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lieux communs (et autres fadaises)

23 mai 2012

tu sais, celui... 54

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22 mai 2012

c'est le temps de l'amour

MOONRISE KINGDOM
de Wes Anderson

Un grand moment de pur plaisir cinéphile.
Une histoire acidulée d'enfants-adultes (et d'adultes enfants). Avec des vrais acteurs, mais traités dans le même esprit et avec le même soin (et le même humour) que dans Fantastic Mister fox. J'ai adoré, voilà. D'un bout à l'autre et sans restrictions. Dès le début, avec son générique calligraphié sur fond de maison de poupée so british à laquelle ne manquerait pas un bouton de théière, on sait qu'on va en prendre plein les yeux, et qu'il faut bien parcourir tout l'espace de l'écran pour n'en pas perdre une miette.
Oui, un régal, une friandise, un bloc de bonheur où une pléiade d'acteurs (re)connus s'amusent à jouer, et à jouer qu'ils jouent, (ils sont d'ailleurs quasiment comme tracés sur la pellicule -pas juste esquissés, non non, plutôt gouachés, aquarellés, retravaillés- , c'est du cinéma façon ligne claire) sur cette île où cohabitent scouts et autochtones et où l'un des premiers a fait une fugue pour rejoindre la fille d'un couple des seconds.
Un castor junior à lunettes sérieux comme un papounet,  avec tout l'équipement du parfait scout, en virée avec une mini bimbette en chaussures du dimanche avec toute sa panoplie de la parfaite petite fugueuse (y compris le chat dans sa mallette et le mange-disques sur lequel ses frères écoutaient le Britten du générique de début). C'est ça,  Anderson, le sens du détail qui fait mouche, qui fait fondre ou éclater de rire c'est selon.
Oui, vraiment, j'ai a-do-ré.
Allez, Nanni, la Palme ?

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22 mai 2012

tu sais, celui... 53

 

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21 mai 2012

tu sais, celui... 52

 

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20 mai 2012

opé?

DE ROUILLE ET D'OS
de Jacques Audiard

Vu donc le même jour que les Cannois (sourire bête). A la première séance même (celle de 13h40, à quelle heure était-il donc projeté au Festival ?) A la sortie, étrangement les yeux secs (mais il m'est arrivé de les mouiller pendant le film). J'en connaissais les acteurs principaux, quelques morceaux du pitch, et c'est tout...
J'ai avec les films de Jacques Audiard (excepté Regarde les hommes tomber, pour qui j'ai une immense tendresse -est-ce à cause du trio Yanne / Trintignant / Kassowitz ou du roman de Teri White dont le film est tiré ?- et Un héros très ordinaire, que j'ai complètement oublié) le même problème : pendant la projection, je suis happé, bouleversé, par sa façon de filmer, mais je ne peux m'empêcher d'être gêné aux entournures par ce qu'il raconte, plus précisément  par le rapport qu'il entretient avec la violence, le sang, la force brutale (oui je sais, je suis une chochotte). Audiard fait des films d'homme(s) (ce qui a priori devrait plutôt me plaire voire m'enchanter), des films virils, des films avec des couilles, mais ce rapport à la virilité, justement, sonne parfois pour moi de façon dédagréable, trop prévisible (ou trop stéréotypée ?) Être un homme, ça se traduit,  plus ou moins rapidement, par la baston, par les rapports de force, un peu comme dans ces films de truands des années 50, ultra codés et référencés, avec amitié virile entre mauvais garçons, cigarettes, whisky... et torgnoles pour les nanas (qui étaient en général des putes ou des nunuches).
Audiard, c'est toujours VVV (variations sur les vertus viriles).
Ceci étant posé, le film est, effectivemen,t constamment magnifique dans sa facture (direction d'acteurs, cadrages, lumière, montage), entremêlant destins personnels ("intemporels") et problèmes "sociaux" très contemporains (handicap, chômage, réinsertion, exploitation... "Le droit ? mais t'as vu ça où ?" demande l'un des personnages, qui joue d'ailleurs pour la première fois un salopard et que ça m'afflige un peu mais bon...) en les accommodant -ou les éclairant- avec ce regard particulier qui est la patte du réalisateur.
Marion Cotillard me réconcilie avec elle, et Matthias Schoenaerts confirme l'impressionnante impression qu'il avait provoquée dans Bullhead. mais tout le reste de la distribution est également idoine (comme on dirait dans Libé, mais l'adjectif me ravit).
Une histoire, donc, encore une fois, plutôt très noire (vengeance, revanche, amours, désamour, ramour, (in)dignité, et j'en passe), flirtant à la fois avec le mélo, le film-choc, la chronique sociale, mise en images de façon suffisamment éblouissante pour que j'en aie conçu un plaisir incontestable, tout en me disant, à la sortie, que, comme d'habitude,  je ne reverrais probablement pas le film (comme la majorité des films d'Audiard, à part, je l'ai déjà dit, Regarde les hommes tomber dont je en me lasse pas...). Trop raide, trop dur, trop tendu... Vertus viriles, je vous disais...

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20 mai 2012

tu sais, celui... 51

 

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ça a été trouvé rapidos, je mets quand même les autres photos que j'avais prévues...

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(celle-là était initialement prévue comme première, mais je me suis dit que des petits malins
allaient googler ça et trouver tout de suite... ça marche, je l'ai fait!)

et voilà la dernière :

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(je n'ai pas mis celle avec les yeux du diable, parce qu'elle me file encore les jetons...)

19 mai 2012

au lance-flammes

BELLFLOWER
de Evan Glodell

Problème d'éthique : a-t-on le droit de chroniquer un film quand on a quitté la salle avant la fin ? C'est vraiment rare que ça m'arrive, et c'est d'autant plus agaçant que celui-là, j'avais vraiment envie de le voir, au lu des critiques énergiquement dithyrambiques qu'il avait provoquées. (Il semblerait qu'on n'ait pas vu le même film, ou peut-être que la dernière demi-heure était vraiment génialissime, puisque c'est le bout qui manque) mais ce que j'ai vu m'a suffi. Peut-être, si j'avais été tout seul, serais-je resté jusqu'à la fin, pour voir. Mais, dès le début, je me suis dit "ohlalala c'est mal parti, ça va m'énerver...", et surtout j'étais sûr que Dominique, à côté de moi, était dans le même état d'esprit, sinon pire... , un bref échange verbal me l'a d'ailleurs confirmé, et à ma question "tu veux qu'on s'en aille ?" elle a acquiescé.
On a quand même tenu une heure avec des potes qui essayent de construire un lance-flammes et une super-bagnole (Medusa ?) en prévision de la fin du monde, mais passent surtout du temps à se biturer la gueule entre potes, vous savez le genre rades glauques avec clients qui le sont tout autant, genre je dégueule partout, je t'en colle une si tu mate ma meuf et je gagne 500$ en bouffant des criquets vivants.. Et ? Et c'est tout! OK c'est filmé avec un filtre orangeasse et des cadrages grave fun mais bon, c'est moche, frimeur, démagogique et c'est tout. La Sundancite a encore fait une victime. C'est grave docteur ?

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19 mai 2012

tu sais, celui... 50

 

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18 mai 2012

marseille(s)

L'AMOUR ET RIEN D'AUTRE

Rien ne jouait vraiment en sa faveur (du film) : ni le titre français imbécile et creux, ni les créneaux de projection pas optimaux, ni le fait qu'il arrivait après d'autres films allemands (Barbara, Pour lui)... Eh bien, bonne pioche! J'ai vraiment beaucoup aimé ça. Parce que le film est peut-être moins "tenu", moins impeccablement filmé, moins rigoureux dans sa narration que, par exemple, les deux précédents cités.
C'est sans doute ça qui m'a plu, cette façon de bifurquer plusieurs fois en cours de film, de zigzaguer, d'obliquer, de repartir là où on ne l'attendait pas vraiment (comment c'était déjà , ce film avec Trintignant ?  Ah oui "La course du lièvre à travers les champs"...) Passer de la peinture d'un couple jeune beau uni youp la boum au portrait d'une femme (soudain) seule, puis à la façon de cette femme de tenter de régler son passé et de mettre en place son avenir (ça fait très technique, décrit comme ça, mais je ne veux pas non plus trop en dévoiler pour ne pas gâcher le plaisir du spectateur). Déconstruction, reconstruction ? Voire...
Les acteurs sont excellents, et le réalisateur leur a fait la part belle (surtout à la demoiselle, qui a gagné plusieurs prix d'interprétation me semble-t-il), et ça fait plaisir ma foi de se faire ainsi ballader entre chronique sentimentale, portrait plus ou moins psy, enquête vaine, recherche obstinée d'un possible bonheur... Oui, finalement, juste une histoire de possible bonheur.
Joli!

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18 mai 2012

tu sais, celui... 49

 

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(oh lala çui-là est vraiment très difficile je pense...)

*

et voici la deuxième photo pour Pépinou :

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