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lieux communs (et autres fadaises)

10 décembre 2022

pauline et zy

(j'ai pris beaucoup e retard dans mes posts ciné...)

224
PACIFICTION
d'Albert Serra

Ah, Albert Serra... HONOR DE CAVALLERIA m'avait ennuyé, LE CHANT DES OISEAUX m'avait horripilé, HISTOIRE DE MA MORT m'avait intrigué, et LA MORT DE LOUIS XIV m'avait fasciné... Qu'allait-il en être de celui-ci ? D'autant plus que d'une durée annoncée de 2h45, et programmé riquiquitement pour deux séances à 20h dans le bôô cinéma, et j'y suis donc allé à celle du dimanche soir (alors que, rentrant de Belfort j'aurais plutôt envisagé de me coucher de bonne heure -comme je l'ai fait longtemps-), avec la double appréhension de m'endormir et/ou de m'ennuyer...
eh bien PAS DU TOUT! (Ouf x2)
Serra démarre par une image magnifique (mais bon quand on est à Tahiti au moment du coucher de soleil, c'est facile, hein, mais bon ça fait plaisir...) histoire de planter le décor, puis on voit des marins qui accostent (et, facile de se repérer, ce sont ces mêmes marins qu'on verra repartir 2h48 plus tard -oui le film est long- pour nous signifier clic clic! que le film en question  est fini). Entretemps (ce qui en fait quand même beaucoup, de temps, je le répète) on aura vu le personnage principal, De Roller, un haut fonctionnaire français en Polynésie (interprété par un Benoit Magimel anthologique) faire son travail de haut fonctionnaire français en Polynésie, c'est à dire parler, beaucoup, de tout et de rien, à beaucoup de gens, des autochtones, et d'autres pas, notamment à propos d'une prochaine reprise des essais nucléaires que la rumeur juge possible. Ce monsieur-là est toujours en représentation (et la méthode de Serrat étant de laisser les acteurs improviser, c'est donc parle parle parle... et c'est il faut le reconnaître plus ou moins intéressant) et la caméra l'accompagne dans ses diverses promenades.
Il va faire aussi la connaissance d'une créature divine, Shannah, une garçon-fille, avec qui il aura une certaine relation... Le film est doté -par osmose ? - d'une certaine langueur polynésienne, et, s'il démarre un peu plan-plan tranquillou (oui c'est vrai ça parle beaucoup), se dote très vite d'une musiqiue fascinante, avec des scènes de boîtes de nuit qui vont avec, de plus en plus fascinantes elles-aussi, avec cette façon qu'a le réalisateur d'étirer le plan jusqu'à, quasiment, extinction des feux narratifs.
On bascule dans un autre univers (que certains critiques ont qualifié de psychédélique) que je trouve de plus en plus fascinant (même si -on est chez Serrat- on ne comprend pas toujours tout.)
Toujours est-il que je n'ai pas dormi, que j'ai suivi jusqu'au bout ces cent soixante dix minutes qui finissent par devenir parfaitement hypnotiques (addictives), et que, à ma grande surprise (et avec un certain émoi) je n'ai pu faire autrement que de le classer dans mon top10, si si...
J'aime la façon dont Serra filme les hommes (et sa façon de tourner autour du pot de la masculinité).

 

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5 décembre 2022

micro198

"When I was younger, I wanted to be older. Now I am older, I am not quite so sure." (Tom Waits)

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"Je ne suis pas idiote... Je préfère que vous gardiez une femme dont je suis sûre que je n'ai rien à craindre..." (Diane de Poitiers)

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la vie ça devrait être toujours en descente.

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(curiosités juridiques) "Doit verser 500€ de dommages et intérêts celui qui dit à l'infirmière qui mesure sa tension qu'elle devrait plutôt "prendre la tension de sa bite" alors qu'il est à l'hôpital complètement ivre avec la police." (Cour d'appel de Douai, 29 mai 2008, n° 07/03242)

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Je suis client de cette poissonnerie où tous les vendeurs sont de jeunes barbus rigolards

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"Que je l'appelle Allah ? Et pourquoi pas Marcel ?" (Le cri de tarzan)

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peur : vécu personnel dans un contexte social

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Tiens ils ont arrêté d'arrêter les lumières la nuit..(à cause des illuminations de Noyel?)

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"Je veux m'obliger à regarder en face la certitude qu'il n'y a rien, rien pour aucun de nous. Travailler, lire, écrire, ne sont que des déguisements ; de même les relations avec les gens." (Virginia Woolf)

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un événement exceptionnel :  ce soir, la (vieille) batterie de mon (vieux) téléphone était ce soir -enfin- chargée à 100%, ce qui ne lui était pas arrivé depuis des semaines... (ça a quand même pris la journée, hein...)

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"Dans ce monde il y a une sorte de tristesse qui ne vous permet pas de verser des larmes. Cette tristesse est inexplicable et, sans changer de forme,elle s'accumule silencieusement dans ton cœur comme la neige qui tombe lors d’une nuit sans vent. " (Haruki Murakami)

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(en Iran...)

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2 décembre 2022

pour fêter la semaine belge 4

jeanne dielman

The Critics’ Top 100 Greatest Films of All Time

1. “Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles” (Chantal Akerman, 1975)
2. “Vertigo” (Alfred Hitchcock, 1958)
3. “Citizen Kane” (Orson Welles, 1941)
4. “Tokyo Story” (Ozu Yasujiro, 1953)
5. “In the Mood for Love, Wong Kar-wai, 2001)
6. “2001: A Space Odyssey” (Stanley Kubrick, 1968)
7. “Beau travail” (Claire Denis, 1998)
8. “Mulholland Dr.” (David Lynch, 2001)
9. “Man with a Movie Camera” (Dziga Vertov, 1929)
10. “Singin’ in the Rain” (Stanley Donen and Gene Kelly, 1951)
11. “Sunrise: A Song of Two Humans” (F.W. Murnau, 1927)
12. “The Godfather” (Francis Ford Coppola, 1972)
13. “La Règle du Jeu” (Jean Renoir, 1939)
14. “Cléo from 5 to 7” (Agnès Varda, 1962)
15. “The Searchers” (John Ford, 1956)
16. “Meshes of the Afternoon” (Maya Deren and Alexander Hammid, 1943)
17. “Close-Up” (Abbas Kiarostami, 1989)
18. “Persona” (Ingmar Bergman, 1966)
19. “Apocalypse Now” (Francis Ford Coppola, 1979)
20. “Seven Samurai” (Akira Kurosawa, 1954)
21. (TIE) “The Passion of Joan of Arc” (Carl Theodor Dreyer, 1927)
21. (TIE) “Late Spring” (Ozu Yasujiro, 1949)
23. “Playtime” (Jacques Tati, 1967)
24. “Do the Right Thing” (Spike Lee, 1989)
25. (TIE) “Au Hasard Balthazar” (Robert Bresson, 1966)
25. (TIE) The Night of the Hunter” (Charles Laughton, 1955)
27. “Shoah” (Claude Lanzmann, 1985)
28. “Daisies” (Věra Chytilová, 1966)
29. “Taxi Driver” (Martin Scorsese, 1976)
30. “Portrait of a Lady on Fire” (Céline Sciamma, 2019)
31. (TIE) “Mirror” (Andrei Tarkovsky, 1975)
31. (TIE) “8½” (Federico Fellini, 1963)
31. (TIE) “Psycho” (Alfred Hitchcock, 1960)
34. “L’Atalante” (Jean Vigo, 1934)
35. “Pather Panchali” (Satyajit Ray, 1955)
36. (TIE) “City Lights” (Charlie Chaplin, 1931)
36. (TIE) “M” (Fritz Lang, 1931)
38. (TIE) “À bout de souffle” (Jean-Luc Godard, 1960)
38. (TIE) “Some Like It Hot” (Billy Wilder, 1959)
38. (TIE) “Rear Window” (Alfred Hitchcock, 1954)
41. (TIE) “Bicycle Thieves” (Vittorio De Sica, 1948)
41. (TIE) “Rashomon” (Akira Kurosawa, 1950)
43. (TIE) “Stalker” (Andrei Tarkovsky, 1979)
43. (TIE) “Killer of Sheep” (Charles Burnett, 1977)
45. (TIE) “North by Northwest” (Alfred Hitchcock, 1959)
45. (TIE) “The Battle of Algiers” (Gillo Pontecorvo, 1966)
45. (TIE) “Barry Lyndon” (Stanley Kubrick, 1975)
48. (TIE) “Wanda” (Barbara Loden, 1970)
48. (TIE) “Ordet” (Carl Theodor Dreyer, 1955)
50. (TIE) “The 400 Blows” (François Truffaut, 1959)
50. (TIE) “The Piano” (Jane Campion, 1992)
52. (TIE) “News from Home” (Chantal Akerman, 1976)
52. (TIE) “Fear Eats the Soul” (Rainer Werner Fassbinder, 1974)
54. (TIE) “The Apartment” (Billy Wilder, 1960)
54. (TIE) “Battleship Potemkin” (Sergei Eisenstein, 1925)
54. (TIE) “Sherlock Jr.” (Buster Keaton, 1924)
54. (TIE) “Le Mépris” (Jean-Luc Godard 1963)
54. (TIE) “Blade Runner” (Ridley Scott 1982)
59. “Sans soleil” (Chris Marker 1982)
60. (TIE) “Daughters of the Dust” (Julie Dash 1991)
60. (TIE) “La dolce vita” (Federico Fellini 1960)
60. (TIE) “Moonlight” (Barry Jenkins 2016)
63. (TIE) “Casablanca” (Michael Curtiz 1942)
63. (TIE) “GoodFellas” (Martin Scorsese 1990)
63. (TIE) “The Third Man” (Carol Reed 1949)
66. “Touki Bouki (Djibril Diop Mambéty 1973)
67. (TIE) “The Gleaners and I” (Agnès Varda 2000)
67. (TIE) “Metropolis” (Fritz Lang 1927)
67. (TIE) “Andrei Rublev” (Andrei Tarkovsky 1966)
67. (TIE) “The Red Shoes” (Michael Powell & Emeric Pressburger 1948)
67. (TIE) “La Jetée” (Chris Marker 1962)
72. (TIE) “My Neighbour Totoro” (Miyazaki Hayao 1988)
72. (TIE) “Journey to Italy” (Roberto Rossellini 1954)
72. (TIE) “L’avventura” (Michelangelo Antonioni 1960)
75. (TIE) “Imitation of Life” (Douglas Sirk 1959)
75. (TIE) “Sansho the Bailiff” (Mizoguchi Kenji 1954)
75. (TIE) “Spirited Away” (Miyazaki Hayao 2001)
78. (TIE) “A Brighter Summer Day” (Edward Yang 1991)
78. (TIE) “Sátántangó” (Béla Tarr 1994)
78. (TIE) “Céline and Julie Go Boating” (Jacques Rivette 1974)
78. (TIE) “Modern Times “(Charlie Chaplin 1936)
78. (TIE) “Sunset Blvd.” (Billy Wilder 1950)
78. (TIE) “A Matter of Life and Death” (Michael Powell & Emeric Pressburger 1946)
84. (TIE) “Blue Velvet” (David Lynch 1986)
84. (TIE) “Pierrot le fou” (Jean-Luc Godard 1965)
84. (TIE) “Histoire(s) du cinéma” (Jean-Luc Godard 1988-1998)
84. (TIE) “The Spirit of the Beehive” (Victor Erice, 1973)
88. (TIE) “The Shining” (Stanley Kubrick, 1980)
88. (TIE) “Chungking Express” (Wong Kar Wai, 1994)
90. (TIE) “Madame de…” (Max Ophüls, 1953)
90. (TIE) “The Leopard” (Luchino Visconti, 1962)
90. (TIE) “Ugetsu” (Mizoguchi Kenji, 1953)
90. (TIE) “Parasite” (Bong Joon Ho, 2019)
90. (TIE) “Yi Yi” (Edward Yang, 1999)
95. (TIE) “A Man Escaped” (Robert Bresson, 1956)
95. (TIE) “The General” (Buster Keaton, 1926)
95. (TIE) “Once upon a Time in the West” (Sergio Leone, 1968)
95. (TIE) “Get Out” (Jordan Peele, 2017)
95. (TIE) “Black Girl” (Ousmane Sembène, 1965)
95. (TIE) “Tropical Malady” (Apichatpong Weerasethakul, 2004)

Waouh! Jeanne Dielman meilleur film du monde!!!
(mais bon c'est vrai que, comme tout classement, celui-ci est contestable...)

"The British Film Institute’s magazine Sight & Sound’s poll has been active since 1952. The poll has more than 1,600 film critics, academics, writers, distributors, and programmers voting on the best film of all time. Jeanne Dielman, which was earlier in the 36th position, jumped to take the top spot in 2022. Notably, the film will be available to stream on BFI Player from Thursday."

 

 

2 décembre 2022

entrevues 2022

jour1

195
WESH WESH QU'EST-CE QUI SE PASSE ?
de Rabah Ameur Zaimèche

cela semblait logique de commencer cette édition "chronologiquement", (et respectueusement) par le premier film (2002) de RAZ, et de constater combien il a bien vieilli... Oui, respect.

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196
VARIETY
de Bette Gordon

à propos de la "pulsion scopique", un film de la section contreculture générale, l'histoire d'une ouvreuse de cinéma porno qui se met à suivre un client en costume trois pièces qui semble tremper dans des affaires louches (avec Nan Golding, pas encore célèbre,  dans son propre rôle) un peu décevant néanmoins

197
PASSION
de Jean-Luc Godard

section "désobéissances", un film dont j'ai vu l'affiche pendant longtemps chez Pépin et Za : Huppert, Piccoli, Schygulla, Radzilowicz... et Laslo Szabo! Un film à propos d'art(s), un fil de heurts, de ruptures et de hiatus... pas étonnant que ça lui ait tant plu (à Pépin!)

passion

198
DIRTY DIFFICULT DANGEROUS
de Wissam Charaf

premier film en compét', d'un réalisateur pour la dernière fois à Entrevues (c'est son quatrième passage), dont j'avais adoré le précédent TOMBÉ DU CIEL. Ici (toujours au Liban) Roméo est syrien, Juliette est éthiopienne, et comme dit le réalisateur "tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes"... Magnifique (le film repartira d'ailleurs avec le prix du public)

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199
FALCON LAKE
de
Charlotte Le Bon (A-P)

première des avant-premières en soirée, un film candaien (québecois ?) de Charlotte Le Bon qui m'a laissé un (vague) souvenir agréable mais un peu diffus (cinquième film de la journée, j'ai un peu roupillé...)

jour 2

200
LE DESTIN
de Youssef Chahine

une splendeur, dans la salle 15 scandaleusement vide -on était une dizaine- un film historique à grand spectacle (il est question d'Averroès) avec plusieurs numéros -exquis- chantés et dansés, des jeunes gens voluptueux à cils de gazelles, des fils de calife, des complots, des méchants, et -déjà!- une secte d'intégristes (mais l'amour triomphera, bien sûr!). Splendidissime!

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201
WON'T YOU CRY ?
de Alireza Motamedi

deuxième film en compét', un iranien, à propos d'un homme qui ne parvient pas à pleurer le décès de son frère et cherche à y remédier... Surprenant, drôle, décalé, en tout cas très très différent de la production iranienne "habituelle".

202
SLACKER
de Richard Linklater

entre CHARLES MORT OU VIF et celui-ci, j'ai choisi celui-ci. un des premiers films du réalisateur de BOYHOOD, filmé à la façon du FANTÔME DE LA LIBERTE : une histoire commence, on suit les personnages, mais quand ils en croisent un autre, la caméra suit l'autre... : très très plaisant(s) ces jeunes glandeurs...

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203
GOUTTE D'OR
de Clément Cogitore (A-P)

la première salle archi-blindée : l'avant-première du film de Cogitore en présence de Karim Leklou : le film est fort (et particulièrement bien construit) et Karim L. est à la ville comme il est à l'écran : parfait.

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jour 3

204
SON COUSIN D'ÉCOSSE
(Laurel & Hardy)
/
205
JE NE VOUDRAIS PAS ÊTRE UN HOMME (Ernst Lubitsch)
Je m'étais trompé d'horaire, et donc j'ai rejoint cette séance en catastrophe. Le L&A est bof (ressort comique : un homme qui porte un kilt), le Lubitschou est mieux, même si c'est un Lubitsch mineur : l'esprit de Victor Victoria (une jeune fille se travestit en homme pour pouvoir sortir la nuit, en compagnie de son précepteur qui ne sait pas que c'est elle et lui roule des pelles quand elle est en mec. culotté!)

206
LE CRI DE TARZAN
de Thomas Bardinet

l'avant-première d'un film qui ressort en copie neuve, un film sympathique de 95, entre Rohmer et Rozier dirons-nous... Un jeune homme, bidasse et pistonné, hésite entre deux demoiselles, déserte, par sur l'île aux oiseaux avec l'une d'entre elles, et réussit à mécontenter à peu près tout le monde

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207
NIGHT MOVES
de Kelly Reichardt

la grande Kelly R. dans ses oeuvres (même si on a manqué les 10 premières minutes et qu'on s'est retrouvé coincés près de la porte, avec voisins plutôt bruyants et va-et-vient incessant). Pas mon film préféré d'elle, mais il faut reconnaître que c'est toujours aussi superbement filmé...

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208
RITA SUE ET BOB AUSSI
d'Alan Clarke

une erreur de casting (la première) un film britton avec surtout des histoires de cul et de coucheries, c'est lourd, pas drôle, répétitif, on a quitté la salle au bout d'une demi-heure...

209
EL AGUA
d'Elena Lopez Riera (A-P)

une avant-première avec une salle bien rempli, un film espagnol sur trois femmes (la grand-mère, la mère, la fille) et une histoire mystérieuse de fleuve, d'inondation, et d'eau à l'intérieur. Coup de coeur du GNCR. (Qui ne m'a convaincu qu'à moitié)

jour 4

210
TOUT VA BIEN
de Jean-Luc Godard

1972, Montand + Fonda, j'avoue que j'étais un peu perplexe au préalable, mais c'est finalement un film qui se voit très bien (comme toujours chez JLG certains moments fantastiques, vraiment, et d'autres qui le sont moins...)

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211
PAUVRES MAIS BEAUX
de Dino Risi

Dans une salle 15 blindée de scolaires (section "Les Vitelloni premières épreuves") un beau film rital, dans une belle copie restaurée et un très beau noir et blanc...

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212
VINCENT MIT L'ÂNE DANS UN PRE
(ET S'EN VINT DANS L'AUTRE)

de Pierre Zucca

j'étais persuadé de l'avoir vu à sa sortie mais je n'en avais gardé AUCUN souvenir : le premier film de Lucchini (déjà formidablement agaçant), avec Michel Bouquet, Virginie Thévenet, Bernadette Lafont! Une curiosité, que j'ai trouvé un peu vieillie mais très attachante...

213
ASTRAKAN
de David Depesseville (A-P)

j'ai longuement hésité, et finalement j'ai très bien fait d'y aller : un "gamin placé" débarque dans une nouvelle famille d'accueil et, malgré des problèmes récurrents de comportement, tente d'y faire sa place. la surprise -heureuse- vient des dix dernières minutes du film, qui prennent littéralement leur envol, et restent durablement, (malgré une musique peut-être un peu trop connotée)

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jour 5

214
LES SURVIVANTS
de Guillaume Renusson (A-P)

une séance particulière, un film sans ticket, à 9h du mat', dans le cadre des journées professionnelles : on était 4 dans la salle! Dommage pour ce beau grand film enneigé avec un Denis Ménochet magistral qui s'en prend plein la tronche (les chasseurs de migrants ne rigolent pas...)

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215 ASHRAF MILLE FIGURES
de Guillaume Bordier

Un jeune autiste qui ne s'exprime que par grognements se promène en sous-bois, et c'est filmé avec beaucoup de soin et d'attention. Touchant.
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216 TUTTO  APPOSTO GIOIA MIA
de Chloé Lecci López

la réalisatrice évoque son père emprisonné, et c'est très attachant (m'a dit Michelle qui a beaucoup aimé), je ne peux rien en dire puisqu'hélas j'ai dormi presque tout du long...

217
BLED NUMBER ONE
de Rabah Ameur Zaimèche

Quel immense plaisir de revoir ce deuxième film de RAZ (l'homme au bob orange) avec notamment cette scène de musique "live" par Rodolphe Burger, qui m'a fait encore une fois monter les larmes aux yeux, et le non moins immense plaisir de voir -enfin- apparaître en vrai le réalisateur (qui a l'air d'être extrêmement timide)

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218
LA ROMANCIERE LE FILM ET LE HEUREUX HASARD
de Hong SangSoo (A-P)

une des deux avant-premières que j'attendais le plus : dans un beau noir et blanc (mais avec des petits sous-titres souvent difficilement lisibles), Hong Sangsoo nous parle d'une romancière, d'un cinéaste et d'une actrice, (et d'un poète, aussi) qui parlent eux aussi beaucoup (et boivent tout autant) en se disant tout le bien qu'ils pensent les uns des autres. Plaisant mais pas inoubliable.

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219
LE GANG DES BOIS DU TEMPLE
de Rabah Ameur Zaimèche (A-P)

la deuxième avant-première que j'attendais le plus, et la deuxième occasion de voir RAZ "en vrai" sur scène (cette fois accompagné d'ue quinzaine de personnes de la troupe du film...) Les bois du temple c'est une cité HLM où vivent un certain nombre de gens qui vont intervenir dans ce polar urbain à tendance sociale (et humaine) un peu long à démarrer mais plaisant à voir. (visiblement je suis le seul à avoir du mal avec la dame qui chante à l'enterrement)

jour 6

220
LA SAISIE de Philippe Cuau

un documentaire sensible -et rare, l'original en a disparu et il n'en reste qu'une copie vidéo) du père d'Emmanuelle Cuau, que j'ai hélas pris en route, mais qui est visible sur Tënk. (je voulais voir CIRCUIT CAROLE mais je n'en ai vu que la toute première image, avec Laurence Côte, car il me fallait aller manger)

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221
LES BASILISCHI
de Lina Wertmuller

Hervé m'en avait fait l'éloge, et il a encore une fois raison : un très beau film en noir et blanc sur des jeunes gens ritalissimes, dans les années 50, bien supérieur au film de Risi vu il y a peu. Magnifique, vraiment (et la copie restaurée est à tomber).

222
UN PETIT CAS DE CONSCIENCE
de Marie-Claude Treilhou (A-P)

Le film va bientôt ressortir en circuit commercial en copie neuve restaurée , je l'avais vu à sa sortie (2002), ce "film de cinéastes", et j'étais content parce qu'étaient annoncées sur la scène Marie-Claude Treilhou Ingrid Bourgoin et Dominique Cabrera, mais finalement on n'a eu que le producteur, Gaël Teicher, un grand bonhomme sympathique.

223
LA COLLINE DES HOMMES PERDUS
de Sidney Lumet

dernière séance 2022, un film fort en noir et blanc sur la connerie humaine en général et militaire en particulier, avec un Sean Connery en icone virile et révoltée (dès la première image je me suis souvenu que je l'avais déjà vu). Très impressionnant et très noir.

 

1 décembre 2022

novembre 2022

mardi 1er

le matin marché (minuscule) à Le Vast
l'aprèm', la promenade au phare de Gatteville,

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on continue sur  (St Vaast ? Barfleur ?) où on boit un thé dans un bar aux jolis serveurs barbus
re bar le soir, mais cette fois au four et au vin blanc, à la maison, et... canasta!

mercredi 2

on part d'assez bonne heure avec le projet d'aller à pied sur l'île de Tatihou mais ça ne sera pas possible (une histoire de coefficients de marée, pourtant j'ai les bottes de David), et puis Malou a trébuché et est tombée, s'est écorché la joue et le poignet, on diffère notre départ et on prendra le bateau à roulettes à midi, après quelques promenade sur quais et jetées.
Sur l'île on visitera différents trucs, on se fera éconduire, à 14h,  de l'unique restaurant (on n'a pas réservé) et on déjeunera frugalement d'un sachet de biscuits au camembert et d'un autre de sablés bretons. On touristera jusqu'àu bateau de 16h (aux Tours Vauban il y a beaucoup de vent)

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au retour "sur le continent" on fera -en voiture- la portion de côte qui va presque jusqu'à Cherbourg, jusqu'à la tombée de la nuit, puis retour à la maison pour repas du soir... et canasta!

jeudi 3

journée CHERBOURG (les urgences pour Malou (qui a mal au poignet) et Musée de la Mer pour les trois autres (Pascal nous montre le batyscaphe dans lequel il est descendu à 3000m), on mange un sandwich dans le hall, puis on retrouve Malou en ville, on achète des St Jacques, puis on part sur la route côtière vers l'ouest : tombe de Prévert, puis voiture jusqu'à la Pointe du Goury

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(venteusement splendide) où un fera un tea-time (voire chocolat time) en observant au fond les vagues qui passent furieusement par-dessus la jetée
puis on continue (avant la nuit) jusqu'à la baie d'Ecalgrain qui tenait à coeur à Dominique (elle avait raison, c'est magnifique, et il y a là un vent qui me rend fou de joie)

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On roule ds la nuit et la pluie vers St Vast où on va quand même aller se manger une assiette d'huîtres dans une brasserie
puis on rentre à la maison où Malou  nous cuisinera une poêlée de St Jacques à la crème..
ensuite ultime canasta, et dodo...

vendredi 4

rangement, ménage,  la dame vient à 10h et nous fait cadeau des 4€ d'électricité, on rembourse Dominique on charge et on s'en va direction Valogne où on va prendre le train jusqu'à Paris St-Lazare, (on a réservé et on est assis!) où nous nous séparons, Dominique partant vers la gare de Lyon tandis que je m'en vais vers celle de l'Est, où je prendrai mon TER Fluo à 16h38.
Arrivée 20h30 à Vesoul sous un petit crachin

samedi 5

journée de redémarrage : à la poste pour récupérer un paquet, courses (Esprit Paysan puis marché, où je fais remarquer au (joli) poissonnier que les St Jacques ne sont pas plus chères qu'à Cherbourg (j'en prendrai 3 pour manger avec du riz ce midi)
Catherine me rappelle dans l'après-midi à propos du concert de ce soir auquel elle m'avait invité, je me sens fatigué mais je dis oui
20h15 chez elle, Manue nous a rejoints
comme d'hab je préférerai la première partie (JACK AND THE BEARDED FISHERMEN) au groupe "principal" (THE PSYCHOTIC MONKS) auquel je n'accroche pas trop
retour à la maison à presqu'une heure, et je constate que le samedi, les lumières d'éteignent plus tard (1h tapante)

dimanche 6

un dimanche entier en pyjama (pas grand-chose d'autre à en dire)

lundi 7

midi au FJT
13h30 au cinéma SEULE LA TERRE EST ÉTERNELLE

mardi 8

midi au FJT
13h30 CLOSE
je vérifie mes tickets ThéV' par rapport à la semaine d'Entrevues et voilà que je découvre que j'ai un spectacle ce soir!
et donc 20h30 : ENTERREMENT D'UNE VIE DE JEUNE FILLE

mercredi 9

journée "empêchée", plus d'internet de midi à 18h (et donc plus de télé non plus), j'ai du mal à accepter d'être ainsi empêché, le soir,  après un coup de fil rocambolesque à SFR (que je soupçonne d'avoir délibérément saboté mon accès pour me faire passer à la fibre) et la promesse de la livraison d'une nouvelle box sous peu (la mienne serait "obsolète"), tout rentre pourtant dans l'ordre suite à un simple débranchage / rebranchage dans les formes

jeudi 10

une journée plaisir : fjt avec les copines, à 13h30 FLEE avec Catherine, puis shopping (Noz, Toutoccase, et je finis à Jardival où après avoir tournicoté je finis par essayer cette salopette qui me faisait de l'oeil depuis un moment, je me rhabille,je sors de la cabine, je la repose je la regarde je pèse le pour et le contre et je finis par craquer et je l'achète -c'est un investissement-)
18h ARMAGGEDON TIME (en vo!)

vendredi 11

(jour férié)

pourtant je ne reste en pyj' "que" jusqu'à 13h, où, après plusieurs tentatives infructueuses d'achat de billet sur internet où la machine s'obstine à me répéter "que ma carte ne convient pas pour ce voyage", je me décide à aller à la gare où
1) il y a quelqu'un(e) au guichet et
2) la dame me confirme que j'ai bien droit à 50% de réduc avec ma carte de vieux...
ensuite, impossible de boire un thé ni chez Co/Pépin (qui bricolent) ni chez les Soria (qui font du tourisme) tant pis ce sera un chocolat chaud à la home sweet home (et même pas, finalement)

samedi 12

une journée particulière (lol) j'ai pris le train à 7h39 pour aller à Belfort où m'attendait à la gare G. un "ami de quarante ans" pas revu depuis cette date (il a un peu changé, moi aussi), qui m'a retrouvé il y a quelques mois  grâce au colza, et qui m'a gentiment proposé de m'héberger pendant le prochain ENTREVUES, on a beaucoup discuté en buvant beaucoup de café, puis mangé dans un restaurant bio participatif, puis visité une galerie d'art contemporain locale (où j'ai craqué sur des petits dessins de Picasso), puis il m'a toujours aussi gentiment ramené à la gare, où j'ai pris le train de 15h50 (où je n'ai d'ailleurs pas été contrôlé). A lundi prochain!

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dimanche 13

encore un dimanche en pyjama (ce que je n'avais pas vraiment prévu) avec notamment un après-midi passé à chercher -en vain- une enveloppe pleine de (vieux) timbres, que je me souvenais juste d'avoir soigneusement rangée (mais où ?), j'ai commencé, du coup,  aussi à mettre de l'ordre, ici et là, notamment dans ma collec' des "Libés de gens morts"

lundi 14

journée "de contrariétés"
j'amène ma voiture chez mon garagiste de bonne heure car je crains que mon embrayage ne soit HS, il doit me rappeler dans la journée pour me dire ce qu'il en est
j'ai commandé un nouveau téléphone reconditionné pour remplacer mon vieux S5 Galaxy, et j'ai du mal à transférer les cartes de l'ancien vers le nouveau et à le faire fonctionner, je finis par tout remettre dans l'ancien (c'est petit pour mes gros doigts une carte micro sd...) car j'attend toujours le rappel du garagiste
Finalement c'est moi qui le rappellerai le soir il me dit que l'embrayage est archi foutu et que ça risque de me "coûter très cher", il me rappelle demain pour me dire combien
j'ai du coup un peu le moral en accordéon...
Je commence HIGH RISE sur MUBI

mardi 15

le garagiste m'appelle de bonne heure pour me confirmer que ça va coûter très cher (mais comme c'est en dessous de la limite fixée, je dis Ok)
Je finis HIGH RISE
l'après-midi je vais voir Pépin pour un café-scrabble (il gagnera 3 parties d'affilée, il avait tellement de chance que je ne pouvais pas lutter), puis il me fera découvrir deux nouveaux jeux qu'ils ont achetés le week-end dernier

mercredi 16

Marie vient pour jouer au scrabble (elle gagnera 2 parties sur 3, c'est dur pour moi en ce moment!)
J'ai sollicité une réunion de  programmation à 18h où nous ne serons que 3
En y allant, je passe devant chez mon garagiste qui fume son clope  de fin de journée dans la pénombre et m'assure que ma voiture sera "faite pour la fin de semaine"

jeudi 17

repas au FJT à 4 comme tous les jeudis
Isa est un peu agacée par ce qui leur tombe desus à l'école et elle s'épanche (comme tout ça me semble loin!)
Marie m'emmène au cinéma, je vais voir TEMPS MORTS (tout seul dans la salle)
Je rentre à pied tranquillou (mais mal à la jambe quand même)
Je me récompense avec de la brioche et un chocolat chaud à 16h et quelques

vendredi 18

une journée devant l'écran de l'ordi à regarder des mecs faisant plus ou moins des cochonneries
le soir, coup de fil de mon garagiste qui me dit que ma voiture est prête, j'y vais donc pour la chercher, il a dû en plus refaire le parallélisme donc y en a pour un tout petit peu plus cher que prévu, que je règle en 2 chèques
L'embrayage était d'origine donc il faut que je m'habitue à celui-ci qui est neuf (j'avais la sensation de conduire un mustang)
20h : HUIT HEURES NE FONT PAS UN JOUR (3h30 annoncées!)
(oh oh je partirai furtivement à l'entracte)

samedi 19

Mon aide ménagère vient exceptionnellement ce matin pour remplacer mercredi prochain où je serai à Belfort
un tout petit tour de marché (tempura de crevettes, châtaignes)  puis chez le boulanger (une baguette  + un lot de viennoiseries de la veille)
l'après-midi je finalise les calendriers et le soir je retourne au Thé V' pour RIEN A VOIR, une soirée electro-acoustique en chaises longues

dimanche 20
(?)
c'est trop loin je n'ai pas noté je ne me souviens plus
euh je fais ma valise ? j'ai fait une léssive mais visiblement j'avais oublié un truc en papier (ou plusieurs) dans la machine et il y a des petits morceaux sur tous les habits ou presque, (c'est très agaçant)

lundi 21

je pars à Belfort, j'ai paramétré Antonin sur waze qui m'amène d'abord chez mon hôte (G., qui a l'extrême gentillesse de m'héberger pour la semaine), puis au cinéma : je reçois mon pass "pro", mon sac, et je prends mes places pour la journée
12h : WESH WESH QU'EST CE QUI SE PASSE de Rabah Ameur Zaïmèche
13H45 : VARIETY de Bette Gordon
16H  : PASSION de Jean-Luc Godard
18h : DIRTY DIFFICULT DANGEROUS de Wissam Charaf
20H15 : FALCON LAKE de Charlotte Le Bon (A-P)

mardi 22

je retrouve dans le hall (quasiment désert) Michelle T., Hervé & Dominique, et Claude W.
11h15 : LE DESTIN de Youssef Chahine
(une pause pour manger)
16h: WON'T YOU CRY ? de Alireza Motamedi
18h15 : SLACKER de Richard Linklater
20h15 : GOUTTE D'OR de Clément Cogitore (A-P en présence de Karim Leklou)

mercredi 23

9h : table ronde sur "comment la peur au cinéma construit l'enfant"
12h :SON COUSIN D'ECOSSE (Laurel & Hardy)
/JE NE VOUDRAIS PAS ÊTRE UN HOMME (Ernst Lubitsch)
14h : LE CRI DE TARZAN de Thomas Bardinet
15h45 : NIGHT MOVES de kelly Reichardt
18h : RITA SUE ET BOB AUSSI d'Alan Clarke (on sortira avant la fin)
20h15 : EL AGUA d'Elena Lopez Riera (A-P)

jeudi 24
Je repars très tôt à Vesoul en train, celui de 7h03 est annulé mais je prends celui de 6h35,

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et je repars à Belfort avec les Bousrez
12h : TOUT VA BIEN de Jean-Luc Godard
14h : PAUVRES MAIS BEAUX de Dino Risi
16h30 : VINCENT MIT L'ÂNE DANS UN PRÉ... de Pierre Zucca
20h30: ASTRAKAN de David Depesseville

vendredi 25

9h : LES SURVIVANTS de Guillaume Renusson (A-P)
11h15 : ASHRAF de / TUTTO  APPOSTO GIOIA MIA de
16h15 : BLED NUMBER ONE de Rabah Ameur Zaimèche
18h30 : LA ROMANCIERE LE FILM ET LE HEUREUX HASARD de Hong SangSoo (A-P)
20h45 : LE GANG DES BOIS DU TEMPLE de Rabah Ameur Zaimèche (A-P)

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ma chambrette

samedi 26

11h : LA SAISIE de Philippe Cuau
13h30 : LES BASILISCHI de Lina Wertmuller
16h : UN PETIT CAS DE CONSCIENCE de Marie-Claude Treilhou
18h15 : LA COLLINE DES HOMMES PERDUS de Sidney Lumet
(je n'irai pas à la soirée de clôture car la 15 est blindée quand on y parvient, je n'ai pas envie de passer la soirée au 3ème rang, je dis à Michelle "je me casse" et je rentre -un peu agacé je dois le dire- à la maison beaucoup plus tôt que prévu...)

dimanche 27

à midi je vais manger à l'AUBERGE DU LAC avec G.
Puis je rentre à la maison, toujours en suivant (au moins pour le départ) les conseils de mon ami Antonin de Waze

bye Entrevues 22!

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arrivée à la maison 16h et quelques
me revoilà at home, mais
20h : contre toute attente, PACIFICTION (je donne un coup de pied -discret- dans le siège pour réveiller le vieux qui ronfle sonorement au rang devant)

lundi 28

il faut faire des courses (c'est le plus urgent), et pour le reste "j'irai demain" hein
13h30 : BABI YAR.CONTEXTE (je secoue le même vieux qui ronfle à trois sièges de moi)

mardi 29

coup de fil de Catherine P., qui vient aux nouvelles...
après, "trucs à faire"
10h30 je vais chercher les paquets qui m'attendent au point Relay
11h je passe à la MAIF pour cette histoire de règlement (et de remboursement) pour le dégat des eaux de l'an dernier (ouh ça n'est pas simple, vu q'ils ont des soucis informatiques...)
18h10 LES MIENS
20h30 LE TORRENT (en a-p)

mercredi 30

j'ai fait de la salade de pois-chiches à midi
j'ai fait la programmation prochaine, en y incluant la semaine belge 4
le soir j'ai fait des crèpes (beaucoup)) et j'ai failli avoir la flemme de ressortir (en me disant que je devais "sentir la crêpe")

mais finalement je vais voir COW à 20h15

(un beau mois de novembre, non ?)

 

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24 novembre 2022

entrevues

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(En fait ce blog est fermé depuis le lundi 21 novembre, mais vous ne vous en êtes pas rendu compte parce que j'avais du courrier en retard, mais il le sera jusqu'au lundi 28... Pensez à éteindre la lumière en sortant, merci.)

23 novembre 2022

décloisonnement

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TEMPS MORTS
de Vincent Dieutre et Julien Thèves

Celui-là c'est moi qui l'ai déniché et l'ai proposé pour le mois du doc, car il est visiblement sorti à la sauvette, et selon allocinoche, a quitté l'affiche au bout de deux semaines (et 90 spectateurs), et, encore plus curieux, sans avoir obtenu aucune critique dans les journaux (dixit toujours allocinoche). Comme si personne ne l'avait vu (chez les critiques)
Un film mort-né, un film fantôme, et pour souligner le fait, j'étais tout seul dans la salle à la séance de 13h30, et toujours aussi seul quand je suis sorti dans le hall à 15h : personne! (je n'ai pas pu me plaindre que les lumières s'étaient rallumées dans la salle à 5 bonnes minutes de la fin.
Vincent Dieutre, c'est un peu un chouchou aux ADC (surtout pour Hervé et moi soyons honnête), on a programmé de lui tout ce qu'on pouvait ou presque (avec en point d'orgue le sublime JAURES, en 2012), et donc on ne pouvait pas laisser passer celui-là, même nanti d'un distributeur inconnu au bataillon (A Vif Cinémas).
Et le voici donc, entre FLEE et BABI YAR.CONTEXTE (oui nous sommes éclectiques).
Le film est une correspondance via téléphones portables entre deux hommes, le temps du (premier) confinement (le vrai le seul le grand l'unique hihi), l'un resté à Paris (Julien Thèves) l'autre parti -in extremis- au Moulin d'Andé (une résidence d'artistes) par crainte de ne pouvoir supporter le confinement dans son studio parisien (Vincent Dieutre). Le rat de ville et le rat des champs, qui chaque jour filment une minute de vie (de vidéo) qu'ils envoient à l'autre, un échange, donc, de vraies minutes de vraie vie vécues par chacun lors de ce vrai confinement. Et qu'ils vont -gracieusement- partager avec nous.
Un joli cadeau. On ne peut s'empêcher de comparer avec ce qu'on a vécu (personnellement) comme confinement, ce temps particulier qu'on ne revivra sans doute jamais (enfin, sous cette forme), et de se dire que, par exemple Vincent D. a vécu le sien dans des conditions scandaleusement privilégiées (la campagne, la Seine, l'espace) même s' il ne peut s'empêcher quand même de chouiner un peu au début (ça aussi on l'a tous fait).
Le film alterne donc les images de l'un et de l'autre (à Julien Thèves les HLM, les applaudissements pour les soignants chaque soir à 20h, mais aussi les attestations de déplacement, les flics, les contrôles, à Vincent D. l'herbe, les roses, les promenades en barque ou dans les sous-bois...)qui se répondent, se complètent, se renvoient, et on ne peut s'empêcher d'être attentif, de plus en plus, et touché, en tant que troisième destinataire de cet échange intime. Une minute par jour, c'est peu, on parle de ci, de ça, on le montre ou pas, il sera beaucoup question de temps (le time et le weather, comme distinguent nos amis anglais), mais de plein d'autres petites choses (Perec aurait nommé ça l'infra-ordinaire), de roses, de lune, de jogging, de sexe virtuel, on citera Duras, Rimbaud et Tsai Ming Liang, bref un film triplement attachant (par son sujet, par ceux qui le font, et par le fait que personne ou presque ne l'aura vu et ça c'est tellement dommage...).On voit même Dieutre se lâcher, danser, chanter (a capella ou en playback), pianoter, et même faire l'abeille qui se promène de fleur en fleur c'est dire!
Ce qui me touche, aussi, c'est que le film est un fleurissement incessant (et cela me renvoie à mon propre confinement, lorsque mon exquise propriétaire m'avait invité à venir dans son jardin l'après-midi, aussi souvent que je le voulais, ce qui m'avait été d'un grand secours.)
Un film à protéger et à défendre. Et donc je ne peux pas faire autrement que le ranger symboliquement dans mon Top 10.

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22 novembre 2022

IGH

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HIGH RISE
de Ben Wheatley

La rencontre d'un réalisateur britton aux films plutôt... couillus avec un écrivain britton dont la SF tout aussi... couillue a bercé mon adolescence (avec notamment, "surtout", la fameuse trilogie CRASH / L'ÎLE DE BETON / IGH) ne pouvait que me titiller. Wheatley + Ballard, mmmmh ça sentait le souffre, la poudre, et j'étais plutôt curieux du résultat de l'accouplement (contre nature, bien sûr).
Et c'est, encore une fois, MUBI qui m'a donné l'occasion d'assouvir ma curiosité. (merci merci MUBI).
Le film se passe donc dans une tour (le premier élément d'un complexe architectural qui en compterait 5), un immeuble de très grande hauteur où on comprend, dès le début, que  s'est mise en place une rivalité entre "ceux du haut" (les plus riches) et ceux d'en bas (vous, moi, les pauvres quoi). Et qui dit rivalité dit guéguerre, et qui dit guéguerre dit escarmouches et affrontements.
Le héros du film est un jeune médecin qui vient juste d'arriver dans l'immeuble (au 25ème étage) et fait connaissance illico avec ses voisins "d'en haut" (voisines aussi, surtout). il y a, pour moi, quelque chose d'un peu glacé dans ce personnage en costard qui fait pourtant la sieste à poil sur sa terrace, et qui m'a -à tort ? - évoqué ces personnages de traders psycho-killers chers à Brett Easton Ellis.
Du roman de Ballard (lu il y a presque 50 ans!) me restait l'histoire d'un groupe d'habitants d'un immeuble ultramoderne qui en  très peu de temps vont retourner à la plus primordiale des barbaries, que la civilisation n'est qu'un mince vernis qui craquèle très vite, et c'est plutôt ça que raconte le film, donc, de ce côté-là je ne me suis pas du tout senti floué par la marchandise (contrairement à certains criiiques, qui se sont sentis obligés d'hurler à la trahison...).
Il y a un peu de sexe, beaucoup d'alcool, et encore plus de violence... Un film aussi bordélique que borderline, avec une mise en scène consciente de ses effets (et, visiblement, pas mécontente...). On repart vers la barbarie avec autant de cynisme que de sens du cadrage (la chute est, bien entendu un thème récurrent), j'ai pris plaisir au film (même si on a parfois un peu de mal à savoir qui est qui et qui fait quoi) et autant de plaisir à faire pas mal de copies d'écran...

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21 novembre 2022

double séance bôô cinéma

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FLEE
de Johan Poher Rasmussen

Mois du Doc 2, et dans la salle on était 3 (pourtant je trouve que notre programmation est juste exceptionnelle). Un film d'animation documentaire (un film documentaire d'animation, plutôt) ce qui n'est déjà pas très fréquent,  danois de surcroît (ou plutôt du Danemark, France, Norvège, Suède, U.S.A., Zambie, Slovénie, Estonie, Espagne, Italie, Finlande, ça c'est de la coproduction!) autour du personnage -réel- d'Amin, un jeune afghan gay réfugié au Danemark après avoir fui son pays (et séjourné un certain temps, notamment, en Russie... le canevas du film est tiré d'une série d'entretiens que le réalisateur a eu avec le jeune homme, où il raconte son odyssée (ça commence avec un gamin qui court en robe dans les rues de Kaboul en écoutant dans son walkman rose Take on me d'A-ha -un des premiers vidéoclips à mélanger prises de vues réelles et séquences d'animation eh eh- et ça finit dans le beau jardin danois de la maison où il vit désormais avec son mari), son histoire qui -heureusement- finit bien, qui est aussi celle de milliers de migrants et de réfugiés (qui n'ont pas forcément tous eu autant de chance que lui...) Le film alterne scènes d'animation et prises de vues réelles ("J’ai voulu intégrer des images d’archives, déclare le réalisateur, pour rappeler régulièrement au spectateur qu’il s’agit avant tout d’un documentaire, et non d’une fiction. Ces images permettent de mieux contextualiser le film en l’encrant dans une réalité historique."). Et c'est parfaitement réussi, et tout aussi parfaitement bouleversant. j'ai pleuré (et j'ai entendu qu'à côté de moi Catherine renifflait un peu aussi) il est non seulement question de mentir à propos de son identitté sexuelle ("en Afghanistan, il n'y a même pas de mot pour désigner ça, l'homosexualité "n'existe pas""), mais de mentir aussi sur sa propre histoire (à son arrivée dans son pays d'accueil). Et de la saloperie des flics russes, et tout autant, de celle des passeurs.

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ARMAGEDDON TIME
de James Gray

J'ai vu tous les films de James Gray depuis 1994 (LITTLE ODESSA), je pense que nous adû tous les programmer. C'était donc une très bonne nouvelle que nous ayons celui-ci en sortie nationale, mais une nettement moins bonne de n'avoir que 3 séances en VO, et tout le reste en VF, oui, trois pauvres séances à 18h... mais finalement c'était peut-être un bon choix pour l'exploitant, puisqu'à la premièrenous nétions que 6 dans la salle...
C'est un film de James Gray, donc, mais qui ne ressemble pas tout à fait aux films précédents du réalisateur, même s'il aborde des thèmes qui sont familiers, je le qualifierais de "plus doux", parce que plus personnel, plus intime. Une histoire de famille avec Ann Hathaway en maman et Anhony Hopkins en Papy gâteau, pour le jeune Paul Graff, dans le Queens et dans les années 80. un film avec une légère patine vintage (restituée superbement par le chef opérateur Darius Khondji.)
Le point nodal de l'histoire, c'est l'amitié entre le jeune Paul Graff, qui est blanc et le jeune Johnny Davis, qui est noir. Et les difficultés de cette relation à exister, en ces années où les parents s'inquiètent de l'avenir parce qu'un certain Ronald Reagan risque d'être bientôt élu...
Il s'agit d'une reconstitution, d'une reconstruction, de l'enfance du réalisateur (et donc de son histoire propre et on comprend qu'il a eu de la chance d'avoir un papy pareil...)
Le générique final nous laissera quitter le film presque sur la pointe des pieds, en paix, avec un thème infiniment doux de, me semble-t-il, (si j'ai bien regardé le générique) Tchaikovski.

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16 novembre 2022

à bicyclette

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CLOSE
de Lukas Dhont

Je suis bon public. quand il faut pleurer je pleure, eh, bon, là j'ai pleuré.
Sans avoir lu de critiques et après avoir vu la bande-annonce, je pensais qu'il s'agit d'une histoire d'amour entre (jeunes) garçons, qui ne sont pas "en couple", mais "comme des frères, ++" répondra aux questions de leurs camarades le blondinet (qui est époustouflant). Comme Bowling Saturne, le film possède une scène-clé dont on ne parlera pas (à la différence qu'ici la scène en question, on ne la verra pas du tout, et restera à jamais hors-champ) le film, dans sa seconde partie, emprunte donc une autre voie qui dévie légèrement du tracé impulsé au début du film (deux garçons qui s'aiment youp la boum). En plus des deux garçons, il faut mentionner leurs deux mères, Léa Drucker pour le blond et Emilie Dequesne pour le brun), qui, plus peut-être que les pères, auront un rôle décif à jouer dans la fin de l'histoire.
j'ai pleuré, donc, ça m'a bouleversé, j'ai même envoyé un sms à Zabetta qui m'a confirmé avoir eu la même réaction, et seulement après je suis allé voir les critiques et là je suis tombé des nues. Je connaissais déjà chez Libé une Sandra O. que je vouais régulièrement à ma machine à gifles, mais voilà que je lui trouve une consoeur (il va falloir que j'achète une machine à gifles à deux places), Laura T, qui oeuvre de la même façon dans le parisianisme cynique et condescendant :

"Attentif, dans son premier quart, à documenter cette période trouble qu’est la préadolescence, entre un appétit du jeu encore tout enfantin et une inquiétude qui point face à l’émergence du sens (et des sens), Lukas Dhont semble pourtant rapidement se lasser de son sujet. Trouvant peut-être trop maigre, au vu des canons dramaturgiques actuels, la piste unique du désir qui se faufile au cœur de la relation amicale, il opère un retournement scénaristique incompréhensible qui laisse Léo tout seul.

Dès lors, le titre prend un autre sens : il ne s’agit pas tant d’explorer la proximité des deux amis – le film est beaucoup trop timoré pour glisser cette pente jusqu’au bout – que d’affirmer un programme de mise en scène qu’on pourrait juger bien limité. Etre au plus près de son personnage principal, épouser son unique point de vue, reléguer le reste du monde dans un flou artistique de type Instagram, c’était déjà le défaut de Girl, mais contrebalancé par la puissance entêtée de l’héroïne. Ici, la joliesse cabotine du jeune acteur, alliée à des décors nunuches de type champs de fleurs pastels et à un parcours (...) ultra répétitif, forment une fiction bien peignée qui coche toutes les cases du film bon élève à même de mettre tout le monde d’accord. Chaque séquence contient son petit enseignement – toujours le même, en faveur de l’ouverture d’esprit et de l’acceptation de soi – tandis que la caméra, aussi proche qu’elle puisse se trouver de Léo, semble ne pas savoir quoi attraper.

Car sous ses allures d’œuvre sobre et respectueuse, Close ménage pour son jeune personnage un horizon de culpabilité sans fin qui, pour tout artificiel qu’il soit, crée un écart désagréable entre les affects soulevés par la situation et un traitement léger, ouaté, de toutes les escales de Léo. A vrai dire, tant pour lui que pour la mère de Rémi (Emilie Dequenne), le drame central n’existe pas vraiment, si ce n’est comme passage obligé pour amener des larmes, du pardon, et le passage des saisons. Pour briser ce mur de politesse distraite, il aurait fallu que la caméra de Lukas Dhont trouve un point de mise en danger, d’achoppement, une rencontre avec un minimum d’altérité. Autant de choses qu’on ne trouve pas en filmant de si près un héros si parfait."

Des gifles, oui.

 

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