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lieux communs (et autres fadaises)

1 février 2013

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31 janvier 2013

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30 janvier 2013

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(une nouvelle vie pour les vieilles photos argentiques qui traînent dans des boîtes ou des albums, et que j'ai donc re-phtographiées, assez sommairement, puis re-bidouillées tout aussi sommairement sur picasa... je trouve le résultat sur certaines assez plaisant, et je vais donc en diffuser un certain nombre... C'était qui ? C'était quand ? C'était où ?)

 

28 janvier 2013

I remember

MEMORY
de Vincent Delerm

Oh la joli spectacle que nous a donné ici Vincent D. La dernière fois que je l'avais vu, c'était il y a quelques années, et il y avait déjà en germe, comme me l'a fait remarquer Joseline, des éléments de ce spectacle-ci : l'uilisation de l'image animée et de la projection, l'alternance chanté/parlé. Il commençait le spectacle me semble-t-il , par Les piqûres d'araignée, après un film super-8 projeté directement sur le rideau...
Ici aussi, le spectacle commence par une projection sur le rideau (froufroutant, cette fois) qui ferme la scène, mais il s'agit d'un texte en anglais, à propos de quelqu'un qui ne ne veut pas finir glacé dans un lit de hasard, texte qu'on entend prononcé en même temps (il s'agit de Woody Allen, mais j'avoue qu'au premier passage, je n'ai pas reconnu sa voix pourtant si reconnaissable). Il est question d'Avec le temps de Léo Ferré, qu'on verra et entendra de différentes façons au cours de la soirée, et, d'une façon générale,  du rapport qu'entretient Vincent D. avec le temps, justement, le temps qui passe, les souvenirs, la mémoire.
Un dispositif simple au départ, deux claviers - un pour le maître de cérémonie et l'autre pour le musicien polyinstrumentiste qui l'accompagne -très parfaitement (et tout aussi impassiblement) d'ailleurs -, des interrupteurs variés qui commencent/arrêtent des choses, un côté "bricolo" (avec des objets qu'on amène sur scène, qu'on déplace, qu'on pousse qu'on tire qu'on déplie qu'on anime qu'on range), des accessoires le plus souvent destinés à y projeter des images (avec une rigueur  dans le cadrage de la projection justement dont l'impeccabilité contredit totalement l'apparente désinvolture) et des chansons, bien sur, de temps en temps (Christine trouvait qu'il n'y en avait pas assez pour le prix qu'on avait payé), mais pas que, puisqu'il ne s'agit pas d'un tour de chant, mais plutôt d'une prise de parole. Des textes dits, donc.
Comme David Lescot il y a peu de temps, Delerm évoque sa jeunesse (son adolescence) dans une ville de province (rires), la sous-préfecture de l'Eure (rires), les premiers émois amoureux, le tennis, les petites voisines, les rideaux en lanières de plastique, les USA, le vélo les soirs d'été, Buster Keaton... c'est simple, c'est drôle, c'est tendre et c'est doux.

Les mots et les images...
Les souvenirs, les références (il pratique toujours le dropping name, que ce soit Francis Lemarque ou Tanita Tikaram)
La nostalgie, l'espoir.
Le passé, le présent.
Toutes choses qui ne pouvaient que me faire fondre, comme la petite madeleine dans la tasse de thé de Marcel P.
Inévitablement, les Je me souviens...

Je me souviens, justement, que les lecteurs des Inrocks l'avaient classé numéro 1 dans la catégorie "spectacles de l'année 2012"...

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24 janvier 2013

white cake

DJANGO UNCHAINED
de Quentin Tarantino

Dans la catégorie "Y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis", je voudrais le fils (ou plutôt huhu le grand-père !) : moi en l'occurence. Oui oui, j'assume : j'y allais en traînant des pieds, presque en ronchonnant, répétant entre mes dents à qui voulait bien l'entendre que Tarantino n'était qu'un faiseur, un réalisateur très surestimé, (bon, en recherchant sur le blog, je me rends compte qu'en août 2009, pour chroniquer Inglorious bastards, j'avais commencé exactement de la même façon, et qu'en plus, déjà, j'écrivais Tarantino un coup avec e et un coup avec a... bon tant pis, je continue...) et que, bon, ça va vu que c'était la dernière fois que ça passait en VO dans le bôô cinéma (3 séances, pour la semaine, quand même!)  et que j'avais dit à Marie que je l'invitais (on était mardi, hihi) à cette séance de 17h, on allait voir ce qu'on allait voir non mais... (J'étais prêt et tout disposé à ne pas aimer.)

Et le film a commencé.

Et je me suis pris comme qui dirait une énorme claque. Mais alors une maousse comme on n'en prend pas souvent cinématographiquement, une qui vous envoie valdinguer sur votre siège avec la tête qui rebondit plonk plonk! (comme disait mon père avec l'accent "que le mur il t'en renvoie une autre..."). Ca a commencé assez vite. Une poignée de secondes ou de minutes, juste le temps que je me dise en ricanant ah ah que je n'aimais pas cette vieille musiquasse de western, et qu'alors apparaisse à l'écran Christoph Waltz,qu'il prononce ses premiers mots, pfiouh! le feu aux poudres était mis, comme si j'avais été attaché sur un gros feu d'artifice et qu'on venait d'en allumer la mèche sous les fesses pour me propulser dans la stratosphère. On dit "jubilatoire" on dit "que du bonheur" et le pire c'est que c'est vrai! Je me suis très vite penché vers Marie pour lui dire "c'est merveilleux..." et après je n'ai plus rien dit, tellement je bavais de joie. Oui, littéralement. Que ce soient les acteurs, les personnages, l'histoire, le montage, les cadrages, les dialogues, tout, tout, me ravissait, et je ne cessais de me répéter que cela faisait longtemps que je n'avais pas pris devant un film un plaisir aussi intense et constant, sans aucune restriction.
Déjà, en premier, le bonheur de voir Waltz dans un personnage diamétralement opposé à celui qu'il avait dans Inglorious Bastards (que j'avais déjà adoré, ô béotien à la mémoire courte que je suis). Autant il m'avait terrifié dans le précédent, autant dans celui-ci (il joue un chasseur de primes camouflé en dentiste itinérant) il est drôle, sympathique, tendre, touchant, et tout et tout. Mais toujours aussi éblouissant. Ce mec est fabuleux, il n'y a pas d'autre mot.
Donc le chasseur de primes en question, dans la première scène du film, recherche un esclave nommé Django, pour le racheter à ses propriétaires actuels, qui ne sont pas tout à fait d'accord, mais tout va s'arranger à l'amiable à coups de flingues, on est dans un western ne l'oublions pas, et Quentinou va s'y employer aux petits oignons. Des flingues, va y en avoir, et aussi toutes les figures imposées du western (le saloon avec les portes battantes, le shérif avec l'étoile, le marshall avec la loi derrière lui, les gros cons du KKK avec des cagoules avec les trous pour les yeux, etc.) vont ainsi défiler, mais assaisonnées à l'incomparable sauce de Mister T.
De la violence mais "distanciée", de l'humour, des dialogues qui sifflent aux oreilles encore mieux que des balles vicelardes, et surtout le couple de potes Waltz/Foxx, plus vrai que nature... tout, je vous dis, tout fait mouche et contribue à l'indiscutable et roublard bonheur cinéphile qui vous envahit. Les deux lonesome cowboys (black and white) deviennent potes, et l'un propose à l'autre une association "jusqu'à ce que la neige fonde" (ce qui nous donne l'occasion de nous faire un p'tit plan Jeremiah Johnson...). Et cataclop cataclop (et pan pan pan , faut bien croûter) les voilà partis dans les grands espaceueueus immaculés (palcer là une voix virile de chanteur et la guitare qui l'accompagne).
Mais tout ça n'est, finalement, que l'apéro, les amuse-gueules, avant le plat de résistance, la deuxième partie du film, la rencontre de nos deux gentils (un white, un black) avec les deux méchants d'en face (Di Caprio, le white, de prime abord sucré comme un chamallow qui se révèlerait ensuite fourré à l'arsenic, et Samuel Jackson, le blackos, qui s'est fait la tête d'Uncle Bens mais qui est vraiment une saloperie de saloperie). Car Django veut récupérer sa petite femme qui a été vendue, justement à Mr Candie (Léonardochounet, stupéfiant dans la largeur du spectre de son interprétation). Et ça va saigner grave, vous l'imaginez bien... Vous ne pouvez pas manquer le début de cette "deuxième partie" : il y a un combat à mains nues entre mandingues, auquel Di Caprio assiste avec une joie enfantine comme vous vous seriez à Guignol (moi j'ai tourné la tête mais pas tout de bol, c'est dans la bande-son qu'on entend le bras qui casse.)
Donc nos amis réussiront-ils à ramener la merveilleuse épouse de Django ? vaincront-ils les manigances du diable blanc et du serpent noir ? Qui mourra-t-y , Qui mourra-t-y pas ?
Vous le saurez au bout de quelques centaines de balles et de quelques hectolitres de sang...
Quelle merveille ce film qui additionne l'hommage à Django (le même, joué par Franco Néro dans les années 60 et quelques, figurez-vous que je l'ai vu quand j'étais petit! si si! je vous raconterai, sur ce coup-là, j'ai vraiment pas fait exprès) et, disons,  la case de l'Oncle Bens Tom, en réglant ses problèmes avec l'escalavagisme comme il l'a fait auparavant avec le nazisme.
Je suis vraiment, vraiment, admiratif. Figurez-vous que je vais probablement me décider à voir Kill Bill 1 et 2 (faut bien, puisqu'il nous annonce le 3 et le 4 comme prochain opus!)

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(Top 10, sans hésiter une seconde)

 

 

22 janvier 2013

neige et re

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19 janvier 2013

voeux

c'est grâce à Jean-Robert que je peux vous présenter mes voeux (il n'est jamais trop tard), sous forme d'une élégante variation typographique (et dire que je n'y ai même pas pensé tout seul!)

en deux temps :

 

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là, on lit l'année, normal...

mais il suffit que le 3 final se déplace légèrement vers la gauche...

et on ne lit plus du tout la même chose...

 

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(mmm j'adore!)

19 janvier 2013

un shilling pour le gaz

THE DEEP BLUE SEA
de Terence Davies

Inespéré.
Je pensais ne plus jamais pouvoir le voir, et voilà que le Festival Téléramuche le sort hop! de son chapeau. Terence Davies fait partie de ces cinéastes rares que j'apprécie tout particulièrement (une poignée de films superbes, découverts dans les années 80, Distant voices still life, The long day closes, puis The neon bible, désormais introuvables -en tout cas pas honnêtement) et que j'ai eu donc plaisir à retrouver ici.
Les films de Davies avaient ceci de reconnaissable qu'ils étaient anglais, qu'ils parlaient de famille(s), de "petites gens", plus ou moins heureux, mais surtout qu'on y chantait régulièremement. ici aussi, il ya de "petites gens", du malheur et des chansons. Mais pas que.
Dans un Londres du début des années 50 plus vrai que nature, on va suivre en quelque sorte la journée d'une femme, amoureuse d'un homme (son amant) qui ne l'aime pas vraiment, et aimée d'un autre (son mari) qu'elle n'aime pas vraiment. L'éternelle "chaîne" tchékhovienne. C'est l'adaptation d'une pièce peut-être un peu surannée (son mari est juge, son amant est ex-pilote de la RAF, elle est lady mais préfère se faire appeler par sa logeuse du nom de son amant), la guerre est encore présente, ou plutôt a laissé partout de nombreuses traces, et ce petit théâtre cruel des sentiments - le fameux je t'aime moi non plus en quelque sorte - en résonne encore plus virtuosement.
C'est un film féminin, parce qu'il s'organise vraiment autour de ce personnage central (joué superbement par Rachel Weisz) mais surtout qu'il bourdonne autour d'une problématique (l'amour, le désir, les attentions, le plaisir physique) que les hommes (ces gros ballots ou gros bourrins, au choix) ne seront jamais à même d'appréhender complètement (c'est comme la lune, ils ne peuvent jamais en voir qu'une face à la fois). C'est bien connu qu'en général, quand on parle d'amour, les hommes pensent avec un organe qui n'est pas vraiment prévu pour ça au départ, celui qu'ils tiennent entre leurs doigts quand ils vont pisser, tandis que les dames se servent à ce moment, indifféremment et simultanément de leur cerveau mais aussi de leur petit coeur.
C'est so british (le thé, la logeuse, la mère du juge, le pub, la bière, le radiateur à gaz où il faut mettre des pièces, le flegme, le quant-à-soi) et donc so delicious, avec cette image récurrente d'une femme qui fume à sa fenêtre (et de son reflet aussi, donc), coincée entre ses deux reflets masculins de l'amour aussi, celui, quasiment paternel et cosy, que lui offre son nounours de mari, et celui, physique,  si inconfortable mais si intense  qu'elle tente d'extirper à son beau gosse d'amant.
Tout ça filmé avec une extrême élégance (la présence de la musique est toutefois peut-être un peu trop excessive pour en souligner le caractère mélodramatique, comme le pensèrent certains à la sortie quand nous discutâmes), et j'apprécie particulièrement la structure cyclique du film (qui s'ouvre par un travelling vertical ascendant jusqu'à la fenêtre de notre héroïne, et se clôt par un travelling descendant depuis la même fenêtre)ainsi que sa subtile construction temporelle. L'interprétation (j'ai déjà parlé de Rachel Weisz est parfaite (non seulement les trois acteurs principaux, mais n'oublions pas la logeuse, le voisin médecin, et l'exécrable mère du mari, qui condense en elle-seule tout ce que le terme de "belle-mère" peut avoir de cassant et de détestable.)
Et j'avoue avoir une tendresse toute particulière pour l'avant-dernière scène, dite du "cirage des chaussures", où se joue quelque chose de particulièrement intense, même si totalement retenu (oh le bruit de la brosse sur les chaussures, oh les larmes qui brillent dans les yeux du jeune homme, oh les pauvres  mots, oh la porte qui se referme sans un dernier regard).
Magnifique.

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18 janvier 2013

micro113

*
j'ai assez mal dormi, à cause de ma nouvelle couette

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"nu comme un verre"
(dans un polar)

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La mamie, revenant, des bananes à la main,
auprès de son mari, resté près du caddie
plein à ras bord :" Et ça, j'en avais déjà pris ?"

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les ciseaux se prêtent très bien au découpage de la viande crue

*

"j'avais la testostérone au taquet"
(un correspondant)

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le gros sel fait crépiter la neige durcie
(ou peut-être est-ce l'inverse ? )

*

"(il) se trimballe la nouille à l'air et le cerveau en vitrine"
(un critique d'un disque de rap)

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dix ventes en quatre jours!
(le plaisir d'avoir plus de 60€ à dépenser)

*

 ciel bleu et toits enneigés de carte de voeux

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petit, je disais géolier, comme on dit géomètre (ou géographe)

*

 la neige cétacé

*

17 janvier 2013

pourquoi, y a un problème ?

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