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lieux communs (et autres fadaises)

30 septembre 2012

tu sais, celui... 98

Tiens, puisque je vois que Pépin est chaud, et comme on avait pris du retard, voici donc l'antépénultimème :

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29 septembre 2012

tu sais, celui... 97

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bon c'est EFFECTIVEMENT la première image qui m'est venue pour ce film,
mais c'est beaucoup beaucoup trop difficile!
je vous en remets une seconde illico

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la trosième photo, pour confirmer que pépin avait vu juste :

 

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(oui oui j'ai été un peu amoureux de jean-françois stevenin...)


Pour les érudits (et les gens à qui j'ai déjà dû le répéter des dizaines de fois) : Quelle est la particularité de la musiqiue de ce film ?

28 septembre 2012

en tongs

CAPTIVE
de Brillante Mendoza

Isabelle + Brillante, la rencontre ne pouvait être que forte. Je suis  enchanté par le cinéma extrêmement... brillant de ce réalisateur philippin, que je suis déjà depuis un certain nombre de films. Encore un qui joue à "oui mais non" entre les deux registres de la fiction et du documentaire, ou plutôt qui ensemence le terreau du doc avec des graines de fiction, et les arrose (il y a beaucoup d'eau dans les films de B. Mendoza) pour filmer l'histoire qui en résulte (John-John, Serbis, Lola, nous sont ainsi parvenus).
Mendoza tourne vite, beaucoup, mais ce rythme relativement soutenu ne nuit pas à la qualité de ses films, au contraire, comme si l'urgence ici était une stimulation... Dans Captive, dès le générique (ce mot + le nom d'Isabelle Huppert), tout semble déjà dit, joué d'avance. Une "humanitaire" française est enlevée, avec un groupe d'autres touristes, dans une hôtel philippin par un groupe de terroristes (islamistes), et nous allons suivre ce groupe "mixte" d'abord sur un bateau, puis à travers la jungle, au fur et à mesure de ses déplacements, et que le temps passe aussi (le film est basé "sur des faits réels", ils sont restés ensemble très longtemps) que les négociations s'éternisent, que les rançons se payent ou pas, que certains meurent et d'autres pas, que certains sont libérés et d'autres pas...
Le film est éprouvant, comme a dû l'être cette villégiature forcée entre otages et ravisseurs, on le suit avec une boule au ventre, tiraillé entre les attitudes changeantes des terroristes, les attaques régulières des soldats, l'omniprésence inquiétante de la faune et la flore locales (araignées, scorpions, frelons, sangsues). Les conditions plus que précaires de survie du groupe sont rendues dans une savante alternance de violence et d'apaisement, de tension et de désespoir, d'accalmie et de gravité, de banal et d'exceptionnel, où tout, à chaque fois, sonne très juste (on mesure encore une fois l'extrême profondeur de la connerie humaine, via le double faisceau de la religion et des armes).
Isabelle Huppert, jungle queen ? Pas tout à fait, très justement. Comme d'hab', elle est parfaite, mais avec, ici, l'extrême intelligence de se fondre, sans détonner, au sein du groupe, de n'être qu'une otage parmi d'autres, de la jouer profil bas, avec humilité presque  (évidemment, lors de plans plus rapprochés, elle rayonne, elle illumine, tant dans le registre de la douceur que celui de la véhémence.)
C'est peut-être, paradoxalement, le plus rectiligne et le plus "simple" des films de Brillante Mendoza, le moins "philippin", peut-être aussi. Mais cette immersion est un acte fort. La musique est parcimonieuse,le montage minutieux, la lumière sublime,pour rendre  la menace constante et omniprésente. Et la libération, qu'on attendait, - qu'on espérait - depuis le début du film, est expédiée en une scène et un arrêt sur image, sans aucun effet ni recherche de larmoyance, le réalisateur signifiant bien par là que ce n'était pas ce moment-là qui l'intéressait, mais tous les autres avant.
Une autre scène, sublime celle-là, d'endormissement et de réveil d'Isabelle H. me restera longtemps.

20181380(sur l'affiche, le nom de l'actrice est plus gros que celui du réalisateur...)

27 septembre 2012

tu sais, celui... 96

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un film rarissime, que je n'ai trouvé qu'en version italienne
(alors que ce n'est pas du tout sa nationalité...)

*

(une deuxième image...)

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le nom du réalisateur ?
"personnes seulement bêtes"

 

25 septembre 2012

tu sais, celui... 95

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*

une deuxième image (dont je me souvenais très précisément...)

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24 septembre 2012

corriger ma fable

MONSIEUR LAZHAR
de Philippe Falardeau

Je crois qu'il faut que je me rendre à l'évidence : j'ai un peu de mal avec les films qui parlent de pédagogie, et spécialement ceux mettant en scène des enfants plus jeunes dans la mesure où je vis ça de l'intérieur, ça ne m'enthousiasme que très moyennement de m'y replonger au cinéma, surtout qu'en général, l'image qu'on en donne sera soit caricaturée, soit idéalisée (car quel intérêt y aurait-il à traiter ça "naturellement" sur le mode documentaire, hein, je vous le demande, Monsieur Philibert ?)
J'étais donc assez méfiant en entrant dans la salle, et le fait que le film soit québecois ne m'a pas davantage rassuré (bien que le nom de son réalisateur ne me soit pas tout à fait inconnu, puisque je suis sûr d'avoir vu un de ses films précédents, La moitié gauche du frigo, et quasiment sûr d'en avoir vu un autre - ou qu'on l'ait tout du moins projeté dans le bôô cinéma - Congorama, dont je n'ai hélas gardé que peu de souvenirs, autant dire quasiment rien)
Ca démarre en effet plan-plan, mais dès l'arrivée du Monsieur Lazhar du titre, joué par Fellag, dont je connaissais le nom mais que je ne suis pas sûr d'avoir déjà vu jouer, ça va tout de suite mieux, et cela ne va faire que se confirmer par la suite. Ce  personnage, et donc cet acteur qui l'incarne (difficile de dissocier les deux) est superbe, juste, extraordinaire, émouvant, fort, mais le film dans lequel il joue n'est hélas pas tout à fait à sa hauteur. Comme disait Emma à la sortie, "il manque juste une petite émotion pour que ça fonctionne..."
Cette histoire de jeune prof qui s'est pendue (dans sa classe), des enfants de sa classe entre Le village des damnés (j'exagère) et Le cercle des poètes disparus (j'exagère toujours), et du "nouveau prof qui ne paye pas de mine au début mais qui en fin de compte fait des miracles" reste un peu coincée au niveau des bonnes intentions, de l'anecdotique, de la démonstration, entre manuel de vulgarisation pédagogique, vert paradis des amours enfantines, bataille des anciens contre les modernes, etc. mais, avec, heureusement, toujours, le contrepoint merveilleusement humain et touchant de Fellag, vraiment excellent, qui "rentabilise" (quel vilain mot, mais "exploite" serait-il plus juste ?) au mieux une sobriété, presque une maladresse, pour composer un beau, un très beau personnage, je le redis.

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23 septembre 2012

tu sais, celui... 94

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*

celui-là, en principe, personne ne devrait le trouver, puisque personne ne l'a vu, à part moi...
une deuxième photo, quand même :

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(un acteur ma-gni-fi-que, que j'aime beau-coup! -et encore plus avec la barbe! -)

23 septembre 2012

soyez sympas, rembobinez

CAMILLE REDOUBLE
de Noémie Lvovsky

Je m'étais promis d'y retourner quand il passerait dans le bôô cinéma, et ce fut chose faite cet aprém' (encore dans la salle dont les sièges s'étirent en chaises-longues), avec Marie. Rebelote. Dès les premières notes de guitare (jolies) de Gaétan Roussel sur le très beau générique "à rebours", hop, j'avais les larmes aux yeux! Il y a dans ce film une succession de moments merveilleux, magiques, délicieux, drôles, touchants, énervants, qu'on perçoit avec d'autant plus d'intensité, comme quand on est ado, écorché vif, "qu'on se transforme" et qu'on vit tout à fleur de peau...
C'est dû en grande partie à Noémie Lvosky, pour qui j'ai déjà écrit toute mon admiration (qu'elle soit actrice ou réalisatrice,et ici on a la chance d'avoir les deux pour le prix d'une) qui s'est, comme on dit "fortement investie" dans ce projet (et espérons que la critique et le public la récompenseront à hauteur de ses ambitions!) La voir ainsi jouer les adotes (Camille est revenue à l'année de ses 16 ans, en 85) a quelque chose de véritablemnt bluffant, tellement elle est aussi crédible (vraisemblable) à un âge qu'à l'autre.
Retrouver le collège, les copines, ses parents, sa chambre d'enfance, le walk-man, le vélo, ça a tout du rêve éveillé (vous n'auriez pas envie d'y retourner  faire un tour, vous, dans votre adolescence ?), mais finalement pas si facile, quand on sait tout ce qui est arrivé, tout ce qui va se passer, et qu'il devient important, à la fois de garder une trace de ce passé, et en même temps d'essayer d'éviter que se reproduisent certaines choses. Mais on ne le refait pas (on ne se refait pas). C'est comme ça, lalalalala, chantaient les Rita Mitsouko...
La distribution autour de Camille/Noémie est au diapason, (Samir Guesmi est bluffant lui aussi, à la fois à quarante et à seize, et les trois copines idem, Julie Chemla, India Hair et Lucie Faure, - dont on finit par se demander, finalement, quel âge elles ont vraiment...- sans oublier les parents, Michel Vuillermoz en papa-gâteau bourru mais tendre, mais surtout, surtout, Yolande Moreau (à qui la réalisatrice envoie des déclarations d'amour dans quasiment toutes ses interviews, et qui le mérite amplement) en maman-gâteau elle aussi, un gâteau qui sortirait tout juste du four, tiède, rassurant, attendrissant, une bonne pâte, un gâteau du dimanche, visiblement autobiographiquement (et sans doute un peu idylliquement) pétri par Noémie Lvovsky (le film est dédié à ses deux parents). Mais il faudrait aussi nommer tous ceux qui ne font que passer (voyez le générique complet) qui pour une scène (Riad Sattouf, Anne Alvaro, Mathieu Amalric, Anthony Sonigo) ou deux (Jean-Pierre Léaud) ou trois (Denis Podalydès, Vincent Lacoste) et participent au bonheur total de l'entreprise...
Un film d'hommage, et pas du tout un film"dommage", à ses parents, donc, aux gens qu'elle aime, à Francis Ford Coppola, sans doute aussi (à qui elle doit tout de même son idée de départ, non ? ), et au cinéma en général (sous toutes ses formes, de La vengeance du boucher, aussi hilarante que grotesquement touchante, de la première scène au "no happy-end mais bon qu'en est-il réellement ?" de la dernière. Noémie Lvosky est une géniale illusionniste.
Oui, Camille redouble, et le film de Noémie Lvovsky nous fait du bien (je pourrais vous re-recommander de jeter un oeil à Faut que ça danse!, aux Sentiments, à La vie ne me fait pas peur, à Oublie-moi, qui furent, chacun à son tour et à sa façon, des morceaux de bonheur, de vie, en tout cas, avec dedans et du rose et du gris, mais toujours avec une générosité, un enthousiasme, une humanité, une lucidité, qui forcent l'admiration...)
Noémie, je t'adore...

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23 septembre 2012

le filage

Nous commençons un filage de la pièce qu'on doit jouer (c'est pépin le metteur en scène, mais il n'est pas là pour le moment.) La scène commence, et je me rends compte que je ne me souviens absolument plus de ce que je dois dire, , à chacune de mes répliques. disons que je sais le moment où je dois les dire, mais absolument rien ne me vient. Mon partenaire est assis à une table, je me rapproche car à cette table est assise Sèverine, avec le livre en main, qui me souffle la première réplique, puis la suivante, je me rapproche d'elle en tendant l'oreille pour la suivante, et elle se met à me crier dessus en m'expliquant qu'elle ne va tout de même pas se pencher par-dessus la table pour me souffler chacune des répliques...
Je suis consterné, je me dis que j'aurais du revoir le texte avant le filage, et je me dis que je suis peut-être en train de commencer de perdre la mémoire... On arrête le filage (c'est d'ailleurs à ce moment que je réalise que pépin n'est pas là, puisque toute cette scène s'est jouée en bord de plateau, ridiculement loin du centre (et de la lumière, et que, s'il avait été là, il aurait interrompu le filage depuis longtemps...), on remettra ça tout à l"heure...

Je vais chercher mon texte pour le relire, quand je reviens dans la pièce tout le monde est parti, probablement pour manger, je pense "ben ils n'ont pas perdu de temps...", il ne reste que Marie, il qui essaie de relativiser les choses, de me consoler, et je suis tellement désespéré par cette perte de mémoire que je me lui réponds, moitié hurlant et moitié pleurant quelque chose comme "tu vois bien que je suis désespéré et que je perds la mémoire, et c'est irrémédiable..."

Pépin est revenu, il est avec (?) un metteur en scène connu, visiblement, qu'il me présente,  - tous les deux sont en train de fumer - et qui va assister au filage avec nous. Je flippe intérieurement, en me disant que cela va être pareil que précédemment. Juste avant qu'on commence, quelqu'un, - un assistant ? mais ne serait-ce  pas un acteur connu comme Gad Elmaleh ? -vient nous prévenir qu'on ne va pas pouvoir répéter, que l'electricité est régulièrement coupée, à cause du trafic routier  important qu'il y a sur la route qui passe juste devant l'endroit où on se trouve, les voitures passent sur les cables qui sont enterrés sous la route, et les vibrations produites générèrent des coupures fréquentes. Je suis intérieurement soulagé

Je parle avec Babeth, qui vient d'arriver, d'un spectacle que je vais monter (à l'école ?) en énumérant avec bonheur les trois artistes dont j'utiliserai des chansons : Kate Bush, ? et Linda Rondstadt, mais elle ternit un peu mon plaisir en me disant qu'elle le savait déjà, que ? le lui avait déjà dit

nous marchons en petit groupe, nous passons au dessus (et au bord) d'une fosse qui est un garage (une station-service plutôt ?) où sont employés des éléphants (mais ils ne sont pas si gros que ça, et ne seraient-ce pas d'ailleurs plutôt des zèbres ?) engagés pour nettoyer (les roues des voitures ?), ils sont debout, sur leurs pattes arrière, alignés, et c'est assez cocasse de les voir travailler... Je dis, en riant, à un des enfants du groupe, qui marche devant moi, que ce ne sont pas des vrais animaux, mais des acteurs jouant, avec des têtes d'animaux (alors qu'on voit bien que ce sont VRAIMENT des animaux)

nous visitons une expo organisée par le journal Hara-Kiri, (on continue de marcher sur ce qui semble être une longue table), c'est une installation "politique" (dans la bande-son, proche du brouahaha, il est question notamment d'un écrivain connu, que j'aime bien, qui défendrait -qui aimerait beaucoup- un dictateur épouvantable (le nom de pol pot est prononcé) ça me donneenvie de vomir, et je comprends, d'ailleurs, que c'est là le but de l'expo, de faire vomir les gens. je saute en bas de la table (c'est plus haut que je ne pensais, mais je me réceptionne sans problème) pour suivre les gens avec qui je suis, et visiter l'autre partie de l'expo, qui est dans une tour, dont on doit gravir les marches (impression d'éclairage jaune) je commence à monter, il me semble que ça sent la vinasse, et que ça va le faire de plus en plus fort, puisque les gens vomissent probalement en grimpant, d'ailleurs j'ai un genre de hoquet et je crache un peu (une matière rougeâtre), je ne vais pas aller plus loin et fais donc demi-tour, en me diant que je ne veux pas vomir et que tout ça est dégueulasse

Nous sommes sur le toit du bâtiment où on répétait tout à l'heure, et je me mets à crier sur ma soeur, qui était juste en train d'expliquer à quelqu'un l'incident du filage où j'avais oublié mon texte, et je crie "vas-y ! encore plus fort! t'as envie que tout le monde sache que dans la troupe il y a un acteur qui perd la mémoire ? "

22 septembre 2012

un genre d'état des lieux...

je redécouvre cette chanson de Gréco (dont je m'aperçois qu'elle a été écrite par Brel, et disons que j'y trouve quelques similitudes..., et que toute ressemblance avec une personne écrivant sur ce blog ne serait pas totalement fortuite...)

Et je n'aime plus personne
Et plus personne ne m'aime
On ne m'attend nulle part
Je n'attends que le hasard
Je suis bien
Au-dehors la nuit s'enroule
Tout autour de sa polaire
Au loin roucoule une foule
Plus méchante que vulgaire
Je suis bien...

Je m'invente des jardins
Écrasés de roses grises
Je brûle quelques églises
J'évapore quelques parfums
Je suis bien
J'effeuille mes anciens amants
Je mélange leurs prénoms
C'est drôle ils s'appellent tous Dupont
Les volcans que j'ai éteints
Je suis bien...

Je remonte la rivière
Du grand lit qui me vestibule
Un diamant tintinnabule
Au plus profond de mon verre
Je suis bien
Ma bougie fume ses éclairs
Un arbre pousse dans mon coeur
J'y va pendre les empêcheurs
Et je ne serai plus surnuméraire
Et je serai bien...

Je repense à des insultes
A des ennemis anciens
Tout ça ne me fait plus rien
Est-ce que je deviendrais adulte ?
Ce serait bien
Je n'entends que mon coeur de pierre
Ce soir je ne ferai ni la fête
Ni la belle, ni la bête
Même mes rides m'indiffèrent
Je suis bien
Et j'éteins
Je suis bien
Je suis malhonnête...

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