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lieux communs (et autres fadaises)

7 juillet 2010

chroniques d'un déménagement annoncé (2)

(déchetterie)

Donc, on trie, on ouvre des portes de placards quasi-oubliés, on exhume de tiroirs pleines de vieilles choses dont on retrouve certaines avec un... certain (!) plaisir (parfois mêlé d'émotion), et d'autres qu'on jette quasiment sans les regarder.
On fait des tas, des classements :
1) irrécupérable
2) pour la déchetterie (on série : "papier", "verre" tout-venant" etc.)
3) pour Emmaüs
4) on garde
5) on déménagera tel quel (j'ai quelques cartons du précédent déménagement -je souhaite de tout coeur que celui-ci soit effectivement le dernier- marqués "livres / bureau" par exemple, qui n'ont pas été ouverts)

Emu en retrouvant, dans un carton marqué "cuisine" les journaux froissés en boule ayant servi à emballer des ustensiles, des libé datant de 1993! Waouh ça ne nous rajeunit pas!

En transvasant les journaux aussi, retrouver le dernier numéro de NOVA (j'adorais ce journal...) le sauver in extremis du crématorium, ainsi que (allez donc savoir pourquoi) le numéro intitulé "la bite"... Par contre, tous les numéros de TÊTU y sont partis sans un frémissement (de ma part)

A la déchetterie, c'est bien, l'été, il y a des jeunes gens en petit short, torse nu sous des gilets fluo. Bon là, c'était que des dames...Tant pis, on reviendra, hein ?

6 juillet 2010

chroniques d'un déménagement annoncé (1)

(objets)

Pourquoi y a-t-il autant de choses ?
Et pourquoi en entasse-t-on tellement ?
Je suis dans cet appart' depuis 94. Il me semble que, la dernière fois, j'avais déménagé quasiment avec une brouette et demie...
Là, non.
il y a des choses (les américains diraient stuff) partout. Et je ne sais pas par où commencer.
Ah oui, les cartons. des miens amis m'en ont déjà apporté, de toutes les tailles et de tous les aspects (oui, oui, Chris, finalement les tiens iront très bien pour les DVD et les VHS -oui, j'ai des VHS, et j'avais quasiment résolu de m'en débarrasser, et, pour ce, je les transférais d'un gros carton à des cartons plus petits, et commodes pour le transport, quand, en regardant les titres écrits au crayon sur la tranche des boîtiers - yes pour ça je suis maniaque- voila-t-y pas que je redécouvre que là-dedans j'ai des merveilles (retrouver en quelques minutes LE BAL, UNE JOURNEE PARTICULIERE, O FANTASMA, THE NEON BIBLE, quelques numéros de L'OEIL DU CYCLONE... arghh mon coeur défaille) et que non non ça ne peut pas partir comme ça à la déchetterie, enfin, non mais.
DONC je les range dans des jolis cartons tous identiques (ceux dits "de Christine") et les assortis d'une mesure de clémence et de sursis, pour tri futur et gravage DVD des incunables.
Bref, me voilà bien avancé.
Pour les fringues c'est plus facile, j'ai déjà rempli 3 gros sacs qui vont partir direction Emmaüs (nostalgie et larme à l'oeil en retrouvant des 501 "30x30" mon dieu mon dieu dire qu'un jour j'ai pu rentrer là-dedans...)
Heureusement, il me reste plus de 15 jours. (la date fatidique a été fixée au 22 juillet.)
Et pourquoi fait-il si chaud, hein, je vous le demande , (peut-être pour que je réalise combien je serai bien dans la nouvelle maison, là-bas, où il ne fera certainement pas 30° comme il doit faire ici aujourd'hui...)
Bon, j'y retourne.

4 juillet 2010

beau temps (mais orageux en fin de journée)

Les Eurocks sont au début des vacances ce que la Foire au livre est à celles de la Toussaint : un passage obligé.  A Belfort. On avait longtemps hésité avec Manu : samedi ? dimanche ? samedi ET dimanche ? (parce qu'ici ça coûte cher : 7 fois le prix de Rencontres et racines,tout de même...)
Et puisque Libé ne faisait pas gagner cette année de places, on a donc choisi le samedi. Parce que The Hives, parce que XX, parce que Ghinzu. Et comme la dernière fois, c'est le prermier concert, vu à l'arrivée et dont on n'attendait pas forcément grand chose, qui a été une excellente surprise : Emilie Simon.
Tandis que le concert de The XX a été la déception du jour. Les voix passaient très mal (on aurait dit une sorte de grincement caverneux pour celle du monsieur) et, mais je l'avais dit à Manu avant, peut-être que la dimension intimiste du groupe passait mal la rampe du big show. On n'est pas resté jusqu'au bout, d'ailleurs.
(On a vu aussi des bouts d'Airbourne, de radio radio, et d'Hindi Zahra...)
Il faisait trèèès chaud, une menace d'orage pesait pour la soirée, avec lumières tournantes d'éclairs de chaleur de plus en plus menaçants, et ça n'a pas loupé, les premières gouttes sont tombées avant le début (annoncé) de The Hives. Il s'est mis à pleuvoir dru, ça n'a pas duré très longtemps, puis ça a remis ça, puis ça s'est arrêté, puis ça a recommencé, etc.
Les Hives n'en finissaient pas de ne pas commencer, et quand ils sont enfin arrivés, la -certes- remarquable énergie de leur set n'en a pas fait oublier la brièveté (bon, d'accord, on est partis juste avant le dernier rappel mais on avait une bonne excuse : il s'était remis à pleuvoir, et les gens partaient tous en masse pour s'abriter sous le chapiteau où le concert de Ghinzu n'allait pas tarder à commencer.
Bien sur, la terre rouge habituellement très poussiéreuse par beau temps sec s'est, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, transformée en joyeuse gouilllasse où tout le monde patouillait (les bords du chapiteaux, avec leurs gouttières y afférant, étaient spécialement et délicieusement marécageux).
Mais on n'allait pas se laisser arrêter par trois gouttes, hein ? Manu avait un joli poncho imperméable en sac-poubelle recyclable, et moi j'avais pensé à prendre mon vieux k-way, hi hi! On a réussi à se faufiler pour assister  à presque tout le concert de Ghinzu, qui a été une merveille.
On était d'accord tous les deux, en repartant - à 3h du mat!- :
1) GHINZU
2) EMILIE SIMON
3) THE HIVES
Ça faisait plaisir, à une semaine d'intervalle, de se remettre dans cette même ambiance joyeuse et décomplexée de jeunes gens (et d'autres pas si jeunes) torse-poil, chapeau de paille, élastique du calbute au vent, yeux plus ou moins vitreux mais avec généralement ce sourire et cette bonhomie qui vous donneraient envie (à moi en tout cas) de photographier tout ça avec gourmandise... Ce que j'ai fait, mais juste un peu, tant donné qu'on est quand même arrivé assez tard...

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etc.

3 juillet 2010

voilà

Ca y est
Ouf
Enfin

(quoique...)

c'est les vacances

(bon, plus d'excuses, il va falloir commencer à y penser sérieusement, à ce déménagement...)

30 juin 2010

mélancolique (frénétique)

Voui, voui, comme un vent de spleen qui soufflerait par ici, un genre de vent chaud , chargé de grains de sable qui parfois piquent les yeux (fœhn , sirocco ?), en cette fin d'année scolaire où, encore une fois, tout va à la fois bien trop vite et pas assez.
Départ hier en retraite de R., qui était en même temps que moi à l'École Normale (drôle de nom, oui, quand on y pense) avec petite "non-cérémonie" officielle, qui me met dans un drôle d'état (entre les j'aurais pu, j'aurais du, j'ai ma conscience pour moi, que les personnes présentes diversement suscitent, entre ceux qu'on n'a pas envie de voir, ceux qu'on est très content de revoir, ceux à qui on n'a rien à dire, ceux avec qui on est fallacieusement poli,etc.) d'autant plus qu'à l'école aussi en ce moment ce n'est pas forcément la joie avec l'affaire dite "des mères de trois enfants" (qui prouve une fois de plus, s'il était encore besoin de le prouver l'extrême mépris avec lequel le gouvernement traite les "enseignants"), affaire qui pourrait bien bouleverser le miraculeux équilibre de notre chère petite équipe un peu plus brutalement et prématurément que nous ne l'aurions souhaité...

29 juin 2010

cigales dans la fourmilière

merci à

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mes trois muses (Manu, Marie, Catherine) d'avoir un peu insisté pour m'emmener dimanche après-midi  à "Rencontres et racines" (Audincourt) où j'ai -nous avons- passé je l'avoue un moment délicieux...

On était a priori venu pour ça :

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mais j'ai assez vite réalisé que ça

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ou ça

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ou encore ça

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, par exemple, était plutôt plaisant à regarder....
J'ai donc regardé.

:o)

27 juin 2010

travailleurs

quelques "polaroïds" du 24 juin et alentours...


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24 juin 2010

l'occupation des (sols) rond-points et autres lieux

(Ah.... il fait moins le malin, hein, quand il n'a plus de cinéma à commenter...)

Une grande  journée qui se termine (enfin, il en reste encore un bon bout, il est 19h26...), qui avait plutôt mal commencé (une histoire de carte visa disparue puis réapparue, si si...), très très bien continué (une manif' D'EN-FER! Pour la première fois, je participais à un blocage de rond-point, avec des dizaines et des dizaines de bahuts immobilisés... d'ailleurs c'était plutôt eux, qui le bloquaient, alors que nous, piétons, ne faisions que passer), s'est poursuivie tout aussi bien (un repas sympathique avec Isa et Marie, suivi d'un retour à la voiture, idem), puis un après-midi un peu mou (cafouillant) a failli faire capoter cette belle humeur (mais j'ai réussi à transformer ce qui aurait pu être une corvée stérile -attendre quelque chose qui ne vient pas- en occupation extrêmement agréable (somnoler à l'ombre d'un arbre, un beau jour d'été, allongé sur un banc qui fait exactement les bonnes dimensions), puis je suis passé chez des amis pour leur faire découvrir les rochers pralinés aux amandes avec une pointe de sel (dont il ne restait plus que 3 paquets au Souper-Ou), nous avons devisé devant une bière fraîche , et je suis reparti des chez eux (la kro aidant ?) dans un état de joyeuseté assez remarquable (avec -encore une fois, comme avec Marie cet aprèm'- la zique à donf dans la twingouille!)

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(Je savais bien que la journée n'était pas terminée... Me suis relevé en sursaut pour remplir ma déclaration d'impôts. Dernier délai le 24 06 à minuit, j'ai fini à 23h43!)

21 juin 2010

micro80

*

"Comme chaque année il est interdit de voler des roses, même la nuit,
et même pour la Fête des mères"
(le long d'une grille, devant des rosiers croulant sous les roses fanées))


*

"C'est pas une fois que c'est fini qu'il faut que tu l'aimes..."

*

"Vous avez dit oui égoïstement, moi j'ai dit non, égoïstement.."

*

"plus c'est moins sucré, et plus c'est meilleur..."

*

"et nous, nous allons ne pas travailler..."

*

des entrées de chemin dont les angles sont généreusement fleuris
de bouffées de coquelicots

*

juin : tant de précipitation (s)!

*

"dans notre cafetière, on peut mettre du café"

*

J'ai commencé une série de photos intitulée "Comme à cette fleur la vieillesse..."

*

pour une fois, eu le plaisir de voir, au bout de  quelques kilomètres,  ce conducteur imbécile qui m'avait doublé à une vitesse phénoménalement prohibée quelques instants plus tôt, arrêté sur un parking par la maréchaussée,

*

20 juin 2010

remous de garonne

DOMAINE
de Patric Chiha

Un film étonnant.
Après un générique superbe (à la simplicité graphiquemnt classieuse) on se retrouve la nuit, à boire du champagne  sur les bords de la Garonne, en compagnie de Béatrice Dalle, en longue robe rouge, et de ses amis, visiblement fêtards et noctambules. Un seul dans cette petite assemblée se tait et observe timidement. C'est Pierre, le jeune neveu de Nadia (Béatrice), visiblement là pour la première fois.
Le film va s'attacher à ce qui se (dé)noue entre ces deux personnages, l'un qui s'allume et l'autre qui s'éteint, aux liens privilégiés de leur relation. Le jeune gay qui sort du bois et la belle mûre qui rentre dans la nuit. Il y a là-dedans des scènes incroyablement bien filmées, des moments qui font frissonner tellement on trouve ça beau (la boîte de nuit, par exemple, avec la deuxième chanson de John "You were my gazoline..." qui m'est tellement restée dans la tête que j'ai commandé illico  la B.O du film -qui n'a été tirée qu'à 500 exemplaires-, et que j'ai trouvé aussi très belle, due qu'elle est à une demoiselle nommée Milkymee...) des mouvements de caméra soudain tout en douceur et en rondeur, une lumière nickel, et puis il y en a d'autres (des scènes) qui vous mettent un peu mal à l'aise, des choses "sur le fil", et d'autres enfin qui gâcheraient presque  votre plaisir, en grande partie à cause des dialogues qui ne sont pas toujours euh... convaincants je dirais.
Tous les critiques semblent avoir porté Béatrice Dalle aux nues (en ce qui me concerne, je l'adore bien mieux dans Les Bureaux de dieu...) bon, c'est vrai qu'elle est plutôt très bien, mais je suis mal à l'aise avec les monologues obscurs souvent qu'on lui a collés (elle joue une mathématicienne...)  et sa façon de les dire. Mais bon elle n'est pas la seule en cause. C'est dur à dire (! justement...) mais je me demande si  le film n'aurait pas été plus fort en coupant quasiment tous les dialogues (laisser juste les chansons...)
Le petit jeune (Isaïe Sultan) s'en sort plutôt très bien aussi (entre le Manuel Blanc de J'embrasse pas et le Johan Libéreau de Douches froides...  Bah, peut-être que je dis n'importe quoi...), jusqu'à cette scène finale et nocturne que j'ai vraiment beaucoup beaucoup aimée, dans sa simplicité et sa... cruauté ? (est-ce vraiment le terme qui convient ?)
Un film froid, définitivement, poseur aussi sans doute, certes, mais plutôt bien fait, avec dedans sacrément de belles / bonnes choses (même si aussi parfois des gros grumeaux).
Je suis vraiment content qu'on aie pue le passer dans le bôô cinéma (même si ce n'est que trois fois), et ce grâce à l'insistance d'un seul d'entre nous...

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