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lieux communs (et autres fadaises)
26 septembre 2022

le parrain

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LEILA ET SES FRÈRES
de Saeed Roustaee

(Déjà, un fait extraordinaire (du jamais-vu dans le bôô cinéma) : grâce à Catherine et à Télérama, la séance était gratuite ! (oui oui), de quoi mettre déjà dans de bonnes dispositions.)
Saeed Roustaee est le réalisateur de l'époustouflant LA LOI DE TEHERAN ("2021 / 2h14 / Action, Drame, Policier" étiquetait allocinoche) et le voilà qui récidive dans un film encore plus long (2h39) mais tout aussi époustouflant, même si dans un genre un peu différent. La came est présente plus périphériquement (le papa est accro à l'opium),le film est surtout un film de parole(s) autant que l'autre pouvait l'être d'action(s). Quoique. En y repensant, ça tchatchait déjà beaucoup en iranien (et j'adore entendre parler en iranien, autant qu'en hébreu ou en arabe d'ailleurs).
Le film démarre TRES FORT (comme un passage de relais avec LA LOI DE TEHERAN) : une scène musclée d'évacuation d'usine par les forces de l'ordre, une belle grosse scène de foule, montée en alternance avec la séance d'une jeune fille sur une table de kiné... Déjà là, on est rapté. La jeune fille en question est la Leila du titre, on va faire la connaissance de ses quatre frères (ça pourrait avoir des allures de conte) et de leur vieux con de père.
Et il est question d'argent. De pièces d'or (quarante) que le père destine a un cousin qui va marier son fils pour devenir le parrain (une tradition iranienne d'entubage institutionnalisé que le film explique bien) un peu comme dans les films de mafia, oui, mais à l'Iranienne... Et ces pièces conviendraient tout à fait aux frérots et à la frangine pour compléter l'apport nécessaire pour l'achat d'un futur commerce (et je vous laisse le plaisir de découvrir lequel...). Chacun/chacune racle ses fonds de poche, à sa manière,  pour compléter le capital, on discute, on s'engueule, on argumente, on filoute, et on rediscute encore, jusqu'à la fameuse scène -grandiose- dite "du mariage du cousin", où va s'opérer un premier rebondissement, le premier de toute une série d'ailleurs...
On ne voit pas passer les 2h39 tellement ça file, et, justement, ça rebondit... (dans des directions, en plus qu'on n'aurait pas forcément vu venir, d'ailleurs).
Et ça fait plaisir de retrouver deux des comédiens principaux de LA LOI DE TEHERAN (ils étaient aussi, déjà, dans le premier film du réalisateur, LIFE AND A DAY, (2016) hélas toujours pas sorti en France...) dans des rôles -et avec des looks - sensiblement différents... (je ne les ai pas reconnus tout de suite, surtout celui qui jouait le rôle du flic...)
Et j'adore tout particulièrement la scène du mariage (ah la la, ces hommes qui dansent, c'est d'une sensualité...)

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