greta ou bien
(C-EFF5)
054
SLOW MACHINE
de Joe Denardo & Paul Felten
Tôt ce matin, ce long-métrage américain en compét' (aussi court que le film colombien de l'autre jour). Un film indie, avec deux réalisateurs aux manettes, ça ne peut pas ne pas faire penser aux (désormais) très chers frèrots Safdie (j'avais eu un peu de mal avec leurs premiers films). Un film finalement très sundancien, avec pour héroïne Stéphanie, une demoiselle blonde (une actrice) dont cette chère Greta Gerwig aurait pu jouer le personnage, mais dont la copine (alerte rouge alerte rouge film indépendant et rebelle) est vraiment jouée par cette très chère aussi Chloé Sevigny...
Un film à la temporalité tourmentée (les indications de temps sont aussi utiles que celles, de, me semble-t-il Un chien andalou de Bunuel).
Un film parlant.
Très parlant (je n'ai pas dit bavard, hein!), où ce qui se dit est aussi important (si ce n'est pas davantage, d'ailleurs) que ce qui s'y fait. Se qui s'y joue.
New-York, Brooklyn, lofts, parties, terrasses, les scènes se suivent, les pages tournent (il est d'ailleurs, dans une très jolie scène de Chloé S., question de pages de scénario), les interprétations s'enchaînent, vrai faux réalité fiction vraisemblance quelle importance ?
Même si rien de (très) nouveau sous le soleil de la fiction new-yorkaise et des films "avec Greta Gerwig mais sans Greta Gerwig" (mais avec Chloé Sevigny, j'ai regardé ça jusqu'au bout avec plaisir tellement j'ai trouvé que ça sonnait juste dans sa simplicité et/ou complexité narrative...
Racontez, racontez, il en restera toujours quelque chose...