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lieux communs (et autres fadaises)

22 novembre 2020

RCC23

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(confessionnal)

confess

je ne mettrai plus de photos de chocolats parce que je les ai tous mangés hier (4 à midi et 4 le soir...) Et voilà.

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guillemets et points de suspension

"Quelles sont les conséquences de l'épidémie de Covid-19 et du confinement sur notre bien-être ? "Pour beaucoup d'entre nous, le confinement de la première vague a constitué un choc, ravivé par le nouveau confinement", a déclaré Olivier V., jeudi 19 novembre, lors d'un point-presse sur la situation sanitaire."La santé mentale des Français s'est significativement dégradée entre fin septembre et début novembre", a ajouté le ministre de la S.

"Une augmentation conséquente des syndromes dépressifs" a été observée au cours de cette période, "pour tous les profils sociodémographiques", selon le ministre de la S. Toutefois, cette augmentation est "plus marquée" au sein de certaines populations, a-t-il précisé. C'est le cas "des personnes déclarant une situation financière difficile", des jeunes âgés de 18 à 24 ans, et des personnes "qui déclarent déjà des antécédents sur le plan psychologique", a détaillé Olivier V.

"Par ailleurs, on observe depuis fin août, une augmentation continue et globalement significative des états anxieux ainsi qu'une diminution de l'indicateur qu'on appelle satisfaction de vie", a ajouté le ministre de la S.

"Cette épidémie est stressante, anxiogène et peut générer une souffrance psychologique pour nombre d'entre nous", avait quant à lui expliqué le directeur général de la santé, Jérôme S., mardi. Plusieurs psychiatres et psychologues ont alerté sur les effets de cette situation sur la santé mentale. "Ça touche absolument tout le monde, parce que c'est un traumatisme qui nous a tous pris de plein fouet", a analysé le psychiatre Serge H., sur franceinfo."

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[Refrain]
Faut Rigoler
Faut Rigoler
Avant qu'le ciel nous tomb' sur la tête
Faut Rigoler
Faut Rigoler
Pour empêcher le ciel de tomber
(Henri Salvador)

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une jolie visite de Manue, à qui j'offre un café, dans la jolie tasse bleue et blanche d'Emma. Manue a coché sur son attestation la case stipulant qu'elle rendait visite à une personne "vulnérable", (moi) à laquelle elle apportait une portion de potiron, et quelques soleils dans un sac en papier (el sol del membrillo, un film que j'adore), parce qu'elle avait lu sur le blog que j'en cherchais (des coings)

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Suis passé deux fois dans la journée au point relay, pour y récupérer à chaque fois un bouquin que j'avais commandé

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une fois le matin et une autre l'après-midi, (et donc deux attestations, et donc j'en profite donc à chaque fois pour faire quelques coursinettes "d'appoint", du lait et du beaujolais nouveau le matin, du rhum, du miel et des patates l'après-midi...)

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(ah oui, et je me suis aussi arrêté chez Azouz (notre "champion du monde du chocolat" local) pour remplacer les chocolats honteusement gobés à la chaîne hier)

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(Eric Pessan)

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feel good blog

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"Jean-Michel Blanquer dans la tourmente après les révélations sur le syndicat Avenir lycéen

Un syndicat créé et financé par le ministère de l'Education pour servir ses intérêts ? L'affaire révélée par «Mediapart» et «Libération» ne passe pas inaperçue auprès des organisations de jeunesse. La gauche demande une commission d'enquête parlementaire.

Ce samedi matin, le ministre de l’Education s’est réveillé avec son nom dans les sujets les plus commentés sur Twitter, mais pas pour de bonnes raisons. Le #BlanquerGate est né grâce aux révélations de Libération et Mediapart sur le syndicat Avenir lycéen. Les organisations de jeunesse se sont emparées du sujet.

Le Mouvement national lycéen se dit également «sidéré d’apprendre» que l’organisation créée en 2018 était un «outil de propagande […] largement financé par le ministère pour faire pression sur les syndicats d’enseignants et d’élèves afin de les empêcher de mener à bien leurs luttes sociales».

Le syndicat de parent d’élève FCPE, de son côté, rappelle qu'«en tant qu’adulte, nous avons un devoir d’exemplarité. Si nous portons un regard bienveillant sur les activités militantes de nos enfants et leurs capacités d’autonomie, nous restons à leurs côtés pour qu’ils puissent en toute circonstance bénéficier d’un accompagnement sain, juste et honnête, à l’abri de toute tentative d’influence ou mainmise des institutions».

(...)

La semaine dernière, Mediapart révélait qu’Avenir lycéen avait touché 65 000 euros de subventions publiques du ministère en 2019 pour organiser un congrès qui n’a jamais eu lieu, préférant flamber l’argent en bouteilles de champagne, chambres d’hôtel à 300 euros et autres régalades. Le ministère a ouvert une enquête après cet article. Le site d’investigation enfonce le clou ce samedi, en publiant des échanges prouvant que le ministère était au courant des «dérapages financiers» au sein du syndicat mais n’a rien fait pour lutter contre. Aujourd’hui, Libération est en mesure de démontrer comment l’idée de créer cette organisation lycéenne a germé Rue de Grenelle, dans l’entourage proche de Jean-Michel Blanquer, pour servir la communication du ministre, et surtout rompre tout dialogue avec les syndicats lycéens." (liberation.fr)

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21 novembre 2020

RCC22

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Jusqu'à ce matin 5h30 environ j'ignorais ce qu'était "une queue de détente"* (Je n'avais même jamais entendu ce mot, je suis un pacifique...) . Grâce à Riri et à Sylvain, youp la! je suis désormais moins ignare à ce sujet... Merci les gars!

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Riri-Queue de détente ? (hihihi)

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l'esprit des murs se réveille (enfin!)

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c'est vrai que tout ça nous rajeunit, non ?

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(Eric Pessan)

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(feel good blog)

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* les mots, à dire vrai, m'évoquent tout à fait autre chose

 

20 novembre 2020

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Troisième et quatrième salve(s) pour Riri la Gâchette (et la cinquième aussi, tiens...) + 6ème et 7ème

- La strada (Federico Fellini)
- Boulevard du crépuscule (Billy Wilder)
- Pinocchio (Walt Disney)
- Adieu Philippine (Jacques Rozier)
- Les sept samouraïs (Akira Kurosawa)
- Une brève rencontre (David Lean)
- Fureur apache (Robert Aldrich)
- Le trésor de la sierra Madre (John Huston)
- Gens de Dublin (John Huston)
- Une si jolie petite plage (Yves Allégret)
- Les deux Anglaises et le continent (François Truffaut)
- L'enfance nue (Maurice Pialat)
- A nos amours (Maurice Pialat)
- La horde sauvage (Sam Peckinpah)
- Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia (Sam Peckinpah)
- La salamandre (Alain Tanner)
- Dans la ville blanche (Alain Tanner)
- Les années lumière (Alain Tanner)
- No man's land (Alain Tanner)
- Une flamme dans mon cœur (Alain Tanner)
- Le voyage des comédiens (Theo Angelopoulos)
- L'apiculteur (Theo Angelopoulos)
- Paysage dans le brouillard (Theo Angelopoulos)
- Taxi driver (Martin Scorcese)
- Voyage au bout de l'enfer (Michael Cimino)
- La porte du paradis (Michael Cimino)
- Dead man (Jim Jarmush)
- Meurtre d'un bookmaker chinois (John Cassavetes)
- La maman et la putain (Jean Eustache)
- L'empire des sens (Nagisa Oshima)
- Identification d'une femme (Michelangelo Antonioni)
- Le cheval de Turin (Bela Tarr)
- Les habitants (Alex Van Warmerdam)
- Fargo (Joel & Ethan Coen)
- Il est difficile d'être un dieu (Alexeï Guerman)

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je ne me souviens plus du nom de l'effet mais je le trouve pas jojo ("peut", en fait)

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"LE CHIFFRE : 500
Comme le nombre de fois où on s'est levés très tôt pour préparer Chez Pol. Comme le nombre de fois où l'on a stressé avant d'appuyer sur "Envoyer à vos abonnés". Comme le nombre de numéros déjà publiés. Comme la quantité de litres de café / coca qu'il a fallu ingurgiter pour rester éveillés. Comme le nombre de fois où on a lancé, après l'avoir écouté : "
Attends mais Blanquer, il ne vient pas de dire une connerie là ?". Comme le nombre de fois où on s'est dit, après chaque bouclage, qu'on avait de la chance. Comme le nombre de "Mercis" qu'on vous envoie. Merci de lire Chez Pol chaque jour et vivement que le Chiffre du jour soit "1000"." (Chez Pol fête son 500ème numéro sur Libé) 

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(d'une pub à la télé qui m'a fait rire)
"déjà quand il était petit, quand il coloriait, il dépassait un peu..."

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j'étais tellement indécis pour le repas de midi (cassoulet ? moules marinières ?) que j'ai fini par jouer à pile ou face (c'était pile, les moules ont gagné)

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au scrabble contre l'ordinateur j'avais placé verticalement ENNUYER, dont j'étais assez content, et voilà-t-y pas que ce salopard me pose un H au dessus, pour jouer, horizontalement HASE (avec un joker en plus) sur le mot triple... et j'apprends ainsi le mot HENNUYER (vous aussi, je suppose, non ?)

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HENNUYER : Habitant de la province belge du Hainaut

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(et ça, on peut ?)

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(désolé, ça doit être les effets pervers du reconcon...)

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je vais peut-être arrêter de publier ici les dessins du carnet d'Eric Pessan (comme les photos de chocolats du jour, aussi, en fait, il faut savoir se renouveler...) j'ai envie de quelque chose de plus... léger, de plus joyeux, de plus enlevé, et justement ce matin en serendipitant, je suis tombé sur un, puis un autre, "feel good blog", avec juste des images, beaucoup qui ne m'intéressent pas ou m'agacent (chatons et compagnie) mais aussi pas mal qui me plaisent vraiment, et j'ai donc décidé d'en mettre une par jour, juste, pour... contrebalancer.

ça a commencé comme ça :

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(en plus ça fait un peu calendrier d'avent juste un peu en avance, non ?)

*

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19 novembre 2020

RCC20

"Le chef du gouvernement a précisé que la "phase suivante" qui s’amorce, "ne sera pas" non plus "un retour à l’anté-confinement". "C’est-à-dire qu’il y aura des dispositions de freinage qui perdureront", a-t-il expliqué, évoquant notamment les établissements recevant du public." (Libé, 18/11/20)

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effet "points chauds"
(le cul du mec est plus froid que le pis de la vache hihihi)

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St Téléramuche, priez pour nous!

Les 30 de Riri la Détente :

- Häxan, la sorcellerie à travers les âges (Benjamin Christensen)
- Nosferatu le vampire (Friedrich Wilhelm Murnau)
- Faust, une légende allemande (Friedrich Wilhelm Murnau)
- La ruée vers l'or (Charlie Chaplin)
- Loulou (Georg Wilhelm Pabst)
- La règle du jeu (Jean Renoir)
- Ivan le terrible (Sergueï Eisenstein)
- Courts métrages de (Tex Avery)
- Paisa (Roberto Rossellini)
- Le voleur de bicyclette (Vittorio De Sica)
- Jour de colère (Carl Theodor Dreyer)
- La belle équipe (Julien Duvivier)
- Les enfants du paradis (Marcel Carné)
- La femme au portrait (Fritz Lang)
- L'aventure de Mme Muir (Joseph L. Mankiewicz)
- La nuit du chasseur (Charles Laughton)
- Les contrebandiers de Moonfleet (Fritz Lang)
- La prisonnière du désert (John Ford)
- Des gens sans importance (Henri Verneuil)
- Le doulos (Jean-Pierre Melville)

(pour l'instant je n'en ai que 20...)

*

les 20 de Pépin :

La maman et la putain
Le mépris
Le ventre de l'architecte
Heimat
Salo ou les 120...
Blue Velvet
Arizona dream
Intimité
La nuit du chasseur
Opening night
Aguirre ou la colère de Dieu
Ken Park
M le Maudit
Melancholia
Holy Motors
Le bal
Pierrot le fou
Voyage au bout de l'enfer
Les ailes du désir
Les 7 samouraïs

les 30 de Dominique :

Les chevaux de feu, Paradjanov
L'éternité et un jour, Angelopoulos
Au travers des oliviers, Kiarostami,
To be or not to be, Lubitsch
Jour de fête, Tati
L'aventure de madame Muir, Mankiewicz
L'homme à la caméra, Vertov
Lettre d'une inconnue, Ophuls
La nuit du chasseur, Laughton
Délivrance, Boorman
Stromboli, Rossellini
Les Indiens sont encore loin, Moraz
La nuit américaine, Truffaut
La Paloma, Schmidt
Bonjour, Ozu
Pluie noire, Imamura
After life, Kora eda....
La vie est belle, Capra
Jonas qui aura vingt ans en l'an 2000, Tanner
Le journal d'une femme de chambre, Bunuel
Au loin s'en vont les nuages, Kaurismaki
Orange mécanique, Kubrick
Beau travail, Denis
Les yeux sans visage, Franju
Le tombeau des lucioles, Takahata
The host, Bong Joon-ho
O Brother, Cohen
Anna et les loups, Saura
Le Narcisse noir, Powell
The Grand Budapest hôtel, Anderson....

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mes 25 (meilleurs) films (du monde)*
(tadaaaam!)

AFTER LIFE (Kore-Eda)
AU FIL DU TEMPS (Wenders)
BAROCCO (Téchiné)
CRIA CUERVOS (Saura)
DEAD MAN (Jarmusch)
FAUST (Sokourov)

GOODBYE DRAGON INN (Tsai Ming Liang)
HEIMAT (Reisz)
INLAND EMPIRE (Lynch)

KEN PARK (Clark)
KHROUSTALIOV MA VOITURE! (Guerman)
L'AMI AMERICAIN (Wenders)
LE PAS SUSPENDU DE LA CIGOGNE (Angelopoulos)

LE SONGE DE LA LUMIERE (Erice)
LES BIEN-AIMÉS (Honoré)
LES MILLE ET UNE NUITS (Pasolini)
MY CHILDHOOD / MY AIN FOLK / MY WAY HOME (Douglas)
NE CHANGE RIEN (Costa)
NE CROYEZ SURTOUT PAS QUE JE HURLE (Beauvais)
NOCTURAMA (Bonello)
ROSEMARY'S BABY (Polanski)
SYNDROMES AND A CENTURY (Weerasethakul)
TO BE OR NOT TO BE (Lubitsch)
UZAK (Ceylan)

YI-YI (Yang)

du coup, comme Dominique a finalement mis dans sa liste L'Eternité et un jour, je peux rajouter à la mienne Le pas suspendu de la cigogne auquel je n'avais pas pensé, et qu'elle m'a rappelé...)

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(ce qui ne veut pas dire grand-chose...)

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un mercredi sur deux, à 10h, après le départ d'Anne-Marie (mon aide ménagère) j'arpente mon appart' comme si c'était un palais, tellement il est propre et bien rangé...

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alors comme ça on n'a plus le droit de montrer les visages des membres (!) des forces de l'ordre en activité sans les flouter ? Ca tombe bien, ce n'est pas la partie que je trouve la plus intéressante...

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(ça, on a le droit ?)

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(Eric Pessan)

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grâce à Dominique, j'ai passé en fin d'après-midi un looooooong (et excellent) moment sur y*utube à regarder les chroniques de Thomas VDB (en commençant par celle sur la bamboche, qui est un grand moment)

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...et ce soir (enfin, hier soir quand vous liez ceci) j'étais au théâtre (sur ZOOM) pour assister à la représentation en live sur le web de SPLENDID'S, de Jean Genet, mis en scène par Arthur Nauzyciel, directeur du TNB (Théâtre National de Bretagne), un huis-clos démultiplié (des gangsters retranchés ensemble au dernier étage d'un hôtel avant l'assaut des flics), où les acteurs -américains_ jouent ensemble & séparément, chacun dans son rectangle, avec la voix de Jeanne Moreau en narratrice choeur et voix-off), avec, en première partie, la projection de CHANT D'AMOUR, du même Jean Genet (que j'ai la chance d'avoir déjà vu plusieurs fois). Encore un moment rare, intense, nouveau, une expérience superbe (hommes entre eux, hommes qui pleurent, hommes qui s'aiment, hommes qui se tuent, hommes qui meurent...) avec ce sentiment curieux généré par le collectif individuel (parvenir à jouer ensemble alors que chacun est seul chez lui face à sa petite caméra...). Il y aura une autre représentation jeudi soir (on réserve mais c'est gratuit...)

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18 novembre 2020

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effet "inversion des couleurs"

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pour les lecteurs de commentaires assidus (et, notamment, la lectrice attentive), je signale que Riri la Détente (ex Riri la Gâchette) est ressuscité (alleluïa) ce 18ème jour, ce qui me réjouit fort, et qu'il a commencé illico de publier "sa" liste de films, (il en est, énergiquement, déjà à 30, et partirait plutôt sur 50...) et précise qu'il attend avec impatience les listes des autres lectrices-teurs de ce blog (si d'aventure il en restait...), et je vais donc m'y atteler de ce pas...

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ce midi, repas quasiment décadent au niveau chromatique ; purée violette et jambon rose, précédés de l'orange des carottes rapées et suivis du violine pâle du yaourt grec aux griottes dénoyautées... le décollement de rétine n'est pas loin...

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(ohlala que c'est difficile... donc en voici 100!)
(je précise que cette liste est instable, et qu'elle a déjà été modifiée 5 fois depuis 7h -il est 7h59-)

- LE CIRQUE (1928) de Charlie Chaplin

- VAMPYR (1932) de Carl Dreyer

- SERENADE A TROIS (1939) de Ernst Lubitsch

- TO BE OR NOT BE (1942) de Ernst Lubitsch

- L'AVENTURE DE MADAME MUIR (1947) de Joseph L. Mankiewicz

- CHAÎNES CONJUGALES (1949) de Joseph L.Mankiewicz

- NIGHT OF THE DEMON (1958) de Jacques Tourneur

- CERTAINS L'AIMENT CHAUD (1959) de Billy Wilder

- L'AMOUR A LA MER (1962) de Guy Gilles

- LE MÉPRIS (1963) de Jean-Luc Godard

- ROSEMARY'S BABY (1968) de Roman Polanski

- CABARET (1972) de Bob Fosse

TRILOGIE (1972 / 1973 / 1978) de Bill Douglas

- FRENZY (1972) d'Alfred Hitchcock

- LA MAMAN ET LA PUTAIN (1973) de Jean Eustache

- LA NUIT AMÉRICAINE (1973) de François Truffaut

- LES MILLE ET UNE NUITS (1974) de Pier Paolo Pasolini

- AU FIL DU TEMPS (1976) de Wim Wenders

- BAROCCO (1976) d'André Téchiné

- CRIA CUERVOS (1976) de Carlos Caura

- MONSIEUR KLEIN (1976) de Joseh Losey

- ERASERHEAD (1977) de David Lynch

- L'AMI AMÉRICAIN (1977) de Wim Wenders

- VICES PRIVÉS, VERTUS PUBLIQUES (1977) de Miklos Jancso

- ALIEN (1979) de Ridley Scott

- LA GUERRE D'UN SEUL HOMME (1981) d'Edgardo Cozarinski

- MEURTRE DANS UN JARDIN ANGLAIS (1982) de Peter Greenaway

- VICTOR VICTORIA (1982) de Blake Edwards

- WELCOME IN VIENNA (1982 / 85 / 86) d'Axel Corti

- LES NUITS DE LA PLEINE LUNE (1984) d'Eric Rohmer

- MAUVAIS SANG (1986) de Leos Carax

- QUI TROP EMBRASSE (1986) de Jacques Davila

- DISTANT VOICES (1987) de Terence Davies

- MAURICE (1987) de James Ivory

- SLEEPWALK (1987) de Sara Driver

- MON VOISIN TOTORO (1988) d'Hayao Miyazaki

- LA FILLE AUX ALLUMETTES (1990) d'Aki Kaurismaki

- L'ÉCHELLE DE JACOB (1990) d'Adrian Lyne

- PROSPERO'S BOOKS (1991) de Peter Greenaway

- LE SONGE DE LA LUMIERE (1992) de Victor Erice

- LES HABITANTS (1992) d'Alex Van Warmerdam

- LIBERA ME (1993) d'Alain Cavalier

- REGARDE LES HOMMES TOMBER (1993) de Jacques Audiard

- LES ROSEAUX SAUVAGES (1994) d'André Téchiné

- DEAD MAN (1995) de Jim Jarmusch

- HAUT, BAS, FRAGILE (1995) de Jacques Rivette

- FARGO (1996) de Joel & Ethan Coen

- IRMA VEP (1996) d'Olivier Assayas

- HAPPINESS (1997) de Todd Solondz

- LE GOÛT DE LA CERISE (1997) d'Abbas Kiarostami

- PERSONNE NE M'AIME (1997) de Marion Vernoux

- AFTER LIFE (1998) d'Hirokazu Kore-eda

- KHROUSTALIOV, MA VOITURE! (1998) d'Alexei Guerman

- GHOSTDOG, LA VOIE DU SAMOURAÏ (1999) de Jim Jarmusch

- LA PATINOIRE (1999) de Jean-Philippe Toussaint

- LE VENT NOUS EMPORTERA (1999) d'Abbas Kiarostami

- VOYAGES (1999) d'Emmanuel Finkiel

- CE VIEUX RÊVE QUI BOUGE (2000) d'Alain Guiraudie

- FAST FOOD, FAST WOMEN (2000) d'Amos Kollek

- YI-YI (2000) d'Edward Yang

- MARIAGE TARDIF (2001) de Dover Koshashvili

- MULHOLLAND DRIVE (2001) de David Lynch

- BLISSFULLY YOURS (2002) d'Apichatpong Weerasethakul

- GERRY (2002) de Gus Van Sant

- KEN PARK (2002) de Larry Clark

- VENDREDI SOIR (2002) de Claire Denis

- GOODBYE DRAGON INN (2003) de Tsai Ming-Liang

- BATALLA EN EL CIELO (2004) de Carlos Reygadas

- UZAK (2004) de Nuri Bilge Ceylan

- WILD SIDE (2004) de Sébastien Lifshitz

- BE WITH ME (2005) d'Eric Khoo

- SHORTBUS (2005) de John Cameron Mitchell

- HAMACA PARAGUAYA (2006) de Paz Encina

- SYNDROMES AND A CENTURY (2006) d'Apichatpong Weerasethakul

- LA LEON (2007) de Santiago Otheguy

- 35 RHUMS (2008) de Claire Denis

- DERNIER MAQUIS (2008) de Rabah Ameur-Zaimeche

- LAKE TAHOE (2008) de Fernando Eimbcke

- LES BUREAUX DE DIEU (2008) de Claire Simon

- VALSE AVEC BACHIR (2008) d'Ari Folman

- NE CHANGE RIEN (2009) de Pedro Costa

- AURORA (2010) de Cristi Puiu

- UNCLE BOONMEE (2010) d'Apichatpong Weerasethakul

- ALOIS NEBEL (2011) de Tomás Lunák

- FAUST (2011) d'Alexandre Soukourov

- LE CHEVAL DE TURIN (2011) de Béla Tarr

- LES BIEN-AIMÉS (2011) de Christophe Honoré

- QUEEN OF MONTREUIL (2011) de Solveig Anspach

- L'INCONNU DU LAC (2012) d'Alain Guiraudie

- 2 AUTOMNES, 3 HIVERS (2013) de Sébastien Betbeder

- A TOUCH OF SIN (2013) de Jia Zhang-Ke

- HEIMAT (2013) d'Edgar Reitz

- NORTE (2013) de Lav Diaz

- LES SECRETS DES AUTRES (2014) de Patrick Wang

- NOCTURAMA (2016) de Bertrand Bonello

- COMANCHERIA (2016) de David Mackenzie

- PATERSON (2016) de Jim Jarmusch

- CERTAINES FEMMES (2017) de Kelly Reichardt

- LOGAN LUCKY (2017) de Steven Soderbergh

- SAUSAGE PARTY (2016) de Conrad Vernon et Greg Tiernan

-LA FLOR (2018) de Mariano Llinas

-NE CROYEZ SURTOUT PAS QUE JE HURLE (2018) de Franck Beauvais

desquels j'ai conservé 20 (en gras)
(les films en rouge sont des films que j'ai vus au moins une fois mais qui semblent désormais, hélas, invisibles... "vansihed" diraient les amerloques)

*

culture encore : j'ai commencé à regarder, sur MUBI, BAXTER, VERA BAXTER, mais qui ne s'appelle plus que BAXTER, de Guiguitte Duras, d'abord un premier quart d'heure, avant le repas, puis un autre, après le repas, et j'ai arrêté là (faisant semblant de me faire croire que je reprendrais plus tard dans la journée, car MUBI m'avait prévenu que le film expirait à minuit... Pfouh! J'ai pu vérifier ce que je présupposais : ce cinéma n'est pas pour moi (n'est pas le mien, ne me concerne pas...) Un truc apprêté, hiératique (simplement prétentieux / prétentieusement simple), comme si l'Anne-Marie Stretter d' India Song s'était télétransportée sur la côte normande, Depardieu est jeune et blond et en costume, il joue l'amant de Baxter, Vera Baxter, allongée au début du film sur un lit, poitrine nue (qu'elle a jolie) alanguie dans une villa immense et à moitié vide, le reste de la troupe à ce moment est dans un bar-restaurant, Delphine Syrig est rousse et flamboie, je ne saisis par bien s'il s'agit de Thionville, ou de Trouville (en fait il est question de Thionville-sur-Mer). Dialogues pâmés en voix-off "Vous disiez ne pas savoir quand vous l'auriez perdue..." et au bout de quelques minutes (on ne sait pas encore combien on était heureux, avant, avec le silence) commence ex abrupto une musique andine de Carlos d'Alessio, une simple phrase qui ne va plus jamais s'arrêter, et se répète et se répète, une musique harassante, exténuante, couvrant plus ou moins les "J'étais sur la terrasse et j'attendais que la pluie cesse..." et autres voix blanches de la volière durassienne. "Il te voyait morte. Ici, enfermée. morte." Un film comme un coffee-table book : décoratif (très beau très lourd très vain) et inutile.
("- C'est beau les Baléares ?
- Je ne connais pas..."- je vous spoile la fin, avec l'horripilante musique encore et toujours, jusqu'au bout, bien sûr)

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l'esprit des murs :

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(Eric Pessan)

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finalement je (ne) me suis commandé (que) celui-là

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chocolat du jour, mangé concomitamment avec le café
plaisant, mais je préfère le noir au lait
(et au prochain rereconcon, j'irai chez Azouz
"champion du monde")

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17 novembre 2020

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effet "années 60" (avec option "coins arrondis")

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oui, justement, "arrondir les angles"..., parlons-en

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Covid-19 : enquête sur Li-Meng Yan, la virologue chinoise qui accuse son pays d'avoir fabriqué le virus
CheckNews a retracé le parcours de la brillante scientifique, exilée aux Etats-Unis depuis le 28 avril, qui affirme avoir des preuves que le coronavirus a été fabriqué dans un laboratoire de Wuhan. Ses anciens proches et collègues la disent manipulée, et mettent en avant son nouvel entourage trumpiste. (CheckNews)

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j'ai passé, c'est vrai, beaucoup de temps d'aujourd'hui devant l'écran de mon ordi, la faute à (oui, il faut bien sûr un coupable, je n'y suis pour rien!) Téléramuche, oui oui! Qui, dès ce matin, m'a fait commander Les choses de l'amour, un livre (un album "pour adultes" dessiné par une dessinatrice qu'on connaissait plutôt "pour enfants", Dorothée de Monfreid, chez un petit éditeur (Misma), qui traite des rapports sexuels (han han! ouiiiii!) chez les objets domestiques qui nous entourent, que j'ai trouvé suffisamment irrésistible pour le désirer aussitôt,

puis Téléramuche m'a déballé des listes, des listes, et encore des listes (les 100 meilleurs films de tous les temps, les 100 meilleurs bouquins, les  100 disques inoubliables, les 10 livres préférés de 100 écrivains français, oooooooh n'en jetez plus, vous savez que j'adore les listes mais ne tentez pas de me submerger avec, tout de même...), je vous donnerai juste, dans un premier temps la liste des 10 premiers des 100 meilleurs films de tous les temps, avec qui je n'en ai pas tant que ça en commun... (je ferai donc la mienne)

puis je suis retourné sur Priceministruche car je n'avais pas pu y commander hier les deux livres que je souhaitais (Histoire du crayon et Abécédaire malveillant) parce qu'"ils" avaient retiré de la liste les points M*ndial Relay les plus proches de chez moi, j'avais cru à une erreur passagère mais ce matin c'était toujours pareil, (et un des deux livres avait d'aiilleurs été vendu entretemps..). Ce qui est bizarre c'est que la dame du petit supermarché en question où j'avais mes habitudes m'a confirmé, ce matin, qu'elle faisait toujours dépot M*ndial Relay... Alors, quel est donc ce nouveau mystère ?

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livres, livres toujours... j'ai refait un tour sur le site des Editions de l'Epure (car Dominique m'a offert récemment

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, où, dans la foulée, j'ai trouvé

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qui faisait bien la paire (hihihi) , mais  bien d'autres aussi, en fouillant,

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tous (re)commandables sur le site de la maison d'addition à 8€ pièce

SAUF le numéro 100 qui est épuisé (et un peu hors-collection aussi puisque la dame a demandé l'aide de 10 personnes qui sont précédemment intervenues dans la réalisation d'un ou plusieurs livres, dont je finis par dénicher un exemplaire sur Priceministruche, mais à 20€, ce qui freine un peu mes ardeurs...

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(Eric Pessan)

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LES 10 MEILLEURS FILMS DE TOUS LES TEMPS D'APRES TELERAMUCHE :

1) SUEURS FROIDES

2) LE MÉPRIS

3) L'AURORE

4) MULHOLLAND DRIVE

5) VOYAGE A TOKYO

6) MADAME DE...

7) CHANTONS SOUS LA PLUIE

8) LA MAMAN ET LA PUTAIN

9) ANNIE HALL

10) LA NUIT DU CHASSEUR

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chocolat d'avant-hier
la toujours même lectrice attentive
(et amatrice de chocolat)
me fait que remarquer que manquait la photo...
la voici

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quant à celui d'aujourd'hui
je l'avais oublié figurez-vous
et je l'ai mangé à 21h30

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tiens, et à propos de gourmandise,
un joli candidat ce midi chez Naguy

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ps
(sans rapport avec ce qui précède)
qu'est devenu Riri la Gâchette ?

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15 novembre 2020

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(on n'y voit goutte)

*

(un joli texte...)

On sort toujours rincés d’un festival, lorsqu’on a la mission et le rare privilège d’en piloter un.

"Lors du Grand Bivouac 2016, lorsqu’il s’était agi de planter des agents de sécurité devant toutes les salles au sortir d’un mois de juillet d’horreur, je me souviens avoir prononcé ces drôles de mots en clôture : «Celle-là, il a fallu la sortir», en évoquant l’édition du festival qui s’était déroulée en mode blockhaus anti-voitures-bélier et hommes en armes aux abords des salles.

Lorsqu’on a la chance de sortir d’un festival produit en 2020…

Lorsqu’on ressent qu’on est passé tout près du pire, passé au travers des gouttes, au propre comme au figuré…

Lorsqu’on a le plaisir d’avoir vu des larmes, des sourires, des mots sincères, touchants, profonds de plusieurs milliers de spectateurs accueillis, tous plus sages, respectueux, responsables et compréhensifs des dispositifs et aménagements mis en œuvre…

Lorsqu’on peut sortir d’une édition se disant qu’on sera là –c’est sûr– l’année prochaine parce que la pérennité structurelle et financière de l’association porteuse a été sauvegardée, certes difficilement mais sauvegardée quand même, au moins pour un temps…

Lorsqu’on a pu maintenir en ébullition et en action ce bouillon de cultures, cette intelligence collective, ce laboratoire, cette ruche de fourmis de bénévoles, collègues, de partenaires, tous encore plus engagés, vivants, compétents, cohérents et responsables que d’habitude…

Lorsqu’on a eu la chance de pouvoir accueillir des réalisateurs, des auteurs, des artistes et j’en passe, pour sortir la tête d’une actualité qui nous éprouve.

Lorsqu’on a pu respirer, s’évader, réfléchir, s’émouvoir au contact d’œuvres diffusées en salles. Ce frottement si particulier aux docus qui fait qu’on ne sort jamais tout à fait pareil que quand on est entré…

Alors, oui, on sort encore plus rincés.

Mais on se fait petit. Très petit. Tout petit.

Et on pleure un peu. Beaucoup.

Parce qu’on est rincés, oui.

Mais surtout, on pense à tous les collègues ici ou ailleurs emportés par une spirale infernale dont nous ne voyons pas le bout, à laquelle l’horreur et l’invraisemblance de l’actualité viennent s‘ajouter.

On pense à Yangji Sherpa au fin fond du Népal dont l’activité à l’arrêt ne permet plus de nourrir sa famille élargie…

On pense à la salle de cinéma du coin qui hier, a fait des «bulles» –des zéros pointés spectateurs en salles dont on se passerait bien…

On pense aux amis des musiques actuelles, aux compagnies et toute l’activité dérivée constitutive de nos modes de production et de diffusion : tourneurs, bookers, prestataires en tous genres…

On pense à tous ceux, théâtres, scènes chorégraphiques, bureaux d’accompagnement, compagnies, artistes – comme nous tous mentalement, physiquement et psychologiquement épuisés par une réadaptation totale au printemps – et en train de se plier en quatre pour réussir à accueillir du public plus tôt en salle, pour éviter le couvre-feu qu’un Français sur trois va subir sans doute pour longtemps…

On pense au «poseur» de banderoles partenaires fraîchement arrivé ce matin récupérer celles de son client et qui te dit que toute son activité est annulée jusqu’en mars a minima…

On pense aux documentaristes du réel et tous les maillons de la chaîne du cinéma documentaire, producteurs, distributeurs, à l’arrêt ou en difficulté pour les tournages présents et à venir…

En fait, on pense à tous…

Et on re-pleure un peu.

Mais cette fois avec les larmes du phœnix que nous partageons avec tous

Tenons, tenez."

(Jean-Sébastien Esnault, délégué général du Grand Bivouac d'Albertville, 21 octobre 2020, Libé d'aujourd'hui)

*
pour changer les draps, les taies d'oreiller et la housse de couette, je vous recommande Le Boléro de Ravel (surtout à la fin, quand ça s'emballe et que, synchrone vous êtes en train de secouer énergiquement la couette pour qu'elle se répartisse bien dans la housse...)

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chocolat du jour

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(la photo est floue et je n'en ai pris qu'une)

il cachait bien son jeu :
sous le chocolat, le nougat...

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sur le rebord de la fenêtre, un rapprochement semble avoir lieu
entre la menthe (de Catherine) à gauche, et son voisin, l'oxalys (de Pépin)...

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à midi j'ai mangé deux endives au jambon, mais dommage il restait pas mal de béchamel (au comté, en plus), et c'était dommage de gâcher, n'est-ce pas, d'autant qu'il me restait aussi deux endives, une cuite à la vapeur et l'autre crue, pas de quoi en faire un plat en l'état, et j'ai donc résolu de transformer tout ça en crème d'endives (poélé un oignon, puis les deux endives, en ôtant la base pour éviter l'amertume, puis cuit tout ça dans un litre de bouillon de poule une vingtaine de minutes, et enfin mixé en ajoutant le reste de béchamel au comté, et le résultat est juste... parfait), une soupe idéale pour un soir qui sentait l'hiver

*

 

 

15 novembre 2020

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effet "cinémascope"

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coïncidences : le nom de l'effet du jour, l'invitation de la Cinétek, (à laquelle j'ai adhéré), de regarder les "films du mois" dont le thème est "Tours et détours : sur la route", dont le quatrième sur la liste est celui qui arrivait le premier (par ordre alphabétique) sur ma liste N&B de la semaine dernière : AU FIL DU TEMPS (IM LAUF DER ZEIT) de Wim Wenders, alors j'ai suivi le conseil de la Cinetek, et j'ai commencé à le regarder.
Ce film est une merveille.
Je l'aime d'autant plus qu'il a pour moi une signification particulière : c'est, un peu comme dans Alice au pays des merveilles, la petite porte qui m'a permis d'entrer dans le monde du "vrai" cinéma, c'était à Avignon, peut-être en 1975 ? ou 76? ou 77 ? et-je ne sais vraiment plus comment j'étais arrivé là, Jean-François M., avec qui j'avais voyagé, m'avait proposé d'entrer avec lui dans cette salle où on projetait ce qui était était pour moi alors quasiment un OVNI : un film en noir et blanc, allemand, sous-titré, de trois heures et d'un réalisateur inconnu, je n'étais pas a priori très chaud mais j'ai accepté... et je l'en remercie encore!
C'était comme entrer dans un monde nouveau,  une perte  de repères par rapport à ce que je savais alors du cinéma (non, je romance, je romantise et j'exagère, il me semble qu'à l'époque j'allais déjà depuis un moment aux séances hebdomadaires du Centre Socialet je savais ce que c'était l'art et essai ou un film en VO...) un lâcher-prise, un sentiment de liberté qui me fascinait, et toute une conjonction de détails, le N&B, la lumière de Robbie Muller, la route, ces deux hommes pas très bavards dans un camion (j'étais déjà friand de SSTG), l'errance, la mort du cinéma, l'Allemagne, les photos-icônes, la musique (ah le mange-disques!), les panneaux routiers et les enseignes, les phrases qui restent (le fameux -pour moi-  "Es muß alles anders werden" griffonné sur un papier  punaisé sur une porte et qui volète au vent à la fin), ç'avait été, pour moi, à l'époque, comme une révélation... oui, désormais, je serais cinéphile!
Ce film a 45 ans et c'est pour moi un pur bloc de bonheur cinématographique. Wenders est très fort pour filmer "ingénument" ces hommes qui pleurent (ainsi les qualifiait Jean-Louis Bory dans sa chronique ciné), et même si je ne comprenais pas tout, je pressentais confusément (on pressent toujours confusément, non? ) que ce qui se jouait là, entre ces personnages, c'était quelque chose qui me correspondait...
AU FIL DU TEMPS représente pour moi une forme de pureté, de perfection dans son apparente simplicité. Je l'ai regardé en plusieurs fois, avec à chaque fois le sentiment de le savourer, et, en même temps de le redécouvrir...
Une histoire de mecs, d'amitié, une trajectoire, dont les femmes ne sont pas absentes (Lisa Kreuzer, premier personnage féminin, fait son apparition à la moitié du film, à 1h24, tout de même), au contraire, on en parle, on leur téléphone, on leur rend justice, elles sont toujours là, en filigrane...
J'ai pris beaucoup de captures d'écran (merci micros*ft d'avoir inventé ça!) et j'en ferai peut-être un post spécial hors-série...

Capture d’écran (558)

*
"Toucher

C’est peut-être ce qui manque le plus à Esther depuis l’arrivée de la pandémie : «Les bises, la main sur l’épaule… Tous ces petits gestes charnels anodins, ces contacts peau à peau, les gens seuls en sont complètement privés. Est-ce que l’autre a les mains moites ? Et quelle est son odeur ? déroule la jeune femme, d’un naturel tactile et chaleureux. Maintenant, au moindre toucher, ça fait jaillir en moi des sensations… comme si on me rappelait que je suis un corps. C’est troublant de ressentir ça, ça donne le vertige.»"
(Libé, ce matin, dernier paragraphe de l'article  Confinement : l’amour est dans l’après, dont les têtes de paragraphes sont Contamination / Erotisme / Louvoyer / Internet/ Barrière / Ailleurs / Toucher)

*

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les commerçants n'hésitent pas à se mettre en scène pour illustrer le fait que les mesures gouvernementales vont les foutre à poil...

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l'esprit des rues, un retour timide...

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... et le carnet d'Eric Pessan :

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chocolat du jour (parfait) :

"Trois noisettes dans le bois
Tout au bout d'une brindille
Dansaient la capucine vivement au vent
En virant ainsi que filles
De roi."
(Tristan Klingsor)

*

Confinement, saison 2: 60% des Français ont transgressé les règles
(france info)

 *

et on finit la journée aussi bien qu'on l'a commencée (et, aussi, tiens, en allemand dans le texte) avec, à 21h, un concert de Rodolphe Burger en direct de la Chapelle St Pierre sur l'Hôte, un concert en streaming payant, auquel j'assiste, avec Catherine en distanciel au téléphone et sms en direct aussi, et une petite bière pour retrouver les bonnes habitudes, un beau concert avec surtout des morceaux du dernier album, mais d'autres plus anciens aussi (Family Dingo, Que sera votre vie), où Rodolphe est accompagné par Sarah Murcia et Christophe Calpini (mais aussi avec, sur deux morceaux l'inattendue diva Jeanne Balibar) où ça faisait drôle d'applaudir tout seul devant son écran comme un demeuré... enfin, ça faisait VRAIMENT plaisir d'assister à cet évènement, en tout cas...

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Capture d’écran (612)

 

14 novembre 2020

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vendredi 13 novembre
un jour moche

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et voilà qu'au courrier
un paquet colissimo J+2
Barré ou Larcenet ?
(j'ai commandé les deux à peu près en même temps la semaine dernière)
et aussi un mail...

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Les Rêveurs (quel beau nom pour une maison d'édition) ont gagné!
L'album de Larcenet sortait le 13
et je l'ai reçu le 13!

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J'ai pour Manu Larcenet une grande admiration mêlée de tendresse
(à moins que ce ne soit l'inverse)
Ce mec-là me touche, m'émeut, me fait sourire, pleurer, hurler de rire, écraser une larmichette, flipper, trembler, ça dépend des fois...

*

donc je corrige :
vendredi13,
un jour pas si moche que ça...

*

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Eric Pessan continue de dessiner dans son carnet les choses qui lui font peur, et il a bien raison de nous les faire partager...

*
(au Monop')
on fait la queue à la caisse, distancesocialement bien comme il faut ("on" : à part moi, il n'y a que des vieilles (trois devant moi et deux derrière), chacun(e) prenant son mal en patience, quand arrive soudain comme un ouragan, de la droite, une nouvelle vieille qui hop! s'installe sans vergogne devant la caisse, s'interposant entre les vieilles 2 (celle qui passe) et 3 (celle qui va passer), la vieille n°3 le lui fait vertement remarquer, lui montrant l'arrière de la file, en lui disant de faire la queue comme tout le monde, mais la pirate, ne voulant pas perdre contenance ni rétropédaler dans la file jusqu'au milieu du magasin, continue sur sa lancée et fait comme si, en vrai, elle avait juste voulu se frayer un chemin vers les caisses automatiques, et commence à poser ses trucs et ses machins et à lire le mode d'emploi car visiblement 1) elle ne connaît pas la marche à suivre et 2) elle n'y voit goutte et c'est là que ça commence à devenir assez drôle puisque tout le monde (la caissière, les vieilles 1, 2, et 3, moi-même, et aussi j'en suis sûr celles qui font la queue derrière) a désormais la tête tournée et les yeux fixés sur la pauv'dame qui n'y comprend pas grand-chose, et, visiblement, surtout pas ce qu'est un code-barre : vieille 2 et 3 la conseillent, la caissière la briefe sur les étapes successives, vieille 3 vient même en personne lui tourner la boîte qu'elle tient, pour lui montrer comment faire pour que le code-barre soit placé comme il faut, et, un peu plus tard,  même moi je suis mis à contribution lorsqu'elle veut scanner le code-barre de sa boîte de nourriture pour chien, qu'elle me la montre interrogativement, et que je lui réponds "Non non ça c'est pas un code-barre c'est un dessin de patte de chien...", et ça continue pendant que je range mes courses et que je les paye, tout en échangeant avec la caissière un sourire de connivence muette...

*

et voilà que je reçois un sms m'informant que mes livres sont arrivés au Point Relay du bout de ma rue, et donc je dois refaire une attestation pour re-sortir (j'ai essayé de camoufler le 10h15 de ce matin en 16h15 mais le résultat est un peu voyant à mon goût)... Tant qu'à être dehors, autant pousser jusqu'à la poissonnerie (yesss! ils ont des moules!), où j'attendrai patiemment qu'une blonde méchée et minaudante (le jeune poissonnier qui la sert est très mimi) ait fini de se faire expliquer les subtilités et les différences de goût entre toutes les espèces où presque qui sont sur l'étal, longuement,  avant de pouvoir faire mes petites emplettes à moi (et, tiens, je m'offre, allez, des St Jacques (en coquille), dont un reportage hier soir vantait les mérites, la taille et l'exquisitude... Et hop! (c'est la poissonnerie où j'avais acheté du homard lors du premier confinement...)

*

"(...) On peut dire que toutes les collaborations ne sont pas bonnes à prendre. Bruno, lui, préfère se rendre au Franprix où, dans l’arrière-boutique, on s’assoit sur des rouleaux de PQ afin de regarder la projection clandestine de Garçon Chiffon de Nicolas Maury, et d’essuyer ses larmes directement avec un paquet acheté. Délicieux. Ah la culture, ce mot disparu des radars (ou peut-être inventé de toute pièce dans les rêves de Brubru?), qui continue éhontément de vouloir vivoter par de menues combinaisons. La culture et ses librairies, restées ouvertes à condition d’aménager un rayon charcuterie. La culture et ses saltimbanques sur échasses qui vous apportent désormais le courrier. La culture et ses cinéastes qui piratent distributeurs de billets de banque et écrans publicitaires urbains afin d’y diffuser leur dernier film. Elle ferait n’importe quoi, la culture, pour exister, même attendre désespérément que Castex dise son nom, lui renvoie qu'elle existe, quand il s'adresse aux Français. Culture, tu as pourtant le droit d’espérer." (Libé Culture)

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chocolat ? aujourd'hui orangette /lait
café fait à 13h mais bu à 17h11
en raison de l'activité centrifuge et exogène

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13 novembre 2020

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je ne sais plus le nom de cet effet mais il n'est pas très remarquable...

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""La clause de revoyure n'est pas une clause de réouverture", confirme-t-on à Bercy."
(france info)
ben r'voyons...

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, Tantine France Info résume très bien le topo :
devez-vous faire tester ou pas ?

(et ça finit comme ça :)

test france info

(je ne vous mets que la conclusion, mais c'est bien d'avoir une vue d'ensemble...)

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(s'instruire en s'amusant / s'amuser en s'instruisant)

clinamen

dans ma dernière partie contre l'ordi, (où il m'a encore une fois battu à plate couture, si si...) ce dernier a fait un scrabble avec... CLINAMEN (mot cher aux oulipiens)

"Dans la physique épicurienne, le clinamen est un écart, une déviation (littéralement une déclinaison) spontanée des atomes par rapport à leur chute verticale dans le vide, qui permet aux atomes de s'entrechoquer. Cette déviation est spatialement et temporellement indeterminée et aléatoire, elle permet d'expliquer l'existence des corps et la liberté humaine dans un cadre matérialiste. Bien que cette théorie  ne se retrouve que dans le De natura rerum de l'épicurien latin Lucrèce elle est attribuée à Épicure lui-même, son œuvre ayant été en grande partie perdue depuis l'antiquité romaine.
(...)
Dans les Gestes et opinions du docteur Faustroll, roman à clefs, bible des Pataphysiciens, Alfred Jarry parle précisément de l'éjaculation de " la bête imprévue Clinamen " (livre VI, chapitre XXXIV intitulé justement " Clinamen "). O. Votka, pataphysicien, écrit qu'Épicure a saisi qu'au centre de toute pensée comme de toute réalité (qui n'est jamais pour quiconque qu'une pensée de réalité), il y a une aberrance infinitésimale, une inflexion indispensable, qui cependant oriente et désoriente tout. Le clinamen est donc bien autre chose qu'un hasard ou qu'une chance comme on le dit souvent. C'est une notion dérisoire qu'Épicure a mis au principe...
Et l'oulipien Paul Braffort commente : Ce texte ouvre une polémique (…) sur la relation possible du clinamen avec les relations d’incertitude de la Physique quantique. Mais pour Perec le clinamen intervient surtout comme " mode d’emploi complémentaire " à la mise en œuvre des contraintes oulipiennes." (techno-science.net)

*

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d'Eric Pessan, que je trouve de plus en plus anxiogène,
(Mais ne l'est-il pas, justement, ce monde-ci où nous vivons,
de plus en plus anxiogène ?)

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reconcon c'est mon mot à moi  pour ce confinement 2 le retour
mais plus ça va et plus je le trouve  juste :
on a d'abord été traités commes des concons (mars/avril/mai)
et nous voilà re-traités (hihi) comme des reconcons (novembre)
N'aurait-on donc que ce qu'on (qu'on) mérite ?

*

"UNE SACRÉE PATATEFin septembre alors que l’horizon n’était plus qu’un immense parpaing fonçant inexorablement à travers l’espace, destination: Terre, le monde s’est pris de passion pour une vidéo TikTok de 25 secondes dans laquelle un type nommé Nathan Apodaca, ouvrier d’une usine de conditionnement de pommes de terre dans l’Idaho, rentrait de sa journée de travail en skateboard en sirotant du jus de canneberge au son du Dreams de Fleetwood Mac. La vidéo, vue plus de 60 millions de fois, montrait ce qui avait disparu depuis six mois: un monde simple, insouciant, libre de toute contrainte, qui réapparaissait l’espace d’un instant dans sa forme la plus brute, réelle, palpable – Nathan Apocada n’avait pas exactement un physique de jeune premier, il était vêtu d’un simple sweat à capuche et le décor dans lequel il évoluait était un bord d’autoroute morose. Une madeleine de Proust tombée du camion ou retrouvée dans le carton à chaussettes – le souvenir du bonheur dans ce qu’il a de plus désespérément ordinaire. Soit précisément aussi ce qui pousse, à l’heure des deuxièmes ou troisièmes confinements, le monde à plonger de plus en plus ouvertement dans la nostalgie, puissant antalgique permettant d’occulter des jours encore trop incertains." (du supplément Libé Culture, qui m'est chaque soir un grand plaisir)

*

le chocolat du jour fut très bon, même si je n'ai pas vraiment réussi à identifier dans son garnissage le petit plus qui en faisait l'originalité...

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