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lieux communs (et autres fadaises)

22 novembre 2022

IGH

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HIGH RISE
de Ben Wheatley

La rencontre d'un réalisateur britton aux films plutôt... couillus avec un écrivain britton dont la SF tout aussi... couillue a bercé mon adolescence (avec notamment, "surtout", la fameuse trilogie CRASH / L'ÎLE DE BETON / IGH) ne pouvait que me titiller. Wheatley + Ballard, mmmmh ça sentait le souffre, la poudre, et j'étais plutôt curieux du résultat de l'accouplement (contre nature, bien sûr).
Et c'est, encore une fois, MUBI qui m'a donné l'occasion d'assouvir ma curiosité. (merci merci MUBI).
Le film se passe donc dans une tour (le premier élément d'un complexe architectural qui en compterait 5), un immeuble de très grande hauteur où on comprend, dès le début, que  s'est mise en place une rivalité entre "ceux du haut" (les plus riches) et ceux d'en bas (vous, moi, les pauvres quoi). Et qui dit rivalité dit guéguerre, et qui dit guéguerre dit escarmouches et affrontements.
Le héros du film est un jeune médecin qui vient juste d'arriver dans l'immeuble (au 25ème étage) et fait connaissance illico avec ses voisins "d'en haut" (voisines aussi, surtout). il y a, pour moi, quelque chose d'un peu glacé dans ce personnage en costard qui fait pourtant la sieste à poil sur sa terrace, et qui m'a -à tort ? - évoqué ces personnages de traders psycho-killers chers à Brett Easton Ellis.
Du roman de Ballard (lu il y a presque 50 ans!) me restait l'histoire d'un groupe d'habitants d'un immeuble ultramoderne qui en  très peu de temps vont retourner à la plus primordiale des barbaries, que la civilisation n'est qu'un mince vernis qui craquèle très vite, et c'est plutôt ça que raconte le film, donc, de ce côté-là je ne me suis pas du tout senti floué par la marchandise (contrairement à certains criiiques, qui se sont sentis obligés d'hurler à la trahison...).
Il y a un peu de sexe, beaucoup d'alcool, et encore plus de violence... Un film aussi bordélique que borderline, avec une mise en scène consciente de ses effets (et, visiblement, pas mécontente...). On repart vers la barbarie avec autant de cynisme que de sens du cadrage (la chute est, bien entendu un thème récurrent), j'ai pris plaisir au film (même si on a parfois un peu de mal à savoir qui est qui et qui fait quoi) et autant de plaisir à faire pas mal de copies d'écran...

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21 novembre 2022

double séance bôô cinéma

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FLEE
de Johan Poher Rasmussen

Mois du Doc 2, et dans la salle on était 3 (pourtant je trouve que notre programmation est juste exceptionnelle). Un film d'animation documentaire (un film documentaire d'animation, plutôt) ce qui n'est déjà pas très fréquent,  danois de surcroît (ou plutôt du Danemark, France, Norvège, Suède, U.S.A., Zambie, Slovénie, Estonie, Espagne, Italie, Finlande, ça c'est de la coproduction!) autour du personnage -réel- d'Amin, un jeune afghan gay réfugié au Danemark après avoir fui son pays (et séjourné un certain temps, notamment, en Russie... le canevas du film est tiré d'une série d'entretiens que le réalisateur a eu avec le jeune homme, où il raconte son odyssée (ça commence avec un gamin qui court en robe dans les rues de Kaboul en écoutant dans son walkman rose Take on me d'A-ha -un des premiers vidéoclips à mélanger prises de vues réelles et séquences d'animation eh eh- et ça finit dans le beau jardin danois de la maison où il vit désormais avec son mari), son histoire qui -heureusement- finit bien, qui est aussi celle de milliers de migrants et de réfugiés (qui n'ont pas forcément tous eu autant de chance que lui...) Le film alterne scènes d'animation et prises de vues réelles ("J’ai voulu intégrer des images d’archives, déclare le réalisateur, pour rappeler régulièrement au spectateur qu’il s’agit avant tout d’un documentaire, et non d’une fiction. Ces images permettent de mieux contextualiser le film en l’encrant dans une réalité historique."). Et c'est parfaitement réussi, et tout aussi parfaitement bouleversant. j'ai pleuré (et j'ai entendu qu'à côté de moi Catherine renifflait un peu aussi) il est non seulement question de mentir à propos de son identitté sexuelle ("en Afghanistan, il n'y a même pas de mot pour désigner ça, l'homosexualité "n'existe pas""), mais de mentir aussi sur sa propre histoire (à son arrivée dans son pays d'accueil). Et de la saloperie des flics russes, et tout autant, de celle des passeurs.

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ARMAGEDDON TIME
de James Gray

J'ai vu tous les films de James Gray depuis 1994 (LITTLE ODESSA), je pense que nous adû tous les programmer. C'était donc une très bonne nouvelle que nous ayons celui-ci en sortie nationale, mais une nettement moins bonne de n'avoir que 3 séances en VO, et tout le reste en VF, oui, trois pauvres séances à 18h... mais finalement c'était peut-être un bon choix pour l'exploitant, puisqu'à la premièrenous nétions que 6 dans la salle...
C'est un film de James Gray, donc, mais qui ne ressemble pas tout à fait aux films précédents du réalisateur, même s'il aborde des thèmes qui sont familiers, je le qualifierais de "plus doux", parce que plus personnel, plus intime. Une histoire de famille avec Ann Hathaway en maman et Anhony Hopkins en Papy gâteau, pour le jeune Paul Graff, dans le Queens et dans les années 80. un film avec une légère patine vintage (restituée superbement par le chef opérateur Darius Khondji.)
Le point nodal de l'histoire, c'est l'amitié entre le jeune Paul Graff, qui est blanc et le jeune Johnny Davis, qui est noir. Et les difficultés de cette relation à exister, en ces années où les parents s'inquiètent de l'avenir parce qu'un certain Ronald Reagan risque d'être bientôt élu...
Il s'agit d'une reconstitution, d'une reconstruction, de l'enfance du réalisateur (et donc de son histoire propre et on comprend qu'il a eu de la chance d'avoir un papy pareil...)
Le générique final nous laissera quitter le film presque sur la pointe des pieds, en paix, avec un thème infiniment doux de, me semble-t-il, (si j'ai bien regardé le générique) Tchaikovski.

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16 novembre 2022

à bicyclette

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CLOSE
de Lukas Dhont

Je suis bon public. quand il faut pleurer je pleure, eh, bon, là j'ai pleuré.
Sans avoir lu de critiques et après avoir vu la bande-annonce, je pensais qu'il s'agit d'une histoire d'amour entre (jeunes) garçons, qui ne sont pas "en couple", mais "comme des frères, ++" répondra aux questions de leurs camarades le blondinet (qui est époustouflant). Comme Bowling Saturne, le film possède une scène-clé dont on ne parlera pas (à la différence qu'ici la scène en question, on ne la verra pas du tout, et restera à jamais hors-champ) le film, dans sa seconde partie, emprunte donc une autre voie qui dévie légèrement du tracé impulsé au début du film (deux garçons qui s'aiment youp la boum). En plus des deux garçons, il faut mentionner leurs deux mères, Léa Drucker pour le blond et Emilie Dequesne pour le brun), qui, plus peut-être que les pères, auront un rôle décif à jouer dans la fin de l'histoire.
j'ai pleuré, donc, ça m'a bouleversé, j'ai même envoyé un sms à Zabetta qui m'a confirmé avoir eu la même réaction, et seulement après je suis allé voir les critiques et là je suis tombé des nues. Je connaissais déjà chez Libé une Sandra O. que je vouais régulièrement à ma machine à gifles, mais voilà que je lui trouve une consoeur (il va falloir que j'achète une machine à gifles à deux places), Laura T, qui oeuvre de la même façon dans le parisianisme cynique et condescendant :

"Attentif, dans son premier quart, à documenter cette période trouble qu’est la préadolescence, entre un appétit du jeu encore tout enfantin et une inquiétude qui point face à l’émergence du sens (et des sens), Lukas Dhont semble pourtant rapidement se lasser de son sujet. Trouvant peut-être trop maigre, au vu des canons dramaturgiques actuels, la piste unique du désir qui se faufile au cœur de la relation amicale, il opère un retournement scénaristique incompréhensible qui laisse Léo tout seul.

Dès lors, le titre prend un autre sens : il ne s’agit pas tant d’explorer la proximité des deux amis – le film est beaucoup trop timoré pour glisser cette pente jusqu’au bout – que d’affirmer un programme de mise en scène qu’on pourrait juger bien limité. Etre au plus près de son personnage principal, épouser son unique point de vue, reléguer le reste du monde dans un flou artistique de type Instagram, c’était déjà le défaut de Girl, mais contrebalancé par la puissance entêtée de l’héroïne. Ici, la joliesse cabotine du jeune acteur, alliée à des décors nunuches de type champs de fleurs pastels et à un parcours (...) ultra répétitif, forment une fiction bien peignée qui coche toutes les cases du film bon élève à même de mettre tout le monde d’accord. Chaque séquence contient son petit enseignement – toujours le même, en faveur de l’ouverture d’esprit et de l’acceptation de soi – tandis que la caméra, aussi proche qu’elle puisse se trouver de Léo, semble ne pas savoir quoi attraper.

Car sous ses allures d’œuvre sobre et respectueuse, Close ménage pour son jeune personnage un horizon de culpabilité sans fin qui, pour tout artificiel qu’il soit, crée un écart désagréable entre les affects soulevés par la situation et un traitement léger, ouaté, de toutes les escales de Léo. A vrai dire, tant pour lui que pour la mère de Rémi (Emilie Dequenne), le drame central n’existe pas vraiment, si ce n’est comme passage obligé pour amener des larmes, du pardon, et le passage des saisons. Pour briser ce mur de politesse distraite, il aurait fallu que la caméra de Lukas Dhont trouve un point de mise en danger, d’achoppement, une rencontre avec un minimum d’altérité. Autant de choses qu’on ne trouve pas en filmant de si près un héros si parfait."

Des gifles, oui.

 

15 novembre 2022

du montana à l'arizona

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SEULE LA TERRE EST ÉTERNELLE
de François Busnel et Adrien Soland

Mois du Doc 1. Au cinéma avec Catherine. Un documentaire de presque deux heures sur un vieux bonhomme qui parle. Qui parle qui parle qui parle. Voilà un pitch qui aurait a priori de quoi faire fuir. mais le bonhomme en question s'appelle Jim Harrison. Un écrivain américain (que je n'ai pourtant pas énormément lu) qui porte le film, sur ses larges épaules. Il est filmé en situation, dans l'espace, l'espace américain qui sera sillonné pendant le film, avec des images américanissimes de paysages, de pancartes de nom d'états, de highways, de grosses bagnoles, mais toujours la nature, les grands espaces, que ce passionnant vieux bonhomme arpente et nous fait découvrir, de la géographie à la dimension -mythique- d'un pays, mais aussi de l'histoire, avec notamment les Indiens (et la façon dont ils ont été purement et simplementbexterminés et dépossédés de leurs terres.)
Le film est comme son personnage principal, passionnant de bout en bout. jusqu'à la toute fin de son générique, pendant lequel les réalisateurs font intervenir quelques guests qui disent tout le bien qu'ils pensent de Jim H. et le l'influence qu'il a eu sur eux tous/toutes. Ecrivain américain, animaux américains (il y a des bisons des grizzlis et des serpents à sonnette...) paysages américains, musiques américaines (ah, cette dernière chanson de de Willie Nelson...), bref du bonheur 100% ricain pur jus.

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14 novembre 2022

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CADENZA D'INGANNO
de Leonardo Di Costanzo

C'était dans un mail : Survivance, en partenariat avec Tënk, nous offrait, avant la sortie d'ARIAFERMA le 16 novembre, un documentaire du même réalisateur, de 2011. J'y suis donc allé voir, après cette semaine entière de sevrage cinématographique et cotentinesque.
Le film est court (51'), simple, frontal, et double : d'abord on fait la connaissance du jeune Antonio, un ado des "quartiers défavorisés" de Napoli. Puis on le retrouve une dizaine d'années plus fard.

"Tout commence par une envie de film… un film sur les adolescents napolitains. Lors de repérages en 2000, je décidais de suivre Antonio, 12 ans, qui vivait dans le « quartier espagnol » dans le centre de Naples. Il accepte de se faire filmer, il accepte que je le suive… Puis, il ne vient plus aux rendez-vous… Le projet de film avorte.
Dix ans plus tard, Antonio me rappelle pour m’annoncer son mariage et il m’invite à le suivre pour cet évènement."
(Leonardi Di Costanzo)

On suit non seulement Antonio, mais d'autres adolescent(e)s qui nous parlent de leur quotidien mais aussi (et surtout) de leurs rêves. On retrouve l'humanité de Di Costanzo, celle qui fait toute le force du magnifique ARIAFERMA (qui sort mercredi prochain et que j'ai déjà vu trois fois, les trois qu'il est passé dans le bôô cinéma lors de notre Nona Settimana Italiana).
Le constat final est aussi poignant que sans appel. Mais sans être dénué d'une certaine douceur.

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13 novembre 2022

double séance bisontine (2)

(j'ai commis l'erreur de ne pas commencer à écrire sur le champ, à chaud, ce qui fait que maintenant l'esprit du film est comme éventé, je vais donc faire à la manière de ce cher Georges P.

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EO
de Jerzy Skolimowski
Je me souviens que ça commence dans un cirque.
Je me souviens que le tournage a nécessité un certain nombre d'ânes
Je me souviens qu'il y a un très bel effet, avec de l'eau simplement filmée à l'envers (et qui répondait à une question que je m'étais posée depuis très longtemps)
Je me souviens d'une séquence avec Isabelle Huppert (qui joue une comtesse italienne) qui a l'air dêtre tombée d'un autre film
Je me souviens que la fin du film m'a transporté vers celle de MONSIEUR KLEIN, et m'en a, d'autant plus, bouleversé
Je me souviens que j'avais les yeux mouillés en sortant
Je me souviens que sans utiliser un mot ou un commentaire, Skolimoski parvient parfaitement à incarner cet âne, et à nous faire ressentir ce qu'il peut ressentir
Je me souviens d'avoir pensé à la poésie de Francis Jammes "J'aime l'âne si doux marchant le long des houx..."
Je me souviens du rouge récurrent
Je me souviens de la violence gratuite
Je me souviens que la musique est prégnante
Je me souviens d'avoir été régulièrement impressionné par la beauté plastique du film
Je me souviens d'avoir pensé Top 10

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BOWLING SATURNE
de Patricia Mazuy

Je me souviens que j'avais très peur avant, à cause de ce que les critiques avaient dit à propos d'une scène insoutenable (mais qu'ils taisaient en général, (sauf Libé qui a a sorti deux pages d'interviews détaillées sur le tournage de cette fameuse scène)
Je me souviens que quand cette fameuse scène a commencé, j'ai levé ma main gauche devant mes yeux et je n'ai rien regardé (mais juste le son pouvait pourtant être presque aussi impressionnant)
Je me souviens d'un flic qui bouffe des biscuits
Je me souviens d'une mauvaise herbe profondément enracinée dans le gravier au-dessus d'une tombe, et qu'il est difficile d'arracher
Je me souviens qu'un des deux acteurs principaux est le propre fils de Patricia Mazuy
Je me souviens que chaque fois que je pensais au titre du film, mon cerveau fourchait sur Bowling Columbine
Je me souviens que je n'ai pas compris pourquoi le meurtrier tenait absolument à aller déposer le nouveau cadavre précisément à l'ndroit gardé par les flics
Je me souviens que le projectionniste, qui avait assisté à la même séance que moi, n'était pas sorti très emballé du film (il a dit que "ça n'avait pas matché")
Je me souviens qu'il est beaucoup (trop ?) question de chasseurs
Je me souviens qu'il y a, régulièrement, des plans qui me sidèrent (par leur cadrage, leur composition)
Je me souviens (comme pour EO) du rouge, et de la musique prégnante (e, bien sûr, de la violence)

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12 novembre 2022

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"On revient de sa jeunesse comme d'un pays étranger." (Federico García Lorca)

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"Chacun de nous a son passé renfermé en lui comme les pages d'un vieux livre qu'il connaît par cœur, mais dont ses amis pourront seulement lire le titre." (Virginia Woolf)

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(curiosités juridiques) "Est condamné à 20 mois de prison ferme, celui qui livre des téléphones, du cannabis, des briquets, mais aussi des produits cosmétiques et un morceau de scie à métaux à ses amis en prison à l’aide d’un drone." (Tribunal correctionnel de Lille, 1er juillet 2022)

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"La procrastination, c'est jeter l'urgent par les fenêtres." (Poe Twy, tw*tter)

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"On est des machines à oublier. Les hommes, c’est des choses qui pensent un peu, et qui, surtout, oublient." (Henri BARBUSSE, Le Feu)

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j'aime beaucoup la langue de mon boucher-charcutier-traiteur
(et je lui en achète régulièrement)

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un monsieur qui répond volontiers c'est plutôt rare
(surtout quand on lui propose des haricots plats)

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n'importe qui peut faire n'importe quoi en hommage à n'importe qui d'autre

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(Julio C.)

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(grandes surfaces) tout ce qu'on gagne c'est qu'on hyper

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ce que je ne connais pas ne me fait pas défaut

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je ne sais pas quoi faire avec les numéros de gens morts dans mon téléphone.

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5 novembre 2022

octobre 2022

samedi 1er
il pleut un peu

des sms tôt le matin entre Bernadette, Isa, Frédérique et moi, pour qu'on réussisse à se voir avec F. (je la connais depuis 1974!), qui est là jusqu'à mercredi
il pleut encore un peu
je désherbe mes étagères de livres à vendre et je vire tous les poches (3 gros sacs) que je porte à Emmaüs
je cherche, (longuement), un restau ouvert le dimanche à Vesoul (je n'ai pas envie de cuisiner) bon, ce sera chez Jane ! (pas vraiment le choix)
il pleut toujours un peu

dimanche 2
à 10h30 je suis partie chercher Frédérique chez Bernadette et je l'ai ramenée à la maison.
Emotion.
nous avons passé une partie de la journée ensemble (repas de midi Chez Jane), on a beaucoup parlé (on s'est connu en 74, mais perdus de vue il y a une vingtaine d'années, et Bernadette était heureuse d'avoir contribué à nous faire nous retrouver)

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puis je l'ai ramenée chez Bernadette, qui était en train de préparer une choucroute, qu'elle m'a invité à venir partager avec elles après le film qu'elles allaient voir à 18h

lundi 3

passé à 18h chez les Soria pour boire une bière  (dont l'étiquette fera beaucoup jaser) avec Philou, j'en suis reparti à 22h30 après avoir mangé chez eux (patates / salade / saucisse) et avoir longuement évoqué le passé (depuis 1974 ça fait un bail...) et s'être demandés si c'était ça la nostalgie...

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mardi 4

passé chez Pépin boire un café sur la terrasse, et pris rdv scrabble demain matin
le soir concert d'ALBIN DE LA SIMONE (premier de ma saison au Thév')
en partant, grâce à Fran on discute avec lui une dizaine de minutes (cette homme est délicieux)
je rentre avant l'extinction des feux (de 23h30 à 6h30 les lampadaires sont désormais éteints)

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mercredi 5

Pépin est passé le matin pour jouer au scrabble comme promis (3 parties)
13h30 : UNE FEMME DE NOTRE TEMPS
15h30 : LA TERRASSE (début de la Settimana Italiana)
je mange avec Dominique à la crêperie à la pizzéria
20h30 : LES AVENTURES DE GIGI LA LOI (Soirée d'ouverture de la Nona Settimana Italiana)
(et le pot après, avec du lambrusco et des petits gâteaux italiens)

jeudi 6

repas FJT avec Catherine et Isa (et beaucoup de vigoureux travailleurs en short -aujourd'hui il fait très beau-)
13h30 : ENNIO
16h15 : BANDITS A ORGOSOLO
je rentre à la maison pour grignoter
une visite comme j'aime à l'improviste

20h15 : ARIAFERMA
à la sortie, je bois un pot au Bureau avec J-C (qui est -enfin- rentré d'Australie)
23h30 : je rentre chez moi à nuit noire

vendredi 7

matin : j'ai enfin reçu le paquet de petits livres que j'avais commandés pour les amigos chez la dame des Editions de derrière la salle de bains
repas FJT (tout seul), il y a des petits fours pour le dessert, et des meringues pour le café (et beaucoup de travailleurs, pas mal en short, mais je ne photographie rien ou presque, je suis... zen)
je vais faire un tour sur le parking (ça fait longtemps)

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13h30 : MAMMA ROMA
15h45 : A CHIARA
20h15 :  NOSTALGIA (et ça y est j'ai vu TOUS les films)
on parle un peu devant le cinéma (il est notamment question de nuit noire et de coupe-jarrets)

samedi 8

matin marché + boucher
après midi je range un (tout) petit peu
je regarde sur MUBI GREEN ROOM
je vais me coucher très tôt (21h30) car je suis, oui,  fatigué

dimanche 9

journée comme un dimanche
un peu de ceci, un peu de cela, sors-je ? ne sors-je point ?
je finis par sortir pour retourner voir ARIAFERMA (une vingtaine de personnes!)

lundi 10

levé très tôt pour mes analyses trimestrielles à jeun pour le diabète
je m'offre ensuite un grand crème / croissant à la terrasse du Lion (une pensée -et un sms- pour Manue)

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puis au téléphone avec Malou, puis Dominique, puis Emma
(pas de Noël à Champlitte / à Paris / à Bellou cette année, on planifie une virée "plus tôt" dans le Cotentin)
comme Emma vient au cinéma cet aprèm', je lui conseille ARIAFERMA, que je retournerai donc voir avec elle à 15h45 (pour la 3ème fois donc!)
résultats hémoglobine glyquée satisfaisants : 6,7 comme il y a 3 mois (alors que j'avais ces derniers temps un peu  craqué pour le sucré...)

mardi 11

repas à la maison
je m'inquiète un peu parce que je n'ai plus beaucoup d'essence et que toutes les stations sont vides
j'appelle Pépin pour savoir "à quoi il joue cet après-midi" et comme rien n'est prévu je monte pour un après-midi scrabble

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en redescendant j'appelle Gérard (de Belfort) qui m'a laissé un message (nous n'avons pas encore réussi à nous voir depuis juin!)

mercredi 12

Oh la belle journée!
A 8h Anne-Marie m'apprend qu'il y a de l'essence à la station de l'Inter, j'y file et je fais le plein (ça, c'est réglé!)
Je rapporte des pains au chocolat pour le café.
à 11h25 je prends le bus pour Besac.
Bonne surprise, le Royal a rouvert, c'est maintenant une pizzéria (tenue par des rebeus).

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Une pizza bacon/chévre, un tiramisu et un café plus tard, me voilà au Victor Hugo
13h50 : LES HARKIS (le projectionniste dit au caissier de me filer un exo, parce que mon ticket a dépassé la date...)
16h10 : LE PETIT NICOLAS "QU'EST-CE QU'ON ATTEND POUR ÊTRE HEUREUX ?"
18h10 : le bus de retour que je prèfère, parce qu'il n'y a que très peu de passagers

jeudi 13

mangé au FJT avec les filles (sauf Isa)

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je photographie mon rouquin de loin
après je passe chez Marie pour une histoire de carte-mémoire et de photos à effacer, et du coup on en profite pour faire quelques parties de scrabble
17h45 : JUSTE SOUS VOS YEUX
suivi d'un petit en-cas au MacDo
20h15 : 16 ANS en présence du réalisateur Philippe Lioret

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vendredi 14

matin : courses au Super U
midi : il pleut (et j'ai trouvé une place en bas de chez moi, et croisé la factrice qui m'apportait en colissimo un paquet de Rouen)
je n'ai pas le courage de re-sortir pour aller au cinoche alors je regarde TOURISTES sur mon ordi
je traîne sur la grande nouvelle dans le bouquin de Nesbo
le soir, par la fenêtre, longue séquence urbaine avec voiture de pompiers et gendarmes en observation (le gyrophare ça fait des belles ambiances bleues)

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samedi 15

un peu au marché comme d'hab' (et de bonne heure!), passage plaisant chez le boucher (va savoir pourquoi, on rigole beaucoup), puis le boulanger,  je reviens avec un sac très lourd
au téléphone assez longuement avec Catherine, qui aurait souhaité que je passe la voir ce week-end
je mange -tard- du filet mignon aux morilles de chez mon traiteur
en fin d'aprèm', en allant chercher un paquet, surpris par une averse soudaine, abrité sous un porche en compagnie de deux dames et d'un monsieur qui ne semble pas jouir de toute sa santé psychiatrique, nous partons dès que la pluie ralentit

dimanche 16

pas grand-chose le matin (je me suis recouché à 7h et Emma m'a réveillé à 10h20 pour savoir si je venais manger les gaufres cet aprèm, bien sûr que oui réponds-je)
10h30 je fais quelques emplettes virtuelles chez Carlotta où tout est à 50%, juste pour la journée (Edward Yang, Milos Forman, Bela Tarr)
repas léger, pas de dessert puisqu'à 16h on va manger des gaufres (Emma & Régis, René et Thérèse, Marcello et sa copine), et dehors tellement il fait beau!
j'offre à Emma, en retard, ses cadeaux d'anniversaire (dont, hihi, le Robert avec Fabienne Verdier)
je rentre avec "des figues et des noix"...

lundi 17

à midi patates au four et jambon cru
14h30 mon rdv trimestriel avec mon généraliste qui me remplit des ordonnances à la chaîne, me prend ma tension (15, plus que d'hab) me fait monter sur la balance (sans surprise, j'ai grossi) et me donne rdv dans trois mois...
16h L'INNOCENT
et je rentre tranquillou sur mon petit parking de la rue Serpente

mardi 18

échange de sms matinaux : finalement
Marie passe me prendre à 11h45 on va manger au FJT tous les deux et on part à Belfort après. Radioguidage pour la station GNV via Antonin (de Waze)
Foire aux Livres, il fait très chaud (et peu de nouveautés, quelle déception) j'achèterai 5 livres pour 14€
On boit un pot en terrasse dans le même bar que l'année dernière (ou celle d'avant)
le soir au cinéma LES AMANDIERS en séance d'ouverture

mercredi 19

un petit moment de bonheur parfait, du genre de ceux dont on se rappellera longtemps, on ne sait pas pourquoi : je rentre de chez les Soria (on a bu le café sur la terrasse) dans la voiture, musqiue douce, dehors ciel bleu et soleil, et sur le siège passager, sur les deux bouquins de Nicolas Mathieu que Philou vient de me rendre, sont posées deux roses en bouton qu'il vient juste de couper pour moi dans leur jardin

jeudi 20

"Ca rassérène..." a confirmé Philou quand je lui ai dit combien j'aimais ces réunions quasi-trimestrielles entre amis que j'ai surnommées "le club des 11" : aujourd'hui c'était à Gy, chez Emma et Régis, avec Philou, Annette, Alain, Jean-Pierre, Fran, Dominique, Pacoune, Robert, Domi (j'ai fait le tour de la table). Apéro champagne / baeckeoffe / café gourmand (desserts à l'assiette) / visite de l'atelier d'Emma (en bas) et de son espace d'exposition (en haut). On est tous sous le charme (même s'il sera davantage question de noyer)

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vendredi 21

10h je bois le café chez les Soria à qui j'ai rapporté un dictionnaire de chez N*z comme annoncé hier soir
10h30 : à la gare pour les billets de train de la semaine prochaine, y en a un que le monsieur de la SNCF n'arrive pas à prendre (j'y parviendrai chez moi mais après une heure d'efforts (j'avais décidé que je n'irais pas mangé tant que je n'y serais pas parvenu)
12h45 : moules/frites au fjt
13h40 LES CINQ DIABLES
17h je termine THE GREAT BUDDAH
un très violent orage, puis ONEGUINE au ThéV'

samedi 22

je ne suis même pas allé au marché le matin comme d'hab' (un bon coup de flemme)
suis quand même sorti l'après-midi (primeurs + boucher + boulanger, et pas mal rigolé -surtout chez le marchand de primeurs-)

dimanche 23

(je commence à perdre des boulons) je me suis levé de bonne heure j'ai petit-déjeuné, j'ai fait la vaisselle, j'ai rangé, je me suis douché, j'ai préparé le café et j'ai attendu le peintre... 8h30... 9h... personne... j'ai fini par lui envoyer un sms "Vous m'avez oublié ?" à 9h10, auquel il a répondu immédiatement "Je travaille douze heures par jour six jours par semaine, mais pas encore le dimanche"... OUPS! JE ME SUIS TROMPÉ DE JOUR!

lundi 24

le peintre est venu pour de bon, à 9h, et il est repassé en fin d'après-midi pour une deuxième couche...
entretemps ce muni (mon téléphone invente des noms de jours) à midi j'ai mangé au FJT avec Catherinechounette

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On attend la réponse de C. pour la programmation, mais elle ne vient pas.

mardi 25

le peintre est repassé en fin de matinée (3ème couche) et en fin d'après-midi (la dernière)
mangé au FJT (en dessert une tarte aux groseilles tellement peu sucrée que j'en ai encore les gencives reintries)
je suis enfin monté au grenier pour chercher ma valise.
On attend toujours la réponse pour les films  (mais toujours que nenni point du tout)
le soir, joli show impromptu des voisins d'en face avec des torses nus, des plantes et des lumières fluos.

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mercredi 26

8h le café est prêt pour Anne-Marie (mon aide ménagère)
11h25 : bus pour Besac
12h30 repas à l'ex-Royal (des pâtes carbonara très décevantes)
13h30 : EO
15h40 : BOWLING SATURNE
18h10 : dans le bus de retour je suis très agréablement surpris d'être  salué par deux anciens élèves qui ont l'air d'être copains comme cochons (mais que je n'oserai pas photographier)

jeudi 27

journée plutôt speed, programmation ciné nov/déc arrivée (enfin!) le matin, il faut donc que je boucle tout avant ce soir (je pars demain), heureusement j'avais déjà fait le mois du doc + Magdala + Armageddon, je demande de l'aide à  Frédérique pour les critiques du Monde et à Isa pour les en-têtes (encore merci Isa!) et je mets tout ça sur une clé que je porte en fin de journée à Hervé (ouf!) qui m'offre une Tsing tao bien méritée et qui prendra le relais pour la suite des événements : 20 h je me gare -chance- juste en bas de chez moi mais je n'ai toujours pas fait ma valise!!!

vendredi 28

pas très bien dormi (quels vêtements prendre, hein ? ils annoncent entre 13 et 16 dans le Cotentin),
7h30 à la gare à vesoul (suis très en avance)
12h30 je retrouve Dominique à Montparnasse, où on prendra le train pour Nogent le Rotrou, où Malou est venue nous chercher
comme d'hab' le planning est chargé : il est d'abord question de faire du jus de pomme avec un extracteur à chaud (opération peu rentable et assez décevante)
puis, après petit repas,  d'aller jusqu'à Bretoncelles assister à une conférence gesticulée (qui ne m'enthousiasmait pas a priori mais se révèlera très bien)

samedi 29

après-midi "pressoir" puis embouteillage avec Laurent (copain de Malou)-on a raté le tout début mais on restera jusqu'à la fin-

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puis comme Dominique voulait voir le four à pain on va chez le même Laurent boire du jus de pomme tout chaud pressé,puis un thé, mais nous déclinons l'invitation à leur soirée-pizza (ils sont déjà beaucoup) et rentrons à Bellou pour goûter deux poêlées de champignons (d'abord famille de bolets tout jolis trouvés par Pascal puis amanites rubescentes rapportées par Alix (de Moulicent)

dimanche 30

passage à l'heure d'hiver
Malou finalise son gâteau de compétition (socle de dacquoise, pommes confites en lamelles et noisettes caramélisées) dont on mangera la moitié à midi et le reste ce soir
marché de Boissy Maugis pour trouver du safran mais il n'y a rien
l'après-midi : Brasserie du Perche (perdue en pleine cambrousse), on y boit un coup avant une courte promenade forestière (et un peu humide)

lundi 31

ça y est le grand départ
d'abord Moulicent (où je récupère les bottes de David)
puis on roule : café à Sées, pique-nique à Vire,

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divers centres-villes (St-Lo, Carentan) et arrivée à Le Vast (notre gîte) vers 17h
Le feu est allumé, on visite cette charmante maisonnette, on fait connaissance avec la proprio, tout aussi charmante
installation, courses à l'Inter voisin (Quettehou) et le soir apéritif Lula (Pascal offre le champagne pour fêter la victoire).
Soirée d'apprentissage à la canasta

4 novembre 2022

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3 novembre 2022

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