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lieux communs (et autres fadaises)

26 juillet 2013

une belle fille comme elle

  Juste un Hommage à Bernadette Lafont

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la maman et la putain

personne ne m'aime

Zig_Zig_(1975)
Mmmmh... Comme Marie-France Pisier, d'abord une voix... une présence, une vraie "nature", sacrément du côté de la vie... Le hasard a fait que je venais juste de lire son autobiographie, et de retrouver sur le ouaibe le bout d'émission où elle chantait "une belle fille comme moi", là... oui, oui, c'est quelqu'un que j'aimais vraiment beaucoup beaucoup, peut-être juste pour ectte folle liberté qu'elle a incarné et qu'elle continuait de.

 

 

23 juillet 2013

le numéro de la carte

(fragments de rêve)

Nous sommes en Inde. Nous sommes allés au cinéma, mais dans deux salles différentes. je sors de la première salle (où je suis seul) pour aller retrouver "les autres", dans l'autre salle, pour discuter. je réalise que j'ai laissé ma veste/mon manteau sur le siège dans l'autre salle, et que ce n'est pas très prudent de tenter ainsi les voleurs. je retourne dans l'autre salle : évidemment, il n'y a plus rien sur le siège. je sors dans le couloir et je vois un mec qui s'avance vers la sortie, il porte mon manteau/ma veste, et, lorsqu'il voit que je l'ai vu, passe précipitamment quelque chose à un autre mec derrière lui, qui disparaît par la porte donnant sur l'extérieur.
Je m'approche de lui, je crie pas, je ne suis pas énervé, je le tire juste par la manche, en silence, jusqu'à l'entrée de la salle de cinéma, où il me rend mon vêtement.
Je vérifie rapidement : mon portefeuille est bien dans la poche, et je vérifie au toucher que ma carte bleue est toujours à sa place. Le mec disparaît, et, en ouvrant le portefeuille je réalise que l'argent a disparu, mais aussi que la carte bleue a été remplacée par une autre carte en plastique (moins épaisse), rouge et blanche, genre pub pour un magasin.
Je réalise donc que je suis sans argent ni moyen de paiement, mais surtout qu'il faut que je téléphone pour faire opposition. mais pour ce faire, je dois d'abord me rappeler des 16 chiffres du numéro de ma carte, ce que j'ai beaucoup de mal à faire : je m'embrouille, je ne retrouve pas les bons chiffres, c'est laborieux, c'est très compliqué... Lorsqu'enfin j'ai réussi à m'en soouvenir, je vais (à la poste ? au guichet de l'hôtel ?) pour téléphoner à ma banque, mais la dame m'explique qu'il ya plusieurs personnes qui doivent téléphoner avant moi, et que je ferais donc de revenir dans, disons... une demi-heure.

22 juillet 2013

inertie

Aaaaaaaah... le merveilleux temps de la vacance...Tellement de plaisir à ne rien faire qu'on ne passe même pas écrire quelques lignes sur le blogchounet (qui va d'ailleurs bientôt fêter ses huit ans, incroyable, non ? quand je pense qu'il ya quelques années, quand j'ai débuté, c'était plutôt du style "pas un jour sans une ligne", inquiet que j'étais que, si par malheur l'humanité était privée un seul jour des bienfaits lénifiants de ma prose indispensablement merveilleuse -merveilleusement indispensable- genre les gens se suicideraient en masse, le monde s'arrêterait et je perdrais l'ensemble de mon lectorat d'un coup, lectorat volage et volatil, à défaut d'être volubile, mais passons c'est une autre histoire, donc je m'astreignais à pondre bon gré mal gré (volens nolens, ça le fait mieux, non ?) à pondre quelques lignes, afin que mes supposés lecteurs soient rassurés : non non je ne m'étais pas désagrégé pendant la nuit, et puis, au fil des mois, des années, tout ça m'est un peu passé, même si le blogchounet est resté, vaillamment, et sur ce fermons la parenthèse et toc), ni même grand chose d'autre, d'ailleurs...
Oui, goûtons le temps (le non-temps) bienheureux de la miséricordieuse inertie, de la bienheureuse inaction (en plus il fait très chaud, ça s'y prête) : no réveil, no agenda, no calendrier, on se laisse aller (certains hâler, moi pas vraiment, je veux préserver mon corps d'albâtre) sans dates, sans horaires, sans rendez-vous ni impératifs, on dérive sur une rivière lente, égale et paisible, l'eau est tiède ("comme de la soupe de légumes" n'est pas forcément une métaphore très adaptée), comme sur un canot pneumatique, on laisse sa main dans l'eau, au fil du courant...
Se réveiller, se rendormir, se lever, retourner se coucher, lire, rêvasser, somnoler, regarder un film, surfer, piquer du nez, se recoucher, vie végétative, minimale, ralentie, oh que j'aime ça oh que j'aime ça ne rien faire

19 juillet 2013

micro121

*

"En fait... les vaches...
elles n'ont pas besoin de moustaches..."
(Bilal)

*

Il semblerait qu'il y ait des mites alimentaires, au dernier rang d'une certaine salle du MK2 Bibli

*

Je suis venu m'asseoir à côté de ce jeune Turc aux genoux poilus (!) duquel la chaleur me parvenait à travers les deux épaisseurs de vêtements (son maillot / ma chemise) qui nous séparaient

*

"Maman, c'est où dehors ?"

*

les nouveaux Mahuzier

*

pamplemousse séché à la turque

*

ce jeune rital qui se refait une beauté dans le reflet de ses lunettes de soleil
avant de prendre la pause pour que son pote le prenne en photo

*

 les pêches plates ne seraient-elles pas plus savoureuses
juste parce que plus faciles à manger ?

*

finalement je réalise que c'est sans doute assez stupide
de photographier, ainsi, compulsivement, tous ces hommes au travail

*

on annonce des risques de canicule...

*

16 juillet 2013

alors, j'ai vu...

samedi 6 : journée du Festival Ciné paris
01 LA BATAILLE DE SOLFERINO
02 3x3D
03 LES SALAUDS

dimanche 7 : journée des autres salles
04 UN MOIS EN THAÏLANDE (MK2 Hautefeuille)
05 I WANT YOUR LOVE (Brady)
06 ROOM 237 (MK2 Bastille)

lundi 8 : journée "filles/expérimentales"
07 A BAS BRUIT
08 PORTRAIT D'UNE JEUNE FILLE A LA FIN DES ANNEES 60 A BRUXELLES
09 JEANNE DIELMAN

mardi 9 : journée des films imprévus
10 QUADROPHENIA
11 EKA ET NATIA

mercredi 10 : journée de la pause du milieu
12 DECHIRES/GRAVES

jeudi 11: journée nostalgique
13 FEDORA
14 LE JOLI MAI

vendredi 12 : journée "et si on allait à la séance du matin de l'UGC Les halles ?"
15 FRANCES HA

samedi 13 : journée "hésitations et tergiversations"
16 BLACKBIRD

dimanche 14 : journée "grand public & bien assis"
17 HIJACKING
18 LE GRAND MECHANT LOUP

lundi 15 : journée "la dernière place de la carte / le dernier film du séjour"
19 DANS UN JARDIN JE SUIS ENTRE

 

résultat des courses : (le quarté de tête, sans ordre...)

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16 juillet 2013

rouvert

oui, ça y est, c'est rouvert! (je suis revenu, et, donc, le reportage photographique est achevé...)

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(première photo gare de Vesoul, 05/07/13)

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(dernière photo chantier de la Canopée 15/07/13...)

5 juillet 2013

paris!!!!!

 

FERMETUREou bien...

fermeture inventaire

jusqu'au 15 juillet... (yesssss!)

 

4 juillet 2013

bienvenue à naplouse

L'ATTENTAT
de Ziad Doueiri

Fête du Cinéma. "On" ne l'avait pas programmé, et je ne suis pas sûr que je serais forcément allé le voir, autrement. Et pourtant... j'aurais manqué une belle baffe. Après Rock the casbah et Inch'Allah, on était, en peu de temps, en territoire connu.
Un médecin palestinien dit au revoir à sa femme qui ne peut pas l'accompagner pour recevoir un prix prestigieux devant une noble assemblée (le couronnement d'une carrière). Pendant la cérémonie, juste avant qu'il monte sur scène, elle lui envoie un coup de fil auquel il ne répond pas. Le lendemain, il apprend qu'un attentat-suicide a eu lieu, tuant 17 personnes (dont 11 enfants) et que c'est sa femme qui était la kamikaze en question. Après un moment d'incrédulité face à cette nouvelle, il  tente de comprendre le poursquoi et le comment de cet acte  épouvantable.
Dès le début du film, une phrase a résonné à mes oreilles "Tout juif est un peu arabe, et tout arabe est un peu juif..." qui a le bon sens (la facilité ?) de remettre tout le monde sur un pied d'égalité... Au fur et à mesure qu'il enquête d'abord sur les dernières heures de sa femme, ensuite sur tout ce qu'elle lui a caché, Amine (le chirurgien) est confronté aux deux revers de la médaille, le juif et l'arabe, justement. Il va être amené à revenir à Naplouse, où vit sa soeur qu'il n'a pas vue depuis des années, se confronte à un passé (et une histoire familiale) qu'on lui reproche d'avoir fui, d'avoir trahi la mémoire des siens en pactisant avec "l'autre", et où toutes ses tentatives d'explications se heurtent à un rejet "Tu n'es pas le bienvenu ici, repars à Tel Aviv..." Qui a raison ? Tout le monde. Qui atort ? chacun des deux. Dès le début des recherches d'Amine, on sait qu'il n' y aura -forcément- pas de réponse, pas de réponse claire ou tranchée.
Le réalisateur a l'extrême intelligence de progresser en zigzag, ou , mieux, en spirale (l'attentat, la religion, l'extrémisme, la violence, les racines) au profit d'un camp puis de l'autre, alternant les questions et les réponses  en ping-pong (tac, un coup d'un côté, et pan un coup de l'autre), dans un film à la facture extrêmement aboutie et solide (mais presque trop lisse par moments pourrait-on avoir le sentiment), nimbé d'une belle musique atmosphérique et dotée d'acteurs excellents investis en des personnages tout aussi forts... Avec, pour conclusion, qu'il n'y a pas de solution...
Une réussite.

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3 juillet 2013

dans les cordes

LES REINES DU RING
de Jean-Marc Rudnicki

Oui oui, je sais... la fête du cinéma... le prix attractif... une avant-première... dimanche soir... un instant d'égarement... on se laisse aller... vous savez ce que c'est, non ?
Bref je suis allé voir ce film dont, une semaine auparavant, je n'avais jamais encore entendu parler... Les reines du ring est au catch ce que La grande boucle était au tour de France : une aimable plaisanterie, franchouillarde souvent, drôle quelquefois, noyée dans quelques hectolitres de sentimentalité (familiale et/ou conjugale) lourdaude, mais pourtant, pourtant, grâce à "l'abattage" de ses actrices principales (les 4 catcheuses : Marylou Berry, Nathalie Baye, Audrey Fleurot et Corinne Masiero -qui n'hésitent pas à payer de leur personne -, elles sont vraiment formidables,  plus la délicieusement choucroutée Isabelle Nanty) qui fait passer un assez "bon moment", et éprouver une relative indulgence pour ce qui aurait pu être juste un infâme brouet (et qui l'est, d'ailleurs, parfois, mais les autres spectateurs avaient l'air de vachement bien rigoler tout le temps, ce qui n'a pas toujours été mon cas...)
Partant d'un pitch tire-larmes (la pauvrette qui a passé 5 ans en prison, dont le fils a été placé en famille d'accueil, qui ne le voit qu'en pointillés, et que d'ailleurs c'est triste pasque son fils il l'aime plus, mais bon comme il aime le catch par amour pour lui et pour le reconquérir elle va devenir catcheuse), le film zigzague ensuite la thèse sociale (la vie des caissières qui n'est pas rose mais que ce sont de chouettes copines) la comédie sportive (comment devenir catcheuse quand on n'y connaît rien mais qu'on est des chouettes copines) la comédie sentimentale (x4 puisqu'elles sont quatre chouettes copines, ah non sauf qu'on ne connaîtra rien de celle de la bouchère - impayable Corinne Masiero -) tartinées d'épopée beauf (mater les culs des meufs, faire des concours de à qui boira le plus ou qui pissera le plus loin). Pitch qui sera d'ailleurs plus ou moins bâclé à la fin (comme beaucoup de choses d'ailleurs : elle abandonne enfin son beauf de mari et ose enfin lui dire en face qu'elle ne l'aime plus, , il reste dans sa famille d'accueil parce qu'elle est "cool" mais il viendra quand même la voir le week-end, elles perdent, mais finalement elles gagnent, bref rien n'a , finalement, vraiment de sens ou d'importance...) Avec une grosse baisse de rythme due à une énorme faute de montage : pourquoi ralentir ainsi et "casser" la scène du combat en la saucissonnant de dialogues mollassons et d'actions idem (Dussolier en camionnette, ça n'est pas le summum du palpitant...)
Deuxième cas, donc, et en peu de temps, d'indulgence coupable (et injustifiable diront certains) de ma part : devrais je me condamner, pour le principe, à revoir, par exemple, tout Glauber Rocha, pour la peine ? Arghhhh

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29 juin 2013

augmenter les cadences

ENTREE DU PERSONNEL
de Manuela Fresil

Une expérience singulière (solitaire, devrais-je dire, puisque j'étais seul dans la salle à la séance de 18h), soit un documentaire sur les employé(e)s d'un abattoir "industriel" qui nous parlent de (et nous montrent) leurs conditions de travail, que je supposais difficiles, mais que je ne soupçonnais pas à ce point épouvantables.
Il est question de travail à la chaîne, de cadences à respecter (et, régulièrement, à augmenter), d'un même geste à exécuter toute la journée, de la pénibilité de ce travail, des séquelles physiques (ou morales) engendrées, mais ce discours aussi réaliste que démoralisant est mis en image de façon magnifique : graphique, plastique, "artistique" oserais-je, (sans la moindre connotation péjorative et youp la boum que ce mot pourrait suggérer).
J'ai toujours été fasciné dans l'art par la notion de série, de duplication, de multiplication, mais ici le principe s'applique à la stricte réalité, et les théories de bestioles qu'on voit défiler dans le film (plus ou moins reconnaissables, dans des états divers qui vont de celui d'"animal" à celui de bout de bidoche anonyme conditionné sous film plastoche et prêt à consommer) en sont la parfaite illustration. J'avais éprouvé la même fascination devant Notre pain quotidien, dans le terrifiant contraste entre la mécanisation extrême, la déshumanisation de ces traitements successifs et, paradoxalement, leur objet, leurs objets plutôt, des êtres vivants. Oui, il ya quelque chose de quasiment hypnotique (oui oui) dans la répétition de ce défilé mécanique, ininterrompu, ou à un truc donné succède le même truc, et un autre encore, et ainsi de suite, sans fin...
Une chorégraphie violemment poétique aussi (ou poétiquement violente), est mise en place, où l'on pourrait être à mi-chemin de disons, Pina Bausch et Francis Bacon, car le film joue sur une double fascination : celle de la viande (en ses états divers) et celle des gestes qui contribuent à faire passer ladite viande par ses différents états). Ne serait-ce que pour la petite chorégraphie silencieuse où l'on voit plusieurs ouvriers exécuter, à vide et en plein air, les mêmes gestes (les gestes même) qu'ils répètent sans relâche, le film doit être vu.
Oui, il s'agit d'un choc, doublement même, esthétique et moral, indéniablement. Où le visuel soutient/complète/interfère avec l'auditif (de la même façon qu'on verra plusieurs fois des plans fixes de personnages, on entendra aussi des témoignages personnels, chacun traitant de sa propre expérience, qui de ses impressions du premier jour, qui de ses poignets blessés, qui de la sournoiserie des procédés mis en place par "la direction", qui de la difficulté à abattre un cochon un boeuf rétif, quid des cauchemars engendrés par cet acte-même...)
Et tout ça en même pas une heure... Un film magnifique (et, une fois de plus Hervéchounet avait raison...) à recommander, mais oups désolé il ne passe déjà plus!

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