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lieux communs (et autres fadaises)
30 mai 2023

oglala lakota

095
WAR PONY
de Gina Gammell & Riley Keough

Le film est excellent, mais on en ressort... frustré. frustré parce qu'on n'en a vu, finalement, que 75%, grosso-modo. Non pas parce qu'on y a dormi (que nenni point du tout) mais parce qu'on l'a vu dans la salle 2 du Victor Hugo (à Besançon, poussons la délation jusqu'au bout) et que dans cette salle il y a hélas un problème de projecteur (la lampe vient d'être changée, nous a dit la jeune caissière) qui fait que dès que la scène est un peu sombre (ici,c'est le cas de toutes les scènes d'intérieur) on n'y voit plus que couic, et c'est (très) énervant.
Donc on sort en même temps heureux d'avoir vu le film, et malheureux de l'avoir vu dans ces condtions...
Le film de deux réalisatrices qui nous parlent de deux jeunes indiens de la tribu Oglala Lakota, vivant dans la réserve de Pine Ridge (dans les conditions misérables qu'on sait via d'autres films : LES CHANSONS QUE MES FRERES M'ONT APPRISES, THE RIDER, principalement).
Le plus âgé des deux s'appelle Bill, il a 23 ans, deux enfants de deux mères différentes (dont l'une est en prison et lui demande instamment de payer sa caution), pas mal de tatouages et une furieuse envie de s'en sortir. Le second, Matho, a une douzaine d'années, et est doté aussi d'une solide envie de grandir (devenir un homme) en faisant toutes les conneries possibles. On les suivra séparément pendant une grande partie du film, jusqu'à une très émouvante scène de rencontre. Billy a décidé de devenir riche en élevant des caniches, Matho, pour commencer, n'hésite pas à revendre la meth de son père, pour se faire du fric.
Tous les deux sont tenaces, pugnaces, endurcis tôt par la vie qu'ils mènent, sauf que Billy serait plutôt un gentil, tandis que Matho ne rechigne pas à tenter de s'affirmer avec ses poings. Le petit dur et le grand doux. Qui finiront par faire connaissance devant un sandwich au beurre de cacahuète.
Le film, après un traitement simple et plutôt réaliste, finit, par la force des choses, par une scène joyeusement surréaliste, heureusement en plein soleil, ce qui permet d'en profiter pleinement.
Mais mon dieu hélas, auparavant,  que de zones d'ombres dans la projection! Dominique m'avait prévenu qu'elle était énervée en sortant, et je la comprends...
Dommage, mais ça sera sûrement mieux quand on le projettera dans le bôô cinéma...

3040269

 

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