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lieux communs (et autres fadaises)
30 avril 2021

CMFUBJ 18

(que dire)

l'infirmier est passé ce matin à 7h pour la prise de sang (j'aurai bientôt des résultats d'analyse, donc...) et m'a dit "à demain" et "passez une bonne journée..."

il ne croyait pas si bien dire...

Dominique est venue ce midi avec des repas de chez Thierry Marx :
asperges vertes
lapin à la moutarde riz au safran et petits légumes
tarte tout chocolat

puis Emma nous a rejoints pour le café (j'ai fait la recette de libé des Moëlleux express au chocolat)

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puis nous sommes allés chez Coralie et Pépin pour voir Loulou et son merveillon (c'est vraiment un trèèèès joli bébé), pour un petit goûter (financiers de chez Marx, brownie au chocolat maison) dans le salon

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(toutes les photos que j'ai faites sont floues)

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(sauf celle-là)

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(mais le flou, hors-contexte, ça peut devenir graphiquement très intéressant)

et ça me faisait du bien de voir du monde, comme ça

même si à un moment , toutes ces voix ensemble ont commencé un peu à m'entourner

d'autant plus que Coralie nous lisait, quasiment en temps réel, les propositions de déconfinement sortie progressive de crise, et j'en retenais juste (avec presque une larmichette) la date de réouverture putative des cinémas

le 19 mai (avec des jauges)

le même jour que celles des terrasses
(et donc 2 jours avant ma re-vaccination)

*

oui donc , merci cher infirmier j'ai passé une bonne journée (un jour très "gens",  très "chocolat", et très "bonnes nouvelles" aussi)

*

"Un jour pourtant un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche"
(Aragon)

*

29 avril 2021

CMFUBJ 17

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nous nous sommes tant aimés (1)
le cinéma en tant qu'échappatoire, musée personnel, archive, catalogue, refuge, pansement, remède, friandise, souvenirs, bonheur, plaisir, archive, chronique, caresse, besoin, envie, nécessité, etc.
qu'est-ce qui fait qu'on aime un film ?
qu'est-ce qui reste d'un film ?
de ces cent, juste au-dessus, une seule certitude, celle de les avoir tous aimés
plus ou moins bien, plus ou moins fort, avec plus ou moins de raisons,
certains juste vus, d'autres vus et revus, et parfois même re encore
certains que je connais assez précisément, d'autres dont ne subsiste qu'une image, une scène, une ambiance générale

*

(que dire)

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pas question ici de covid mais de tiques : "Dans l'Est de la France, un tiers des tiques transportent des maladies." (l'Est Répu)

*

l'infirmier est passé ce matin, il est un peu désemparé (non non rien n'a changé comme chantaient les Poppys), je l'ai informé du changement d'antibio et des nouvelles analyses de sang prescrites, il revient demain matin à 7h pour les faire

*

28 avril 2021

CMFUBJ 16

(parcours santé)

Mon médecin, de retour de vacances, s'est inquiété de ma santé téléphoniquement (toujours en numéro caché) une fois hier en fin d'après-midi et une autre fois ce matin, en m'informant qu'il tenait à ma disposition les documents que je lui avais demandés (bilan de la matinée aux urgences), j'y suis donc allé en fin de matinée, après avoir contacté la secrétaire à 9h30...

Il a constaté que ça n'était pas joli joli, encore rouge et enflammé et a donc diagnostiqué une résistance partielle de l'infection à l'antibiotique prescrit. Et m'en a donc prescrit un autre (plus que 2 cachetons par jour à prendre, un le matin et un le soir) -et j'en profite pour  m'auto-médiquer à la pharmacie en achetant de l'ultra-levure pour mes petites entrailles-, plus de nouvelles analyses de sang (je lui demande si c'est possible d'y ajouter la glycémie, puisqu'autant de gens me demandent si par hasard j'aurais du diabète...) et merci docteur au revoir docteur

du coup quand je sors il est midi trente, la pharmacie est fermée, et je vais donc faire quelques coursinettes un peu plus loin en attendant qu'elle ouvre (N*z, S*per U, boulangerie, et, pour finir pharmacie, où je retrouve cette ancienne élève qui m'accueille avec un large sourire...), et je suis chez moi à 14h30 pour mon repas de midi (heureusement plus de piostacine à prendre au milieu d'icelui)

*
(auparavant)

une visite de mon ami Philou, qui me fait très plaisir

il est venu avec des croissants, je lui offre un petit café

nous parlons éducation des (petits-) enfants, santé (résultats d'analyse, "chinois de la douleur", numéro privé des médecins, psa) -et il a ce mot très simple en parlant de ma jambe, mais qui me réconforte "mais tu sais que ça va guérir..." qui me donne l'occasion de relativiser -, puis littérature (et cinéma) bien sûr, je lui prête DIEU SAIT QUOI de Jean-Daniel Pollet d'après Francis Ponge et J'ECRIS AVEC UN CAILLOU DANS LA CHAUSSURE de Thomas Vinau. Et nous évoquons même les modalités de notre prochain anniversaire du colza...

*

robichonnière

... et reçu ça de Malou, qui me remplit de joie aussi

*

concert

"On se souvient du concert de rock géant, organisé le 27 mars à Barcelone, en Espagne pour une expérience clinique. Près de 5000 spectateurs dansaient masqués, mais sans distanciation physique. Le rassemblement visait à prouver que des concerts sont possibles malgré le Covid-19. Selon les organisateurs, le verdict est clair : il n’y a "aucun signe" de contagion après ce concert-test, ont-ils affirmé mardi."( le parisien)

*

27 avril 2021

CMFUBJ 15

comment s'énerver dès le matin : jouer au scrabble contre l'ordi

MOTILE / TERATOME / JUPIER / ABERRENT / WAQFS / MAZOT / PARULIDE / AFARE / TEF / EXONDAT / NAFES / GLENEE / ESCLAVON / JUDOGI / NITRYLES

(mais bon j'ai quand même réussi à en gagner une...)

*

un léger coup de mou, ce matin, je confirme
mal dormi (enfin, pas mieux que d'hab')
à son arrivée, le petit infirmier me confirme que depuis mercredi ça n'a pas beaucoup évolué, me passe la crème sur la jambe et jusque sous le pied, et tente de positiver en disant que tant qu'il n'y a pas d'involution, il faut continuer d'attendre et d'espérer... Youpee! Bon, ben à mercredi!

*

heureusement, tiens, dans Libé aujourd'hui

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(Nicolas de Staël)

*

et sur CovidTracker, ce matin, "on" (la haute-saône) est redescendu d'un cran (on est en rouge comme la saône-et-loire (<250), alors que les autres départements sont en brun (<400) et donc positivons...)

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26 avril 2021

CMFUBJ 14

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LA GRANDE TRAVERSÉE
de Steven Soderbergh

Je l'avais vu assez mollement annoncé ici et là (Libé, sibyllin : "le nouveau film du réalisateur de Contagion navigue entre tour de force et amateurisme déguisé...") : le dernier Soderbergh directos sur Canal. Sur le Queen Mary 2. Avec Meryl Streep. (J'adore cette actrice, même si je n'ai pas forcément vu beaucoup de ses films). Etvoilà Malou qui m'en parle, elle l'a vu, me demande si je l'ai vu, et qu'elle aimerait qu'on en parle après... je l'ai fait cette nuit, et j'en suis ravi.
Alice Hugues, une écrivaine célèbre prend le bateau (elle ne veut pas prendre l'avion) de New-York à Londres, pour aller y recevoir un prix flatteur (il n'est pas décerné tous les ans), le projet est bouclé par son agent, Karen, une jeune femme ambitieuse qui va, aussi, prendre le même bateau... Une condition posée par l'écrivaine était que puissent embarquer aussi des personnes de son choix : deux vieilles copines, Roberta et Susan, et Tyler, son (jeune) neveu. Tout ce joli monde se retrouve à bord du luxueux Queen Mary 2 (pour une traversée, et non pas une croisière), et va se croiser, de coursières en cabines, de decks en salons, de salles de jeux en bibliothèques... car il va beaucoup être question de livres (on va beaucoup en parler, et parler aussi, de façon plus générale), avec l'apparition d'un personnage supplémentaire : Kelvin Kranz, un maître du polar (un genre de Harlan Coben). Tyler a été chargée par Karen, en sous-main, de se documenter et d'en apprendre davantage sur le nouveau projet de roman sur lequel travaille Alice, les "jeunes gens" se rencontrent donc, en douce, chaque soir, pour une sorte de compte-rendu journalier, Susan et Roberta, les copines, se voient souvent la journée (elles discutent et elles jouent : monopoly, scrabble, cluedo), et, le soir, dinent en compagnie d'Alice et de Tyler. On comprend que Roberta a un léger problème à régler avec l'écrivaine...
Alice, Roberta, Susan, Tyler, Karen, Kevin, voilà pour les protagonistes (plus le mystérieux homme que Tyler croise tous les matins, sortant de la chambre d'Alice, sur lequel on n'en saura plus que bien plus tard...). le film m'a fait penser à Woody Allen, avec ces gens qui parlent beaucoup, ces chassés-croisés, ces quiproquos, ces confusions des sentiments, ces interrogations, ces reproches, ces hésitations, ces atermoiements, filmés avec précision par Steven Soderbergh (que j'aime beaucoup aussi, par ailleurs), avec, régulièrement, des plans de coupe magnifiques, instantanés photographiques minutieux de l'imposant (et important) paquebot. Et si le rythme peut parfois paraître... flottant (normal, on est sur un transatlantique) c'est que les dialogues ont été, semble-t-il, souvent improvisés par les acteurs... Mais Soderbergh ne manque pas d'idées pour relancer son récit.
Il faudra attendre la sortie du bateau pour que se produise un événement ma foi fort inattendu, et qui redessine (relance) l'histoire dans sa dernière partie... Et je suis toujours aussi admiratif devant la finesse du jeu de cette très chère Meryl, en reconnaissant que les autres solistes sont parfaitement au diapason...

Capture d’écran (2155)

le neveu et les copines

Capture d’écran (2156)

le breakfast rituel

*

et qu'est-ce que j'ai fait cet aprèm' , avec le bo soleil et tout et tout ? j'ai eu envie de revoir BARROCO, d'abord pour Marie-France Pisier (parce qu'on commémorait sur twitt*r le dixième anniversaire de sa mort, avec un questionnaire "Quel film avec Marie-France Pisier préférez-vous ?" auquel bien entendu j'ai répondu BARROCO, en mentionnant tout de même SOUVENIRS D'EN FRANCE et son fameux "Foutaises! Foutaises!") et, en visionnant le film pour en faire des copies d'écran, je me suis rendu compte que tous les acteurs/trices y étaient vraiment à leur meilleur, et j'ai eu envie de leur rendre hommage à eux/elles aussi

 

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hélène surgère et isabelle adjani

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depardieu & adjani

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marie-france pisier

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 isabelle adjani

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 jean-françois stévenin

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jean-claude brialy et julien guiomar

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jean-claude brialy et hélène surgère

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marie-france pisier

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depardieu en brun

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le plaisir de la clope 1

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le plaisir de la clope 2

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marie-france pisier

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marie-france pisier

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claude brasseur

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*

 

25 avril 2021

CMFUBJ 13

(que dire ?)

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dormi moy-moy, comme d'hab', mais pas pire que, donc c'est plutôt bon signe  (une tranche jusqu'à 2h et l'autre jusqu'à 5h)

*

samedi matin, soleil, après la douche et les soins (moi aussi j'ai pensé à Claude) parti clopin-clopant direction marché, beaucoup de gens ont eu la même idée et donc la queue partout, sauf aux yaourts, D*ng fermé (très très triste à dire avec accent chinois de pacotille comme j'aime) pas envie de poisson, légumes à quoi bon, j'achète de la confiture de coings/noix (pas très sucrée me dit la damoiselle et je réponds parfait), je croisse devant le rayon des fromages de chèvres Marie-Hélène V. et Titi V., que je n'ai pas vu(s) depuis longtemps, on discute cinq minutes, je montre ma blessure de guerre, passe le Manu d'Authoison avec qui on discute aussi un peu, je ressors au soleil, queue devant le magasin de primeurs, je continue, queue devant le traiteur, je continue, et je pousse donc jusqu'à la boulangerie, où, étrangement, personne ne fait la queue...

au retour, je me résouds à la faire, la queue, traiteur : langue sauce madère, filet de canard aux griottines, concombre à la crème, tartare de tomates, primeurs : fraises, asperges, tomates, pastèque, zt je ne m'arrête même pas à la brûlerie pour un café à emporter tellement mon sac est lourd

et je repars donc, clip-clop clip-clop, et juste devant chez moi qui vois-je arrivant à ma rencontre ? Pépin, Loulou et Ali (le merveillon) calé sur son ventre, bien au chaud, le bébé est magnifique (la maman aussi) et j'en conçois je dois dire une assez vive émotion...

*

Screenshot_2021-04-24 Kasso - broché - Jacky Schwartzmann - Achat Livre ou ebook fnac

Terminé KASSO, le dernier Jacky Schwartzmann, prêté par Pépin, qui se lit tout de même  très vite (le monsieur est maintenant édité chez Denoël, et, vu sa trajectoire, on ne devrait pas tarder à le retrouver à la Série Noire, non ?). Comme à chaque fois, un héros... improbable (ici un petit escroc nommé Jacky Toudic qui profite du fait qu'il ressemble énormément à Mathieu Kassovitz pour monter des petites arnaques minables) qui fait une rencontre féminine marquante (Zoé, une avocate fiscaliste), et est forcé de revenir  à Besançon pour s'occuper de sa chère vieille maman atteinte d'Alzheimer, en tentant de monter un (plus) gros coup... Comme d'hab' c'est noir c'est drôle c'est méchant, et notre Jacky S. réussit même à frôler la tendresse par instants (si si). L'histoire est... légère, mais pour qui habite Besac ou connait la ville, c'est un vrai petit bonheur de voir la façon dont il en parle, les lieux, les gens, les bars, les restaus, et même les librairies (les chers amis de Reservoir Books ont même l'honneur de deux citations, c'est dire). C'est donc encore un vrai plaisir de lecture (même si pense que la fin est quand même écrite par-dessous la jambe, mais bon...) parce que Schwartzie est un dégommeur, alors bam bam! on en profite!

"Il faut aussi être capable d’affirmer des choses avec l’aplomb d’un spécialiste, et ce quel que soit le sujet. On ne sait rien, on explique tout. Or, c’est la qualité principale que requiert mon job. Ça s’appelle enfumer et ça a été inventé ici. Tout le monde le pratique, les élus, les électeurs, les flics et les serveurs. À commencer par celui qui m’a apporté mon entrecôte, tout à l’heure. Il a annoncé : « Et une entrecôte à point ! » Je lui ai fait remarquer que je l’avais demandée saignante et il m’a répondu : « Oui voilà, c’est ça, saignante. » Ce qu’il faut comprendre c’est qu’à Marseille la parole est magique."

"Ils aiment aussi citer des dialogues de Michel Audiard sur les cons . «T’auras pas fini de tourner »,«Les cons ça ose tout». Ce qu’ils ignorent, c’est que c’est justement à ça qu’on les reconnaît vraiment les cons : ils citent Audiard."

"La clientèle du Marulaz a toujours été composée d'hommes et de femmes qui adorent la chanson française et qui ont une haleine d'otarie crevée à cause de la bière et du Drum. Une vague anticaptaliste leur impose de ne pas s'attacher à des détails tels que l'apparence, les fringues, le coiffeur. ainsi ils errent dans le bar, la coupe de cheveux d'Einstein mais vraiment pas le même moteur sous le capot, portant des pulls en laine achetés dans une friperie ou, summum du bon goût, ayant appartenu à leur grand-père."

*

 

24 avril 2021

CMFUBJ 12

(que dire ?)

*

hier j'ai eu des visites amies, et des présents aussi

- de Pépin, le matin

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(oui je sais elles sont un peu floues, mais trop tard, désolé, j'ai tout mangé...)

- de Catherine, l'après-midi

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un petit goûter from chez Quévy, à partager avec une tase de chicorée

... deux raisons de plus, donc,  d'être de bonne humeur

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(ce matin) Déjà, me suis rendormi -bienheureusement- de 5h à 8h30 ce qui m'a mis -incontestablement- de meilleure humeur, après avoir répondu au mail d'un visiteur du blog m'informant que la même mésaventure lui était arrivée il y a quelqus années, ça m'a fait du bien que quelqu'un d'autre évoque son expérience personnelle ("ma jambe est restée dans un sale état pendant 3 à 4 mois", quand même...) et m'aide un peu à savoir à quoi m'en tenir...

*

"Encore encore raté

C’est à peine croyable mais ça ne rate quasiment jamais : à chaque fois ou presque que Jean-Michel Blanquer s’exprime sur les restrictions sanitaires, il finit contredit par les faits, les annonces et parfois par lui-même. Hier, il a même battu une sorte de record en s’auto-blanquérisant deux fois.

#Ascenseur

Lors de la conférence de presse de l’exécutif sur l’assouplissement des contraintes annoncées par Emmanuel Macron fin mars, le ministre de l’Education nationale a précisé le protocole pour la réouverture des écoles. Et notamment le maintien de la règle, qui prévalait avant les vacances, selon laquelle un cas positif au Covid dans une classe entraîne la fermeture de cette dernière. Or, il y a à peine deux semaines, le même Blanquer qualifiait ce principe, auquel il s'était publiquement et longtemps opposé, d’"ascenseur pour l’échafaud". Rien que ça. Le ministre était au moins cohérent avec lui-même et sa préférence pour une fermeture après 3 cas identifiés. Et un chapeau englouti, un.

#Pur

Deuxième contradiction du jour pour Jean-Michel Blanquaramba, à propos des purificateurs d'air. Hier, le ministre a dit "encourager les collectivités, chaque fois que cela est pertinent", à en installer dans les établissements scolaires ainsi que des capteurs de CO2. Début novembre dernier, le ministre s'élevait pourtant (comme l’a souligné ce journaliste) contre cette idée poussée depuis l'été dernier pour la rentrée. "On a fait une étude scientifique sur ces purificateurs et ce n'est absolument pas probant, disait-il. Au contraire, il semble même que parfois ça renvoie le virus. Moi je veux bien qu'on me démontre le contraire, mais les études que j'ai à ma disposition disent cela." Un avis tranché mais assez mal documenté, comme l'avait montré Checknews : Blanquer se basait alors sur un rapport de 2017 qui portait sur plusieurs technologies... mais pas vraiment sur celle en discussion, les filtres à haute performance, adaptés à la rétention des particules en suspension dans l'air potentiellement porteuses de virus. En tout cas, il semble avoir été convaincu depuis. Une petite couleuvre pour accompagner le chapeau ?" (Chez Pol / libé)

*
(ce matin, suite) visite de l'infirmier (aujourd'hui c'était le chef, pas le jeunot) qui m'en a remis une couche (doublement), à la fois physiquement, en me tartinant -assez énergiquement- de crèma hyaluro-machin, et mentalement, en m'affirmant que ça semblait aller beaucoup mieux que la dernière fois, et que c'était en bonne voie, que le pied avait un peu dégonflé (c'est vrai) et que donc je devais idem me tartiner tous les matins après la douche jusqu'à lundi (le retour du jeune et joli infirmier), et hop, haut les coeurs et bon ouiqinde! (après m'avoir prescrit deux tubes supplémentaires de crème, parce que je risquais d'en avoir besoin...)

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23 avril 2021

CMFUBJ 11

(que dire ?)

(CovidTracker) ah merde on a monté d'un cran (la Haute-Saône est désormais de la même couleur que le Doubs et le Territoire de Belfort... Il ferait bon habiter dans le Finistère, le Gers, les Landes ou les Pyrénées Atlantiques...

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polar38

...j'ai déjà pris mon pass (40€ pour plus de 20 films...)

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Vu en ligne sur FR3 GARAGE, DES MOTEURS ET DES HOMMES, un (court) documentaire de Claire Simon, sur "le" garage dans son petit village du Haut-Var que j'avais raté au Cinéma du Réel et qu'on peut donc voir en ligne...
Comme on peut le voir sur les captures d'écran qui suivent, entre les moteurs et les hommes, mon choix est vite fait hihihi

Capture d’écran (2150)

Capture d’écran (2148)

Capture d’écran (2144)

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22 avril 2021

CMFUBJ 10

(que dire ?)

les nuits sont agitées je dors très mal à cause de cette foutue jambe que je ne sais pas comment mettre pour être bien, d'autant plus que je me couche trop tôt parce que je ne sais pas comment me mettre (c'est le soir que ma jambe est la plus grosse) donc je finis par me coucher vers 22h, en général là je m'endors, ce qui fait que mon premier réveil a lieu avant minuit et après ça va être rondelles de sommeil consécutives de une à deux heures (je rêve même que je vais chez le médecin ou le pharmacien et qu'il me prescrit des médicaments!), ce qui était déjà souvent le cas avant la grosse jambe, mais bon disons que ça n'arrange pas du tout les choses (j'ai pris un efferalgan 1000 à 1h du mat), et là l'infirmier joliet vient de passer et comme moi  il a constaté que ça n'avait pas beaucoup évolué  depuis avant-hier, donc il essaie un nouveau truc et m'a massé avec de la fucidine (pommade antibiotique) et tiens il m'a proposé aussi de me faire l'autre jambe ("ça ne peut pas faire de mal...") et il est reparti, joyeux, en me conseillant de garder le moral...

*

deux trois louchettes de Schwartzmann (Pension Complète), tiens, pour me mettre un peu de bonne humeur...

"La famille avait un point commun : les tatouages. Ils évoluaient en portant sur eux les autocollants de frigo de leurs convictions, des messages si obscurs qu’ils devaient certainement passer des heures à expliquer le sens des c’est Post-it qu’ils se trimbalaient. Genre leur prénom traduit en dialecte inca. Et comment on dit Kevin en Maya, hein ? Et Cindy, en aztèque ? J’imaginais qu’ils devaient aussi avoir des slogans quelque part, sur un quelconque tibia, sur un bout de fesse. Un cri de ralliement de la contre-culture d’il y a trente ans. D’où j’étais, je pouvais reconnaître sur l’épaule de la mère, une mésange. Enfin ce qui avait dû être une mésange, à l’époque, ressemblait maintenant davantage à un chapon. [...] 
Dans les quelques bungalows alentour, les gens civilisés nous avaient imités. Sortis sur leur terrasse, le café à la main et l'agacement sur le visage, à la fois fascinés et effrayés par cette peinture d'Edward Hopper version Leader Price."

"[A] chaque fois la même scène m’avait sidéré : les milliardaires dans leurs yachts qui regardent sur le quai les pauvres les regarder. Scène surréaliste d’une armée de bermudas qui a sacrifié une journée de plage pour venir admirer quelques nantis. Je n’ai jamais compris ce que les Nadine et les Jean-Paul et les moutards venaient chercher ici. Le type sur son yacht ne mérite pas qu’ils s’arrêtent pour le mater. Le simple fait qu’il choisisse de venir ici étaler son bateau fait de lui un abruti. J’en étais arrivé à la triste conclusion que c’étaient les mêmes beaufs, des deux côtés du quai, les mêmes riens, qui croient que l’on mesure une vie en argent. Pourquoi tous les bermudas ne montent-ils pas à bord des yachts pour balancer les propriétaires à la flotte et prendre leur place ?"

"Les vieux sont sympathiques, en général. Même ceux qui, plus jeunes, étaient des crevures. On ne peut d’ailleurs jamais savoir comment ils étaient, avant, car ils finissent tous en mode friendly. Étant donné qu’il n’y a pas neuf humains sur dix de bienveillants, on peut en déduire que nos chers aînés s’assagissent avec l’âge. D’une certaine façon ce sont des faussaires, des fourbes, à l’image de tous ces dignitaires qui ont terminé leur vie en Argentine et qui s’appelaient Müller. Après avoir bien pourri leur monde, ils se détendent. La raison en est très simple : ils se retrouvent en position de faiblesse. Fini l’autorité, fini les décisions et fini le permis de conduire, tiens, plus rien, tu demandes à ta fille pour aller pisser et t’es bien content qu’on te sorte à Noël. La peau comme du carton mouillé, le ventre gonflé, les pommettes tout en bas, les cheveux violets des femmes et le pue-de-la-bouche des hommes. Un naufrage."

*

cette nuit à trois heures et des brouettes, j'ai commencé à regarder Madame de..., de Max Ophuls, que je n'avais jamais vu, sur la recommandation de Dominique, puisqu'il figure dans la sélection du mois de la Cinétek. Je n'étais peut-être pas dans l'état d'esprit idéal (optimal) pour ce faire, mais bon je me suis lancé... Danielle Darrieux y est une sublime comtesse, mariée à un Charles Boyer généralissime à monocle et brandebourgs au petit poil, et qui va tomber amoureuse ("Je ne vous aime pas, je ne vous aime pas, je ne vous aime pas...") de Vittorio de Sica (dont je ne savais même pas qu'il avait été acteur) en embassadeur ritalissime, oeil de velours et gomina. Mais, plus encore que d'amour, il va être question de boucles d'oreilles, une paire de boucles d'oreilles en diamants qui vont voyager de mains en mains et de coffret à bijoux à coffrets à bijoux, de mensonge en mensonge, au fil des soirées mondaines, des bals, des opéras, des réceptions, des chasses à courre, oui, tout un monde très... mondain et virevoltant, champagne!, bref de la légèreté et de l'insouciance, des pâmoisons et des évanouissements, des aveux et des lettres enflammées, jusqu'à une fin que, candide que je suis, je n'avais pas vraiment vue venir... Du grand art.

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*

21 avril 2021

CMFUBJ 9

(que dire)

pas très bien dormi, réveillé souvent, l'efferalgan pris au coucher n'a aucun effet, mais bon, même si la jambe reste grosse elle n'a plus coulé (ça c'est bon signe) et semble être en bonne voie de cicatrisation (même si ça reste très moche...)

*

Je me délecte avec le nouveau Schwartzmann que je suis en train de lire, Pension Complète, (que Dominique m'avait prêté il y a un certain temps, que j'avais passé à Pépin, qui me l'a rendu accompagné de Kasso, son tout dernier, que je lirai ensuite), c'est toujours aussi jubilatoire (dirait Téléramuche) dans l'humour froid et noir  (un tout petit peu moins que Mauvais coûts, tout de même) -quelques pages notamment sur les Luxembourgeois, par exemple, valent leur poids de cacahuètes...- bref encore du plaisir de lecteur.

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Capture d’écran (2130)

une capture d'écran très agréable à l'oeil du court-métrage Le cas Perrot, de Rony Tanios, joliment onirique, sur le site de Bref, qui présente par ailleurs, , "40 films incontournables" parmi lesquels je reconnais avec grand plaisir quelques-uns de mes chouchous, Foutaises, Le petit bal, Ce n'est pas un film de cow-boys, Du soleil en hiver, Emilie Muller, mais pas mal  d'autres encore que je ne connais pas et que je vais donc me faire un plaisir de regarder... merci, Bref!

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je me suis fait livrer ce matin mes courses du S*per U, (pratique que j'avais découverte l'année dernière, pratiquement au même moment, lors du premier concon') après avoir passé commande hier, à l'heure précise est arrivée une charmante jeune fille à qui j'ai eu quelques scrupules à faire ainsi monter tous mes sacs, mais bon grosse jambe oblige,  (elle les posait sur le paillasson, et  a tout de même fait quatre voyages...), je l'en ai donc vivement remerciée...

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cet aprèm', sur ma méridienne, j'ai regardé DIEU SAIT QUOI de Jean-Daniel Pollet, qu'on avait programmé, entre autres, dans notre mort-né Mois du Doc 2020, mais que, allez savoir pourquoi, j'avais tout de même acheté en dvd, dans la très belle édition livre/dvd (coédition Editions de L'Oeil / La Traverse), comme pas mal d'autres films du même réalisateur... J'avais insisté pour qu'on le programme car le film était annoncé "d'après des textes de Francis Ponge" qui plus est "dits par Michael Lonsdale", ce qui faisait deux bonnes raisons... j'avais essayé hier soir et je m'étais endormi illico, j'ai donc ressayé aujourd'hui, mais je suis triste d'annoncer que je m'y suis un peu ennuyé (le film annonce 1h30 mais j'en aurai compté deux fois plus en temps subjectif. Pollet a sélectionné des textes de Ponge, puis il a filmé... Parfois ça fonctionne, et d'autres pas. Il est aussi pas mal question de la Grèce, via des extraits de films de Jean-Daniel Pollet diffusés via un poste de télévision, dans un décor de maison qui pourrait être celle du réalisateur. il est question de Ponge, de Provence, d'une table, d'un verre d'eau, de galets, d'un mur de pierres sèches, du regard de l'artiste aussi, certaines choses sont dites, d'autres sont filmées, parfois les deux en même temps, parfois c'est vraiment magnifique mais souvent on s'ennuie un peu...

Dieu-sait-quoi-DVD

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et un grand bonheur d'autant plus grand qu'inespéré : j'ai -enfin!- retrouvé cette fameuse petite comptine composée pour la fameuse soirée arte théma halloween (c'est une comptine comme celle de dix petits nègres, sauf qu'il s'agit de Ten little Pumpkins, comptine à élimination, de dix jusqu'à un (à moins que ce ne soit le contraire, de un jusqu'à dix...) ... Little pumpkins where have you been, little pumpkins it's Halloween...

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