était le mot "défaillant"... je commence tout de même à bien me connaître, hein?)

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