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lieux communs (et autres fadaises)

3 novembre 2013

péchés mignons 19

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(rue charonne /14 août 2008)

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2 novembre 2013

péchés mignons 18

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(paris / 13 août 2008)

1 novembre 2013

fifty-fifty (prévisionnement Pont-de-Roide)

(tentative de critique "deux pour le prix d'un")

LE GEANT ÉGOÏSTE
de Clio Barnard

LES GARCONS ET GUILLAUME, A TABLE!
de Guillaume Gallienne

Deux films qui m'ont plutôt plu, mais aussi un peu déçu, chacun à leur manière.
Le premier est un film "socio-britton", d'obédience Ken Loach ou Andrea Arnold -déjà deux rigolos- mais que, ces deux-là, à côté c'est quasiment les Bisournous). Le deuxième est un film dont on parle beaucoup depuis Cannes (et avant ?) et c'est l'adaptation par Guillaume Gallienne de son one-man-show du même nom, qu'il réalise qu'il joue -et peut-être même qu'il produit ?-).
Dans les deux films il est beaucoup question de mère (celle des différents personnages principaux) et accessoirement de chevaux (dans les deux films, coïncidence, le même plan ou quasiment d'une tête de cheval dont on voit surtout l'oeil.)
Chez Barnard, les deux héros sont des gamins / jeunes ados "en rupture" (familles dans la mouise, absentéisme scolaire, alcoolisme, surpopulation, chômage, joggings crasseux, clopes, etc.) -un petit blond maigrichon teigneux en colère contre la terre entière et un petit gros placide qui aime les chevaux, qui vont essayer de "s'en sortir" (surtout en volant du cuivre et en se mettant en cheville avec des ferrailleurs), tandis que chez Galienne le héros est Guigui lui-même, tout propre et bien frisotté, son problème étant qu'il est considéré dans sa famille (et par sa mère) comme une fille, et tentant donc de se comporter comme tel(le).
En Angleterre on essaye de s'en sortir en grattant du fric par-ci par-là avec des combines plus ou moins légales et honnêtes (plutôt  moins que plus, d'ailleurs), tandis qu'en France, il s'agit pour le héros juste de faire son coming-out en tant qu'hétérosexuel, ce qui n'est pas évident non plus, certes, mais pas exactement sur le même plan.
Le film de Clio Barnard est une reconstitution poignante et immersive, extrêmement vériste, jusqu'au moindre cheveu gras et autres ongles en deuil, tandis que celui de Gallienne est avant-tout  une aimable -et hallucinante- prouesse technique, puisque l'acteur joue simultanément son rôle et -c'est là que ça dépote- celui de sa mère omniprésente et castratrice -hallucinante, je le répète-).
Peut-être que le premier (film) est trop noir-noir-noir et répétitif dans les hurlement les fucking bastard et les coups de vache, et que l'autre au contraire est trop gentillet et égocentré... Mais c'est incontestable, on flippe autant devant l'un qu'on rigole ou sourit devant l'autre...

Dans Le géant... il faut attendre les quinze dernières minutes (après une catastrophe qu'on pressentait quasi depuis le début du film) pour que tout ça s'apaise un peu (c'est vrai que, par opposition avec tout ce qui a précédé la fin est comme une respiration, un appel d'air, un apaisement) et acquière une certaine grandeur, alors qu'on contraire j'ai le sentiment un peu flou (je n'ai plus exactement le souvenir) que, chez Gallienne, c'est la fin, au contraire qui serait un peu ramollo-planplan, et, du coup, pêcherait...

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1 novembre 2013

péchés mignons 18

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(dans la cour / 6 août 2008)

31 octobre 2013

péchés mignons 17

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(dole, 10 juillet 2008)

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31 octobre 2013

le nouveau marronnier

UN CHÂTEAU EN ITALIE
de Valeria Bruni-Tedeschi

Je l'avoue, la dame m'intéresse, surtout depuis qu'elle a un délaissé les rôles suicidaires / bipolaires / borderline dans lesquels on l'avait cantonnée un peu à ses débuts au cinéma pour passer à la réalisation (elle joue aussi dans ses films, elle y est toujours un peu dérangée, ou à côté, avec, heureusement un éclairage qu'on pourrait qualifier de comique (allez, lâchons-nous) ou, tout du moins, souriant, qui vient agréablement adoucir l'acidité (ou l'amertume) des susdits rôles borderline). oui, j'ai toujours été intéressé par la façon de jouer de Valeria Bruni-Tedeschi.
Il y a eu Le chameau, il y a eu Les actrices, et voici Le château,et j'avoue que mon plaisir est resté quasiment intact (contrairement à certains, dans les Cahiaîs, par exemple, qui se sont livrés à un dynamitage en règle tout aussi méchant que gratuit -à mon avis-). C'est sûr, Valeria B-T raconte toujours un peu la même chose, elle parle d'elle, ou de quelqu'un qui lui ressemble drôlement, et de sa famille (ou d'une qui lui ressemble drôlement : sa mère joue son propre rôle dans chacun de ses films, et son père, son frère et sa -célèbre mais que je ne nommerai pas ici- soeur (ou demi-soeur ?) et là Cloclo pourrait conclure "oh oh ce serait le bonheu-eur". Sauf que pas vraiment.)
La famille était riche, mais elle n'a plus de pépètes et doit penser à vendre pour retrouver quelques liquidités, le frère est gentil mais il est séropositif, Valeria voudrait un enfant, mais ça ne marche pas, Louis Garrel est sympathique, mais il n'arrive pas à décider si cette relation mérite ou non qu'il s'y investisse... Bref, tout va un peu joyeusement de traviole, même pour les proches de la famille (la belle-soeur -Céline Salette-, l'ami pique-assiette  profiteur et alcoolique -Xavier Beauvois dans ce rôle est idéalement confit dans l'alcool- et même le curé (Pippo Delbono, même si on le voit à peine 2' chrono). Quant à Omar Sharif, il va très bien rassurez-vous.
Oui, il est à nouveau question d'actrice (ici c'en est une de cinéma qui ne veut plus jouer), de différence d'âge (elle fait jouer à son ex le rôle de son nouvel amoureux) de désir d'enfant (fiv et autres "branlettes dans les chambres d'hôpital") et on peut toujours y percevoir, si on le souhaite, cette délicieuse aura tchekhovienne qui faisait déjà le charme des Actrices... La maman est toujours aussi bonne actrice (et on retrouve dans son visage les yeux de Carlachounette, non ?) et la succession scénaristique en dents de scie toujours aussi plaisante (zigzags affectifs, passage du coq à l'âme narratifs, montées en pression dramatique suivies d'un brusque éclat de rire ou l'inverse...), avec en plus des musiques plaisantes (Ah, Rita Pavone sur le générique de fin), qui aident à mieux s'attendrir sur / sourire de ces pauvres gens affreusement riches mais si exquisement malheureux...

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30 octobre 2013

péchés mignons 16

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(vesoul, 4 juin 2008)

29 octobre 2013

péchés mignons 15

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(manif, 15 mai 2008)

27 octobre 2013

péchés mignons 14

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(in extremis, 15 avril 2008)

26 octobre 2013

micro126

*

les serial-killers ont souvent des camionnettes

*

un truc est venu me vrombir près de l'oreille puis a disparu

*

ce n'était pas de la goutte, c'était une fracture de fatigue (!)

*

 l'intensité de la déflagration émotionnelle que produit sans qu'il en ait conscience
la chaleureuse étreinte  -en guise d'au revoir- de cet aimable barbu

*

 23 octobre, 7h39 : il fait encore nuit noire

*

 "les poules de réforme"

*

"je n'ai pas que ça à faire, entre autres"

*

(salle d'attente)

la mère, penchée sur ton téléphone, à sa gamine,
quasiment grimpée sur le bureau de la secrétaire
"Viens t'asseoir! "
la gamine : "Non"
la mère, toujours sur son téléphone
"Bon. Fous pas le bordel alors..."

*

un pont thermique

*

oui, c'est malheureux :
quand quelque chose d'agréable m'arrive, en fait, ça me rend malheureux...

*

 

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