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lieux communs (et autres fadaises)

8 décembre 2019

calendrier d'avent 2019.8

8 décembre

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7 décembre 2019

calendrier d'avent 2019.7

7 décembre

6 décembre 2019

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6 décembre

5 décembre 2019

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4 décembre 2019

calendrier d'avent 2019.4

4 décembre

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3 décembre 2019

calendrier d'avent 2019.3

3 décembre

3 décembre 2019

baguette d'angle

198
68, MON PERE ET LES CLOUS
de Samuel Bigiaoui

Et voilà déjà le dernier film de notre Mois du Doc (que j'ai trouvé cette année vraiment d'un excellent niveau), un film que je n'avais pas repéré (qui avait été suggéré par Hervé). Le réalisateur filme son père dans la boutique, Brico Monge, un magasin qui vend du bois mais pas que, qu'il tient depuis plus de trente ans mais qu'il vient de mettre en liquidation... Tout le film se passe dans ladite boutique (ou ses environs immédiats), on fait connaissance du papa, du magasin, des vendeurs (eux aussi là depuis plus de trente ans, les clients, les habitués, et c'est très émouvant. déjà le sujet (un fils filme son père) ne pouvait que me toucher, mais là en plus il est question de quelque chose qui est en train de s'arrêter, qui disparaît irrémédiablement, un petit commerce de proximité, mais aussi une certaine idée de la vie en général et du rapport aux gens en particulier... Il est question de bois, de moulures de voliges de corniches, mais aussi, et surtout, d'humanité. c'est doux, c'est tendre, c'est émouvant, c'est bouleversant. Le père est un personnage d'autant plus touchant qu'il fait tout ça comme il l'a toujours fait : simplement, sans esbroufe (il évoque aussi, de la même façon, sa jeunesse soixante-huitarde).
Un film qui fait du bien (comme a dit Marie à la sortie).
Pudique, subtil, intime, affectueux, tendre, sont les qualificatifs qui fleurissent au long des critiques, et c'est très juste.
Et je terminerai, une fois n'est pas coutume, en citant le Moônde  via allocinoche) : "Le fils filme le père avec ce que leur relation implique de non-dits pudiques et de rugueuse tendresse."
Je n'aurais pas mieux dit.
(En plus, avec Marie, on s'est fait la même réflexion : on a tous les deux pensé plusieurs fois à Coralie : elle aurait été malade en voyant tous les jolis meubles à tiroirs qu'on voit dans le magasin du papa...)

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2 décembre 2019

calendrier d'avent 2019.2

2 décembre

2 décembre 2019

un rêve agréable

je suis à Londres (nous sommes à Londres, beaucoup de gens, Dominique, Malou, Emma, )
la journée va être particulièrement agitée, c'est le Jubilé de la Reine qui va être fêté, un événement important qui va mettre le bazar dans la ville et les transports en commun

je marche dans un espèce de centre commercial, de galerie marchande plutôt, et je croise dans une allée (qui ressemble plutôt à un parking souterrain) un jeune homme souriant qui me tend la main, engage la conversation (en anglais) en me montrant mon sac à dos, et je comprends qu'il me propose de me le racheter car il en a besoin, je suis un peu méfiant au départ, je réussis à lui baragouiner que "the zip is broken " (ce qui est vrai)

je marche toujours dans la même galerie, avec (?), on arrive devant une porte de chambre d'hôtel (une porte verte, numéro 18)

je suis allongé sur le lit et je raconte mon aventure avec le jeune homme et mon histoire de sac à dos, c'est la chambre d'une fille que je connais de loin, qui est en train de s'habiller pour sortir, face à la glace de l'armoire, et il y a deux autres filles allongées à côté de moi sur le lit (je suis allongé sur le lit aussi) qui écoutent l'histoire en rigolant

je quitte la chambre pour essayer d'aller retrouver Dominique et Malou, cet endroit est vraiment immense, beaucoup de couloirs, de coursives, de contre-allées, beaucoup de gens aussi, je me dis qu'en marchant toujours tout droit je ne risque pas de me perdre, et, au pire, je pourrai toujours retourner dans la chambre de (?) mais bien sûr je me perds aussi rapidement...

je marche le long d'un sentier herbeux, étroit,  avec beaucoup de gens qui marchent aussi dans la même direction. Il faut que j'appelle Dom et Malou, je sors mon portable, et je m'aperçois qu'il est resté allumé dans ma poche pendant tout ce temps, et que des milliers de caractères se sont inscrits sur l'écran (j'espère que je n'ai pas modifié le code-source), je n'arrive pas à avoir l'écran d'accueil, j'ouvre l'arrière du  téléphone, à l'intérieur il y a tout un tas de longues aiguilles (avec un peu de tissu rouge enroulé au bout, comme des petites banderilles) posées comme ça, sans êtrefixées, et du coup certaines tombent par terre (dans l'herbe je me dis que bof elles ne doivent pas servir à grand-chose et je continue ma route en essayant de faire fonctionner le téléphone (toujours en vain) maintenant c'est bizarre, quand j'appuie sur le bouton de mise en marche, il change de taille, (même de forme) devient deux fois plus court, se rallonge jusqu'à une taille normale, affiche soudain un écran de téléphone à clapet riquiqui, comme s'il n'arrivait pas à conserver une forme (une apparence) "stable" aïe aïe aïe il faut que je retrouve les aiguilles qui sont tombées par terre

je fais donc demi-tour et je repars en sens inverse de tous les gens, je regarde par terre, je vois des aiguilles à un endroit mais ce sont juste des épingles de couture, comme si une boîte d'épingles avait été renversée là

je continue et je tombe sur le jeune homme du sac à dos, toujours aussi sympathique et souriant

je lui explique mon histoire (en anglais, j'utilise le mot "needles" (aiguilles), il est juché sur une espèce de carriole avec un empilement d'objets, sur ce chemin étroit ça risque de bloquer le passage (ça fait comme un exode, une marée humaine), aimablement, il m'aide à chercher, et en retrouve -ô joie- quelques-une, que je remets dans mon téléphone

avec toutes ces histoires, il serait bientôt temps de manger, je suis (nous sommes) à présent devant un restau (un pub plutôt on dirait), avec le jeune homme et d'autres gens aussi, je sens que je suis amoureux du jeune homme, qu'il faut absolument que je prenne ses coordonnées, qu'on reste en contact, je fouille dans mon sac pour trouver mon carnet pour qu'il me donne son adresse j'ai beaucoup de bazar dans mon sac et j'ai du mal à trouver quelque chose pour écrire

je me suis absenté quelques temps pour aller aux toilettes, quand je reviens, je m'aperçois qu'il (le jeune homme) a installé une sorte de buffet pour manger, en ouvrant ma valise (une grosse valise à coque en plastique) et en proposant ce qu'il y avait à manger dedans (il y avait beaucoup de choses à manger, vraiment!), j'aperçois des restes de tranches de jambon, de tomates, de pain complet, des miettes, je me dis qu'il n'est pas gêné quand même, et en même temps je réalise que ce n'est pas un voleur, puisqu'il n'a pas touché à la liasse de billets pliés roulés que j'y avais laissée et qui est restée dans un coin de la valise, en évidence, je la récupère et la mets dans ma poche

je me dis qu'il va falloir que je rachète un téléphone (on est à Londres, ça va me coûter bonbon)

(je suis amoureux de ce jeune homme)

en déambulant dans le centre commercial / la galerie marchande pour trouver la sortie je tombe sur une pièce, en haut d'un escalier, j'ouvre la porte,  c'est comme une pièce creusée dans la roche, une ambiance troglodyte, avec des gros volumes parallélépipédiques où un homme barbu  bouge et parle (et je vois en même temps son image en noir et blanc projetée sur le mur, fantomatique, je trouve ça très beau, et je réalise qu'il est en train de répéter lespectacle qu'il va donner le soir même, je n'ai pas envie de déranger et je referme la porte

je repère la voix du jeune homme, il est dans une pièce à côté, quand j'entre il y a des gens, lui est allongé sur une table en verre recouverte de sable, il est tout nu, couchésur le ventre, et donne une espèce de leçon de yoga à un petit gamin allongé sur la table, comme une version réduite de lui, aussi nu et sur le ventre, ils font des mouvements comme de natattion, mais sur le sable de la table pendant que le jeune homme explique quelque chose au garçon

je me dis qu'il faut absolument que j'immortalise la scène (et le fait qu'il y ait des gens dans la salle me donne un genre de légitimité, de prétexte, je vais pouvoir prendre une photo du jeune homme), je fouille dans mon sac et je n'arrive pas à trouver mon appareil-photo "habituel" , à la place, dans le fouillis, j'en trouve un autre, un vieux, presque carré, étrangement plat (quand je le mets en position horizontale il ressemble à un de ces "mini appareils photos " qu'on avait dans les années 70

le jeune homme est toujours sur la table, je tiens l'appareil devant moi et j'appuie sur le bouton de prise de vue, je sens que l'appareil mouline, qu'il a du mal à faire le point, ça prend du temps, le jeune homme s'est rendu compte que je le photographiais, il se relève et du coup prend la pose, c'est comme si l'appareil avait zommé tout seul je ne vois plus  que son visage, plein cadre, il me regarde dans les yeux en souriant, et ce sourire l'illumine "you look like an angel" lui dis-je, et c'est vrai, je vois sur l'écran de visée son visage souriant, avec des cheveux bouclés, et cette image me ravit

j'ai retrouvé Emma (mais c'est aussi Cathy) et nous parlons de quelqu'un, elle me dit qu'elle l'a beaucoup aimé aussi, et qu'elle a d'ailleurs décidé de faire un film sur lui

je lui dis que c'est vraiment merveilleux

(et je me réveille, d'excellente humeur)

2 décembre 2019

ça tourne

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STILL RECORDING
de Saeed Al Batal & Ghiat Ayoub

Des images brutes, tirées d'une matière-monstre (4 ans de filmage, 450h de rushes) accumulée par deux jeunes réalisateurs, témoins de la vie au quotidien (et donc, hélas,  de la guerre au quotidien) dans leur pays, la Syrie (et plus précisément dans (et autour de) la ville de Douma. Une immersion saisissante, au milieu d'une ville en ruines, qui zigzague entre bâtiments dévastés et rues trop exposéées. Combattants, snipers, embuscades, explosions rythment le film de leurs scansions sonores et mortifères, la mort est omniprésente, mais la pulsion de vie aussi, qui intervient à proportion égale pour rééquilibrer le propos (et c'est tant mieux).
Vivre c'est parler, manger, fumer, boire, danser, et c'est réjouissant (réconfortant) de voir vivre  cette belle jeunesse syrienne et barbue (ces jeunes gens, en plus, sont indéniablement très beaux, du genre de beauté indéniable -barbounettes, cils de gazelle, et cette toujours touchante façon de danser- que j'affectionne, en tout cas). La vie dans tous ses états. Combattants, snipers, observateurs, interviewés, chacun à sa façon témoigne, s'exprime, et nous bouleverse (j'ai même rencontré des snipers sentimentaux pourrait-on paraphraser). Le montage alterne les moments de stress et d'accalmie, l'adrénaline et la rigolade, et on se sent à chaque instant aux premières loges. Tout près de, au coeur de.
On parle de la guerre, de Bachar, mais aussi (surtout ?) d'art(s) (le film s'ouvre sur un cours de cinéma, il y sera question de sculpture, de peintures murales), de comment s'exprimer, c'est résister.  Un film important, de par sa démarche, et que je ne pouvais donc pas ne pas faire figurer dans mon Top 10 (qui commence sérieusement à déborder.

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"Sois patiente ô ma Patrie..."

Still recording ╕ Tous Droits Réservés (7)

Still recording ╕ Tous Droits Réservés (15)

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les réalisateurs

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