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lieux communs (et autres fadaises)

11 mai 2013

rond de sorcière

(le barbuchounet VII)

Y aller ou pas ?
Ne pas y aller ou si ?

j'ai hésité assez longuement, en piquant du nez devant mon ordi (oui oui je m'endors n'importe quand) et encore un peu plus, jusqu'à ce que je me prenne au dépourvu, une fois de plus, que je monte dans la bagnole et vroummm que j'y aille

j'ai flâné un peu en bas, avant de grimper jusqu'à mon petit royaume, j'ai eu le plaisir de le voir sortir et regarder en bas, mais il ne m'a pas vu, je n'étais pas dans son angle de vision

je suis alors monté, le coeur battant, pour le trouver avec son sourire -flash !- et la poignée de mains, et la question rituelle (ça va ? ) il était très heureux parce qu'il venait de gagner 70€ au loto sportif (oui oui, il s'y connaît, et avait juste misé 2€, j'ai parlé de mes déconvenues avec l'eur*milli*ns)

et comme je m'enquerrais de sa santé, depuis mercredi, il me disait s'être couché à 5h du mat , et, répondant à mon interrogeant lever de sourcils, parce que, m'avoua-t-il en rosissant quasi et en baissant la voix il avait vu sa copine

je me suis senti presque soulagé de l'entendre, je dois dire, parce que ça me remettait dans une configuration habituelle et connue (rassurante, donc) et, d'une certaine façon, coupait court à mon indécision tchékhovienne (sauf que pas vraiment), oui, ça me rassurait (ça me "réconfortait" , et en tout cas, ça me confortait dans mon envie que tout ça continue)

c'est comme si je me sentais, ensuite, plus libre de parler, et lui aussi d'ailleurs, d'ailleurs on est tombé pile poil sur la planche champignons de ce beau Larousse ménager que je m'étais entre-temps décidé à acheter, et il m'a appris comment reconnaître les amanites (il m'aurait parlé de la composition de l'équipe de Sochaux ou des collectivités territoriales que je l'aurais écouté avec le même enthousiasme)

et je suis parti, paradoxalement (?) le coeur léger, après lui avoir serré la main et souhaité un bon week-end

comment c'était, déjà, cette chanson d'Eicher , ah oui : je n'ai pas d'ami comme toi, non non non...

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10 mai 2013

festival

LES COQUILLETTES
de Sophie Letourneur

Vu juste après Trance, ça faisait vraiment contraste ! Un générique parlé-bédé-flashy vous met tout de suite au diapason, et hop! en route pour Locarno, et, en même temps pour un appart' où trois copines post-racontent ce qui s'y est passé quand elles y sont allées. Un effet bi-couche, ou goût double, comme la danette chocolat/coco, dont la réalisatrice, Sophie letourneur est assez coutumière (comme dans Le marin masqué, son dernier -et délicieux - opus, qu'elle est justement, ici, en train de présenter, au Festival de Locarno).  On pourrait ranger ça dans la catégorie nouvelle "film de greluches", entre Sex and the city and Desperate french meufs, où, donc, des greluches, entre fous-rires, pâmoisons, coup de speed ou de mou graves, nous content leurs émois, côté coeur, côté cul, ou plutôt commentent les émois qu'elles vivent ou ont vécu sous nos yeux.
Le film, donc, a été tourné sur place, à Locarno, donc, et met en scène la petite faune habituelle de ce genre de festivals (Locarno se revendique comme "le plus petit des grands festivals"), côté VIP, accrédit', happy few, entre réalisateurs, producteurs (?) critiques, mondains etc. qu'on va suivre dans les files d'attente ou entre les projections (un tout petit peu) et dans les teufs et parties (beaucoup beaucoup). Chacune des trois greluchettes (Sophie, Camille, Carole, chacune dans son propre rôle), s'étant entichée d'un spécimen mâle qu'elle poursuit avec plus ou moins de discrétion: l'une a flashé sur Martin, un journaliste (joué par un vrai journaliste de Libé, mais qui ne s'appelle pas comme ça en vrai) l'autre sur Luigi, un acteur italien, et la troisième sur Louis Garrel, oui, le vrai, qui s'appelle comme ça en vrai, qui jouera pendant tout le film les arlésiennes (on le verra juste s'enfuir d'une soirée, tout de blanc vêtu).
Ca boit pas mal, ça danse, ça roule des pelles, et surtout ça téléphone beaucoup, pour se tuyauter ou partager les expériences en cours. et ça finit au petit matin de la dernière nuit, avec des fortunes diverses côté plumard, qui seront d'ailleurs partagées ensuite et commentées.
Comment dit la pub, déjà ? Ah oui "Plus elles sont cuites plus elles sont collantes". Voilà, c'est tout à fait ça. Personnellement (j'avais écrit "péronellement", ce qui sied tout à fait au film), j'adore ça, les coquillettes.

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10 mai 2013

goya

TRANCE
de Danny Boyle

Une séance par jour en vo dans le bôô cinéma, ça valait la peine que je m'y intéressasse... Boyle n'est pas mon réalisateur préféré loin s'en faut, mais le résumé donnait un peu envie tout de même... bon, à 18h, on était quatre dans la salle (il doit y avoir plus de monde en vf, sans doute...) et j'ai donc regardé ça.
J'ai un faible pour les films où au moins un des personnages dialogue avec le spectateur, et la scène d'ouverture du film est, à cet égard, accrocheuse. Plaisante. Un casse dans une salle des ventes, le vol d'un tableau de Goya par un gang dirigé par Vincent Cassel (que j'aime tout aussi moyennement que D. Boyle), mais manque de bol celui qui a pris le tableau en charge (qui est aussi le narrateur qui parlait au spectateur) a reçu un coup sur la tabatière et a oublié ce qu'il en a fait. D'où recours à l'hypnose, avec une balle praticienne fûtée...
J'aime aussi les films où le spectateur est - plus ou moins - roulé dans la farine (Les 9 reines, The inside man, et le chef-d'oeuvre du genre, restant, pour moi, Engrenages, de David Mamet) ainsi que ceux où on ne discerne plus très bien la frontière entre rêve et réalité (Mulholland Drive, Passion, Inception, etc.)
Le problème, c'est que Trance est un petit peu de tout ça, et n'est, finalement, qu'un petit thriller - de facture plutôt brillante - mais bon. Manipulations psychiques, exploration de l'inconscient, personnages à double ou triple fond, rebondissements au frein à main, bah, on suit ce petit polar avec suffisamment de plaisir pour ne pas s'arracher les cheveux ni déchirer sa chemise devant les laborieuses (un peu) explications finales (qu'on avait grosso modo deviné, en plus).
Voilà.
J'efface, ou j'efface pas ?

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9 mai 2013

mousserons

(le barbuchounet VI)

après le 1er mai, il était logique que j'y allasse le 8.

la moitié en moi qui disait à quoi bon c'est pas la peine ça sert à rien n'y va pas s'est fait museler par l'autre moitié qui a eu in extremis le dessus.

j'y suis allé assez tard, 40' avant la fermeture

au début j'ai presque regretté, il m'a souri comme d'hab' on s'est serré la pogne comme d'hab' et comme il ne disait rien et moi non plus, je suis allé faire un tour dans les rayons...

en allant et venant, en fouinant je l'observais du coin de l'oeil, et nous avons échangé plusieurs regards et sourires de connivence (il avait l'air de s'emmerder un peu, il n'y avait quasiment personne)

j'ai finalement trouvé un truc qui me convenait, et c'est après qu'on a eu le temps de discuter... d'abord champignons, comme d'hab' (quel est le saint patron des mycologues, que je lui mette un cierge  ?) puis musique comme d'hab aussi, (groupes de hardos, eurocks, etc.), ah et on a éussi à échanger nos âges (lui m'ayant demandé le mien, je lui ai rendu la politesse) bon finalement ça ne fait que 30 ans de différence (il est de 87... ou 89 ? je ne suis plus sûr) hihihi...)

me tendait-il la perche ensuite en disant qu'après il irait faire un tour à pied ? j'ai su me tenir, et je lui ai dit "à la prochaine" en souriant intérieurement, en nous imaginant en train de gambader dans les hautes herbes à la recherche d'hypothétiques champignons

ah et il m'a fait cadeau d'un lot de jolis marque-pages dont je lui demandais le prix...

voilà voilà je suis rentré sur un petit nuage, en souriant comme si j'avais fumé un p'tit pét', léger..., comme plein à ras-bord d'affection nunuche et rose bonbon

non, je ne dirai rien, c'est trop bien comme ça, dans cet état là, à n'attendre rien de particulier, juste voleter, comme ça, bêtement et simplement léger...

 

8 mai 2013

captifs

BESTIAIRE
de Denis COTE

Oh l'intriguant (et splendide) documentaire sur un parc animalier au Québec. On pourrait dire - à première vue (!)- juste des images, très soigneusement composées, cadrées, juxtaposées, montées. Ni commentaire ni musique (il faudra un sacré bout de temps pour entendre des voix humaines, et elles sont juste alors reproduites "en situation".)
Il s'agit d'animaux, plus exactement du regard et des animaux, celui qu'ils ont sur nous autant que celui qu'on peut avoir sur eux, des rapports, généralisons, entre animal et humain. Et vice-versa. Le film raconte juste ce que donnent à voir ses images (qui sont tout sauf anodines) et le questionnement que celles-ci provoquent la plupart du temps. "Qu'est-ce qu'ils font ? Où sont-ils ? Qu'y a-t-il à voir ? Qu'est-ce qui se passe ?" etc.
On ne peut pas ne pas penser au travail de Nicolas Philibert sur un thème très voisin, dans Un animal, des animaux, avec le plaisir de retrouver ce regard "décalé", tangentiel pourrait-on dire, du documentariste par rapport à son thème ("nos amies les bêtes"), et en reconnaissant la différence de traitement qui pourrait faire apparaître Philibert plus "humain" et Côté plus froid, plus distant (la plus grosse différence étant que Philibert filmait des animaux naturalisés, alors que Côté les saisit vivants.)
Tout se joue bien souvent dans un cadrage que va (ou vont) traverser (ou pas) un ou plusieurs animaux. La façon dont ils vont, justement, occuper ce cadre, l'habiter, l'envahir, ou l'abandonner, qui est à la fois le fruit du hasard, mais aussi des choix (des partis-pris) forts du réalisateur, au moment du cadrage, puis à celui du montage . Une apparente objectivité du hasard, qui serait en définitive, extrêmement construite, et pas du tout hasardeuse, justement.
Denis Côté regarde et donne à voir. Comme ces jeunes gens, au début, qu'il observe en détail et en très gros plan (on a des détails de pelages et de crinières, quasiment), en train de destiner une bestiole (serait-ce un gnou?), jusqu'à la scène finale, qui, prenant ses distances, nous compose un étonnant ballet de bagnoles et de zèbres... Animaux acteurs, et humains accessoires : spectateurs, soignants, nettoyeurs, étudiants, taxidermistes, etc.
C'est très beau à regarder (le réalisateur possède un indéniable sens plastique), et jouissif parce que très mystérieux, de par les choix du réalisateur sur ce qu'il montre et la façon dont il le fait, sans surlignage, sans explications, sans didactisme miséricordieux ni paraphrase pompière. Juste la beauté du geste, pourrait-on croire, tandis que pourtant se construit sous nos yeux un discours militant, engagé.
A noter aussi le travail sur le son, parfaitement au diapason, efficace autant dans sa précision (le bruit des papattes dans la neige) que dans sa suggestion (la scène avec les lions et les coups contre les portes). Vraiment, vraiment, une excellente surprise, un vrai bel et fascinant objet de cinéma...
Top 10 ?

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7 mai 2013

bondieuseries

CAMILLE CLAUDEL, 1915
de Bruno Dumont

Bon, bon, ok ok, je reconnais, je dois avoir -définitivement- un problème avec le bonhomme et ses oeuvres, vu l'unanimité des spectateurs à la sortie de la salle, qui semblaient tous auréolés d'une douce lumière divine et ceints d'une large sourire béat, me répétant combien ils avaient a-do-ré, tandis que j'étais le seul à lever les yeux au ciel et à soupirer.
Je crois que ça m'arrive quasiment chaque fois que je sors d'un film de Bruno Dumont (je lève les yeux plus ou moins haut, et je soupire plus ou moins bruyamment. Pour l'Humanité, par exemple, j'avais failli quitter la salle tant j'étais exaspéré, mais c'est l'extrême extrémité). J'y suis donc allé, parce que Binoche, parce que soyons objectif, parce que curiosité, etc.
Certes, Juliette Binoche est excellente (c'est sans doute un de ses meilleurs rôles ?), certes, c'est elle qui en a fait la demande à Dumont (de jouer dans un de ses films), et là voilà donc, Camille Claudel, dans un asile d'aliénés où sa famille l'a faite enfermer. Déjà, faire jouer le personnage par une star, c'est "déjà" la singulariser, mais la faire jouer au milieu des véritables aliénés occupants du lieu, c'est encore plus la mettre en avant. Elle a beau jouer sans maquillage et simplement ("réalistement"), elle n'en reste pas moins Juliette Binoche en train d'être malheureuse au milieu des fous (dont le réalisateur reproduit les grognements et les chicots avec empressemement et presque, dirait-on, convoitise. Dumont se délecte des pauvres, des moches, et des déshérités.) Mais la folie, comme l'ivresse, est quelque chose de complexe à jouer.
Et lorsqu'arrive son frère, Paul (Claudel, donc, l'écrivain) en plein trip mystico-machin (il vient de rencontrer la foi dans une église, et il parle à Dieu, que ce soit en écrivant, torse-nu, assis à sa table, en se baladant dans la montagne avec un abbé benoit au sourire de chat du Cheshire), on bifurque sur une autre histoire (décidément il est beaucoup question chez Dumont de religion, de foi, d'engagement et de mysticisme, et autre poil à gratter illuminant) qui ne m'intéresse pas, mais alors pas du tout.
Heureusement, les deux se rencontrent dans une belle scène ultime (la visite de Paul à Camille), qui se conclut, encore plus heureusement, par un superbe plan sur Binoche/Camille, simplement assise sur un banc, prenant le soleil, et là, soudain, c'est inexplicablement et extrêmement beau. Et juste. Parce que juste ce visage, ce mur, cette lumière, ce sourire. Ni folie, ni asile, ni Jésus.

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5 mai 2013

à l'occasion

(le barbuchounet V)

J'y suis allé mercredi (oui oui, le 1er mai, étonnant non ? Si O. ne me l'avait pas dit la veille, je n'aurais même pas eu l'idée de tenter le coup)

je n'y suis pas allé "tout de suite", j'ai attendu une heure grosso modo (oui oui c'est moi qui décide, et le fait que je le fasse ou pas ne met en cause -n'affecte- que moi)

10 jours que je ne l'avais pas vu... en plus, il n'y avait pas un chat, et on a donc discuté un peu (mais le problème, c'est que dans ces cas-là je n'ai pas un sens de la conversation extrêmement aiguisé, à part le fameux "hin hin" et le regarder en bavant ou quasi)

il se rappelle de mon prénom, il me sourit toujours aussi joliment, il a parlé de tour en vélo qu'il ne pourrait sûrement pas faire à cause de la pluie imminente, a énuméré les patelins concernés, et ô bonheur y figurait celui où j'habite, je lui ai donc dit, et un peu plus loin dans la conversation, ai expliqué un peu lourdement où ça se trouvait, ma maison...

oui, un peu lourdement me suis-je dit plus tard en repartant

surtout que je lui ai proposé de s'arrêter s'il passait devant, et qu'il m'a répondu ce "je passerai à l'occasion..." qui peut être interprété de toutes les façons possible, de celle qui m'obligerait à rester derrière la fenêtre à guetter tous les vélos qui passent, à l'autre extrémité, celle qui dit qu'il ne passera jamais, c'est ça que ça veut dire

il a du trouver ça chelou, quand même, non ?

(faire des choses stupides enayant l'impression que ce sont des choses sensées, et lorsqu'on réalise qu'elles ne le sont pas,tenter de les corriger en faisant des choses encore plus stupides qu'on prend bien entendu pour des choses encore plus sensées... and so on)

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5 mai 2013

comme une otarie

QUEEN OF MONTREUIL
de Solveig Anspach

Je gardais du film l'émerveillement et le grand plaisir pris à le voir en avant-première mondiale l'été dernier à Paris, ainsi que la chaleur des applaudissements qui avaient accueilli toute l'équipe du film, venue le présenter à la fin. J'y suis donc retourné (et deux fois, même!). Plaisir de retrouver, intact,  l'incontestable sentiment d'euphorie que le même film génère. Les personnages de Queen of Montreuil sont tous extrêmement beaux, parce qu'ils sont tous filmés avec amour par la réalisatrice, et comme vus de l'intérieur (ou, en tout cas, de très près, quand on peut appréhender le grain de la peau et les petites lumières qui brillent dans les yeux).

Je le redis, Florence Loiret-Caille y est sublime, d'une justesse confondante, c'est bien elle la reine de ce palais des courants d'air, le coeur battant de cette arrière-cour/petit théâtre du 8, rue de la fraternité. Ce qui pourrait n'apparaître à certains (CE : critiques énervants) que comme un "genre de catalogue bizarroïde et cosmopolite" est en réalité juste un gros bloc de bonheur. Ou plutôt une accumulation de petits bonheurs individuels, qui viennent alors s'agréger en un gros, maousse costaud.

La jeune veuve qui doit faire son deuil, la poétesse islandaise qui fume et grimpe dans les grrrues pour s'extasier sur le paysage, la façon de parler de son fils (qui est comme un dictionnaire franco-islandais), le voisin nounours... sans oublier le grutier pétardeur, le voisin guitareux t'as pas cinq euros, et, la visite d'une ex (du défunt mari).

Et le jeu de Florence Loiret-Caille, là et pas là, présente et perdue, gamine mais veuve, larguée mais volontaire, toujours d'une  finesse sur le fil du rasoir, même dans ses silences, ses hoquets, ses sourires, ses regards en coin ou pas... Le voisin, joué par Eric Caruso -c'est rare qu'un personnage porte le nom de son interprète, non ? - est exactement au diapason (ah la douceur de cette voix, ah le bleu de ces yeux) dans la simplicité et la tendresse...

Une urne, un phoque, une grue, un arbre généalogique, une laverie, une robe de mariée rose à froufrous, une connection internet, deux moustaches, une arrière-cour, un aquarium, une salle de bain et quelques chambres à coucher, et Montreuil posé comme centre du monde, pile-poil entre l'Islande et la Jamaïque.

C'est exactement le film dans lequel j'aimerais habiter.

Top 10 (mais ne l'y avais-je pas déjà mis l'an dernier , hihihi?)

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1 mai 2013

une bande-annonce, des bandes-annonces ?

Ce n'est pas tant une question grammaticale (s'accorde-t-y , s'accorde-t-y pas ?) que le constat de la pluralité de celles-ci (et de la diversité des effets qu'elles produisent)

- celle des AMANTS PASSAGERS (Almodovar) m'a tout simplement décidé à aller voir le film (m'en a en tout cas donné très envie) simplement au vu du numéro de danse des trois stewards follasses, et le film tient tout à fait les promesses de la B-A

- celle du PASSÉ (Farhadi) vue une seule fois (à Parisss) m'a incontestablement fait de l'effet : à la fin des quelques minutes, j'avais déjà quasiment les larmes aux yeux... vivement le 17 mai!

- celle de MUD (Nichols), vue et revue plusieurs fois, tant à Paris que dans le bôô cinéma, me semble à chaque fois aussi agréable, aussi bien construite et aussi efficace (la voix de Matthew Mc Conaughey, la construction, la montée musicale...)

- celle de ONLY GOD FORGIVES (Winding Refn) découverte au bôô cinéma , curieusement en VF, et malgré cela, apparaît comme assez affriolante : Ryan Gosling quasi ectoplasmique, Kristin Scott-Thomas en super salope, ambiance rouge et violemment tendue, mystérieusement explicite (ou explicitement mystérieuse) ne peut que donner envie... oui, on a hâte...

- celle de LA CAGE DOREE (Alves), même si elle semble très sage et platement prévisible, me fait pourtant à chaque fois exploser de rire à la réplique de Lauby qui confond Alcazar et Salazar, mais bon je ne pense pas aller voir le film pour autant

... et celle de LA GRANDE BOUCLE (Tuel) m'a par contre, et contre toute attente, harponné, peut-être juste (et définitivement) par l'apparition de Bouli Lanners... j'ai déjà un capital sympathie pour Cornilhac (même s'il me semble tourner dans une merdouille sur deux), certes, mais alors, Boulichounet....

29 avril 2013

micro118

*
(au magasin de disques, en chuintant, et fort)
"Marie-Claire Alain est décédée, vous avez des cd ?"

*

 il semble que mon petit rosier à fleurs blanches ait trépassé pendant l'hiver

*

pour maigrir de 900g à la pesée, il suffit d'enlever le t-shirt de nuit et le caleçon

*

Comme la vie ne l'avait ne l'avait pas beaucoup épargné,
il n'avait lui non plus pas épargné grand chose...

*

dimanche 14 avril, LE SOLEIL
juste envie de rester, comme ça, assis dehors et rien d'autre

*

à la livraison, paie-t-on le fuel au taux du jour, ou bien au taux du jour où on l'a commandé ?

*

 une belle journée passée à ne rien foutre

*

Incomplétude / inachèvement / imperfection

*

les Levantins

*

partir en prenant bien soin de ne rien oublier

*

connards qui klaxonnent (ah ça doit être un mariage)

*

combien de photos vais-je conserver sur les 1500 que j'ai prises ?

*

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