Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
lieux communs (et autres fadaises)
16 janvier 2021

poulailler 14

"(...) La crise sociale des gilets jaunes et la crise sanitaire du Covid-19 ont aussi témoigné à leur manière d’un certain manque de continuité de l’Etat (comme on peut manquer de continuité dans les idées) et de la tentation autoritaire qui en découle. Un des indicateurs de cette tentation autoritaire est une parole publique de plus en plus infantilisante. Les gilets jaunes furent traités avec condescendance et parfois réprimés brutalement (comme des enfants maltraités et méprisés), mais sans tenir grand compte du sens de leurs revendications, qui étaient, sur le fond, une demande de vérité (pas seulement des "avantages" ou des "augmentations"). Les interventions des politiques prennent de plus en plus un ton paternaliste. L’infantilisation est encore plus caricaturale avec la crise du Covid, à base de paroles officielles moralisatrices, doucereuses, surtout markétisées, sans exposer les arbitrages scientifiques, les choix et les erreurs possibles (et d’ailleurs les erreurs faites). A la fois sans vraie concertation et sans vraie ligne (on teste massivement maintenant, mais pas avant, on ferme tel type d’établissement, c’est indispensable, finalement non, etc.). Ce que l’on dit à la population ressemble à cela : "On ne peut pas faire autrement, c’est donc ainsi que l’on va procéder : soyez sages et vous serez récompensés, sinon vous serez punis." La carotte et le bâton. Et de plus en plus le bâton, forcément, car l’infantilisation pave la voie de l’autoritarisme."
Raphaël Liogier est l’auteur de l’Horreur du vide. Critique de la dé-raison industrialiste, à paraître (LLL)."
(Libé)

*

météo 1

ErwNrDfW8AIWbmL

la météo annonce ça mais bon ils exagèrent...

*

tumblr_1ee42bbb80eca94625fb9df91ad354eb_b9545eec_1280

(Alzheimer Land)

*

20210115_100112

je suis fasciné par ce (soupirail ? oeil-de-boeuf?) devant lequel je passe chaque fois ou presque que je vais faire les courses, et que je photographie donc très souvent

*

météo 2

cet aprèm', en vrai, c'était comme ça

EryXYyfXcAMXb_g

(jeux aquatiques)

*

le plaisir de passer quelques heures à Gy, Emma, Régis, Dominique, autour d'un poulet/frites, habituellement  (d'ordinaire) dominical (vendredinical ici plutôt en l'occurrence), "comme avant" (comme d'habitude, comme si de rien n'était), de perpétuer (perpétrer ?) ce rite de se retrouver tous les quatre, de manger ensemble, et, après le café, de jouer au okey, ce rituel qu'on a connu -apprivoisé- depuis longtemps (au début on a été plus "jeunes", on travaillait encore tous les quatre, puis tous les trois, puis tous les deux... jusqu'à ce que plus personne d'entre nous ne travaille et que nous soyons devenus tous les quatre de joyeux retraités) et donc forcément on se retrouvait le dimanche, pour ce repas en famille élargie (longtemps les garçons ont été là, puis eux aussi ont grandi) pour partager tout simplement ce plaisir-là, ce plaisir  simple, qui est maintenant devenu un peu plus "exceptionnel" (c'est bien, il ne faut pas abuser des bonnes choses) mais oh combien encore plus nécessaire, en ces temps de mesures barrières de couvre-feu et de poulailler, et j'avoue l'avoir spécialement apprécié, ce dimanche vendredi-ci, non seulement manger boire et jouer ensemble, mais, surtout (précisément) être ensemble, là,  tous les quatre, "en dépit de", se laisser aller, échanger, dire des conneries, rire comme des bossus (eh oui, on a aérosolisé grave , mais, en même temps ça fait du bien, ça fait travailler tous les muscles...) , écouter des chansons, se rappeler des choses, chercher le titre d'un film, la date d'un événement, (depuis le temps qu'on se connait, et qu'on partage toutes ces choses...) bref ce moment touchant où on est assis avec ses amis (avec tendresse aussi) et où on aurait envie de juste les serrer dans ses bras

*

 

 

 

Commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 384 413