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lieux communs (et autres fadaises)

8 mai 2012

tu sais, celui... 39

 

 

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7 mai 2012

tu sais, celui... 38

 

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6 mai 2012

je me souviens

OSLO, 31 AOÜT
de Joachim Trier

Je me souviens que le film commence par une série de "je me souviens" sur Oslo, qui m'avaient mis, dès la première vision et la première minute, les larmes aux yeux

je me souviens d'une tentative de suicide avec des pierres dans les poches, comme dans The hours

je me souviens que son copain s'appelle Thomas

je me souviens d'Iselin

je me souviens de bribes de conversations perçues à une terrasse de bar

je me souviens d'un scène où il évoque ses parents

je me souviens qu'1g coûte 800

je me souviens d'une soeur qui ne vient pas au rendez-vous

je me souviens que le bar s'appelle Le robinet

je me souviens que le morceau du générique de fin est de The white birch

je me souviens d'avoir eu les larmes aux yeux, régulièrement, plusieurs fois pendant le film

je me souviens que pendant la dernière scène j'avais les yeux parfaitement secs, et que les larmes sont arrivées d'un coup, sans prévenir, avec les premières notes du générique

je me souviens d'un trajet à bicyclette

je me souviens de "c'est demain qu'ils vident la piscine"

je me souviens d'une série de plans fixes de lieux vides

je me souviens qu'on dit "brusquetta" et non pas "bruchetta"

je me souviens que, à l'instant où il prend la première flûte de champagne, on sait qu'il est mal barré

je me souviens que j'ai vu le film le premier jour à la première séance du matin, à l'UGC Les Halles, et qu'ils offraient le café

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6 mai 2012

tu sais, celui... 37

 

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5 mai 2012

tu sais, celui... 36

 

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4 mai 2012

bravo, le bras de zombie!

LA CABANE DANS LES BOIS
de Drew Goddard
(le fils spirituel de Jean-Luc, hihihihi?)

Là c'est l'affiche et le teasing qui m'ont donné envie... J'y suis donc allé hier soir, et je dois dire que j'y ai pris énormément de plaisir. Un plaisir délicieusement pervers, faut-il le préciser. Rendez-vous compte : on a pour le même prix un film d'horreur "banal" (cinq djeunz américains archétypaux partent en week-end dans une cabane pourrie au fond des bois) et le making-of dudit film (des mecs en blouse blanche, dans un institut scientifique semble-t-il, avec des écrans de contrôle géants et des tableaux de bords avec pleins de boutons de manettes et de voyants, suivent et infléchissent, en donnant des coups de pouce technologiques chaque fois que c'est possible -et visiblement ils contrôlent quasiment tout-, le déroulement de la première intrigue, la "basique"). Avec une troisième partie dont je ne pourrai pas dire grand-chose sans risquer de déflorer (ouch!) le plaisir du spectateur potentiel.
Ce que la bande-annonce oublie de dire (je ne l'ai vue qu'une fois et elle m'a semblée terriblement premier degré, on a le sentiment qu'on va voir un remix de Saw + Hostel + je ne sais encore quelle daube gore du même acabit), c'est que rien de tout ça n'est très sérieux. Très intriguant, mais plutôt drôle aussi.
On découvre en premier les mecs en blouse blanche (Richard Jenkins est aux petits oignons) et c'est à eux (syndrome de Konrad Lorenz ?) qu'on s'attache, eux qu'on considère comme les "vrais" personnages, puisque, du coup, ceux de l'autre film, du film dans le film, (re)deviennent ce que d'ailleurs ils découvrent assez vite qu'ils sont : des marionnettes (l'un d'entre eux l'énonce clairement, d'ailleurs), et donc qu'on n'a pas vraiment peur pour eux, vu qu'on sait grosso modo ce qui va leur arriver, et que ça leur arrive d'ailleurs puisqu'il s'agit de suivre le cahier des charges, à la ligne près. La vierge ? l'intello? le sportif ? le fumeur de pét' ? la chaudasse ? A qui le tour?
L'intérêt est ailleurs, incontestablement.  Dans le soin apporté à la mise en place de chacun de ces deux univers (a priori hétérogènes), en en respectant les codes, en nous faisant flipper (dans l'un) et gamberger (dans l'autre) et en nous trimballant de l'un à l'autre avec finesse et sens de l'à-propos... En essayant de nous paumer, sur ces sentiers forestiers nocturnes et pourtant extrêmement balisés. De brouiller les pistes. Cette façon par exemple de nous faire sursauter gratuitement, au début, où, après une scène plan-plan d'exposition, le réalisateur nous balance le titre du film, en lettres géantes rouge sang, avec un gros effet de tsing! musical (on ne peut pas ne pas faire un bond sur son siège.) Gratuitement, et fort plaisamment, ma foi. Tous les clichés des "films qui font peur" sont ainsi passés en revue, pas avec l'esprit de dérision et de contrepied qu'on pouvait avoir dans Tucker & Dale fightent le mal, ni de complaisance érudite et citative qu'on pouvait trouver dans Scream. Non ils sont ici pris  "au sérieux" (mais dans quelle mesure ?), à la foi(s)  par ceux qui sont dans le film (mais peuvent-ils faire autrement ?) et ceux qui le dirigent (mais pourraient-ils aussi faire autrement ?).
Mais pourquoi ?
Un film qu'on pourrait qualifier de théorique (et le visuel de l'affiche, avec sa cabane en forme de genre de rubik's cube nous aiguille également dans ce sens), par sa façon de manipuler et gérer à la fois le devenir des personnages et les attentes des spectateurs. Roublard, pervers, manipulateur, mais fichtrement agréable. Cela n'aurait pu se limiter à ce jeu de déconstruction/reconstruction  du cinéma qui fait peur, et c'eut été déjà très bien, mais le réalisateur en a remis une louche avec cette fameuse dernière partie, à vouloir nous dénicher un genre d'explication / justification ultimes dont on n'a pas forcément grand chose à secouer, mais où on a néanmoins beaucoup de plaisir à (re)voir la grande prêtresse hollywoodienne qui vient en ex(l)oser les grandes lignes...
Un grand et réjouissant n'importe-quoi, qui vient clôturer cet exercice de style horrifique.
Que du plaisirr, quoi...
Et s'il fallait une preuve supplémentaire de l'intelligence de l'exercice, ce serait le nombre de portables de djeunz qui s'allumèrent pendant le film,  dans la petite salle du bôô cinéma, assez rapidement d'ailleurs (je rêve d'avoir le courage de me lever un jour, de sauter sur l'importun, de lui choper son phone et de le balancer  à travers la salle avec un gros hurlement de joie). Les chéris, faut-il croire, s'ennuyaient et/ou étaient déçus, et donc le faisaient savoir au reste de la salle. Trop futé pour eux, trop deuxième (ou nième) degré, pour ces pauvres petits qui n'attendaient -n'espéraient- qu'un nouvelle rasade de tripes sanguinolentes de plus, avec chaînes rouillées, pièges à loups, chairs suppliciées et cris d'effroi.
Trop intelligent, quoi.

 

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4 mai 2012

tu sais, celui... 35

 

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3 mai 2012

tu sais, celui... 34

 

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2 mai 2012

tu sais, celui... 33

 

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1 mai 2012

farigoulette

RADIOSTARS
de Romain Lévy

Celui-là, j'avais envie de le voir depuis que j'avais vu la bande-annonce. J'ai quand même attendu l'ultime soir de programmation dans le bôô cinéma pour y aller! Bonne surprise dès le départ : tout le début ne figure pas du tout dans la bande-annonce, c'est déjà plutôt bon signe... Un film de potes, une histoire de mecs (une version 2012 du Plein de super, de Cavalier, ou une version frenchy des ... films de potes ricains à la Judd Apatow, ceux avec mon Seth Rogen à moi que j'aime) pourrait-on dire.
Un voyage en bus à travers la "france profonde" -il y a Vesoul, bien entendu-, lors d'une tournée estivale et punitive pour nos lascars, (animateurs d'une émission de radio matinale sur une station qui n'est plus number one), bus conduit par un chauffeur qui réussit le prodige de ressembler en même temps à Jacques Dutronc et à Françoise Hardy (pour un running gag qui va faire long feu : est-il lui ou est-il elle ?, pour finir d'ailleurs assez abruptement et sans donner de véritable réponse..)
Mecs en virée, chambres d'hôtels, beautés locales, vannes, clopes, bières, pieds sur la table, ambiance virile, quoi... Les dialogues fusent (il n'est pas question pour rien de standup comedy), grosses vannes assassines, gros rires aussi, grosses colères, et grosses ficelles parfois aussi, mais tout ça avance très très plaisamment, il faut le reconnaître (ne boudons pas notre plaisir). Des dialogues qui font mouche (avec des gros mots  comme dans leurs homologues ricains), des scènes qui fonctionnent, des moments de rire et aussi d'émotion (quand Alex lit au public le papier rédigé par Ben, par exemple), bref on se sent bien avec ces zozos...
Et puis, hélas, le rythme ralentit, le scénario s'alourdit, le trait grossit (le rappeur) et c'est alors qu'une scène de placement de produit très très peu discrète ("come as you are") vient encore un peu plus gâcher le plaisir, (même si j'imagine qu'elle est très dans le sens du poil du public pour lequel le film est destiné).
J'aime bien les films de potes, les films choraux, où les bons sentiments font la loi, où la chaleur de l'amitié tient lieu de ciment entre les parpaings d'un scénario parfois un peu disjoint ou branlant. Un truc positif, quoi, un feel good movie qu'on dit que ça s'appelle, maintenant... (Ca pourrait aussi être un buddy movie, ou juste un road movie, non ?)
Inutile de préciser que ça fonctionne d'autant mieux que les acteurs assurent (mention spéciale à Manu Payet et à Clovis Cornilhac, et au troisème dont le nom de famille est Attal, mais qui ressemble à un fils caché d'Eric Caravaca)

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