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lieux communs (et autres fadaises)
17 février 2016

séance récréative

Enfin, j'ai pensé à acheter du lait entier!  Et pourquoi donc ? Parce que j'avais une recette de lait chocolaté que je voulais essayer, laquelle nécessitait un autre ingrédient (à vrai dire c'est bien pour celui-là qu'elle m'intéressait) qui d'habitude s'inhale mélangé à du tabac. Et comme j'ai arrêté de fumer depuis plutôt assez longtemps, il était inenvisageable pour moi de la consommer sous cette forme. Parce que, figurez-vous que j'ai toujours cette "boîte à bonheur", et que, dans cette boîte, en sus du kit complet (clopes, rouleuse, carton, papier) il y a une autre boîte plus petite (de "Reinitas") dans laquelle il me restait, justement, un peu de matos (de "Jamaïque" aurait dit Thomas Fersen), et ça faisait quelque temps que l'idée m'avait traversé de ne pas laisser perdre.

J'ai trouvé sur le ouaibe une recette, puis une autre, et donc il ne me manquait plus que le lait entier (j'vais déjà le chocolat et l'autre truc. et ce soir, donc, j'ai enfin pu me mettre en popote : mettre le lait dans une casserole, le faire chauffer (sans bouillir), effriter le machin, le mettre dedans, et -c'est là que c'est le plus long- faire cuire le tout à petit feu assez longtemps (au moins dix minutes). j'ai rajouté en cours de route du chocolat noir spécial dessert (4 carrés) qui vont parfumer et colorer agréablement le mélange en fondant.

Comme je n'avais pas de balance pour le machin, j'ai fait ça au pif (ils parlaient d'1/2g par tasse), et quand ça a été l'heure, j'ai versé tout ça dans une, non, deux tasses, en n'en buvant qu'une (il faut attendre que ça refroidisse un peu sinon on se brûle la langue) et en gardant l'autre pour demain...

Et là j'attends. c'est censé faire effet au bout de 40', et le délai est pratiquement atteint, sans que ne me vienne me secouer la moindre hilarité... Le machin était trop vieux ? Je n'en ai pas mis assez ? Attendons voir... (peut-être qu'au moins ça va m'aider à dormir...)

chocolat-chaud--2-

 

(le même, le lendemain matin, un peu déçu : ça n'a rien fait du tout -ou presque-, il faudra que je recommence en augmentant les doses, mais le chocolat chaud le soir au lait entier surtout ça n'est pas léger léger pour s'endormir!)

26 janvier 2016

assez!

En cette année 2016 commençante (et relativement dégommante) année de l'ascèse, donc (c'est la rime la plus riche, mais bon baise n'est pas mal non plus, mieux en tout cas que catéchèse ou diocèse, bien que le terme soit tout de même -par définition- ambigu, de la baise pouvant tout aussi bien s'appliquer à une activité sexuée à but ou non de procréation mais aussi comme dans "t'es de la baise" à un empapaoutage figuré mais néanmoins douloureux...)

Ascèse donc, et j'en ai profité pour aller repiocher la définition dans le Lar*usse :

ascèse :nom féminin (du grec askêsis, exercice)
-  Effort visant à la perfection spirituelle par une discipline constante de vie.
- Manière de vivre de quelqu'un qui s'impose certaines privations

Une seule citation en exemple :
"La révolte est une ascèse, quoique aveugle. Si le révolté blasphème alors, c'est dans l'espoir d'un nouveau Dieu." (Albert Camus , L'Homme révolté , Gallimard)

Ouah ça rigole pas. J'arrive même pas à comprendre ce que je viens de copier/coller.

 

9782915245189

(vers l'ascèse)

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(vers l'A 16)

cezeG

(vers la Cèze)

Kronenbourg12
(verre la 16...)

On a le choix, finalement...
(et, tiens, tout ça rime avec fadaises!)

20 novembre 2015

qui suit charlie ?

Mercredi matin, je me suis dit qu'il fallait que j'aille faire un tour chez le marchand de journaux.
Je me suis dit que je voulais acheter ce numéro, précisément (non, je ne me suis pas abonné après les attentats de janvier, même si j'ai hésité un moment), voir ce qu'ils avaient trouvé comme une.
Et je me souviens comme ce jour de janvier après les attentats, où j'avais fait tous les magasins de V. pour essayer de trouver un exemplaire du numéro de la semaine en cours, et où tout avait été dévalisé à quarante kilomètres à la ronde, et pire encore,  à la folie furieuse (l'hystérie) qui avait suivi les jours suivants, pour le fameux numéro d'après, où des gens se levaient à 6h du mat' pour faire la queue au kiosque pour avoir "leur" Charlie...

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(c'est vrai j'entretiens avec Charlie-Hebdo un rapport... ambigu, je n'achète que les numéros "sensationnalistes", de la même façon que je ne conserve de libé -auquel je suis abonné- que les "numéros des gens morts")

charlie amour haine

(celui-là je l'ai même encadré...)

 

j'envisageais donc déjà de faire le tour des marchands de presse, où les rayons seraient vides et où ils me répondraient d'un air désolé "non je n'ai plus de Charlie", où même ils auraient déjà mis un panonceau en vitrine "plus de Charlie"... d'autant plus que je m'y prenais un peu en retard (c'était le milieu de l'après-midi)

j'ai commencé par là-même où j'avais commencé au mois de janvier : le Super U (oui, je sais, on fait mieux a priori comme marchand de journaux mais bon c'est le plus près...) et en arrivant j'ai été plutôt étonné de voir, en rayons, les trois ou quatre exemplaires habituellement en vente de Charlie...

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Pas d'hystérie, de bousculade, d'exemplaires que l'on s'arrache, de voisins que l'on piétine pour être servi plus tôt, non, calme plat, tout le monde s'en fout et est passé visiblement à autre chose... j'en ai pris un et je suis passé à la caisse, et la caissière m'a dit, en le scannant "Ah, Charlie, c'est pas souvent que j'en passe..."

Dire qu'au mois de janvier, toute la France ou presque a défilé pour aller l'acheter

Ça a passé

...comme passeront les actuels cocoricos et Marseillaise(s) et autres bleu-blanc-rouge(s), non ?

5 novembre 2015

ga(y)zouillages

effet d'annonce : MST (Marie-Sol Touraine) annonce triomphalement avec sonneries de trompettes effets de manche et roulements de tambour qu'à compter du printemps 2016 les homosexuels auront de nouveau le droit de donner leurs sang (je précise que j'avais l'habitude de donner régulièrement le mien, jusqu'à ce que, à partir de 1983 je crois, on me le refuse, après avoir répondu à un questionnaire où on me posait, justement la question...) Bonne chose, me dis-je , enfin la fin de la discrimination (au moins dans ce domaine précis) mais en lisant un peu plus loin je vois qu'il est écrit qu'ils (les pédés) y seront autorisés s'ils n'ont pas eu de rapport sexuel avec un autre homme depuis au moins un an... De qui se moque-t-on, hein ? et pourquoi n'impose-t-on pas la même restriction aux hétéros, hein ? Bon bin mon sang puisque c'est ça je vais continuer à ne pas le donner, et si on me demande pourquoi, je répondrai bien fort "parce que j'ai baisé l'année passée!"
(Je suis un) pédé qui ne donnera toujours pas son sang

*

en parlant de "je suis pédé", justement, hier soir, en fouinant sur mes sites de téléchargement de prédilection, je vois qu'on me propose le nouvel album de Mylène Farmer ! (oui je sais ça fait vachement cliché, le pédé qui aime Mylèèèèèène F. mais c'est comme ça, je le reconnais j'éprouve (j'ai toujours éprouvé) un plaisir pervers à écouter la demoiselle. Je ne l'ai jamais vue en concert et je ne compte pas spécialement la voir un jour, d'ailleurs, mais sur disque j'avoue que je me laisse aller : avant c'est vrai je les achetais, maintenant je me les procure, et sans aucun scrupule, vu que je ne pense pas que ça fera un manque à gagner trop grave, ni un trou trop notable dans son matelas de biffetons ; je l'ai donc récupéré aussi sec, et écouté tout aussitôt (du coup je me suis couché 'achement tard) : à première écoute c'est plutôt un bon, voire, très bon, disque de la dame. Pas trop électro (les derniers étaient un peu agaçants à se niveau), on est plutôt en terain connu : rimes pas trop difficiles, histoires d'amour malheureux, déclarations mélancoliques, malheur éthéré, vaines promesses, espace infini, solitude intergalactique, l'album alterne des balades intimistes pour allumer des milliers de briquets et comptines sautillantes synthétiques pour bouger ses petites jambes... (en oubliant un horrible duo avec Sting). J'aime cet univers délicieusement frelaté, qui me caresse exactement dans le bon sens du poil, des larmes qui brillent comme des paillettes, du chagrin en strass, des mots interchangeables qui riment délicieusement toc. Je m'abandooooooonne.
Je m'aperçois ensuite avec surprise que l'album sort officiellement demain... (Pour les amateurs éventuels, il y a même plusieurs versions disponibles, dont un coffret "super-luxe" à 55,99€). Tiens tiens, merci le ouaibe.
(Je suis) un pédé qui aime écouter Mylène Farmer

*

 

24 septembre 2015

a contrario

Danse de printemps

Tardivement vous avez grimpé hors de la chaude lumière;
Bonjour, pâles noirceurs de votre hiver pas assez long!
Tu ne vois pas encore se relever sans une caresse enjouée
les clairières assourdies sous les plages du jardin.

à la place de

Chant d'automne

Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts!
J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres
Le bois retentissant sur le pavé des cours.

C'est bien plus fun, non ?
(juste en écrivant toujours le contraire)

 

(il était de tradition, jusqu'à l'avant-dernière année (2013, donc), qu'à ce moment précis je sois saisi par le spleen automnal et que je vous mettre une belle poésie du même bois... hihi ça n'aurait désormais presque plus lieu d'être... Oh je n'ai pas mis Le bouquet des trois feuilles d'or d'Henri de Régnier... Tiens, cadeau!)

Je n'ai rien
Que trois feuilles d'or et qu'un bâton
De hêtre ; je n'ai rien
Qu'un peu de terre à mes talons,
Que l'odeur du soir en mes cheveux,
Que le reflet de la mer en mes yeux ;
Car j'ai marché par les chemins
De la forêt et de la grève
Et j'ai coupé la branche au hêtre,
Et cueilli en passant à l'automne qui dort
Le bouquet des trois feuilles d'or.

 

14 août 2015

roselières

fauve1a fauve10a fauve2a fauve3a fauve4a fauve5a fauve6a fauve7a fauve8a fauve9a fauve16a fauve12a fauve13a fauve14a fauve15a fauve27a fauve28a fauve29a fauve22a fauve25a fauve17a fauve18a fauve19a fauve20a fauve21a fauve26a fauve30a fauve24a

... Pour en revenir  encore un peu sur ce très beau concert de Fauve... J'ai visionné les vidéos réalisées là-bas (et découvert -enfin- le bouton "lecture image par image", parfait pour faire des captures d'écran exactement comme je les souhaitais, et non plus aléatoires telles que je les pratiquais avant...) pour en extraire quelques images exploitables.
Aléatoires, tiens, c'est bien un adjectif qui convient, au visionnage de ces images.... D'un cadre à l'autre, il y a toujours quelque chose qui change, un truc qui s'allume, qui s'éteint, un déplacement, un geste, un projecteur, une projection, une vidéo, oui, ça change tout le temps, constamment, d'une seconde à l'autre (et un cadre vidéo fait beaucoup moins d'une seconde!) J'aime cette profusion, ce bouillonnement, ce débordement, cette instabilité, ce trop-plein, cette énergie qui palpite presque visiblement. Agitation moléculaire, électrons libres, synapses, décharges d'adrénaline, plus j'y pense plus tout cela m'évoquerait de façon assez juste l'intérieur d'un cerveau, ce petit cinéma mental que chacun trimballe à l'intérieur de sa tête... Images fractionnées, déformés, superposées, recomposées, et les mots par dessus (ou par dessous), et les gestes, qui ne vont pas forcément ensemble, comme les pensées ne sont pas forcément toujours cohérentes... Connexions, confessions, confusions, contusions. Le groupe empile les mots pour tenter de dire les choses et les écrans pour, justement, faire écran (ils sont malins, ces petiots). On est à chaque tout instant sollicité de tous les côtés, les yeux, les oreilles, le cerveau, le coeur, la queue aussi (comme ces deux gestes qui reviennent plusieurs fois chez le chanteur : il touche son coeur avec son micro,  autant de fois qu'il touche sa queue avec sa main, et j'aimais beaucoup cette conjonction) Voilà quand je suis enthousiaste, je peux être amené à écrire un peu n'importe quoi, et je publie donc ça tel que

6 août 2015

Mariage arrangé

(tranche de vie estivale)

Je le savais bien, ça ne marche jamais ce genre de truc... Là c'est M., un vieil ex, qui m'appelle un soir, parle longuement, et qui finit par me donner un numéro de téléphone, celui d'un mec qu'il a rencontré et à qui il a promis qu'il me donnerait son numéro de téléphone...
Ah bon (air suspicieux de ma part) mais, me précise-t-il, "tu en fais ce que tu veux, moi j'ai promis de te le transmettre, et voilà j'ai fait mon boulot...."
Me voilà donc avec ce numéro de téléphone, avec un prénom et la ville qui va avec, et juste la vague assurance que ce mec "cherche la même chose que moi..." (comment M., mon vieil ex-, peut-il donc si bien le savoir, ce que je cherche, hein, alors que je suis moi-même encore en train de me le demander...)
Toujours est-il que je finis par envoyer au bout de quelques jours un sms de prise de contact, auquel le mec en question, appelons le F., répond illico par un double appel sur mon portable, depuis son propre téléphone, puis de sa ligne fixe, appels que je n'entendrai  pas immédiatement puisque j'ai comme d'hab' coupé le son de mon téléphone, et dont je ne prendrai connaissance que trois heures plus tard.
Je rappelle donc et je tombe sur un mec à la voix sympathique, plutôt volubile, nous discutons le bout de gras, comme on dit, c'est un peu bizarre cette situation, on se présente l'un à l'autre, je lui dis "c'est comme si on répondait à une petite annonce sans avoir passé de petite annonce..."
Nous convenons donc de nous envoyer nos photographies respectives (même si, bien sûr "le physique n'a aucune importance..." Bien sûr...)
Mais F. doit partir travailler, et je propose qu'on se rappelle le soir (mais il bosse jusqu'à 22h), entre-temps, je m'occupe donc de me photographier avec mon téléphone pour lui envoyer la photo, et après plusieurs essais (gros plan ? plan américain ? plan d'ensemble ?) j'en trouve une qui me satisfait assez et je l'envoie...
Et donc le soir j'attends qu'il me rappelle (ce qui me (re-)met dans une situation inconfortable (insupportable) pour moi : attendre un coup de fil), ce qu'il finit par faire, mais beaucoup plus tard qu'annoncé (il est presque minuit) et nous reprenons les bâtons rompus de notre précédente conversation, continuant de nous présenter... Il apparaît au fil de la conversation que nous n'avons hélas pas tant de points communs que ça, et qu'il présente pour moi, en dépit de la sympathie qu'il inspire, quelques points qui me semblent délicats, pas rédhibitoires, mais presque... Nous nous quittons téléphoniquement, j'ai sommeil, il est tard, et on se dit à demain.
Je reçois sa photo par MMS le lendemain, c'est un mec bronzé, souriant, bien conservé (ventre plat)... Je lui renvoie un sms pour l'en remercier. Le  soir, même jeu, il rappelle très tard (je suis en train de me brosser les dents quasiment pour aller dormir), me parle de sa journée, de son boulot, me questionne sur la mienne... Il est très gentil mais il parle vraiment beaucoup (peut-être est-ce moi qui ne sait pas alimenter la conversation ? ) je l'écoute, et une nouvelle fois (je n'ai pas cessé depuis le début en fait) je me pose des questions en moi-même : est-ce que ça vaut la peine de (tenter le coup) ? qu'est-ce que ça pourrait donner ? Il habite à plus de 100 bornes, et, surtout, je me dis que je ne me sens pas du tout l'envie ni le courage (ni la force) d'entamer une "relation" (surtout téléphonique)...
Dans la conversation j'avance très prudemment, en disant que même si on se rencontre ça ne débouchera pas forcément sur quelque chose, il acquiesce (je pense que lui aussi a du noter certains aspects de ma personnalité qui doivent lui sembler délicats). Nous nous séparons une nouvelle fois fort tard (et je sais que, en ce qui me concerne, passé minuit je ne vaux plus rien)...
Je me dis que : si on se rencontre et que ça se passe bien, je serai forcément malheureux après à un moment ou à un autre, et que, si ça se passe mal, je serai malheureux aussi... Malheureux à gauche, malheureux à droite, et si je restais simplement au milieu  ?
Je dors d'ailleurs (encore une fois) très mal cette nuit-là, ce qui fait que la journée suivante, je suis un peu dans le cirage... Le soir arrive et j'ai du mal à rester éveillé, l'idée de veiller jusquà point d'heure ne m'enchante guère, et donc, sur le coup de 22h, je lui envoie un sms pour dire que suis crevé, que je n'ai pas le courage d'attendre son appel, que je vais me coucher, avec formule aimable (genre "bonne nuit et bisous") pour conclure.
(Ce qui était sans doute, plus ou moins inconsciemment, je le réalise, une façon d'échapper au "coup de téléphone d'avant minuit" que je sentais déjà s'instaurer rituel et obligatoire).
Et je vais me coucher. (Et je mets même des boules Quiès pour ne pas être réveillé en sursaut, au cas où -l'expérience m'a prouvé qu'il ne lisait pas forcément ses sms-.)
Je dors comme une souche (de 22 à 5h du mat', ce qui est inespéré pour moi) et le lendemain, par curiosité, je vérifie s'il a répondu à mon sms : niet. Je regarde sur le fixe si par hasard il a laissé un message : Niet non plus. Pas de nouvelles...

Le lendemain, dans l'expectative, j'ai pourtant fait l'effort de veiller : j'ai tenu jusqu'à minuit, puis j'ai fini par aller me coucher (et j'ai cette fois un peu moins bien dormi, puisque réveillé à 3h)...
Je vérifie le matin les sms et les messages audio : silence radio.

Et, depuis, je n'ai plus eu aucune nouvelle.
(Finalement, ça m'arrange, et ça règle une situation que je voyais venir de plus en plus inconfortable. Et je me dis que réagir comme ça juste à cause de mon sms "je suis fatigué" c'est quand même assez stupide.
Mais, au bout du compte, providentiel. Non, je ne rappellerai pas non plus, et c'est très bien comme ça.)

23 juillet 2015

maître-queux

Et voilà il a perdu hier à midi.
Qui ? Alain, le cuisinier strasbougeois grâce à qui j'avais trouvé un soudain regain d'intérêt pour TLMVPSP, l'émission-jeu de midi présentée par Nagui.
Il a pourtant fait à son challenger qui venait de la battre 22 à 18 une proposition plus que généreuse (il rajoutait 2200€ à ceux qu'il venait de gagner, c'est à dire qu'il doublait carrément ses gains!) mais ça n'a pas suffi.
Dommage.
Dès sa première victoire, j'avais été accroché par ce mec, son physique, ses mimiques, son naturel, sa façon de se comporter, son parfois "sur-jeu" de macho. Un bel homme, oui, un appétissant hétéro pur jus :

alain tlmvpsp2

 et j'aimais aussi sa façon de jouer, de se mettre la pression, de prendre des risques, qui avaient payé jusque là (combien de fois a-t-il terminé ex-aequo ric et rac...) Bref, j'aurais bien aimé le voir durer un peu plus... (C'est vraiment rare que je craque comme ça pour un candidat de jeu-télé, hihi)

19 juillet 2015

tant de temps(s)

Comme me le faisait remarquer Philou il y a déjà un certain temps : ici, quand je ne parle pas de cinéma (ce que je fais la plupart du temps) je ne parle pas de grand chose d'autre.
Et ça n'est pas faux.
Mais que pourrais-je donc raconter d'autre ? De quoi d'autre pourrais-je donc parler ?
Je manque de conversation (de plus en plus).
Dans ces cas-là, socialement, (surgissement d'un blanc dans la conversation ou manque d'inspiration) on peut toujours, pour meubler, parler du temps. Et voici que 1) les vacances, 2) la canicule et 3) la retraite fourniraient même ici trois bonnes raisons d'en parler, et ce de trois différentes façons.
Ces jours-ci, ramollis, échauffés, alanguis, on s'échange volontiers, en guise des formules de politesse usuelles, des degrés celsius, des records de températures, des prévisions à plus ou moins long terme, des diamètres de grêlons, des hauteurs pluviométriques négatives ou presque, et on soupire, et on transpire, et on s'essuie et on relativise "C'est quand même mieux que s'il pleuvait..."
C'est le temps habituel -rêvé- des mois d'été, à peine exagéré (on a commencé voilà quelques années, voire lustres, à s'y habituer. Oui il fait chaud (trop), oui il fait sec (exagérément), oui on étouffe on a besoin de s'hydrater, de se rafraîchir, et on se tapit la plupart du temps (du jour) dans l'ombre bienheureuse des maisons où l'on a clos les contrevents et dont on n'entrouvrira les fenêtres, enfin, que lorsque ce satané soleil sera couché.
Sans qu'on puisse si facilement l'imiter.
Les nuits, tiens, parlons-en. Literies débarrassées de leur habituels oripeaux et vêtures,  fenêtres ouvertes sur le bruit des grillons, on a tout enlevé, nu le lit et nu le dormeur, et on gît, immobile, espérant un souffle, sans trop bouger pour ne pas transpirer (je parle ici  des nuits que je connais, les célibataires, pour les autres je ne pourrais me fier qu'à mon imagination et broder mais j'imagine, justement, qu'elles doivent être exponentiellement plus poisseuses et suantes. Le plus souvent, avant, (en gros, les mois qui ne commencent pas par j) c'est à ce moment-là qu'on réussissait à avoir un peu de fraîcheur, mais à présent, en ces temps de canicule (on nous l'a assez redit) c'est à peine si on passe du trop chaud au juste encore tiède presque lourd, alors du frais, pensez...
On se résoud. On fait avec. On met en place d'autres stratégies pour profiter de la nuit.  Car le sommeil du coup s'en ressent, qui se fragmente et s'incommode, désamarré des repaires, (désencordé des piquets) qui le situaient, le délimitaient, l'approximaient. Là c'est chacun pour soi et le plus n'importe comment possible. On dort moins la nuit, on dormira davantage le jour (siestes somnolences endormissements repos) et c'est tant mieux. Y aurait-il, d'ailleurs, tant d'autres choses que ça à faire ? Nous sommes tout de même en vacances, je vous le rappelle... On fait autre chose que dormir, on se relève, on soupire, on regarde dehors.
Temps du jour, temps de la nuit, les portes et les fenêtres s'ouvrent dans l'obscurité, et on n'aurait presque pas d'hésitation à sortir sur le perron en tenue très légère (voire pas de tenue du tout) et poser les fesses sur la pierre tiède en regardant se balancer les roses trémières. La nuit, c'est bien, la nuit c'est mieux, même si les températures ne baissent pas tant que ça (ou autant qu'attendu). La nuit c'est noir, c'est personnel. A chacun de voir.

6 juillet 2015

eurocks 2015.3

Et en route pour le dernier jour déjà...
Le programme n'est pas alléchantissime (je n'ai jamais été un grand fan ni de Police ni de Sting en solo, et c'est "ze" tête d'affiche choisie pour clore cette édition 2015) mais bon il y a des noms qu'on ne connaît pas (c'est Manue qui a fait la programmation...) et on est prêts pour des découvertes...
On part à 18h et quelques, j'ai même refait un petit mix spécial pour ce dernier trajet...
Quand on arrive au village, il y a déjà beaucoup plus de voitures que  pour les deux jours d'avant, "notre" place est prise, on se prépare à aller se garer à des centaines de kilomètres, quand une gentille vieille dame, sur le pas de sa porte, nous fait signe qu'on peut se garer devant chez elle (il y a juste une "place de twingouille"), merci la dame!
On rentre sur le site comme dans du beurre, le plus chaud est passé, c'est parfait. On commence avec le début du set de EAGLES OF DEATH METAL, juste le début parce que c'est très vite lassant (et presque caricatural : le chanteur tatoué parle entre les chansons wok'n woll autant qu'il chante), on file donc vers la Loggia pour GRAND BLANC, étiqueté new wave sur la plaquette. Quatre jeunes messins, pour un concert superbe (dommage qu'on ait raté le début, donc). Incontestablement "la" découverte de cette édition. ils finissent leur set sur un intense Samedi la nuit, les deux (jeunes) guitaristes torse poil, et le public qui danse, conquis. Nous aussi (conquis, mais sans danser). On devrait les retrouver très vite, ces jeunots...
On n'a ensuite qu'à se déplacer de quelques mètres pour le concert de DIE ANTWOORD sur la grande scène. Beaucoup de moyens pour un show intriguant au début mais un peu lassant assez vite (les voix, surtout). Bien, mais pas assez sans doute (on voudrait toujours "mieux") on redescend donc au bout d'un certain temps, direction la Plage où manue veut retrouver sa copine Isabelle et son mari Jérôme qui sont là pour la journée en VIP. On entend un bout de ALABAMA SHAKES dont je n'ai plus aucun souvenir sauf qu'en arrivant j'ai dit "je n'aime pas du tout" et Manue a répondu "moi non plus".
On file vers JAMES BLAKE en faisant un crochet par le stand mojito (dans un joli verre Revolucion) qui m'achève un peu, et pizza (en forme de sandwich) qui me permet d'en atténuer un peu les effets. On s'installe à la Green Room, et je suis allongé quand je vois soudain penchée au-dessus de moi la tête de... Loulou (le hasard fait bien les choses lol) qui passait par là avec son Fred. On discute un peu, avant et pendant le début du concert, que nous trouvons tous plutôt mou... peut-être serait-il temps d'aller s'installer pour Sting ? Manue retrouve enfin Isabelle et Jérôme près du stand Heineken, et nous y montons. tiens, des petites gouttes! Et des éclairs de chaleur! Manue l'avait bien prédit, quand le ciel est jaune c'est signe d'orage... il pleuvine un peu, mais à peine, pas longtemps.
Beaucoup beaucoup de monde a déjà eu la même idée. Nous entendons la fin -interminable- du concert de ELECTRIC WIZARD, du gros métal qui tâche, et qui n'en finit d'ailleurs plus, au sens strict puisqu'ils dépassent leur durée de 6', et que, à la seconde près où ils terminent commence le show de STING, un Sting méconnaissable avec une grosse barbasse de baroudeur, et qui fait plus un concert de Police tout seul qu'un de Sting.
Tiens il pleut encore! C'est plutôt agréable cette averse orageuse et ça rafraîchit tout le monde. J'ai la fatigue des trois jours dans les pattes, mais impossible de s'asseoir, donc assez rapidement je m'emmerde (il ya des grandes envolées de piano jazzy), et je quitte les lieux pour aller m'asseoir à l'accueil des handicapés, où un des bancs s'est justement libéré. je regarde les gens redescendre progressivement, et je suis enfin rejoint par Manue et ses copains, qui sont partis au bout d'une heure de concert (de là où j'étais, finalement, j'entendais très bien, et ça m'a suffi). Dans une demi-heure, tout va se terminer, on repart, en passant devant le show de FLUME dont je trouve très beau le peu que j'entend... En repartant on fait une pause pour écouter Every breath you take de Stingounet, avec les couleurs sur l'eau, et tout, c'est un moment très joliet.
Un dernier arrêt au stand café/croissant du village, et on retrouve la twingouille d'amour vroum vroum direction Vesoul. La pluie qui est tombée a juste à peine rafraîchi.
On se redit que, l'année prochaine, trois jours, non non c'est trop, un seul peut-être, mais il faudrait que la programmation soit top. on verra bien , hein...

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le virage dans le village

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une dans chaque main

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sur le site

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le jeune homme au joli tattoo

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vu d'en haut

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Grand Blanc

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die Antwoord

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die Antwoord

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Manue a la playa

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Loulou & Manue

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Sting avec la barba

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