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lieux communs (et autres fadaises)

4 avril 2020

CCCC19

(waouh déjà vendred i ? mais mais mais  elle a passé vite cette semaine...)

*

inquiétude : pendant que parle au téléphone avec Catherine, je suis pris d'une quinte de toux (sèche) puis d'une autre, aussitôt mon imagination s'emballe et mon moral s'effondre : je prends ma température : 36°3, pas de souci, donc, je ne re-tousse plus mais je mange un peu morosement, sans plaisir, avec l'obsession de ne pas prendre de trop grosse bouchée et de risquer de m'étouffer (c'est mon obsession) j'ai le sentiment que mon larynx (ou mon pharynx) est comme rétréci, j'ingurgite prudemment ma soupe feuilles vertes du chou-fleur, courgettes et lentilles) , du jambon cru que je picore à bouchées prudentes et mesurées, et un yaourt au citron, je guette l'apparition d'autres signes, je prends un doliprane, je m'installe sur le canapé où "les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent" (Stefan Eicher), je zappe, attentif à ma respiration, inquiet (tiens j'ai le nez qui coule, encore un signe funeste ?), puis comme d'hab' à cette heurelà je commence à piquer du nez tout en zappant, et en m'endormant plus ou moins et en me réveillant à chaque fois en sursursaut comme si j'avais oublié de respirer (seraient-ce là les signes dits "de fatigue" qui accompagnent l'apparition du virus ?) et en changeant de chaîne, comme un interrupteur on/off somme réveil appui du doigt sur la touche nouveau canal, au bout d'un certain temps basta je me relève et je vais à la cuisine, réveillé cette fois, et je range et je nettoie soigneusement le dessus de la table (qui en avait bien besoin) jusqu'à ce qu'elle brille comme un sou neuf -apaisement-, je retourne alors devant l'ordinateur où je finis par chercher des images de nature à me changer les idées (sérendipité) pendant un certain temps, tiens il est minuit, ça fait un certain temps que j'ai pensé à autre chose (en tout cas plus pensé à mon souffle court aux signes de la maladie où à toute autre connerie de ce genre, et je me prépare pour aller me coucher (le réveil sur la table de nuit a, allez savoir pourquoi, une heure dix de décalage avec la "vraie" heure, je mets le masque de ma machine à dormir, et j'éteins la lumière (je m'endors sans problème)

*

quelle  matinée palpitante ! :

6h30 : passent en scooter (à vitesse réduite à contresens et sur le trottoir) deux jeunes gens casqués extrêmement serrés l'un contre l'autre -je les envie-

6h35 : je me rends compte que c'est parce que les deux panneaux de stationnement interdit placés hier derrière ma voiture ont été facétieusement déplacés pendant la  nuit (par un aimable plaisantin)  et déposés en plein milieu du carrefour, obligeant les voitures à les contourner et à slalomer

6h40 : la police (municipale) arrive en voiture par la rue St Georges en fourgonnette, en descend (côté passager) une gendarmette qui débarrasse les panneaux litigieux en les transbahutant l'un après l'autre sur le trottoir (ça a l'air lourd) et la police rédémarre, la rue est redevenue "normale"

7h30 (je me suis recouché) on sonne je vais ouvrir et c'est un jeune mec du BTP en tenue de travail qui me dit qu'il est désolé mais que je dois bouger ma bagnole garée jusqu'en bas parce qu'ils vont creuser juste sous le porche (je n'ai pas la présence d'esprit de lui demander comment il a pu savoir que c'était ma bagnole) mais je lui dis que j'arrive (quand je lui ai ouvert j'étais en pyjama hihihi)...

7h35 : me voilà habillé, dehors, j'ai retrouvé mes clés de bagnole (elle n'a pas bougé depuis 15 jours), et je manoeuvre pour la garer sous le porche (et le jeune homme assis dans la cabine de la pelleteuse me fait signe que c'est ok)

7h40 : à peine remonté chez moi, je me poste derrière la fenêtre de la cuisine pour voir si c'est possible de photographier la suite des événements (observer le déroulement du chantier)

8h ? : arrivent un camion de l'équipement pour les gravats, une camionnette de l'équipement, le jeune homme qui est venu sonner chez moi conduit la (petite) pelleteuse, un deux trois gaillards en orange et bleu (comme j'aime) sont à pied-d'oeuvre, ils discutent un instant (aucune protection) sortent les outils et commencent à bosser (ils sont juste en dessous du porche hélas et je ne peux guère les voir, c'est bien dommage...) et donc je m'en désintéresse un chouïa

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>>>>  (là)

Comment la France a sacrifié sa principale usine de masques basée en Bretagne

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vu ce matin (quelle folle matinée vous dis-je)  encore un excellent court-métrage sur MUBI :
THE REMEMBERED FILM
d'Isabelle Tollenaere
(Belgique, 2018, 17')
dans un décor très vert (forêt, avec univers sonore de forêt), la réalisatrice filme des soldats, de jeunes soldats, d'abord sans paroles, des soldats en manoeuvres, à un, à deux, à plus, puis des soldats un per un face caméra qui racontent une anecdote, un souvenir... On se rend vite compte que tant la variété des uniformes que ce dont les soldats parlent (ils parlent tous en anglais) nous signale qu'il ne s'agit pas d'une guerre en particulier, mais de toutes les guerres. De "la" guerre. Et le plan-séquence suivant nous le confirme.
J'ai vraiment beaucoup aimé
MAIS HELAS
c'était le dernier jour où il était disponible sur MUBI (ici chaque jour un film disparaît et un autre apparaît...)

 

Capture d’écran (135)

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"mon poids de forme, je m'en balance!"
(à Dominique au téléphone, c'est elle m'a conseillé de l'écrire ici...)

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Orne: 8
Nièvre : 5
Hte-Saône : 30
Doubs : 43

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DEM / ZAMIER / SAFOU / SKIFS / SONG / VELVET / DZO / FONS / EJARRES /DUQUA / MOFLA /SHELF / EMMODE / EPEURERA / ADJARE / CHOTTE / IBO / DONGLE / BILOQUER / ZETETE / ZEROTA / DEJS / ELUA / GOTIQUES ... quelques-uns des mots que l'ordinateur de Scrabble Pro (force 10) me met dans les dents à chaque partie contre lui, je me prends des sacrées tôles, mais j'en gagne une de temps en temps...

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(Selon les modèles utilisés pour les calculs, le pic se situera entre le 10 et 25 avril dans le Grand Est, l'une des régions les plus touchées par le cocovirus.) selon FranceInfo

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04

 

J-30 ?

3 avril 2020

CCCC18

Tombé hier soir par hasard en zappant sur ces jeunes gens qui chantent, et ça finit comme ça :

"Rien à foutre de rien, rien à foutre de rien, je n'en ai vraiment
Rien à foutre de rien, rien à foutre de rien, on verra bien
Rien à foutre de rien, rien à foutre de rien, je n'en ai vraiment
Rien à foutre de rien, rien à foutre de rien, on verra bien
Rien à foutre de rien, rien à foutre de rien, je n'en ai vraiment
Rien à foutre de rien, rien à foutre de rien, on verra bien
Rien à foutre de rien, rien à foutre de rien, je n'en ai vraiment
Rien à foutre de rien, rien à foutre de rien, on verra bien
Rien à foutre de rien, rien à foutre de rien, je n'en ai vraiment
Rien à foutre de rien, rien à foutre de rien, on verra bien
Rien à foutre de rien, rien à foutre de rien" (Nekfeu)

(mais dans les clips de rap j'aime bien y a souvent des jolis BAB (barbus à bonnet) (j'adôôôre les barbus à bonnet)

nekfeu

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l'esprit des murs :

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Cocovirus : un "déconfinement" régionalisé, lié à des tests ou en fonction de classes d'âge ? Les hypothèses envisagées par Edouard P.
Le Premier ministre estime qu'il est "probable" que la fin du confinement en France se fasse par étapes.

(francetvinfo.fr)

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(encore une chronique comme j'aime... je vous en fais profiter :

" Virus : les privilégiés et les autres

Ils ont d’abord été fiérots, les testés positifs. Les politiques Franck Riester, Brune Poirson, Emmanuelle Wargon, Christian Jacob, Christian Estrosi ou le footballeur Blaise Matuidi. Ils ont fièrement annoncé l’événement sur leurs réseaux sociaux. Chers followers, chers concitoyens, j’ai été testé positif. Dans cette épreuve, je me suis placé de moi-même en quarantaine, en quatorzaine, pour ne pas contaminer mes proches. Mais ne craignez rien, je vais bien et suis à mon poste. Voyez comme je suis sage. Comme je suis exemplaire.
Et les confinés ! Comme ils ont été fiers, les pionniers du confinement. Leïla Slimani, prix Goncourt, a d’abord fièrement exhibé dans son «journal de confinement» du Monde le règne végétal de sa maison de campagne. L’herbe verglacée, le camélia, les bourgeons sur les tilleuls. Et puis, son désarroi. «Nous sommes confinés. J’écris cette phrase, et elle ne veut rien dire.» Voyez comme ma sidération est littéraire, puisqu’elle est jugée publiable par le Monde ! Voyez comme moi, prix Goncourt, célébrée, je suis incapable d’écrire, comme la première réfugiée sanitaire venue. Et derrière elle, Marie Darrieussecq, réfugiée au Pays basque et dans les pages du Point, dissertant sur l’hostilité des autochtones. «14 heures. Nous planquons au garage notre voiture immatriculée à Paris et prenons la vieille que nous gardons ici. Je sens qu’il n’est pas bon de rouler avec un 75 aux fesses…» Voyez comme les campagnards manquent de bienveillance, je suis obligée de cacher ma voiture avec la plaque 75. Heureusement que mes ados sont sages, et ont accepté de se lever avant 10 heures.
Elles aussi, Slimani et Darrieussecq, croyaient faire partager la banalité de leur quotidien. Elles croyaient donner une leçon de «riches comme pauvres, tous égaux devant le virus». Ça aurait pu marcher, si ces magnifiques exhibitions d’humilité étaient restées confinées aux pages complaisantes des magazines de papier glacé. Mais elles ont eu le malheur de tomber sur les réseaux sociaux. Et sur les réseaux sociaux, les attendaient les multitudes de contaminés potentiels victimes de la pénurie de tests, et de confinés des grandes cités, avec enfants dans les pattes et vue sur l’arrière-cour ou le parking. Les sans-test, les sans-masque, les sans-jardin, les sans-tilleul, tous ceux qui n’ont pas pu filer à Belle-Ile ou à Noirmoutier, bouillonnant dans leur colère. Silence, les privilégiées de la parole, dans vos grandes baraques. Et vos tests, vous les ministres ? Comment, par quels passe-droits, avez-vous obtenu vos tests, alors que les soignants eux-mêmes ne sont pas testés ? Dans quels hôpitaux réservés aux nomenklaturistes ?
Tous égaux devant l’épidémie, c’est une blague. Les épidémies frappent les pauvres plus que les riches. La grande peste de 1347, le choléra de 1832, les riches les ont affrontées derrière leurs hauts murs. «Partir tôt, partir loin, partir longtemps», conseillait, paraît-il, Avicenne à ceux qui en avaient les moyens. Mais on vous voit désormais, les riches, puisque vos tweets passent par-dessus vos hauts murs. On veut bien être projetés dans la grande Histoire, tenir dignement notre rôle, remplir les attestations dérogatoires, obéir aux consignes, mais dans l’égalité. Et puisque l’heure est officiellement au vocabulaire martial, à l’union sacrée aux premières, aux troisièmes lignes, à ceux qui sont au front, aux héros et aux traîtres, il faut écouter l’historien Nicolas Patin, rappelant sur Rue89 la haine des Poilus de 14 contre les planqués de l’arrière. On envoie des travailleurs sans masque comme on envoyait les soldats en pantalon garance.
Sur la grande agora de l’égalité qui s’appelle Twitter, tout manquement est repéré, retweeté, signalé à la foule. Tandis que le gouvernement chuchote poliment au CAC 40 de modérer ses dividendes, voyez comme il envoie les soignants des Ehpad sans protection, voyez comme il envoie sa police fouiller les chariots, à la recherche des biscuits qui ne seraient pas «de première nécessité». Voyez cette Pénicaud, qui traite de «défaitistes» les petits patrons du bâtiment soucieux d’épargner leurs salariés.
Dans une distribution de l’info qui serait bornée par Gilles Bouleau et Anne-Sophie Lapix, tous ces manquements passeraient inaperçus, seraient expédiés en quelques secondes, après la litanie quotidienne patriotico-mobilisatrice à la gloire des soignants (ceux-là mêmes qu’ignoraient les mêmes Lapix et Bouleau quand ils manifestaient pour prévenir de la ruine de l’hôpital). Mais ces bornes ont sauté depuis longtemps. Les privilèges sont à nu."

Daniel Schneidermann

(Libé / lundi 30 mars)

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l'esprit des murs 2

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(j'adore...)

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"La période de confinement actuelle générant une baisse significative des accidents de la route, nous avons décidé de faire bénéficier l’ensemble de nos sociétaires détenteurs d’un contrat d’assurance automobile* des économies réalisées durant cette période de confinement. Le montant total que nous estimons à date s’élève à environ cent millions d’euros.  

Si vous êtes concerné, vous aurez la possibilité de percevoir la somme vous revenant ou de la reverser :

  • au profit des soignants, via la Fondation des Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France,
  • au profit de la recherche, via l’Institut Pasteur,  
  • ou au profit de l’action sociale, via le Secours Populaire.  

Vous recevrez d’ici quelques jours un nouveau message vous informant des modalités pratiques pour bénéficier de cette mesure."

(reçu ça de la MAIF... Waouh! Alors ça... Comme me le fait remarquer Marie, des choses seraient-elles en train de changer ?)

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l'esprit des murs 3

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(tiens, on y revient...)

(ça n'est pas un "vrai" graf, mais bon ça me plaît...)

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"Dans la revue de littérature parue dans The Lancet, un passage est consacré à cette éventuelle nécessité d’une limitation de l’exposition aux informations, car elle peut provoquer des effets psychologiques délétères. Comme toujours, c’est une affaire de degré : aucune, ou trop peu d’informations et c’est l’angoisse, le sentiment d’être trompé, manipulé, pris pour un imbécile. L’Inverse, trop d’informations non-stop, et c’est la saturation, le sentiment trop fort de la pression, qui peuvent provoquer des troubles obsessionnels de comportement, une sorte d’agitation permanente, une forme d’épuisement, de vigilance décervelée."
(Cynthia Fleury, in Téléramuche)

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Orne : 7
Nièvre : 4
Hte-Saône : 28
Doubs  : 35

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(pour les inquiets) : J'ai des images de Capitaine Haddock (mais plus forcément avec perroquet) pour au moins jusqu'au 15 mai ! Qu'on se le dise...

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03

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 -31 ?

2 avril 2020

CCCC17

Huhuhu vous avez bien dormi ???

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("un bon garçon dort toujours avec les mains au-dessus des couvertures")

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Terminé ce matin le très très noir Dégradation de Benjamin Myers, polar qui présente la particularité d'avoir été écrit... sans aucune virgule (c'est, à ma connaissance, la première fois que je vois ça...)

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et, en parlant de noir, tiens, juste une pequeñita pensée émue pour notre

semaine latino 9

qui aurait du commencer pile-poil aujourd'hui,désormais "reportée à une date ultérieure" (dans un registre plus soutenu j'aurais pu dire ajournée sine die ) : à 16h je serais allé voir Le Colocataire (Un Rubio) -en avant-première- , pour bien la démarrer... Lo siento... Tant pis! Du coup j'en profiterai pour re-regarder encore une fois les autre films de Marco Berger... (Et je ne sais plus, rétrospectivement quelle mouche m'avait piqué pour que je décide de faire une affiche aussi noire... un funeste pressentiment ?)

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aujourd'hui, au courrier, 4 (ou 5 ?) Libé, + Télécabluche (mon abonnement aurait dû s'arrêter, à ma demande, mais je suis content qu'ils fassent semblant d'avoir oublié), et, surtout Téléramuche avec en couv' (ah je défaille) la divinissime Florence Loiret-Caille... (Le bureau des Légendes saison 5 revient sur Canal la semaine prochaine...)

téléramuche

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et reçu ce matin une visite-surprise (à distance respectable) celle de Manue, venue en courses à la ville, et passée me déposer un petit sac (bip bip alerte rouge alerte rouge décontaminatioooooooon...) contenant des Inrocks, un poisson à accrocher, et deux cocos tout frais des poules d'Authoison...

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début (j'avais tapé debout) de la troisième semaine de cococonfinement... c'est comme si les choses se mettaient un peu en place, que les exacerbations des émotions se nivelaient un peu (on s'habitue, on en prend son parti), s'écrétaient (les pics d'angoisse se radoucissent, ou peut-être simplement on en fait moins cas) bref chacun(e) a commencé à s'organiser... J'ai un emploi du temps assez stable, d'un jour à l'autre : je me réveille je me lève je démarre l'ordi je fais pipi je me lave les mains je déjeune je me douche je m'habille etc. D'un jour à l'autre, la routine. Un emploi du temps normal, d'une vie normale, quoi... Ou presque.
Il faut trouver la bonne distance (comme on nour le rabache désormais dans les rapports sociaux) : par rapport à soi, par rapport aux amis, par rapport aux autres, par rapport au cocovirus. Proche, mais sans jamais l'être trop (maintenant dans les films ça me semble presque choquant, inhabituel, ces gens qui se serrent la main, qui s'étreignent, qui s'embrassent, qui se touchent... ça va faire drôle quand on reprendra une vie normale). Le confinement produit son effet sur le mental (il s'agirait presque de conditionnement, ah lala tous ces fichus mots en con-...)
J'entretiens avec mes proches un contact technologique (téléphone, sms, whatsapp) quotidien, continu, et avec la maladie j'ai  une attitude qui rappelle celle de l'autruche (en savoir désormais le moins possible) par rapport à la propagation du virus, le nombre des vistimes, les décès, les décrets, les interdictions, les verbalisations, bref se protéger, se préserver, à quoi bon se dézinguer encore un peu plus l'optimisme, déjà bien ratiboisé, et je coupe le son lors des journaux télévisés (quand par hasard je les regarde) et je n'écoute pas les spécialistes, et je fuis les éditions spéciales...) et je remets le son ... j'adooooore!
Respirons!
Paradoxalement, ce sont toutes ces institutions qui ont été depuis des années systématiquement mises à mal par les gouvernements successifs (la santé, l'éducation, la culture) qui se retrouvent ces temps-ci au premier rang pour  soigner, éduquer, distraire, bref venir en aide de toutes les manières possibles pour les gens, les confinés et leurs enfants... De première nécessité. Que soudainement on adore et on adule et on applaudit (les soignants, au tout premier rang). Il était temps qu'on s'en rende compte, et qu'on finisse par reconnaître combien ils sont indispensables et doivent donc être considérés et respectés, à leur juste valeur... et que si les moyens supplémentaires qu'ils réclament depuis des années (sans jamais avoir été entendus par ces mêmes gouvernements successifs) leur avaient été accordés, s'ils avaient été entendus, le délabrement du système hospitalier n'en serait pas là, on ne se retrouverait pas dans une merde aussi noire...

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"La police n'a pas à être le bras armé d'une incompétence sanitaire massive." (Alain Damasio, in Libé ce matin)

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Orne : 5
Nièvre : 3
Haute-Saône : 22
Doubs : 34

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Pour passer les soirées avec un peu de légèreté, voilà trois soirs que je regarde Dix pour cent sur Netflixmuche (la saison 3 que j'avais manquée)... Ca fait du bien...

Dix pour cent : date, intrigues, casting... Toutes les infos sur ...

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02

J-32 ?

1 avril 2020

mars 2020

dimanche 1er (authoison)
avec Manue, plaisir double : goûter avec d'exquis petits gâteaux de chez Quévy, en étant arrivés à la maison juste à temps (on est allé à pied à Argirey saluer Thérèse ) pour éviter l'orage -violent- qui soudain fait rage

lundi 2 (il pleut)
j'ai failli passer toute la journée en pyjama mais finalement j'ai dû m'habiller (pour aller chercher le courrier), et, de fil en aiguille, je me suis retrouvé chez Coralie et Pépin à jouer au scrabble en buvant du thé et en croquant des tuiles aux amandes

mardi 3 (fin de règne)
quelle déception! on est allé manger au Royal avec Christine, comme il y a quinze jours, mais là, beurk! l'ancien patron était définitivement parti, et la qualité de ce qui était servi aussi! (le café gourmand, par exemple, fut carrément piteux) : on n'y reviendra plus voilà c'est dommage mais c'est comme ça

mercredi 4 (non rien de rien)
à la boulangerie du théâtre ils n'avaient plus que des cakes orange ou citron (j'en voulais un aux griottines) à la boulangerie des haberges ils n'avaient plus que des brioches nature (j'en voulais une au chocolat ou feuilletée), chez Quévy ils venaient de vendre les derniers beignets (gentiment elle m'a offert les deux qui restaient), et chez Bacard, heureusement, il leur restait des comtois (et je voulais un comtois)

jeudi 5 (alors ça)
jour de spleenasse pluviométrique, j'ai donc fini chez N*Z, et, en entrant, je vois un mec de dos, et je dis fugacement "ça pourrait être Laurent B., tiens...", et le mec se retourne, me dévisage, je le dévisage, et on se fait la bise, c'était effectivement Laurent B. (que je n'avais pas revu depuis au moins 30 ans), qui était là en compagnie de sa femme Marie, que nous avons rejointe, et ça m'a fait vraiment très plaisir de prendre un peu le temps de discuter

vendredi 6 (enfin)
j'ai quand même réussi! c'était la cinquième fois que j'y retournais depuis jeudi dernier, et là, je suis arrivé à 9h, j'ai eu le temps de m'asseoir un peu dans "l'espace d'attente", et, avant 9h15, je signais le chèque de 80€ correspondant au montant de la caution pour le remplacement de ce fichu rétroviseur

samedi 7 (sociabilité)
je m'embarque dans un (assez) long moment d'échange de platitudes météorologiques avec la (jeune) boulangère, où il est question du soleil, de la pluie, de l'arrivée du printemps, de la fin de l'hiver, qui me donne presque l'impression d'être encore dans Le Discours, que je viens juste de terminer

dimanche 8 (on the web again)
après un looooong moment de recherches minutieuses, à propos du film Chatrak (le titre étranger est Mushroom(s)), de Vimukthi Jayasundara, (vu à Paris en 2013 , sans doute à l'Archipel), comme un vrai limier, sur les sites marchands d'baord (chou blanc), puis sur y*utube (faux-espoirs), puis des sites plus... interlopes (déceptions), je dois me rendre à l'évidence : je n'obtiendrai rien de mieux que la bande-annonce (avec sous-titres et de très bonne qualité), ou une copie floue et tremblée, probablement effectuée directement depuis la salle de cinéma, en vo et sans sous-titres (le film est en bengali) àla quelle manquent les dernières secondes (et qui n'est pas au bon format...)

lundi 9 (tout vient à point)
j'ai enfin pu profiter du cadeau que Manue m'avait fait pour Noël  : un billet pour le concert des Tindersticks à la Rodia : une merveille (et tout le monde à la sortie était de cet avis) et la voix du chanteur Stuart Staples toujours aussi émouvante  (poignante, troublante, touchante) -dès les premiers mots j'ai versé ma petite larme-

mardi 10 (transmission)
vaguement inquiet ce jour, puisque hier soir j'ai fait la bise à Manue, et qu'elle aussi l'avait faite le matin même  à son ATSEM, qui l'avait faite à son ex-mari, qui l'avait faite à sa mère, qui était allée à Mulhouse au truc de religion machin... alors, confinement ou pas ?

mercredi 11 (en sursaut)
ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé, une panne de réveil : quand j'ai ouvert l'oeil (après m'être rendormi vers 4h du matin), le radio-réveil indiquait 7h20 (alors qu'il retarde de 20 minutes environ) et qu'il ne me restait donc que très peu de temps pour me rendre présentable avant que mon aide-ménagère ne vienne sonner à ma porte, à 8h comme d'hab : fissa fissa!

jeudi 12 (allons enfants)
ça y est, c'est officiel, on y est! Pandémie et tutti quanti!  lors de l'allocution macronesque, le système  de frappe de sous-titres quasi-simultanés avec correction des fautes de frappe en temps réel, comme par un(e) secrétaire parfois un peu distrait(e),  créait un décalage assez drôle avec la gravité voulue des propos présidentiellement  tenus

vendredi 13 (mesures)
à la fermeture de tous les établissements scolaires à partir de lundi s'ajoute la suppression de toutes les manifestations de plus de 100 personnes et l'injonction aux "vieux" (plus de 70 ans) de rester chez eux, j'ai du mal à croire que tout ça est vrai, et je me console en concoctant, pour ce blog,  un post -illustré- sur la chute des bourses (c'est bête mais ça me fait toujours autant sourire)

samedi 14 (mesures 2)
là ça rigole moins le premier ministre vient d'annoncer (lui n'a eu droit qu'à France 3) le passage au niveau 3 (sans justement prononcer ces mots) : fermeture des restaurants, bars, cinémas, pour une durée indéterminée... aïe aïe aïe restez chez vous!

dimanche 15 (confinement 1)
jour d'élections municipales (qui ont finalement lieu, quelle connerie!), et pourtant je reste dans mon lit douillet (comme disait Georges B.), je traîne en pyjama, je donne et je reçois un certain nombre d'appels et de sms (Manue, Isa T., Catherine P., Emma, Dominique, Philou) et j'ai presque terminé 77 de Marin Fouqué

lundi 16 (questions)
avec Catherine on se demandait si le FJT était considéré comme un restaurant ou bien plutôt une cantine, et donc s'il fonctionnerait encore, mais une seule certitude : on n'y ira pas, ni aujourd'hui ni demain ni un autre jour (la perspective de devoir me préparer à bouffer désormais deux fois par jour me décourage un peu

mardi 17 (graphique)
le mental monte et descend et fait le grand écart, et me suis, ainsi, couché, après ce premier après-midi de confinement, avec le moral, soudain, bien plus bas que les chaussettes (genre "de toute façon ça sert à quoi hein on va tous mourir") en me disant, en même temps que si j'étais déjà dans cet état-là dès le premier soir il allait falloir réagir non mais

mercredi 18 (au micro-ondes)
1l de lait, 100g de riz, 100g de sucre, 1 pincée de sel, bien mélanger, et cuire en trois fois dix minutes, dans un récipient avec couvercle (vous pouvez peut-être ne mettre que 75cl de lait, parce que ça déborde...)

jeudi 19 (recette)
avec la cagette de champignons gentiment offerts par la pizzeria ("servez-vous") j'ai préparé à midi des champignons sautés  en persillade  et le soir -j'avais conservé les plus gros- des champignons farcis, au micro-onde  (j'ai enfin expérimenté la fonction grill)

vendredi 20 (bonnes manières)
résolution tenue ce matin : après m'être douché je n'ai pas remis ce pyjama que je n'avais pas quitté depuis trois jours et je me suis habillé, envisageant vaguement de sortir (mais finalement non)

samedi 21 (dream up)
le lien social : ce morceau de rêve juste avant le réveil, où pas moins de trois personnes m'invitaient successivement à manger pour le week-end (le suivant ou celui d'après, je n'étais pas certain de pouvoir tout honorer...)

dimanche 22 (par surprise)
à la presque fin d'un film espagnol glauque sur Netflix (The platform) saisi par une violente crise de panique (l'impression de ne plus pouvoir respirer, le pouls qui s'accélère, le sentiment d'impuissance, le sentiment que je vais mourir dans les deux minutes) que j'arrive heureusement à juguler grâce à internet, une séance de respiration et un verre de kéfir

lundi 23 (l'espoir fait vivre)
lors de ma conversation téléphonique quotidienne avec Dominique, tiré des plans sur la comète en nous disant que pour mon anniversaire (22 juin) on aurait peut-être la chance d'être dehors et que "tout ça" soit enfin derrière nous

mardi 24 (marquer le coup)
et hop ce midi c'était la fin de notre première semaine et le début de la seconde : on dit qu'on va vers le beau, c'est incontestable! Bon, je ne vais quand même pas déboucher une bouteille de Cerdon (ou de clairette bio) pour fêter ça, hein ?

mercredi 25 (le plaisir des choses simples)
pour éviter le vague-à-l'âme habituel au moment du couchage, j'ai pris les choses en main, et me suis vautré sur le canapé devant ce bon vieux Top Chef, et, figure-vous, pendant trois heures je n'ai pas pensé une seule fois à d'eventuels problèmes respiratoires... merci la téloche!

jeudi 26 (dilemne)
aller chez le médecin : à pied ou en voiture ? finalement j'ai choisi l'option pédestre (ça me fera une petite marche tonifiante) et comme ça ma 'oiture restera sagement à sa place (juste sous mes fenêtres)

vendredi 27 (ça fait du bien)
comme me l'a fait remarquer Marie "tu râles autant quand on joue au scrabble sur internet que quand on joue "en vrai..."" (mais elle aussi, je confirme)

samedi 28 (cocovirus)
le laboratoire d'analyses à côté du magasin de primeurs organisait, sur le petit parking juste en face, un drive-in de dépistage (patients -dont certains étaient retoqués- dans leurs voitures et soignants accoutrécomme dans un film de science-fiction

dimanche 29 (cuisine)
mmmm les radis! passé du temps à les préparer, et servis en deux services : à la croque-au-sel à midi, et en potage avec les fanes (d'un vert magnfique) le soir

lundi 30 (y a de la joie)
une journée qui, sans vraiment de raisons ni d'explications m'a paru spécialement joyeuse et légère et guillerette, tranquille dans mon appart', comme si rien de spécial ne s'était passé dehors...

mardi 31 (score)
au questionnaire envoyé par Dominique sur le thème "et vous quand allez-vous craquer ?" j'ai obtenu la note de 10 mai. Pas mal (Catherine championne va jusqu'au 15 mai, suivi de Malou au 14 mai et de Dominique au 5 mai)

et le voilà enfin terminé ce satané mois de mars,
et cette rubrique reviendra dès demain 1er avril, légèrement modifiée puisqu'elle fait en ce moment un peu double emploi avec mes posts de CCCC

1 avril 2020

CCCCC16

là on boucle la première quinzaine (fin du premier gros rouleau de pq)

*

aujourd'hui un très beau Libé,  je trouve, (mais virtuel) qui parle des gens (je tu il elle nous vous ils elles) et du cocovirus, dont voici juste l'édito...

"LES AUTRES
La tragédie, qu’elle soit intime ou
collective, est souvent un révélateur : impossible, avant d’y être confronté, de savoir comment on réagira. Certains s’effondrent, d’autres redoublent de combativité, certains s’isolent, d’autres multiplient les connexions ­sociales. Il n’y a aucune règle, chacun fait comme il le peut, avec les moyens dont il dispose."Film d’horreur", "cauchemar", "irréel" : ce sont des mots qui ­reviennent souvent ces temps-ci, comme si le cerveau peinait à ­accommoder la situation actuelle au réel. D’où l’angoisse, quand on comprend que l’on ne s’est pas ­endormi devant une série télé ou un film d’anticipation, quand on ouvre sa fenêtre et que l’on (re)découvre les rues désertes, comme frappées par une bombe à neutrons (qui tue les hommes mais préserve les infrastruc­tures). Il n’est d’ailleurs pas anodin que les réseaux sociaux et les conversations téléphoniques regorgent de recettes de cuisine et d’images de plats : si l’on ne peut plus toucher, on peut manger, ­occupation facile et agréable qui nous ramène à la réalité et apaise nos angoisses. Car celles-ci vont crescendo, rythmées par la litanie des chiffres des contaminations et des décès. Et le pire, ce ne sont pas ces chiffres, mais le plongeon dans l’inconnu, ­l’impossibilité de nous projeter dans un avenir proche. Si même les scientifiques ne savent pas, alors à qui se référer, à qui se fier, à qui s’en remettre ? Il nous reste l’autre ou les autres, tous logés à la même enseigne : le voisin, proche ou de l’autre côté de la rue, qui devient familier ; les personnes âgées que l’on négligeait et dont on prend soudain des nouvelles plus souvent ; l’inconnu(e) qui poste sur des réseaux sociaux redevenus fréquentables une vidéo qui nous fait hurler de rire ; et surtout ces soignants que l’on ­célèbre chaque soir en chœur à 20 heures. Voilà qui recrée du collectif là où on l’avait perdu. Dans cette crise,
c’est ça qui nous tient." 
Alexandra Schwartzbrod (Editorial, Libération 31 mars)

du beau travail...

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ça aussi, qui m'a touché (larmichette larmichette)
https://www.youtube.com/watch?v=Sj4pE_bgRQI
(une version du Boléro enregistré par les musiciens de l'Orchestre national de France, chacun jouant chez lui...)

Capture d’écran (78)

 

*

alors que je lui envoyais le test que venait de me transmettre Dominique (tuvascraquer.fr), Martial m'a rappelé (et, miracle Whats*pp fonctionnait alors) depuis le Pas-de-Calais où il a la chance de se confiner au grand air, et, via la vidéo, il m'a fait profiter de sa promenade quotidienne avec Myrtille sa chienne... un beau moment qui fait du bien, un chemin qui va loooooin, du vert, des arbres, un faisan qui passe, des lapins, un tas de fumier, bref un moment délicieux et salutaire d'oxygénation...

*

... immédiatement suivi par un appel d'Anne-Marie (mais elle préfère qu'on l'appelle Marie) , mon aide-ménagère, qui me touche par sa gentillesse et ses attentions (et son bon sens)

*

je suis un peu étonné (pas vraiment étonné, à vrai dire, je dirais plutôt déçu) que le chapitre sur la masturbation n'ait provoqué absolument aucun écho aucun remous, calme plat étang étal... rien de rien (hormis un commentaire téléphonique de Dominique)... incroyable ! comme si tout le monde avait alors regardé ailleurs en sifflotant. Personne n'est concerné ? no comment ? tout particulièrement en ces temps de cococonfinement, en plus ? Bon, je fais le premier pas (et je n'en ferai pas mystère, ni tout un plat, d'ailleurs, oeh bien oui, j'avoue, ça m'arrive, je me masturbe (le mot est laid, entre copains du ouaibe ou d'ailleurs, on préfère parle de branle et de branlette), et si je voulais être tout à fait exhaustivement exhaustif dans le compte-rendu de mes journées, ladite activité manuelle devrait bien évidemment y figurer en plus ou moins bonne place... On n'en parle jamais (surtout entre mecs) C'est quand même un des derniers tabous ça...  et votre silence à tou(te)s est éloquent... Non ?
Je remets donc quelques illustrations d'"époque" pour relancer la machine...

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*

Orne : 1
Nièvre : 0
Hte-Saône : 14
Doubs : 26

*

apéritif :

après avoir terminé le vin de noix d'Yves R. (cadeau), ouvert depuis longtemps (il n'en restait qu'un fond) puis le Pommeau de Bretagne (acheté longtemps, idem un fond) j'ai entamé ce soir le Ratafia de Coings d'Yves R. (autre cadeau pour services rendus) : ça a une très jolie couleur, et c'est délicieux...

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la dame qui a battu la championne de TLMVPSP (qui est partie avec 147000€) a refusé les 8000€ que lui offrait la championne et a préféré prendre le fauteuil, qu'elle a perdu 2 jours plus tard, (elle est partie avec 1900€) battue par une jeune fille qui a pris le fauteuil sans enthousiasme, et a elle-même perdu le jour suivant (elle est partie avec 1000€, ça m'a rappelé un conte d'Andersen, avec un paysan qui part au marché...)

*

01

J-33 ?

 

 

31 mars 2020

CCCC15

Rassemblement évangélique de Mulhouse :
"Une bombe atomique que l'on n'a pas vue venir"

(plus d'infos )

*

suis allé ce matin faire les courses à Monop "en serrant les fesses" comme je l'écrivais à Manue... 9h, Monop complètement désert (à part les gens du magasin), j'ai fait mes courses rapidos en suivant ma liste, tout en ne cessant de me répéter "protège tes mains, ne touche pas ta bouche ne touche pas ton nez ne touche pas tes yeux" plus, en boucle, le code ma carte Fissa que j'avais peur d'oublier...
Me voilà paré, et donc je ne sors plus pendant quinze jours (chaque jour 1/3 de contaminés en plus = chaque jour 33% de chances en plus de se faire contaminer, fermons là la parenthèse anxiogène et courons joyeusement en pensée dans des prés très verts, avec plein de coquelicots et un putain de magnifique soleil d'été, comme dans une pub pour la joie de vivre et la margarine allégée, par exemple)

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(je n'ai trouvé aucune image publicitaire dans ce goût-là, et donc je reviens aux classiques...)

*

courses en décontamination quelques heures dans le couloir

*

ce midi  salade de fenouil cru et cuit à l'orange (j'envoie même des photos sur Insta pour souhaiter bon appétit)

*

(plus tôt) Emma, en route vers Belfort pour aller s'occuper de sa maman, s'est arrêtée à Vesoul (et plus précisément en bas de chez moi) très gentiment pour me déposer des noix (que lui avais demandées), et j'ai même eu peur pour elle l'espace d'un instant (qu'elle ne se fasse emboutir tellement elle s'était garée "désinvoltement")

*

ce cococonfinement aura eu pour moi au moins un effet bénéfique : la découverte de tout ce que mon micro-ondes peut faire : depuis mon aménagement je ne l'utilisais que de façon basique, juste micro-onder quoi, chauffer le lait du matin (ça pour moi c'est la qualité primordiale de ce genre d'engin : qui n'a pas eu à nettoyer chaque matin une casserole dans laquelle a cuit du lait me comprendra) donc, en plus de micro-onder le lait, la soupe, voilà-t-y pas qu'en me plongeant un peu dans le manuel d'utilisation (quand même assez succinct, je découvre qu'il a une fonction chef menu, une fonction crisp, une fonction steam, une fonction grill, voir même combi-gril, avec pour chacune des fonctions des accessoires dédiés que je découvre et que j'étrenne... Wouah la découverte! Je suis séduit... Mon 'cro-ondes et moi, désormais c'est une vraie histoire d'amour! A chaque jour sa découverte...

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*

ce sentiment, soudain, fallacieux, en ce milieu d'après-midi, que tout va bien, que tout est normal, que tout est comme d'hab'.. En regardant par la fenêtre, en regardant dans l'appartement, en me regardant, la différence ne saute pas aux yeux... Aujourd'hui, vu de l'intérieur, était un 30 mars presque comme tous les autres 30 mars, pour un observateur un peu distrait... Bien sûr il faut un peu de volonté pour réussir à s'extraire de la "vraie" réalité (comme dirait Philou mieux vaut avoir une vie intérieure riche...), par exemple, couper le son des journaux téléviser, s'abstraire du flux redondant anxiogène et complaisant... C'est donc, ce que je fais, avec régularité, depuis quelques jours, et mon souffle s'en trouve mieux...
j'ai conscience d'avoir su depuis longtemps être plus solitaire que solidaire (depuis, en fait, que je l'avais vu comme titre d'un album de Robert Charlebois) et je ne fais donc que faire perdurer un certain état d'esprit.
Avoir conscience que ça ressemble un peu à ces histoires de science-fiction que je lisais dans les années soixante-dix, des catastrophes planétaires, des invasions extra-terrestres, des pandémies épouvantables (et il ya a toujours un petit groupe de gens qui ne sont pas touchés, qui sont immunisés (j'avais écrit indemnisés et je ne trouvais plus le mot juste), des fois même un seul (dans le genre, je me souviens d'avoir été très impressionné par Je suis une légende de Richard Matheson) et évidemment quand je les lisais, je m'identifiais à ceux qui étaient sauvés... Et là, eh bien, c'est un peu pareil, non?

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*

le facteur ne passera plus que les mercredis, jeudis, et vendredis... (ça leur laisse quatre jours pour souffler, ils le méritent vu les risques qu'ils prennent chaque jour)

*

Comment c'était déjà, ce morceau de R.E.M ? Ah oui :

It's the end of the world as we know it (I had some time alone)
It's the end of the world as we know it (I had some time alone)
It's the end of the world as we know it and I feel fine (time I had some time alone)
I feel fine (I feel fine)
*
Orne : 1
Nièvre : 0
Hte-Saône : 10
Doubs : 25
*
appels :
entrants : Emma, la dame de chez Maxim*, Dominique
sortants : Pépin & Co

31

J-34 ?

30 mars 2020

CCCC14 (supplément dominical en images)

le journal du dimanche (supplément en image)

c'est dimanche, c'est relâche (laisser-aller ?)

*

(auparavant)

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chez Co & Pépin

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café "au salon" au fjt

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sur la table où on joue au scrabble, à Cuse

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en allant chercher mon rétro (1)

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sur le parking du super-marché

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en allant chercher mon rétro (2)

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le ciel au-dessus du parking de la rue Serpente

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la dernière photo d'"avant"

*

désormais

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le monsieur qui farfouille dans sa bagnole en bas

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les lumières du voisin d'en face

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les fenêtres d'en face

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un passant

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la trace lumineuse sur le mur de la maison de l'autre côté de la rue

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un souvenir de Marie

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il s'appelle Roberto et il avait des perroquets sur son t-shirt

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un autre passant

30 mars 2020

CCCC14

Cocovirus : pendant le confinement, la masturbation est conseillée pour «renforcer notre système immunitaire» et «combattre les infections»

Non, il n’y a pas que la lecture, la télévision ou l’ordinateur pendant cette période de confinement liée au coronavirus. De plus, selon les médecins, la masturbation pourrait être exactement ce dont vous avez besoin pour le moment.
En cette période de confinement, toutes les activités sont les bienvenues pour s’occuper. Repos, lecture, télévision, balade, Netflix, Smartphone… Les possibilités restent nombreuses. À cette liste, vous pourriez peut-être y rajouter… la masturbation. Car celle-ci ne vous donnera pas seulement quelque chose à faire. Elle vous aidera aussi à rester en bonne santé !
En effet, comme l’explique le Dr Jennifer Landam au Sun, la masturbation renforce les défenses naturelles de votre corps. Elle stimule votre système immunitaire et augmente votre nombre de globules blancs, qui aident à lutter contre les infections. C’est en tout cas ce qu’a permis de démontrer une étude menée par le département de psychologie médicale de la clinique universitaire d’Essen en Allemagne.
Qui plus, les orgasmes aident également à vous détendre et à mieux dormir. Et qui dit plus de sommeil, dit plus de temps pour votre corps afin de mieux récupérer.
Mais attention à ne pas trop en abuser, comme le souligne Rocco Siffredi. En cette période de confinement, la star du X a distillé ses bons conseils en expliquant qu’il ne fallait pas trop répéter l’exercice sous peine d’attraper une cystite chronique !

Sudinfo.be (merci nos amis belges !)

*

"La masturbation est une pratique d’autoapaisement comme une autre. La méditation est une pratique ancestrale qui inverse la biologie du stress. Mais, concernant la masturbation, je crains qu’au contraire cette pratique n’ait aucun effet sur la biologie du stress sur le long terme." (Le Monde, quand même, qui ne se mouille pas trop)

*
(sans rapport avec ce qui précède)
deux jeunes maigrichons barbus à capuche descendent de concert la rue St Georges, en direction de la place du marché, soudain l'un d'eux tourne les talons sans prévenir et remonte la rue (revenant vers le croisement qui est en face de chez moi), jusqu'à arriver à l'angle de la rue, où il jette un regard en direction de l'autre (que je ne peux plus voir), qui a continué son chemin et disparu de mon champ visuel, maigrichon 1, après avoir hésité, continue son chemin en remontant ma rue (vers la gauche) , se ravise, revient, regarde à nouveau vers le bas de la rue St Georges, et finit par tourner les talons en disparaissant vers  la gauche...
(quelques minutes plus tard, alors que je regarde à nouveau par la fenêtre, j'aperçois maigrichon 2, qui a remonté la rue St Georges et est revenu lui aussi au croisement (mais par le trottoir opposé), et regarde anxieusement en face, là ou maigrichon 1 a disparu auparavant, et part sur ses traces...

*

tiens ça y est il pleut (plutôt il neige fondouille) c'est bien les gens au moins n'auront pas envie de sortir

*

menu de ce dimanche midi :

radis du jardin de chez Morel /beurre
filet de boeuf aux girolles (de mon boucher/traiteur)
fraises du jardin de chez Morel (avec sucre vanillé et un trait de citron vert)
café (et ses deux gaufrettes au chocolat bio)

et du dimanche soir :

potage aux fanes de radis
salade d'endives (le reste d'hier)
fraises (le reste de midi)

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"en prendre son parti"

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des liens :

- nos amis belges encore qui mettent à disposition, , 200 numéros/reportages du magazine "Strip-Tease"
- une chaine youtube consacrée uniquement aux films coréens
- , My French film Festival "Stay Home Edition" (des courts, encore)
- encore des courts ? proposés par le Festival de Clermont, six par semaines, ici, c'est Intérieur Court

*

ne plus écouter du tout les journaux télévisés (ou alors si, mais en coupant le son)

*

je m'étais dit "dimanche, relâche, pas de téléphone" je me suis juste encore bien pris la tête avec whatsapp, dont je ne comprends pas pourqquoi il s'obstine à fonctionner ainsi, par intermittence, aléatoirement (ça m'éneeeeerve! figurez-vous que de l'avoir installé sur mon ordi,  ça ne change rien, à part qu'on voit mieux...) des fois oui des fois non, à la normande, de façon imprévisible, comme ça lui chante, wifi ou nonfi, couci-couça, de manière approximative...  mais ça finit toujours par marcher, et, finalement, c'est un genre d'école de l'espoir et de la patience, comme nos vies en ce moment : quand ça finit par marcher, je suis content comme un môme

*

appels :
Catherine (de Noidans), Dominique (de Besançon) et Emma (de Gy)

*

30

J-35 ?

 

29 mars 2020

CCCC13

c'est le ouiquinde, mais ça change rien (c'est tout pareil) -tiens c'est peut-être le(s) jour(s) où on peut éventuellement s'autoriser à traîner en pyjama, non ?

 

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*

"Ombres que nous sommes, si nous avons déplu, figurez-vous seulement (et tout sera réparé) que vous n’avez fait qu’un somme, pendant que ces visions vous apparaissaient. Ce thème faible et vain, qui ne contient pas plus qu’un songe, gentils spectateurs, ne le condamnez pas ; nous ferons mieux, si vous pardonnez. Oui, foi d’honnête Puck, si nous avons la chance imméritée d’échapper aujourd’hui au sifflet du serpent, nous ferons mieux avant longtemps, ou tenez Puck pour un menteur. Sur ce, bonsoir, vous tous. Donnez-moi toutes vos mains, si nous sommes amis, et Robin prouvera sa reconnaissance." (Le songe d'une nuit d'été, William Shakespeare)

*

Ce moment que j'adorais, la toute fin de la pièce, tandis que je/Puck déambulais, parmi tous les acteurs endormis, et où je terminais en funambule, sur le rebord de la scène... 

*

ohoh j'ai eu plusieurs fois les larmes aux yeux ce matin (on est samedi), mais des larmes aux yeux de joie, pas de chagrin ni de  tristouillerie, non, des larmes de "bonne" émotion, d'abord avec Emma au téléphone, puis en m'aventurant à faire les courses (chaque fois que je sors ça me prend à la gorge), puis en lisant les mails de René, puis en découvrant Cinétek* (j'en reparle plus bas), puis en lisant les commentaires de Blaireau 58 sur le blog... une matinée lacrymalement riche (ou richement lacrymale ?)

*

je me sens assez à vif (mais comme une orange qu'on a épluchée ainsi plutôt que comme un supplicié moyen-âgeux ou du genre qu'on aurait écorché vif, hein)

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*

* j'adore le cinéma, j'adore aussi les listes, alors imaginez mon bonheur en découvrant () CinéTek, qui a, entre autres, demandé à des cinéastes de donner la liste de leurs 50 films préférés : quel bonheur de parcourir ces listes et de découvrir que Nanni Moretti aime Les roseaux sauvages, L'Ami Américain, et la Trilogie de Terence Davis comme moi, que Pascale ferrand aime L'Homme à la caméra, Le sixième sens et Yi-Yi comme moi, que Corneliu Porumboiu aime Khroustaliov, ma voiture! comme moi, que Raymond Depardon aime Au fil du temps comme moi, que Riad Sattouf aime Uzak et Nuages de mai comme moi, que Céline Sciamma aime Rencontres du troisième type et Un jour sans fin, comme moi, et tutti quanti... allez-y jeter un oeil, ça devrait vous plaire (onglet "les listes") De quoi bien sûr me donner envie illico d'aller la faire moi aussi, cette fameuse liste de 50 films (affaire à suivre, donc)

*

comme si de rien n'était...

*

barbe

la barbe de cet homme a un côté anxiogène je trouve, non ?

*

Pascal m'envoie de Bellou et par mail le compte-rendu de la  visite d'une pyramide, en compagnie de Malou et de Rebecca (que j'aurais sans doute trouvé, justement, un peu anxiogène  -je crains un peu hihi le confinement-), où je l'ai  imaginé en Indiana  Pascal (à qautre pattes dans le noir, à reculons, avec le télephone entre les dents) mais qui a le mérite de nous faire voyager sans bouger  et de nous dépayser agréablement

*

le plaisir de manger une salade endives / noix / pommes / comté (ça croque ça craque ça crountche) qu'on a passé un certain temps à préparer on pourrait presque dire, amoureusement (ça faisait quelques jours que je n'avais plus de légumes frais)

*

Wh*tsApp sur mon téléphone fonctionne par intermittence, par éclipse, ça m'énerve, et j'ai donc fini par l'installer sur mon ordi...

*

et c'est cette nuit qu'on change d'heure!

*

29

J-36?

28 mars 2020

CCCC12

(mon morceau de bravoure de la journée d'hier)

Tadam! Hier je suis sorti! Je suis allé voir mon médecin, à pied (faisant d'une pierre deux coups , consultation et exercice physique, en plus il faisait beau, le bonheur), ma NNA (nouvelle nouvelle attestation clic clic Philou) en poche, j'ai fait mon petit kilomètre virgule cinq dans des rues parfaitements désertes (en piétons, par contre il y avait quelques bagnoles).
J'avais appelé le matin pour avoir une consultation, et donc j'étais là à 11h30 comme annoncé (on frappe et la secrétaire -masquée- vient vous ouvrir, ça fait un peu club privé : un patient avec et le médecin et un autre en salle d'attente.) C'est drôle -et inhabituel- d'être assis seul dans cette salle d'ordinaire surpeuplée et où il m'est parfois arrivé d'attendre carrément une heure...
Je voulais être fixé, j'étais conscient que ces problèmes respiratoires qui m'affligent étaient davantage des trucs dans la tête, j'ai expliqué mon cas au médecin, mes petits tracas (j'ai d'ailleurs même pleuré un peu, je suis un hyper-émotif, mais me suis vite repris),  il m'a écouté, a jeté un oeil sur mon dossier dans son ordi, et m'a ensuite examiné,  a pris ma température (devant à droite à gauche 36°6), écouté ma respiration, pour conclure que je n'avais rien de grave, juste une petite rhinite saisonnière...
Ah bon
Et voilà pourquoi je me sentais beaucoup plus guilleret en sortant de son cabinet... c'était bien ce que j'avais supposé mais j'avais seulement besoin de l'entendre, et par mon médecin surtout.
Je lui ai demandé s'il pouvait me prescrire un petit truc contre les moments de flip, il a dit bien sûr et il m'a donné une boîte de cachetons ("c'est très léger") à utiliser au cas où...
A la pharmacie, on sentait que c'était la guerre et que tout un tas de mesures de précautions avaient été prises, plaques de plexi avec juste un petit guichet pour passer la main pour introduire soi-même sa carte verte dans la machine, et, à la fin de la transaction, récupérer ses médicaments. "Ma" pharmacienne était jeune souriante et masquée... Combien je vous dois ? Zéro euro, merci madame au revoir madame (les autres clients attendent à distance respectable).
Me voilà rassuré, un peu plus tard, repartant avec à la main mon sac en papier de la pharmacie contenant mon petit assortiment... une  voiture de flics est passée mais ne s'est même pas arrêtée, je me sentais... joyeux léger léger, en repartant chez moi, il faisait soleil, comme quoi parfois  ça ne tient pas à grand-chose, hein...

*

Le Montmarin était désert, comme vidé, pas de gamins en vélo, pas d'ados qui "tiennent la Poste" en se roulant -et en fumant- des pétards, pas de kakous en bagnoles avec la musique à fond, pas d'ado(te)s en groupes bruyants penchés sur leurs téléphones, pas de mamans flanquées de leurs moutards, pas de papas qui roulent les mécaniques, pas de papys assis en terrasse à siroter un thé et qui fument pensifs non rien de rien, personne, ça c'était étonnant, et je n'ai même pas eu envie de prendre de photos

*

Est-ce que ça vous arrive d'avoir des chansons dans la tête ? Moi oui, très, souvent, et, encore plus souvent des chansons idiotes (tiens il faudra que je fasse un jour une Liste des chansons qui me passent par la tête (et j'avais été très content de rencontrer chez Carl Hiaasen, dans Jackpot je crois, une héroïne avec le même problème (qui n'en est pas vraiment un, mieux vaut ça qu'avoir des acouphènes) sauf qu'elle avait en général deux morceaux différents en même temps, qui se mélangeaient...

*

J'ai relevé à moitié  le petit store merdique (mais bon c'est moi qui l'ai posé) de la petite fenêtre de la chambre, en face de mon lit, pour avoir chaque matin le (grand) plaisir de voir le jour se lever, ce moment de bascule où ce n'est plus tout à fait la nuit et pas encore tout à fait le jour

*

façons de mesurer le temps qui passe :
- rouleaux de PQ : j'utilise les "U nature / papier toilette compact / 4 rouleaux = 12 rouleaux / Ecolabel", un rouleau me "fait" environ une semaine, et j'ai 9 rouleaux sur l'étagère du bas dans la salle de bains, ce qui devrait me mener à peu près à la fin du cococonfinement...
- médicaments : un comprimé d'aerius (antihistaminique) à prendre chaque matin pendant 30 jours / la boîte contient 30 comprimés, quand elle sera vide nous serons le 27 avil (yesssss!)

*

subtilités de la ponctuation :
la différence entre laisser aller et laisser-aller
(étonnant, non ?)

*

trouvé un tuto pour les filles sur "pas de laisser-aller pendant le confinement" (se maquiller se parfumer s'épiler se pomponner) elles doivent rester ni-ckel, quelles que soient les circonstances, mais bon que pour les filles (les mecs, eux, ben c'est pas prévu, ils ont le droit de traîner toute la journée, en slip, sur le canapé, pas rasés, à regarder la téloche en fumant et en sifflant des bières etc.

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*

La Haute-Saône fait partie de la quarantaine de départements "moyens" qui n'ont pas aucun décès (comme les Alpes-de-Haute-Provence, les Ardennes, l’Ariège, le Cantal, la Charente-Maritime, la Creuse, la Dordogne, le Gers, le Jura, les Landes, le Loir-et-Cher, la Haute-Loire, le Lot, la Lozère, la Nièvre, le Puy-de-Dôme, la Guyane, la Réunion et Mayotte), mais, au 26 mars, en comptent néanmoins moins de 10

 

*

appels
- entrants : Brigitte (ma soeur), Evelyne (qui semblait en pleine forme), Marie (pour le scrabble), Babeth (en verve aussi), Dominique (pour notre échange quotidien) , Christine P. (après le repas),
(remarque : je suis un pédé qui n'a quasiment que des filles dans son répertoire téléphonique)
- sortants : Marie, Babeth, Dominique, Christine

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