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lieux communs (et autres fadaises)

22 septembre 2010

higas

On va encore dire que j'ai l'esprit mal tourné, mais quand je vois ces deux superbes figues, rondes, lourdes, veloutées, dont le forme et l'arrondi conviennent parfaitement au creux de la main, dont la provenance est qui plus est spécifiée "de Turquie", posées chacune sur son petit papier imprimé "Mustafa", j'ai, comme qui dirait les pensées qui dérivent, et une douceur langueur m'envahit...

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(Smiley avec les joues roses...)

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20 septembre 2010

je n'ai d'yeux que pour toi

DES HOMMES ET DES DIEUX
de Xavier Beauvois

Il est vraiment très fort, Xavier Beauvois... J'allais voir son film  dans un état d'esprit un peu méfiant : louages unanimes, bondieuseries, etc. Ma copine Dominique m'avait dit "tu verras, il y a une très belle scène..." Je l'ai donc cherchée. Puis trouvée, assez rapidement. Et c'est alors que, la suivante... "Non, ça doit être celle-là" me suis-je dit... puis la suivante : "non, non, plutôt celle-là..." Et ainsi de suite. Jusqu'au bout.
J'avançais dans le film de Xavier Beauvois  comme dans un escalier du beau, du touchant, ou plutôt comme  on traverserait une suite de pièces (il n'y a pas, de  notion d'augmentation, pas de hiérarchie -un peu comme chez les moines, chacun a une (sa) place à tenir-, on reste ici sur un niveau constant). C'est vraiment très fort. En dépeignant le quotidien de ce groupe d'hommes, entre le mystique et le prosaïque, la foi et le labeur, le religieux et le politique, le dehors et le dedans, Xavier Beauvois met en place une chronique infiniment juste, simple et touchante. Oui, ce ne sont que des hommes, avant tout, avec leurs doutes,  leurs faiblesses. Et c'est bien cette condition humaine qui fait toute la force du film. quand elle est comme prise en étau entre, d'un côté, l'ascèse et la spiritualité, et de l'autre, et les contingences terrestres (la colonisation, la violence, la guerre...).
UN film hybride, entre l'icône et le tract ronéotypé.
Ce monde a priori clos qui s'entr'ouvre sur l'extérieur (les soins médicaux, la participation à la vie du village) va devoir se positionner , prendre parti, face à la politique, l'absurdité des conflits, l'aveuglement des parties en présence. et faire des choix. Partir ou rester. Mais pourquoi (et pour quoi) ?
Des hommes qui chantent, des hommes qui travaillent, des hommes qui écoutent de la musique sur un radio-cassette en buvant du vin rouge, des hommes qui jardinent, des hommes qui regardent passer les hélicoptères, des hommes qui marchent dans la neige...
Des hommes qui parlent aussi. Les scènes de discussions et d'échanges entre les moines, où chacun est amené à exprimer ses opinions, ses choix, sont très fortes, et toutes celles avec ce zigoto sourcilleusement débordant de Michael Lonsdale sont parfaites, qu'il parle d'amour avec une jouvencelle ou qu'il coupe court à une discussion par un "laissez passer l'homme libre..."
Il y a dans chacune des scènes, tour à tour, quelque chose d'émouvant, de poignant, que ce soit dans la douceur (Lambert Wilson s'occupant de Lonsdale endormi avec la sollicitude d'une mère, le plat de frites, le dernier repas), la violence (l'irruption des rebelles le soir de Noël) ou les deux à la fois (les hommes qui chantent et l'hélicoptère).
C'est -paradoxalement ?- encore un film doux (Apitchounet, quand tu nous tiens...), qui parle aussi d'hommes, de foi, de choix et de mort... (même si pas du tout dans le même registre), et incontestablement efficace (il suffisait d'écouter le silence -religieux...- dans la salle, quand les lumières se sont rallumées à la fin du générique) sans effets, sans artifices (le seul petit bémol que j'y mettrais serait peut-être l'interprétation un peu excessivement habitée de Lambert Wilson : bien sûr c'est lui le moine-en-chef, l'intello, celui qui étudie les textes sacrés (qu'ils soient catholiques ou musulmans), mais le personnage frôle souvent la pose messianique, tandis que les autres, justement sont avant tout des hommes...), avec un travail sur la lumière absolument superbe.
Un beau moment de cinéma.
Simplement, justement....

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19 septembre 2010

a-dé-mé-chi

THE HOUSEMAID
de Im-Sang-Soo

Une jeune fille "gentille" (oui, comme quand on dit "elle est gentille...") entre dans une maison très bourge comme bonne. Elle se fait quasi illico engrosser par le patron, souhaite garder le bébé, et c'est là que les ennuis commencent... "A-dé-mé-chi" c'est ainsi que lui définit son travail la vieille bonne-en-chef qui régente la maison depuis des lustres : affreux, dégoûtant, méprisable, chiant. Tout est dit.
Des rapports sociaux (" Témoigner du respect prouve qu'on est supérieur." lui dit la petite fille de la maison), du mépris des maîtres pour leurs domestiques, malgré l'apparente politesse affichée ("Qui c'est ? C'est personne..."), de l'argent comme moyen de tout arranger, de la perversité des belles-mères (et des belles-filles aussi), de la veûlerie des maris, et de la noirceur des films coréens en général (et de celui-ci en particulier).
Mis à part le coq de cette basse-cour familiale, le film est essentiellement un film de femmes. Euny, la jeunette. Sa patronne, la mère de sa patronne, la fille de sa patronne, la vieille gouvernante, et la copine d'Euny. Qui dit femmes entre elles... (non non ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit hihi) dit combat de polochons en sous-vêtements vacheries, mots cassants, sous-entendus  paires de gifles et vengeances mangées comme des plats froids.
La jeune fille arrive dans cette grande maison et ouvre ses grands yeux candide, telle une Alice au pays des Bourges, mais l'espace qui n'était au début que luxe calme et volupté (et harmonie noire et blanche)  va devenir progressivement un univers de plus en plus hostile, de plus en plus étouffant (d'autant plus que des cadrages sophistiqués et des mouvements d'appareil chiadés idem fabriquent une curieuse mais fascinante grammaire visuelle et topologique où tout peut -littéralement- basculer à chaque instan.)
Le film qui avait démarré quasiment avec la rigueur et l'esprit d'un documentaire (les cinq premières minutes sont à cet égard exemplaires : quelle richesse, quel foisonnement, chaque plan semble presque receler  trop d'informations, d'autant plus qu'on ne sait pas alors où le réalisateur veut véritablement nous emmener...) évolue ensuite vers le thriller vénéneux, avant que de finir en apothéose  -le mot n'est peut-être pas idéalement choisi- à la démesure quasi-horrifique, puis sur une petite note ambigüe (on ne serait pas très loin alors du cinéma fantastique.
D'Im sang-Soo, j'avais précédemment beaucoup aimé le President's last bang -même si je n'avais pas vraiment tout compris-, qui possédait d'ailleurs, déjà, cette même façon particulière de filmer, avec une prédilection pour les plans en plongée, ce que, si j'ose dire, ne fait que confirmer celui-ci, qui va le mettre parfaitement en pratique, et à deux fois encore.
Un film très noir, très fort, avec des personnages bien posés (celui de la vieille gouvernante étant probablement le plus riche, parce que celui doté de la plus intéressante évolution. C'est elle qui changera le plus radicalement entre le début et et la fin du film.Quoique la jeûnette...
Bref, un film aussi élégant qu'amer. Il serait peut-être intéressant de fouiner pour dénicher l'original de 1960 dont il est le remake.

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17 septembre 2010

faire le point

j'aurais pu aussi intituler ça "garder le cap". Métaphores maritimes, comme s'il y avait, ces temps-ci un peu de tangage, un peu de roulis... Pas la grosse grosse tempête, non, juste des coups d'embruns, ça et là, qui me laissent parfois un peu désemparé...

Depuis que j'ai déménagé, et que je suis dans cette nouvelle maison (que j'aime vraiment, dans la quelle je me sens bien, comme si elle avait été faite pour moi), je devrais en principe me sentir comme le plus heureux des hommes... Et bien non, pas vraiment, comme dit Marie, "ça ne marche pas comme ça..."
Je me sens d'autant plus heureux dans mes murs, que, paradoxalement, il me paraît, par contraste, que rien d'autre ne va... En dehors d'ici, je veux dire. Hors les murs.
Le recommençage au travail (ce qui aurait dû être, d'ailleurs, ma dernière année mais passons, ou mon ulcère va se rouvrir) ne s'est pas passé comme sur des roulettes (mais ça je le savais, je l'appréhendais, je le craignais, et les choses n'ont fait grosso modo que confirmer mes appréhensions) oui oui, je sais, c'est juste le démarrage qui est difficile, tous les ans je me le dis et me le répète, j'y pense et puis j'oublie...
C'est vrai que j'ai le déstabilisage facile (non je n'ai pas vraiment le pied marin) et que j'ai souvent tendance à faire une montagne d'une taupinière (ou un tempête dans un verre d'eau, pour filer les métaphores marines...) Peut-être faut-il juste que j'arrive à me sortir de ma position "vacances" et passer en position "travail"...
On/off

12 septembre 2010

micro 83

*
Quand on trouve trop de films très bien, c'est comme quand on se rappelle trop de ses rêves,
c'est que le virtuel devient (trop) prépondérant

*
Au feu rouge, un arbre m'envoie une de ses feuilles dans la figure, par la vitre ouverte

*
"la pop, c'est trop sucré, comme un chocolat chaud..."

*

le cake aux restes et la tarte à ce qu'il y a

*

"laisser la souche sécher"

*

Le roi entre dans l'arène
le père entre dans la mer
et l'oncle entre dans la tente...
(et le sanglier entre dans l'allée ?)

*

une grosse pompière véhémente

*

j'attends toujours les fleurs bleues

*

les grandes manifs (comme "les grandes marées")

*

écouter vraiment très fort Tombé pour la France, dans la voiture,
et avoir soudain les larmes aux yeux

*

une bourrine

*

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11 septembre 2010

pasta

LE PREMIER QUI L'A DIT
de Ferzan Oztepek

Un film plaisant qui vaut beaucoup mieux que les critiques qu'il a récoltées et surtout que l'a priori que j'en avais. Un film ritalissime réalisé par un Turc exilé, une histoire gay de deux frères, dont le démarrage laisse effectivement craindre le pire, côté grosses vannes et filmage à la truelle (on a l'impression que tout est trop : dialogues trop dits, mouvement de caméras trop virevoltants, intrigue trop prévisible, image trop léchée), et, insensiblement, les choses se mettent en place, et tout va de mieux en mieux. D'autant plus que le réalisateur a eu la bonne idée de tricoter une intrigue amoureuse parallèle, mais décalée dans le temps, et l'encore plus excellente idée de les faire toutes les deux se rejoindre dans une scène finale de bal qui oui oui je l'avoue m'a presque fait venir les larmes aux yeux.
L'idée de départ : un jeune qui veut faire son coming-out lors d'un dîner de famille se fait griller la politesse par son frère (qui annonce le premier à son père qu'il est gay, provoquant ainsi l'ire et l'infarctus concomitant paternel(s).) et se retrouve donc illico à la place dudit frère -chassé par le paternel- , à la tête de l'usine de pâtes familiale, face à une mystérieuse et très belle brunette (...), jusqu'à ce que débarque à la maison la joyeuse -et très gay- équipe de copains du jeune (dont son amant en titre) .
On est en pleine comédie familiale italienne (le père irascible homophobe et butée, la mère qui espère la guérison, la soeur aussi nymphomane que myope, sans oublier la grand-mère, qui est un peu le coeur et le pivot de tout ce joyeux casino (j'ai appris que ça pouvait vouloir dire "bordel" en italien) et -en quelque sorte- son deus ex machina.) ça parle beaucoup, avec ou sans les mains, ça s'engueule, ça se crie dessus, ça se réconcilie très méditerranéennement...
C'est bien fichu, plutôt rythmé, attendrissant, même si le réalisateur n'exploite pas toujours  de la façon la plus convaincante les pistes narratives qu'il amorce, et l'ensemble est donc, je l'ai déjà dit, plutôt  plaisant. Rien de révolutionnaire, mais un bon moment..

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8 septembre 2010

fleur de pissenlit

AIR DOLL
De Hirokazu KORE-EDA

(je suis toujours en retard)

Vu juste après Copacabana, c'est donc le vraiment dernier film des vacs. Kore-Eda (savez-vous qu'il a ajouté un trait d'union au milieu de son nom à cause d'un douanier ?) est un réalisateur que j'aime beaucoup. (Plusieurs réussites incontestables : After life, Maborosi, Still life). Ce qui fait que, je ne sais pas trop pourquoi, celui-ci m'a semblé un peu en-deça. Peut-être parce qu'un peu long, un chouïa répétitif, un zeste apathique... Le pitch (une poupée gonflable prend vie) pose une situation de départ et s'y tient un peu paresseusement, nous laissant un peu sur notre faim.
On a bien la simplicité de After life, la lumière de Maborosi, la cruauté et la tristesse affleurant de Still Life, bref on est bien en terrain connu, mais on en voudrait davantage.
Conte, métaphore, parabole, certes... mais bon.
C'est joli, et peut-être un peu vain, à l'image du personnage principal. Je m'éviterai les métaphores respiratoires (ça manque de souffle et autres ça ne manque pas d'air...) mais, incontestablement, il manque quelque chose, parfois, et quelque chose est en trop, d'autres fois.
Alors que, jusque là le cinéma de Kore-Eda avait pour moi cette perfection, juste ce qu'il faut comme il faut quand il faut. Je m'exprime mal sans doute. L'artificialité du propos au début (qui va de pair avec la démarche mécanique de la poupée vivante)  s'atténue progressivement, au fur et à mesure justement que celle-ci s'humanise. Mais le scénario patine un peu, faute de pistes supplémentaires.
C'est en même temps joli et très triste, de plus en plus d'ailleurs.
On ne m'a pas assez insufflé (de l'usage de ce verbe tout au long du film) d'enthousiasme sans doute. J'aime toujours autant le réalisateur, je lui garde toute mon estime, et j'attends le prochain.

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8 septembre 2010

vidéo

Retrouvé la trace du jeune homme en t-shirt (pas très difficile, vu qu'il en laisse pas mal sur le ouaibe) Pas de nouvelles, bonnes nouvelles...
Vu sa dernière création, qui m'a produit un certain effet. Le mot qui m'est venu à l'esprit, alors, était dévasté. Oui il m'a un peu dévasté. Le mot est sans doute excessif, mais c'est celui qui m'est venu, tandis que je regardais les images qui bougent de sa vidéo. j'avais posé les coudes sur la tablette et appuyé ma tête sur mes mains.
De le voir. De le voir se mettre en scène, de ne pas tout comprendre, le regarder ainsi -littéralement- tourner en rond.
Être ému.
En faire, à tort certes, une relation individuelle.
Quand il enlève ton t-shirt et montre son ventre, c'est pour moi qu'il enlève son t-shirt, et à moi qu'il montre son ventre.
Et quand il chuchote des phrases extraites de Un homme qui dort, c'est à mon oreille qu'il les chuchote.
Troublant de voir sa peau, d'entendre sa voix.
Dévasté, oui, par les sentiments que j'éprouve, et par la stupidité que je leur attribue.
Comment disait-elle, hier, la dame dans ce film rital ? ah oui : les histoires d'amour malheureuses ne finissent jamais.
c'est ça, oui, jamais...
(et ce n'est même pas une histoire d'amour en plus. Juste je me fais du mal, comme ça, gratuitement, une fois de temps en temps...)

4 septembre 2010

multipropriété

COPACABANA
de Marc Fitoussi

(ouhlala j'ai pris beaucoup de retard, je vais faire bref)

Vu juste avant la pré-rentrée, pratiquement donc le dernier film des vacances.

Huppert, forcément (elle en deviendrait presque énervante, tellement elle est bien, tellement avec juste un regard -cf la scène de maquillage dans le grand magasin- elle réussit à en faire passer plus que d'autres avec trois pages de texte). Et sa fille, en plus (elle a de qui tenir, la jeune Lolita...) Et si on rajoute le plaisir de voir Noémie Lvovsky  en copine bourge (ça devient une habitude, certes, mais c'est tellement agréable) et - cerise sur le gâteau, n'est-ce pas Malou ? - Luis Rego, devenu si rare sous nos latitudes, en vieil ami aussi désenchanté que désargenté, et Aure Atika en executive woman (un peu salope (c'est dommage qu'elle soit toujours honteusement cantonnée dans ce genre de rôle mais bon) non, on n'allait pas se priver de tous ces menus plaisirs accumulés, non ?
Une histoire, sinon, plutôt classique, une étude de cas rapports mère/fille avec mère fofolle et fille sérieuse (d'hab', c'est vrai, ça serait plutôt le contraire), suivant les rails pas forcément rapprochés de la comédie humaine et du constat social (l'univers impitoyable de l'entreprise, et, qui plus est, de la vente d'appartements en multi-propriété, soit le B.A Ba du grugeage de cocos)
Huppert, comme d'hab', est outrageusement bien, même (ou peut-être à cause) avec son maquillage à la truelle, de sa choucroute rousse qui s'éboule, de son franc-parler (on est entre Coup de torchon et Ma mère, pour la crudité et la drôlerie). Sa fille (qui est sa vraie fille dans la vie oh la la les symboliques freudiennes adjacentes...) apporte un contrepoint aussi talentueux que raisonnable à la petite musique farfelue de sa mère.
Bref, on est, jusqu'à cinq minutes de la fin, dans un univers vraisemblable et réaliste (le manque de thunes, les petits boulots de merde, le froid hivernal) un constat social, quoi, jusqu'à ce que déboule du ciel, (et du casino) in extremis une happy end que personnellement je trouve un peu tirée par la tignasse (d'Isabelle, justement) , genre oui oui même les pauvres, ils finissent par être riches , ne perdez pas espoir, que personnellement je trouve un peu démago mais bon...
Ne boudons pas notre plaisir, hein!

19445613

1 septembre 2010

radio-crochet

PAYS DE  COCAGNE
de Pierre Etaix

Disons-le tout de suite : quelle déception!
C'est le cinquième (et dernier) film de Pierre Etaix, réalisé à la fin des années 60. Il s'agit d'un documentaire sur la France de ces années juste après 1968, tiré de 40 km de rushes accumulés par le réalisateur en suivant le "podium d'Europe 1",  itinérant et estival.
C'est la France d'Alors, certes, celle, rance, de Pompidou et Poher, de Maurice Biraud (qui se souvient de Maurice Biraud ?) France d'en-bas, petites gens, lunettes sécu, chicots, blouses en nylon fleuries et gros bides. Le réalisateur leur pose des questions, leur demande leur avis sur "l'érotisme", sur "la publicité", "on a marché sur la lune", filme leurs réponses qu'il entrecoupe de rushes "estivaux".

Non, ça n'est pas drôle, c'est gauche, c'est sinistre, c'est désolant, c'est très triste... Et interminable, en plus.

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