Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
lieux communs (et autres fadaises)
1 juillet 2020

juin2020

dimanche 1er (présents)
passé chez Dominique et Hervé (que je n'avais pas vus depuis plus de deux mois), j'en suis reparti avec une cagette de cerises (des petites bien noires bien mûres) et un aloé vera en pot (qui m'attendait depuis un certain temps)

lundi 2 (Francette)
"Francette est partie cette nuit.
Sans souffrance et apaisée."
c'est ce que disait ce matin le mail de René (et je pense que c'est mieux comme ça, pour elle et pour ses proches)

mercredi 3 (viennoiseries)
oh que c'était bon d'être assis là au soleil en terrasse avec Manue (finalement elle n'était pas allée faire sa prise de sang au labo, elle n'avait fait le déplacement que pour le plaisir de venir s'asseoir là et commander un grand crème (puis un autre) et un croissant (puis ceux qu'elle avait apportés, craignant qu'il n'y en ait pas)

jeudi 4 (action!)
j'ai, de bon matin, déposé ma voiture chez mon gros garagiste, pour un pré-contrôle technique, et m'en suis reparti à pied, en faisant étape à la boulangerie que j'aime bien, pour un petit-déj pendant lequel j'ai profité d'une séance de cinéma privée, assis face à la paroi vitrée de la taille d'un écran, derrière laquelle se déroulait, grandeur nature, comme à mon intention, le documentaire, "les mitrons à l'oeuvre"

vendredi 5 (idiots)
"ça n'arrive  jamais, il a fallu que ça tombe sur vous..." m'a expliqué, au téléphone (quand j'ai enfin réussi à les joindre), le mécano de chez MGG : "ils" ont perdu, c'est ballot,  la clé de contact de ma 'oiture, n'ont donc pas pu la réparer hier, l'ont cherchée partout, en vain, et pensent qu'elle a dû tomber de la poche du mécano tandis qu'il réparait une autre voiture (c'est rien de dire que ça m'agace...)

samedi 6 (non mais)
Pépin m'a ramené chez MGG pour que je récupère ma bagnole, MGG pas plus ému que ça, me dit qu'ils vont bien finir par récupérer la clé ("mardi ou mercredi") et sans sourciller me présente la facture des réparations qu'ils ont tout de même effectuées (135€) et je m'entends dire "ah mais on ne va pas faire comme ça..." en lui disant que je ne paierai ladite facture que lorsque j'aurai récupéré ma clé... et il ne moufte pas

dimanche 7 (Cuse)
tout comme"avant" ou presque avec Catherine et Dominique -et Erika- (quelques giclées de gel, en plus tout de même) : café, macarons, scrabble, cerisier, puis un autre cerisier, et re-scrabble, apéro (cerdon), petites saucisses au grill, rote grütze, et retour par les bois la nuit (tout pareil vous dis-je)

lundi 8 (tévé)
(j'ai du me référer aux photos prises ce jour-là pour essayer rétrospectivement- de me souvenir de ce que j'avais bien pu y faire : les seules traces sont, aux alentours de 21h45, une série de photos d'un documentaire sur les interventions de pompiers en été dans le sud-ouest (Bayonne me semble-t-il), assez plaisant(s) à regarder... c'est tout ? oui, c'est tout!)

mardi 9 (libraire)
passé un petit moment dans la boutique du libraire de Reservoir Books (pour le chèque-cadeau de Gigis), un homme aussi passioné que passionnant, qui m'a en peu de temps présenté au moins dix écrivains que je ne connaissais pas, et j'en suis reparti avec L'Employé, de Guillermo Saccomanno

mercredi 10 (C-EFF)
c'est la première séance, à 18h, gratuite dans la limite des 500 places disponibles, du Champs-Elysées Film Festival sur mon ordinateur, et, ô joie!, il s'agit de A l'abordage! de Guillaume Brac (je jubile)

jeudi 11 (c'est à boire qu'il nous faut)
Dans la boutique où j'ai acheté les 3 bières spinaliennes pour Régis, j'ai vu, après coup, une bouteille d'un vin que j'aime beaucoup, le Rasteau (c'est Pascal qui me l'a fait découvrir), qui plus est avec une étiquette Même pas peur! (j'adore acheter le vin pour les étiquettes!)

vendredi 12 (au 12)
Chic! Il va y avoir à nouveau de l'activité en face de chez moi, dans l'appartement au dernier étage, ça fait plusieurs fois que passe et repasse un monsieur de la même entreprise que la dernière fois, avec un très gros trousseau de clés, qui a même ouvert les trois fenêtres de l'appartement... Les travaux! Les travaux!

samedi 13 (les courses)
croisé Zabetta et Jacques devant la boulangerie, puis devant la poissonnerie (qui était fermée mais pas à clé), puis dans la file d'attente devant leur stand (des poissonniers) sous le marché couvert, où les vendeurs étaient fort affairés,  et où on a donc eu le temps de fort civilement taper la discute (dûment masqués, bien sûr!)

dimanche 14 (crédit photo)
quel travail fastidieux que la réalisation de ce livre-photo(s) sur le conconfinement : après avoir fait le plus gros du travail pour les images voilà que j'ai éprouvé le besoin de créer des cadres de texte (pour marquer la date de chaque jour, mais aussi pour copier/coller des extraits des textes publiés chaque jour, et c'est là que le bât blesse car cet outil s'avère être extrêmement capricieux)

lundi 15 (question d'esthétique)
c'est l'argument qu'a avancé ma propriétaire quand je lui ai montré le colissimo quasiment plié en quatre que le facteur avait bourriné pour réussir à le faire entrer dans ma (petite) boîtes aux lettres, à propos du fait qu'elle n'était vraiment pas assez profonde

mardi 16 (au 12 encore)
quelle activité! une vraie fourmilière de joyeux travailleurs, fort occupés juste sous mes fenêtres, qui entrent et qui sortent, montent et descendent, surtout que la camionnette est garée juste sous mes fenêtres, et qu'il faut transbahuter tout un tas de chevrons (je suis aux premières loges)

mercredi 17 (ça redémarre)
de bonne heure à Repro System pour y porter (dans l'urgence) notre nouvelle programmation "normale" (3 films/semaine sur 4 semaines) et les jeux d'étiquettes d'adresses (qui attendent depuis la mi-mars), mais la mizenplis se fera sans moi

jeudi 18 (en route pour Bellou)
comme d'habitude trajet en deux parties (cette fois dans la voiture de Dominique) : la première sur l'autoroute où on va vite (et on gagne du temps), puis la seconde où on sort de l'autoroute pour prendre "les petites routes" et où on en perd beaucoup (du temps qu'on avait gagné) -dans le carré de la carte autour de Pithiviers, notamment-

vendredi 19 (Bretoncelles)
comme toujours le boulanger barbu en short, la boulangère accorte, les bons pains chauds qui embaument, avec du gel à l'entrée en plus et une grande paroi en plastoque pour éviter les contacts (après consultation des jours d'ouverture nous y reviendrons mercredi prochain)

samedi 20 (Courseulles sur Mer)
après un pantagruélique repas à La Maison Bleue, on souffle un peu en profitant d'un apaisant coucher de soleil, assis  sur la plage -j'adore ces moments-là- (avant de retrouver notre hôtel près du Centre Routier pour une dernière partie de Triomino sur le lit (gagnée par Malou))

dimanche 21 (Bayeux)
contre toute attente, il s'avère que la Tapisserie de Bayeux (avec audioguide individuel) c'est vachement bien, une BD médiévale et guerrière avec des détails intéressants (au-dessus et en-dessous) dont l'audioguide ne parle pourtant quasiment pas, et je réalise que je n'en avais que des idées plutôt fausses

lundi 22 (un anniversaire parfait)
oui, tout était parfait : le temps, le barbeuk (à la "locomotive"), le repas dans le jardin, le lard grillé, le gâteau à la rhubarbe de Dominique, et en filigrane ce livre magnifique que j'ai tout juste terminé, avec les larmes aux yeux : Les Arpenteurs, de Kim Zupan

mardi 23 (du côté de Nogent...)
on était là à 16h tapantes, Malou Dominique et moi, avec nos masques, pour pousser les portes du beau cinéma de Nogent-le-Rotrou, le Rex, pour y voir Un Fils, et nous nous sommes assis dans une salle vide (dont nous étions les seuls occupants)

mercredi 24 (entre copines)
après l'effort le réconfort : après la visite d'un jardin joli mais écrasé de chaleur, (où j'avançais d'ombre en ombre) nous sommes allés nous installer au frais dans le bar à chocolat de Mr Bataille à Bellême, où personne n'a pourtant commandé le chocolat chaud que nous avions prévu la semaine dernière (trois glaces -menthe/fraise, fraise/chocolat, et menthe/chocolat- et un thé)

jeudi 25 (coup de chaud)
le retour, déjà, et comme à l'aller une première partie "rapide" (on ne s'est pratiquement pas trompés, y compris pour passer Chartres) mais une deuxième partie (de Langres à Besançon) que j'ai trouvée interminable tellement j'étais groggy à cause de la chaleur

vendredi 26 (garage(s))
je suis repassé voir MGG, il était ma foi fort pimpant en short et  chaussettes de contention jaune fluo, il a essayé en direct -et en vain- de joindre le mec qui soi-disant avait ma clé dans sa voiture, et a fini par faire ce que j'attendais en me suggérant d'aller en commander une nouvelle -à ses frais- chez Renault (où le chef d'atelier et un mécano présent à ce moment ont doucement rigolé en écoutant mon histoire...)

samedi 27 (au marché et alentours)
un message de Manue nous a permis de nous y retrouver (elle était à la poissonnerie et moi aux yaourts bios) au rayon du traiteur chinois, avant que d'aller tenir salon devant un café en terrasse au magasin de disques de la rue du Breuil

dimanche 28 (cinéma)
après celui des Champs-Elysées à domicile, c'est à présent le tour du Festival de La Rochelle, à la maison, contre un pass de 5€ achetable sur le site de la Cinétek... Je vois Mange ta soupe de Mathieu Amalric, avec une Jeanne Balibar "jeunette" que je trouve divinement belle

lundi 29 (midi)
le dernier repas au fjt avec les copines avant les vacances...les gens commencent à revenir, (notamment mes chers ouvriers en short) à tel point qu'il n'y a plus assez de places assises (suite à la nouvelle règlementation) et qu'on voit des gens tourner avec leur plateau

mardi 30 (la chambre)
on commence par changer les draps, la housse de couette, les taies d'oreiller, le protège-matelas, et on se dit qu'on pourrait continuer, et carrément changer le lit de place (on y pensait depuis quelques temps), et donc hop hop on s'y met, on pousse les meubles, on s'y reprend à plusieurs fois, et au bout de quelques heures, on a une nouvelle chambre

Commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 384 494