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lieux communs (et autres fadaises)

16 septembre 2016

texas forever

COMANCHERIA
de David Mackenzie

Celui-là, il ya avait de fortes chances que je passasse (coucou marie!) à côté, si nous ne l'avions pas programmé dans le bôô cinéma. Et il y a comme ça de beaux hasards, comme ce film-là, dont je n'attendais rien et qui m'a tourneboulé. Mi-western mi-polar disait la rumeur, mouais allons-y donc, à cette unique séance en vo quotidienne (où nous étions quatre, coucou Marie, coucou Zabetta !).
Comancheria est un film très large, très horizontal, qui remplit complètement tout le (très grand) écran de la salle 9 du bôô cinéma. Un film de paysages, de grands espaces, un film connoté et revendiqué hyper ricain, texanissime, bien plus riche que l'hybride entre deux films de genre (deux genres de film) qu'on a bien voulu nous vendre -le western et le polar, oui oui-.
D'un côté, au départ, il ya deux frérots qui braquent des banques, "artisanalement", et, de l'autre côté deux texas rangers qui les recherchent. Les deux premiers sont plutôt jeunes, et les seconds un peu plus âgés, notamment l'un d'eux, sur le point de partir en retraite (Jeff Bridges, d'anthologie). On suit en alternance l'un et l'autre couple (paire serait plus juste, virilement parlant) au fur et à mesure de leurs parcours respectifs qui vont, c'est inéluctable, les amener à se croiser. Fatalement, comme on dit. mais David Mackenzie connait son affaire. D'une part il nous dévoile progressivement les pourquois et les comments des braquages des frangins, tandis qu'en face l'enquête menée est plutôt débonnaire et plan-plan, soutenue par les dialogues et les vannes échangées par les deux rangers (dont c'est la dernière mission en commun) sorte de vieux couple d'anthologie (dont on ne saura d'ailleurs strictement rien d'autre que ce qu'ils vivent pendant le temps du film).
Et Comancheria est réjouissant à tous les niveaux.
Plastiquement d'abord (ce qui saute aux yeux) : photogénie des paysages américains, tout en longueur ou en profondeur, routes, vues aériennes, crépuscules, patelins, tout y est de l'imagerie US (d'aujourd'hui et de presque hier) qu'on aime (et à laquelle on est attaché), rien n'y manque. Avec la musique qui va juste bien avec : country-rock, folk, surtout, à guitare et à banjo, qui s'intègre parfaitement dans le décor ambiant.
Humainement, ensuite, parce que, par la qualité de son scénario, David Mackenzie parvient à remplir à ras bord d'humanité ce qui, sans cela, n'aurait pu être qu'une enfilade de beaux décors vides. Chacun des quatre personnages principaux est assez finement caractérisé, chacun à sa manière et pour ses propres raisons. Jeff Bridges a été mis en avant, et ce n'est pas sans raison. Pour moi, le personnage est aussi fort et attachant que, disons... tiens, celui joué par Frances Mc Dormand dans Fargo, c'est dire! Mais son collègue, métis, mi-indien mi chicano, est au diapason. Et pareil pour les frères (un concentré de pure virilité cool, mélange qui m'émeut toujours beaucoup en pareil cas) : si Chris Pine assure en beau gosse mal rasé (et en cerveau du gang), c'est bien pourtant son frangin qui m'a presque tout de suite décroché la mâchoire d'admiration bavatoire : ce mec, comme par hasard cumule un tas de détails parmi ceux que je trouve les plus troublants chez un mec -correction "chez un personnage de film".- On pourrait dire qu'il en possède, pour moi, toute la panoplie. Voilà, c'est dit, le personnage de Tanner (et son interprète Ben Foster) ne sont pas étrangers au surplus d'engouement généré par Comancheria.
Plus le film avance et plus le réalisateur nous fait comprendre qu'il veut nous en dire un peu plus que ce qu'il nous montre, qu'il ne s'agit pas simplement d'une histoire de flics qui poursuivent des braqueurs, que ce ne sont pas eux les (vrais) salauds, mais bien ces enfoirés de mecs en costard derrière leurs ordinateurs, et leurs mots doux : hypothèque, créance, mensualité, intérêts... C'est d'ailleurs lors de ces longs travellings paysagers ricanissimes, qu'apparaît régulièrement, au bord d'une route,  un panneau publicitaire ou un autre qui vient nous parler d'argent, de dette ou de crédit...
L'argent, on n'en finit pas de le voir passer, de mains en mains, de caisse en sac, de poche à table, billets usagés, liasses compactes, biffetons qui volent... mais le plus attachant (le plus drôle) est le parcours que lui font effectuer nos doux frérots (et que je vous laisse le soin de découvrir.)
Contrairement à ce qui a été écrit, si Comancheria est bien "un film d'hommes", il n'est pas "un film sans femmes" : Y existent, épisodiquement, pas mal de personnages "du beau sexe", moins mis en évidence que les mâles c'est vrai : l'ex-femme du frangin n°1, une serveuse de restaurant, une autre, beaucoup plus acariâtre, quelques caissières effarouchées, une dragueuse de casino, une réceptionniste douce en apparence mais tornadesque au lit, la rangère qui a succédé à Jeff Bridges...  Contrepoints (contrepoids), pas forcément de finesse d'ailleurs, à ce monde de brutes.
Pour finir, des remarques marketing : Quelle est l'utilité de traduire le titre original ("Hell or high water", certes difficilement traduisible et compréhensible*) par celui-ci, ni français ni américain (ni quoi que ce soit d'autre? ° et ne veut rien dire du tout hein ?
et pourquoi avoir remplacé la première affiche (délicieusement épurée)

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par celle-ci (beaucoup moins facilement lisible) ?

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et, pour finir, here comes mon chéri-chéri Ben Foster :

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(au premier plan)

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(celui de gauche)

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(mmmm je suis sans voix...)

Mimi, non ?
Comancheria restera l'excellente surprise de ce mois de septembre, pourtant déjà riche en bonheurs cinématographiques, et pourrait même bien figurer dans mon classement de fin d'année...

* après recherche, il apparaîtrait qu'existe une expression : "come hell or high water" qui signifie "Quand bien même le diable y serait...", ou, plus simplement "quoi qu'il arrive", et une seconde "through hell and high water", qui signifie, elle, "contre vents et marées"...

 

14 septembre 2016

money money money

DIVINES
de Houda Benyamina

Presqu'en sortie nationale dans le bôô cinéma. et à 5€ s'il vous plait, avec la carte de membre des Amis du Cinéma. J'avoue, j'y allais... prudemment. Le syndrome "T'as du clito! " de la réalisatrice lors de la remise de la Caméra d'or à Cannes 2016, le symptôme Bande de filles, qu'on nous avait quand même en son temps énergiquement survendu (oui, je suis désolé, je préfère les garçons, je suis un horrible vieux réac je sais...), la transversale film de téci, tout ça me faisait un peu hésiter, j'avoue, et c'est ce bon vieux Pierre Murat, de Téléramuche, qui a emporté le morceau. Un film chipoté et bouchepincé par ledit PM mérite en général toute mon attention (surtout que là il fait fort : en 10 lignes hop c'est plié bâché, et surtout ainsi conclu "On peut, donc, aller voir "Divines" pour des tas de raisons : sociales, politiques, prophétiques, féministes... Mais sûrement pas cinématographiques." Arghh ça m'exaspère. Autant que les Cahiâis qui prennent deux pages pour éxécuter -il n'y a pas d'autre mot- le magnifique -et par moi chéri- NOCTURAMA, de Bonello.)
C'est drôle d'ailleurs, parce qu'il y a un indéniable lien de parenté entre les deux films, j'y reviendrai plus tard.
On était deux dans la (grande) salle à cette séance de 16h. Marie et moi. Deux comme les zigototes du film, les Laurelle et Hardie que la réalisatrice nous invite à découvrir. Et ça démarre très fort, et je suis déjà soufflé sur mon siège tellement je trouve ça bien. quoi, qu'est-ce qu'il a dit, PM, "sûrement pas cinématographique" ? Alors là, se dit-on faudrait qu'il enlève (merci Emma) ses lunettes en peau de saucisson. On n'est ni dans Bande de filles, ni dans La haine, ni dans Dheepan, ni dans Ma 6-t va cracker, non non, on est juste dans Divines.
Et on se régale à suivre ces deux copines en train de faire les 400 coups, de chercher à s'en sortir, à filouter, à se faire de la money money money inlassablement, par tous les moyens. Notamment en cherchant à se faire embaucher par la caïd locale, Rebecca, "sorte de mix entre Grace Jones, Tony Montana et Booba (avec un clito)" (là je cite les Zinrocks, qui ont aussi adoré le film). La bande-annonce est très habile, et nous fait croire qu'on va voir un film qui n'est pas vraiment celui qu'on va voir en réalité. Le dernier tiers nous en aura été soigneusement caché. c'est vrai que le film est à l'image de sa réalistarice, et de son désormais fameux speech cannois : séduisant, énergique, drôle, touchant, bavard, attendrissant, soûlant parfois, mais incontestablement sidérant. je dois dire que j'en ai eu plusieurs fois les larmes aux yeux. Parce qu'il n'y a pas que la thune, il y a aussi l'amour. et c'est un magnifique danseur dont s'entiche la plus petite des deux, sorte de pitbullette qui commence par le regarder -littéralement- de haut, en cachette, avant que de... bah vous verrez bien, hein !
Je n'ai sans doute pas le recul critique ni la capacités d'analyse nécessaires pour décortiquer scrupuleusement le film, je n'en demande pas tant : quand je vais au cinéma, je veux simplement qu'un film m'embarque. Peu importe par quel(s) moyen(s) (on peut toujours y réfléchir après coup. Et c'est ce que Divines a provoqué. La personnalité de la jeune actrice qui incarne Dounia y est pour quelque chose, c'est sûr. Mais j'adore tout le climat du film, son instabilité, sa capacité de passer sans transition d'un extrême à l'autre, de s'obstiner à caracoler comme un petit taureau têtu, (frapper du pied, sortir les cornes, fumer par les naseaux, ce genre) et de ne pas lâcher le morceau, de faire de la tension un atout permanent. J'adhère, j'y crois, je suis, je participe. Même si la fascinante énergie pure de la première partie -que j'ai trouvée, cher Pm, infiniment cinématografik- se relâche un peu par la suite, ou plutôt (en gros il s'agit de la seconde partie, tout ce qui n'est pas -habilement!- montré dans la bande-annonce) freine un peu son trajet de train fou joyeusement en pétard(s) et bifurque sur l'aiguillage d'un discours (cinématographique) un peu plus "habituellement" balisé (mais nous verrouille et nous tétanise sur nos sièges, suspens, tension, voire terreurs enfantines : à un moment - la douche- j'ai même tapé sur le bras de Marie comme si j'étais à Guignol :"Attention, il est là !")
Non, le film n'est pas juste la pochade ado, effrontée et rigolarde que sous-entend la bande-annonce (et quand bien même elle ne serait que ça c'eût déjà été épatant) .Il s'agit bien d'un discours politique, et c'est tant mieux. Qui a bien su brasser et intégrer tous ces éléments -contemporains et réels- (le fric, le blingbling, la discrimination, les flics, les services sociaux, le collège, la violence, les rapports filles/garçons -et les rôles-) au sein d'un récit fictionné (oui peut-être un tout petit peu trop vers la fin...) généreux et puissant, dense et intense, et prenant de bout en bout.
Le point commun avec Nocturama (que je vous exhorte à aller voir)? Les jeunes gens, ça c'est sûr, la révolte, idem, et des éléments formels commun aux deux films, de façon troublante : un grand magasin la nuit, de la danse, et aussi des flammes qui montent, dans cette même nuit...
Allumer le feueueueu...

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11 septembre 2016

oups!

Avec toutes ces émotions de fin d'août, j'ai complètement zappé l'anniversaire du blogchounet!

11 ans!
Bonze anniversaire, le blogchounet, tiens avec onze images!

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2005, Portugal

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2006, Montmarin

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2007, Bozarts

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2008, Paris

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2009, manifs

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2010, India

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2011, ipomées

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2012, Paris

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2013, école

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2014, Belfort

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2016, colza

 

10 septembre 2016

stéthoscope

LE FILS DE JEAN
de Philippe Lioret

Lioret, j'aime plutôt bien... il y a chez lui un genre... d'honnêteté, d'intérêt pour l'humain, qui me convient. J'ai vu presque tous ses films (sauf, allez savoir pourquoi, l'avant-dernier) et c'est un réalisateur qui se maintient à un certain niveau d'exigence, qui emploie des gens que j'aime bien (Bonnaire, Gamblin, Lindon, Rochefort par le passé, Deladonchamps ici), et son parcours, depuis Tombés du ciel, a su rester cohérent et maintenir une certaine exigence narrative, même si associée à un certain classicisme formel. (J'ai même acheté un coffret de dvd du monsieur, c'est dire...)
Nous l'avions dans le bôô cinéma en presque sortie nationale, et j'y suis donc allé hier soir. il y avait dans la salle beaucoup moins de monde que pour Sparrows ou Sieranevada, pourtant le film est encore "sous les feux de l'actualité", mais bon c'est vrai qu'il ne semblait pas y avoir trop de monde dans les autres salles non plus...
J'ai trouvé le démarrage un poil laborieux, presque maladroit par moments, pour nous en présenter le personnage principal, Mathieu. Cet homme (Pierre Deladonchamps, idéal de candeur) qui apprend au téléphone par un ami de son père (qu'il n'a jamais vu) que le père en question est décédé (au Canada), disparu dans un lac, et qu'il souhaitait lui transmettre un paquet. Il part donc au Canada, est réceptionné à l'aéroport par Pierre, l'ami du père en question (Gabriel Arcand, magnifique), qui semble freiner des quatre fers à chaque tentative de Mathieu d'en connaître plus sur sa famille (son père et ses deux frères). Le film est resserré temporellement sur le peu de jours entre l'arrivée de Mathieu et son retour en France, et se passe pour l'essentiel dans "la belle province" (? )(je pensais que cette périphrase désignait le canada, mais elle ne concerne en réalité que le Québec, d'où le point d'interrogation...) : pick-ups, chemises de bûcherons, bière à foison, "côtes levées" ("Aime-tzu les côtes levées ?"), joual, châlet de pêêche, orignal et j'en passe...
Mathieu regrette de n'avoir pas connu son père, et Pierre regrette de ne pas avoir eu de fils... et les deux frères que Mathieu se découvre sont des bourrins pur jus (un, surtout), ce qui n'arrange pas les choses. Mathieu aimerait en savoir plus, avoir le fin mot de l'histoire, et ne va pas arrêter de grattouiller le passé pour y parvenir. Malgré les réticences de Pierre.
Comme toujours chez Lioret, il est -d'abord-question de gens, de famille. de filiation. Et le rapport au père est un sujet qui me touche toujours. Le duo d'acteurs principaux fonctionne excellemment, et -je ne vais pas faire mon Téléramuche et raconter la fin en trois mots- je regrette juste que cette énigme de family life se résolve, se dénoue, finalement de la façon dont on s'était dit, dès le début du film "Tiens, ça pourrait être ça, mais, non, quand même, ça serait trop facile...".
Un joli film, mais qui laisse un peu sur sa faim (mais dont la fin, par ailleurs, est très délicatement réussie, ciselée, un regard ou deux, trois fois rien, magnifique...).

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6 septembre 2016

dernières fois de paris (avec mon téléphone)

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dernière fois, le panneau en bas de l'immeuble...

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dernière fois, dans l'ascenseur...

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dernière fois, métro porte de bagnolet...

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dernière fois, le ciel est par-dessus le toit...

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dernière fois, le cabinet de curiosités...

4 septembre 2016

céleste

SPARROWS
de Rúnar Rúnarsson

Il y a des films, comme ça, qui vous capturent dès la première image. En trois scènes (un choeur d'enfants dans une église, un ado en gros plan la tête sous son drap, un avion dans le ciel islandais avec la musique séraphique de Sigur Ros) on a été non seulement pris, mais séduit, enchanté, ravi.
Je crois que j'aime presqu'autant le cinéma islandais que son homologue roumain (d'ailleurs, il y a des points communs, même s'ils sont plus humains que géographiques...) et qu'on en a diffusé tout aussi régulièrement dans le bôô cinéma.
Sacrés islandais. Ils ont des gros pulls et des bottes, roulent en 4x4, élèvent des moutons ou travaillent dans des usines de poisson, fument des pétards, adorent courir tout nus pour se jeter dans des baquets d'eau "un peu chaude", et tout autant se biturer la gueule dès que le soleil disparaît, c'est à dire souvent. (Je schématise à peine, mais c'est quan même un peu beaucoup comme ça qu'on les connaît, cinématographiquement du moins.)
Mais, paradoxalement, à partir de ces mêmes données, Rúnar Rúnarsson nous livre un film qu'on pourrait qualifier de "assez doux". Un film à petites touches, à ellipses, en fragments, autour -surtout- d'un ado et de son environnement proche.
On suit donc le jeune Ari (qu'on a entendu dans le choeur à l'église, qui s'était caché sous son drap et qui a pris l'avion pour retourner habiter chez son père, puisque sa mère s'envole pour l'Angola...) qui vient de débarquer dans la cambrousse (= "loin de Reykjavik") avec son sac pour habiter chez son père, qu'il n'a pas vu depuis un certain temps.
Ca ne se passe pas très bien avec les jeunes autochtones, ni avec son père non plus, au début. Heureusement, il y a sa grand-mère... C'est en apparence extrêmement simple, on s'attache à ce moineau ébouriffé d'Ari, quiprendrait son envol pour la première fois et est encore maladroit et vacillant sur ses petites pattes (alors je ne vous parle même pas de ses petites ailes...)
Et pourtant (ou justement à cause de ça), j'avais les larmes aux yeux au bout de cinq minutes de film (bon ok la musique n'y était sans doute pas pour rien). C'est touchant, troublant, attachant, bouleversant (ça dépend des moments), et le film se calque un peu sur les spécificités géographiques du pays qu'il décrit : ça monte et ça descend, ça sinue, ça côtoie l'abîme, ça souffle le chaud et le froid, , et humaines aussi (les spécificités) ça n'est pas toujours aimable, ni bavard, ni attentionné...
Avec toujours ce mélange de rudesse et de douceur, qui je le reconnais m'a fait chavirer plusieurs fois...
Une sacrée belle découverte.
Et il y avait dans la salle ce soir-là au moins une quarantaine de personnes, ce qui m'a rendu le film encore plus agréable...

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31 août 2016

films vus z'à paris

Nocturama : Photo 

Bella e Perduta : Photo

 Rester Vertical : Photo Damien Bonnard, India Hair 

Exotica, Erotica, Etc. : Photo

Insaisissables 2 : Photo Daniel Radcliffe, Dave Franco, Jesse Eisenberg, Lizzy Caplan, Mark Ruffalo 

Dernier Train pour Busan : Photo 

Moka : Photo 

Hôtel Singapura : Photo

Le BGG – Le Bon Gros Géant : Photo Mark Rylance, Ruby Barnhill

Star Trek Sans limites : Photo Anton Yelchin, Chris Pine, Simon Pegg, Sofia Boutella

Nerve : Photo Emma Roberts

Elektro Mathematrix : Photo

Toni Erdmann : Photo Peter Simonischek, Sandra Hüller

The Endless Summer : Photo

Dans le noir : Photo Gabriel Bateman

L for Leisure : Photo

Parasol : Affiche

Décalogue 9, Tu ne convoiteras pas la femme d'autrui - Décalogue 10, Tu ne convoiteras pas les biens d'autrui : Affiche

18) DANS LE NOIR
17) L FOR LEISURE
16) THE ENDLESS SUMMER
15) LE BON GROS GEANT
14) NERVE
13) STAR TREK SANS LIMITES
12) DERNIER TRAIN POUR BUSAN
11) INSAISISSABLES 2
10) HOTEL SINGAPURA
09) LE DECALOGUE 9/10
08) BELLA E PERDUTA
07) ELEKTRO MATHEMATRIX
06) MOKA
05) PARASOL
04) TONI ERDMANN
03) EXOTICA, EROTICA, ETC.
02) RESTER VERTICAL
01) NOCTURAMA                 
 

29 août 2016

micro162

*

Emmaus :
Maylis de Kerangal était à 2€, et Christian Bobin à 0,5€

*

 jeudi, l'orage a cassé plusieurs de mes (plus belles) roses trémières

*

"la vieillarchie" (pour la hiérarchie)
(un joli mot-valise d'O. du FJT)

*

 les fleurs de bourrache dans les glaçons

*

programmation expurgée : j'ai coupé deux quéquettes et trois clitos.

*

(Bande-annonce de Rester vertical)
"J'aime beaucoup ce causse..."
(j'entends beau couscous)

*

défintiviement provisoire
ou provisoirement définitif?

*

"Merci à la personne qui a préféré privilégier son petit confort personnel pour vous mettre en retard, tous autant que vous êtes..."
(le conducteur de la rame, au micro, après un arrêt en station de quelques minutes, pour "vérification")

*

Un jeune Indien tout en blanc, au dos trempé par la sueur, admire son reflet dans la vitre pendant tout le trajet, en s'obstinant à rabattre de sa main droite le bas de sa chemise qui s'obstine à rebiquer.

*

"Mon père est au fond d'un lac, et demain on va enterrer sa casquette..."
(bande annonce de Le fils de Jean)

*

Une dame en robe rouge coquelicot, dont l'arrondi des fesses correspond bien avec l'idée qu'on se fait de la corolle de cette même fleur.

*

C'est un peu la faute à Tim Dorsey, tout de même...

*

miel de pissenlt de la Lyrette

*

28 août 2016

paris en temps réel ou presque 3

mercredi

Canicule, sérieux.
Début de nuit difficile à cause du dos, puis je me relève, à 3h, y passe un coup de sèche-cheveux, reprends des médocs (je mélange l'allopathie et l'homéopathie, ce qui permet d'espérer! deux fois plus! ) et redors ensuite un peu mieux, jusqu'à 7h;
Matinée "lettres recommandées avec accusé de réception" (la banque et la mgen) dans la poste rue Léon Frot avec postières spécialement désagréables (j'ai pensé à la chanson de Perret) puis "je vais jusquà la gare de l'est racheter un billet de retour pas cher vu sur Internet", où un jeune employé insensible à ma détresse m'explique que c'est uniquement une offre internet, et qu'il ne peut donc me le vendre. Je joins Malou au téléphone, qui passera demain après-midi à l'appart, puis je décide, puisque je l'ai bien mérité, d'aller au cinéma :
RESTER VERTICAL à midi, très guiraudien, devant un public quelque peu clairsemé, avec des choses que j'adore, et d'autres moins..
ELEKTRA MATHEMATRIX à 14h un film de Blanca Li dont la bande-annonce m'avait alléché, et qui ne ment pas : 1h20 de jeunes gens qui dansent sur fond d'électro, scènes collectives le plus souvent, un solo, un duo, et tout ça sans un mot. Voir danser des jeunes mâles c'est assez plaisant, surtout le genre élastique du calbute par dessus le jogging, on les voit même torse-nu, parfois avec des mouvements pelviens torrides, et tout ça sans un mot...Stimulant.
puis je file à l'archipel pour voir L FOR LEISURE appâté par le nom de Gabriel Abrantes et par les mots "lutte gréco-romaine", il s'agit de deux mensonges, je suis seul dans la salle et je manque de partir mais je reste quand même jusqu'au bout de cette "comédie expérimentale" (je viens de vérifier sur all*ciné, je n'avais pas rêvé, il y a bien ces mêmes mots...) où des étudiants américains se souviennent de leurs vieux springbreaks...
Retour à l'appart pour soirée moite (mais, tiens, sans Leffe)

jeudi

Canicule, toujours. 
Très mal dormi (c'est juste les changements de position qui sont douloureux, notamment celui de la position assise à la position debout. réveillé à 2h, puis à 6, je me recouche vaillamment à chaque fois.
Je termine les cartes postales, sors pour les poster, et en profite pour aller voir HOTEL SINGAPURA , d'Eric Khoo, au MK2 Beaubourg, malgré les avertissements d'Hervé : il avait raison, ça n'est pas très bon (une dizaine de minutes à sauver, tout de même...)
Malou passe à l'appart en début d'aprem, il fait abominablement chaud, on va à gare de l'est pour qu'elle puisse m'achter ce fichu billet de retour anticipé (41€ qd même!) retour à l'appart où l'architecte des nouveaux propriétaires doit passer, en l'attendant on joue au scrabble (elle gagne les 2 parties) puis on part à Villebon pour passer la soirée chez Pascal, qui vient de rentrer...
Repas délicieux à la fraîche (patates/ épinards/ haddock et tarte aux mirabelles par nous-mêmes dénoyautées). Du très bon whisky avant, du très bon rouge pendant... et une partie de triomino avant d'aller dodo (tous les vélux grands ouverts)
Je profite d'un grand lit où je ne dors pas trop mal (mais pas trop bien non plus)...

vendredi

Petit-déj' à Villebon, puis je rentre à Paris en rer (une grande première pour moi) grâce à mon passe navigo...
Je vais voir NERVE aux Halles parce que c'est là que je suis, et parce que c'est le premier film qui démarre à ce moment. Un film pour ados pas mal foutu, métaphorique sur les réseaux sociaux et les vilains sites qui vous obligent à faire des choses pour la course à l'audimat (mais rien ne vaut la bonne vieille amitié pour en venir à bout, et tiens, encore mieux, l'amûûûr...)
Puis je rentre à l'appart pour grignoter, boire, et je n'en bougerai plus jusqu'au soir (le flemme de me rhabiller pour ressortir...)

samedi

Nuit chaude... Tout est ouvert, mais pas d'air, je dors mal et suis réveillé à 2h du mat' par Alissa qui rentre de Rock en seine (et c'est de ma faute parce que j'ai laissé la clé dans la serrure...)
Comme ils annoncent la journée la plus chaude, je décide de la passer... au cinéma!
D'abord, à 11h au Cinéma du Panthéon, l'avant-première de NOCTURAMA de Bertrand Bonello, en présence du réalisateur (ensuite, pour la discussion). Gros coup de foudre pour le film, pour la maîtrise de la mise en scène de ce récit en 3 temps (la mise à feu, l'attente et l'épilogue), je suis en état de sidération, le meilleur film de BB pour moi, sans hésitation.
Ensuite au Reflet Medicis EROTICA, EXOTICA, ETC. Un doc sur les marins et les putes, plastiquement superbe, un peu excessivement lyrique parfois, mais bon, un film qui exalte "ces marins grecs au torse poilu, si caressants, qui sentent l'homme" ne peut qu'être qu'encouragé...
Il fait toujours aussi chaud alors j'enchaîne hélas sur DANS LE NOIR, une niaiserie sursautante d"où je sors à la moitié du film...
Et je rentre à l'appart, pour le dernier soir que j'y passerai (et la dernière nuit aussi...)

26 août 2016

voici des fruits des fleurs

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