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lieux communs (et autres fadaises)

3 septembre 2022

la salle de réveil

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c'est pareil à chaque fois (après chaque anesthésie je veux dire) : j'adore me retrouver en salle de réveil....
(déjà, avant tout, parce que je me suis réveillé -et donc que je ne suis pas mort, et d'une-)
Une grande salle, claire, avec un certain nombre de lits alignés, avec, dedans, des gens assoupis, et en face des placards et des étagères avec plein de matos médical, et des infirmières (et du personnel hospitalier
il y a la radio, pas trop fort, mais tout de même audible, en fond sonore
il y a, surtout, les discussions des "personnels soignants" (le plus souvent des infirmières, mais de temps en temps passe un élément mâle qui met son grain de sel dans la conversation), conversations entre elles, parfois strictement hospitalières, parfois plus personnelles (et sans rien à voir avec le job), échanges avec les patients aussi (il y en a un qui était particulièrement bavard, une histoire de bagarre dans un magasin, de main -cassée ?-, et j'ai fini par comprendre que lui, il n'arrivait pas du bloc mais il allait y partir...)

je suis là, allongé tranquillou, mon doigt dans le pince doigt, au bras le cathéter vide par lequel on m'a anesthésié, et à l'autre bras le brassard qui prend la tension se gonflant et se dégonflant régulièrement, j'écoute ce qui se passe, je me remets sur le dos (j'ai ouvert les yeux exactement dans la même position que lorsque je me suis endormi) je me tourne et je regarde le mec à ma droite toujours profondément endormi, on a amené un autre brancard, et installé à ma gauche (un peu plus loin quand même) une dame, elle aussi endormie, couchée en chien-de-fusil sur son côté gauche

je rêvasse, je suis à l'écoute, je me sens bien réveillé, pas du tout cotonneux, je n'ai mal nulle part, j'ai l'impression que je viens juste de fermer les yeux, comme s'il ne s'était rien passé

une infirmière m'a dit qu'on allait me laisser là encore un peu de temps
j'ai l'impression de me trouver dans une série médicale, et ça me fait sourire
et, oui, je me sens trop bien
(je n'avais même pas faim, alors que ça faisait pourtant vingt-quatre heures que je n'avais rien absorbé de solide...)

2 septembre 2022

micro 194 (ex CMFUBJ spécial rentrée)

(je reprends donc "officiellement" la série des "micro" en lieu et place des CMFUBJ)

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Un boulevard en ville, somme toute plutôt passant, mais là à cette heure ça va... Un couple, avec poussette, engagé sur le passage piéton, est arrivé presque au milieu, comme je ne vais pas très vite je m'arrête et juste je les regarde passer, paisiblement, quand tout à coup mon regard doit croiser celui du mec, derrière ses lunettes de soleil, qui s'immobilise alors et commence à m'apostropher assez agressivement (je n'entends pas ce qu'il me dit à cause de la musique, et puis mes vitres sont fermées), il continue en terminant de traverser, et  même encore une fois arrivé sur le trottoir, j'entends juste les mots "la route...", tandis que je redémarre, toujours impassible, en me disant que j'aurais pu, par exemple,  baisser ma vitre pour lui répondre "Mais je me suis arrêté pour te laisser passer, connard! Qu'est ce que tu aurais voulu de plus ? Que je m'agenouille et que je te déroule le tapis rouge en me prosternant ?" (mais en aurait-ce vraiment valu la peine ?)

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les subventions en faveur de la chasse ont augmenté de 42000% (oui, quarante-deux mille pour cent) depuis 2017...

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"C'est lui qui m'a dit que j'avais mal commencé, qu'il fallait commencer autrement. Moi je veux bien. J'avais commencé au commencement, figurez-vous, comme un vieux con."  (Samuel Beckett, Molloy)

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rendez-vous à 10h15 avec un jeune (et joliet) anesthésiste,  torse-nu sous sa blouse verte échancrée en v (par là on voit le frisottis des jolis poils de son torse) : 10mn / 50€ Et bim!

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"Est condamnée à 2 ans de prison ferme la mère qui se marie avec sa propre fille de 27 ans, dont elle avait perdu la garde dix ans plus tôt car elle s'était mariée avec son fils." (Tribunal du comté de Stephens (Texas, USA), janvier 2018)

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"La vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas" (Muriel, Les Deux Anglaises et le Continent, François Truffaut, 1971)

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(c'était affiché à l'entrée du bureau d'un écrivain ou d'un poète, j'ai hélas oublié de noter lequel et j'ai donc oublié, peut-être Apollinaire mais je ne suis pas certain...)

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" Vladimir : Dis, je suis content.
Estragon : Je suis content.
Vladimir : Moi aussi.
Estragon : Moi aussi.
Vladimir : Nous sommes contents.
Estragon : Nous sommes contents. (Silence.) Qu’est-ce qu’on fait, maintenant qu’on est content  ?"
(Samuel Beckett)

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" L'âge n'y fait rien. Le cœur ne vieillit jamais, et le vide, l'absence qui l'ont marqué, demeurent et ne font que grandir." (Romain Gary)

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"La meilleure preuve qu'il existe une forme d'intelligence extraterrestre, c'est qu'elle n'a pas essayé de nous contacter." (Pierre Dac)

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"Vivre sans lecture c’est dangereux, il faut se contenter de la vie, ça peut amener à prendre des risques." (Michel Houellebecq, Plateforme)

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"Écrire : essayer méticuleusement de retenir quelque chose : arracher quelques bribes précises au vide qui se creuse, laisser, quelque part, un sillon, une trace, une marque ou quelques signes." (Georges Perec, Espèce d’espaces)

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"Sais-tu bien que, lorsqu’on a de la sensibilité, on est toujours un peu poète ?" ( Octave Mirbeau, Journal d’une femme de chambre)

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"Si ça se trouve, à force de rechercher l'imam volatilisé, ils vont trouver Dupont de Ligonnès. Ou le coffre de Benalla." (Ornikar, retouitté par Swâmi Petaramesh)

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dans la série "les grandes phrases qui me font bien pisser de rire" : "Le travail est la clé de l'émancipation et de la dignité" (par notre première ministre) Waouh!

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1 septembre 2022

août 2022

lundi 1

repas de midi aux Bâties : René, Thérèse, et Dominique, j'ai apporté du Cerdon pour trinquer, et Dominique a fait un crumble rhubarbe / abricot pour le dessert, on mange dehors

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puis après-midi à Gy, suite à l'invitation d'Emma, pour jouer au Okey dehors (6 parties, 2 gagnées par Emma, 2 par Dominique, et 2 par Régis... bon ça n'était pas mon jour!)
il fait chaud

mardi 2

* vu de bonne heure LE GOUFFRE, un moyen-métrage (50') de Vincent Le Port, sur le site de BREF.
* en fin d'après-midi je sors : pharmacie (pour le scanner de vendredi) et Super U
* je casse le dessous-de-plat bleu (un carreau inutilisé, subtilisé dans les toilettes du Victor Hugo) et plutôt que de le jeter je le recolle minutieusement
* le soir mon frigo me lâche (lâchement), c'est la cata, et je passe la soirée à chercher (et finalement à retrouver) cette fichue facture de D*RTY (le mec m'avait forcé la main pour une extension de garantie, ce dont, finalement, je suis fort aise!)
il fait encore plus chaud

mercredi 3

le matin, le frigo : au téléphone (au bout de 20 minutes d'attente) avec le SAV de D*RTY, je suis très colère (venue d'un technicien le 9 août!), mais à midi on me rappelle pour m'annoncer que finalement ils vont m'échanger mon frigo contre un autre "de la même valeur" (demain) en magasin
16h réunion de programmation, mais la MDA est fermée, heureusement J-C nous ouvre la salle paroissiale
18h au cinéma avec Catherine : NITRAM
il fait toujours plus chaud

jeudi 4

matin : quelques allers-retours chez D*rty (je prends un frigo un peu plus petit mais avec un congelo au-dessus, affiché presque 400, en échange, donc finalement je fais une bonne affaire) le seul souci c'est que la livraison ne peut se faire que demain (et demain matin je suis occupé...)
j'en profite pour prendre quelques jolies photos au passage (je m'attarde...) d'un joli travailleur

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il fait vraiment très chaud

vendredi 5

sur le papier c'était pas joué d'avance : scanner à 8h30, et livraisondu frigo "entre 9h et 17h", je leur ai laissé un mot sur la porte au cas où, et finalement tout s'est arrangé nickel  : sorti de la clinique à 9h30, et un sms m'annonce que la livraison aura lieu "entre 11h et 14h"
effectivement, à 11h30 c'était fait
j'ai donc pu aller au ciné avec Catherine à 13h40 voir L'ANNÉE DU REQUIN
et après aller faire des courses pour re-remplir mon (nouveau) frigo
dans l'appart' c'est le jour le plus chaud (29° avec le ventilo...)

samedi 6

un café en terrasse -bondée, c'est normal c'est samedi- au Lion avec Manue
des petites courses au marché, puis trois petits gâteaux au chocolat chez Azouz (passion / cardamome / verveine) car on a enfin réussi à se contacter, avec Loulou
14h je monte pour aller boire le café  "en famille", avec Loulou, Ali, dit "le Merveillon", et Karim, le joli papa du Merveillon
j'en repartirai avec des tomates du jardin de Pépin

dimanche 7

rdv 11h30 sur le parking du FJT : Emma et Régis, Catherine, Dominique, on part à Bussang à 2 voitures
13h on grignote dans le parc, Pépin nous rejoint pour le café
15h HAMLET (je suis enchanté)
après on mange une glace, dans le parc, Pépin nous rejoint, on le félicite

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je repartirai avec Catherine
avant Calmoutier on a vu un faon (un daguet ?), je préfère dire "un bambi", sur le bord de la route, qui a sauté gracieusement de l'autre côté de la rambarde
oui, une belle journée...

lundi 8

matin un coup de fil de Christine qui vient aux nouvelles
après avoir looooonguement hésité, je vais prendre le bus pour Besac  à 11h25 (chauffeur novice, bus plein, on démarre avec vingt minutes de retard!)
je vais voir LES PROMESSES D'HASAN, au Victor Hugo
et je reprends juste après  le bus à 16h20, aussi bondé que celui du matin (avec beaucoup de mamans / mamies maghrébines qui caquètent de façon ininterrompue, c'est... fatiguant)

mardi 9

le matin un appel de Zabetta
puis vers 10h  je pars à Coulevon, où je passerai quasiment la journée
(café, photos -ici il y a toujours des tonnes de fleurs à photographier...-, parties de Okey apéritives, repas, parties de Okey digestives, consultation du programme du Thé V', et il est déjà presque 19h, comme ça a passé vite!)

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mercredi 10
(début quatrième canicule de l'été -ou troisième ? on ne sait plus...-)

le matin, un appel d'Anne-Marie qui vient prendre des nouvelles des résultats d'examens médicaux
je me délecte avec UN MEC SYMPA de Laurent Chalumeau
je ne sors qu'en fin de journée (18h) pour aller voir LES NUITS DE MASHHAD, avec Catherine, qui m'a très gentiment apporté des tomates de son jardin

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et... un pot de MOUTARDE!

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(Merci Catherinechounette!)

jeudi 11
(plus chaud)

j'ai fini UN MEC SYMPA, de Laurent Chalumeau, et je commence BONUS, du même
je commence à préparer la mise en page de la prog papier de septembre (on a déjà 5 films de PLAY IT AGAIN Festival)
j'ai mangé la tomate-ananas de Catherine, qui était effectivement délicieuse (le lui confirme par sms)

vendredi 12
(le jour le plus chaud d'après la météo)

j'appelle Catherine P. à Cuse et je laisse un message sur le répondeur

je sors en toute fin d'aprèm', pour aller acheter un pack de lait (et des croque-monsieur(s) industriels de chez Hert* que j'adore et que je mangerai le soir-même)
Mort de Sempé

samedi 13

le matin, mon aide ménagère, qui arrive de Coulevon
Catherine rappelle de Cuse
je vais au marché faire quelques coursinettes
Je regarde LE CHIGNON D'OLGA, que m'a prêté Emma

dimanche 14

pharmacie de garde, plus de trente minutes de queue, car je suis encore tombé en rade d'atorvastatine

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le ciel est plutôt couvert et il y a du vent, ce qui est plutôt agréable
(j'envisageais de m'offrir un mille-feuilles, mais non...)

le ciel n'est pas bleu (soulagement) mais en plus il est tombé quelques gouttes (qui se sont évaporées assez vite) on attend les orages annoncés pour ce soir
22h35 : il pleut. Enfin
(fort mais pas très longtemps)

lundi 15

le ciel est gris (oh quel bonheur) et il y a des gouttes sur le toit des voitures (ça faisait longtemps! j'immortalise)

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un jour férié comme de coutume : sans s'habiller et sans sortir!

j'alterne la lecture de BONUS et le visionage de THE HUMANS, proposé par MUBI
en début de soirée une urgence gaz qui bloque la rue (deux camions Enedis + une voiture de flics et trois flics qui paradent un certain temps)

mardi 16

midi : je mange au fjt

rdv à 17h à la Maison des Associations avec Jean-Claude pour faire les cartes d'adhérents
à 20h30 je vais voir ÉVOLUTION

mercredi 17

Emma passe tôt boire un café en allant à Belfort
intéressant : j'assiste au montage ex nihilo d'un échafaudage très haut juste à côté de chez moi (je suis au 19, il est au 17), les mecs ne sont que deux mais ils sont sacrément costauds (je finasse car je ne les trouve pas si bien que ça à photographier mais bon...)

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le même jour reçu un album de Sempé 'On holiday" (en anglais), directement déposé devant ma porte,puis sorti pour récupérer ici deux jeux de cartes postales à envoyer aux amis, et là le livre de Gabriella Manzoni
17h45 (et pas 18h) je vais voir EN DÉCALAGE

jeudi 18

réveillé à 6h, recouché à 7... réveillé à 11h15, oups!
midi FJT avec Catherine

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(ça sent la reprise...)

(dans le Sempé reçu hier, il y a une litho en cadeau, numérotée (59/100) et signée!)

dehors, depuis l'autre côté de la rue :

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le grand échafaudage de juste à côté

17h45 : NOPE en vo
je termine BONUS de Laurent Chalumeau

vendredi 19

je mange au FJT à midi (beignets de calamar...)
je suis choqué en arrivant sur le parking : ils ont coupé tous les beaux arbres qui étaient au fond (j'en avais même fait une carte postale)
j'interviewe la blonde au passage, elle me dit que c'est du fait de l'EDF, à cause de la ligne haute tension...

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je vais passer l'après-midi à Coulevon, pour jouer au Okey (c'est encore Christine qui gagne ! (8/5/3)

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je rentre à la maison après un apéro bière / pizza maison
je commence VICE de Laurent Chalumeau

samedi 20

Catherine P. téléphone pour un repas de midi demain à La Terrasse à Villersexel avec Dominique (je dis ok pour le restau, mais pas pour la promenade)
repas de midi ensuite à Gy (le traditionnel poulet/frites), avec Dominique, puis parties de Okey avant que Dominique et Emma ne partent pour Pesmes

dimanche 21

11h45 : je programme mon ami Antonin (celui avec l'accent toulousain) sur Waze et nous voilà partis pour le restaurant La Terrasse à Villersexel (rdv 12h15 a dit D.)
Je retrouve d'abord les D., dont je ne savais pas qu'ils venaient, puis Catherine et Dominique (et Sylvère!)
Repas en terrasse, à l'ombre d'un grand arbre
Menu à 38€, excellent repas (le Côtes-du-Rhône blanc était délicieux aussi)
Un moment à la Muriel Robin au moment de l'addition, puis on marche juste a minima jusqu'au camping pour aller voir le bord de l'Ognon (qui est bien rabougri)

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puis
16h30, on se sépare, et retour à la maison, sans Antonin (c'est tout droit)
C. a enfin envoyé la liste des films pour la prochaine programmation, et je me mets au taf

lundi 22

de bon matin, je continue et termine la prog de septembre (que je trouve plutôt très bien), ne manque plus que l'édito
les mecs de l'échafaudage d'à côté sont enfin revenus ! (ils se sont quand même fait piquer leur beau panneau "Chantier interdit au public" qui bloquait depuis un bail une place de stationnement toute belle juste en bas)
je passe chez Zabetta pour lui déposer un Libé pour sa fille, elle m'offre un café et une part de tarte aux mirabelles, et nous papotons un peu
je passe chez N*Z et j'achète un truc qui m'avait tapé dans l'oeil il y a quelques temps : la 50ème édition du Petit Robert, avec 22 planches de Fabienne Verdier
20h15 VENTURA

mardi 23

je vais de bonne heure à repro System pour la nouvelle programmation
je rappelle Malou pour lui souhaiter un bon anni' (merci à Dom qui me l'a rappelé)
et j'y retourne l'après-midi pour la récupérer
je passe au local pour faire les dernières cartes et préparer la mizenplis de demain
quand je reviens je croise Nelly (ma proprio) qui pour me remercier d'avoir fait le facteur pour elle en son absence m'a rapprté du cantal et du st nectaire...

mercredi 24

10h30 : rdv en terrasse avec Manue... mais Le Lion est fermé! On change de quartier et on s'installe en terrasse de la Brûlerie... Sympathique!

14h30 : rdv au local pour la "mizenplis" de la nouvelle prog et l'envoi des cartes à ceux qui ont déjà réadhéré
puis je passe à la Poste (avant 16h30) pour déposer la caisse à madame S. (et signer les formulaires afférents)

jeudi 25

10h15 : rdv à la clinique avec l'anesthésiste (joliet) qui n'a que 3/4 d'heure de retard : 50€ de consult' et 55€ de dépassement d'honoraires pour la coloscopie (youpie! ça rime)
midi au FJT avec Catherine

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15h45 TROIS MILLE ANS A T'ATTENDRE au cinéma (je dois ressortir car le film annoncé en VO est projeté en VF, mais personne d'autre dans la salle ne semble s'en émouvoir, et le fil redémarre en VO
ensuite je passe chez Catherine pour finaliser l'inscription pour Bussang pour le vendredi 2 soir (c'est Manue qui a eu très envie d'y aller et qui nous y conduira!)

vendredi 26

Il a plu un peu, ça rafraîchit
Je commence à regarder DANSE AVEC LA POUSSIERE, sur MUBI, mais j'arrête parce que ça coupe sans arrêt (à cause de la pluie ?)
Je passe chez Catherine récupérer un pot de moutarde qu'elle a (gentiment) acheté pour moi à la Biocoop, avant d'aller au cinéma à 17h45
mais quand j'arrive au cinéma, je réalise que je n'ai pas d'argent, que j'ai oublié mon portefeuille à la maison et donc je rentre...

samedi 27

je termine DANSE AVEC LA POUSSIERE

le matin Je passe au marché m'acheter des trucs pour les trois prochains jours (les aliments auxquels j'ai droit : crevettes, dos d'églefin, filet de poulet, foie de veau)
à midi je mange un quart de pizza que j'ai retrouvé au congel'

je retourne au cinéma à 17h45 (cette fois j'ai des sous!) pour voir DODO
après, comme c'est le dernier soir "normal" avant le régime colo, je m'offre un Mac Do, tiens...

dimanche 28

des courses "pour la colo" à Monop' (riz blanc, pâtes, jambon dégraissé)
à midi : déception le poissonnier s'est trompé et ne m'a pas donné mes crevettes (à la place, j'ai une darne de je ne sais pas quoi)
riz blanc + poisson en papillote (le dos d'églefin) + cantal (c'est tristounet)

lundi 29

8h30 : je vais faire mon test PCR (demandé pour la colo)
(tiens je vois mon garagiste -en tenue- qui vient lui aussi faire un test)
coup de fil de Dominique (ça fait longtemps qu'on n'a pas discuté au tel) qui me parle du repas d'hier aux Bâties que j'ai loupé...
je commence LEUR DOMAINE de Jo Nesbo (j'ai laissé tomber VICE de Chalumeau, que je trouve beaucoup moins bien que les autres)
17h : résultat du test :NÉGATIF
(Je commence à re-re-regarder ERASERHEAD qui disparaît de MUBI dans un jour, je fais des captures d'écran)

mardi 30

7h45 : mon aide-ménagère arrive, le café est prêt
9h45 : je lui dis "à dans quinze jours, j'espère..."
à midi je fais mon dernier "vrai repas" suivant le modus operandi : un gros plat de spaghetti(s)
18h et quelques je commence à boire mon litre de Ximepeg soi-disant "aromatisé au citrou vert" (beurk)
18h25 c'est fait, je dois attendre 20 minutes pour boire au moins un litre de "boisson claire"
18h45 je bois je bois je bois
19h et quelques je commence à attendre le début des grandes eaux...

mercredi 31

5h du mat : je m'enfile le deuxième littre de ximepeg (tjrs beurk!)
10 h rdv à la clinique (Catherinechounette d'amour m'y conduit)
11h30 : hop en route pour la colo!
midi et quelques : salle de réveil puis retour dans mon gourbi (ce n'est pas une chambre, il n'y a pas de lit!) et collation (my-moy)
14h : Catherinechounette d'amour est là et me vroumvroume jusque chez moi
je me fais un repas de prince : tomates-cerises de Catherine, croque-monsieurs indus' de chez hert*, pêches plates et brugnons, tout ça arrosé de lait frais!!

 

 

 

31 août 2022

serpent

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DANSE AVEC LA POUSSIERE
d'Ashgar Farhadi

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... Et, encore une fois,  un grand merci à MUBI (qui me prévient aimablement avant que les films ne disparaissent de son site, et m'a permis de découvrir ce tout premier long-métrage d'Ashgar Farhadi, dont je ne savais même pas qu'il existait...) Le film date de 2003 (avant LES ENFANTS DE BELLEVILLE, dont je croyais qu'il était son premier) et s'intéresse à Nazar, un jeune homme tout mimi (iranien, quoi...) qui rencontre une jeune fille dans un bus, coup de foudre, l'épouse, et doit ensuite divorcer sous la pression de ses parents, car la rumeur dit que la mère de la demoiselle "en serait une " (prostituée). Il s'est endetté déjà pour payer le mariage et doit s'endetter encore plus pour le divorce (de complaisance, puisqu'il continue d'aimer sincèrement la jeunette).
Et là le récit oblique et change de direction : Nazar se cache dans le camion d'un vieux chasseur de serpents taciturne et mutique (et peu aimable), se réveille dans le désert, se fait chasser une première fois à coups de bâton, revient, re-coups de bâton, et il va user de toute sa tchatche et de toute son énergie (qui ont l'air d'être sans limite) pour que l'autre vieux ronchon (il ne connaît pas son prénom, alors il lui a attribué le prénom de son père) finisse par accepte de se laisser approcher et lui enseigne l'art de chasser les serpents (il faut de l'opium, une petite chanson et un bâton, ça n'a pas l'air trop difficile, finalement, cette histoire), mais, bien entendu, rien ne va se passer comme il avait espéré (je tire le rideau -hospitalier- sur le troisième acte de cette histoire...). Encore plus difficile d'apprivoiser le vieux que d'attraper un serpent. mais à Nazar vaillant rien d'impossible... (bon c'est vrai que j'ai trouvé ce jeune homme très mimi et que je ne suis pas complètement objectif...)
Un "film de jeunesse" donc (le réalisateur a alors 31 ans) , "un petit film", diront certains, mais moi j'aime bien... une (belle) histoire, d'amour, puis d'amitié, puis re-d'amour,  qui nous montre une fois de plus combien les choses sont compliquées en Iran... Quelques mois après le délicieux HIT THE ROAD de Panah Panahi, un nouveau road-movie qui nous fait sillonner des espaces hallucinants de l'Iran et qui, comme le serpent fait sa mue, se transforme soudain en buddy movie, mais à l'iranienne... (avec du thé, un bâton et des billets crasseux).
Et puis cette scène délicieusement ambigüe où le jeune parle au vieux de l'amour, et qui, pour le décodeur pervers de SSTG* que je suis, pourrait tout à fait être interprété comme une déclaration d'amour (vous imaginez ? entre deux mecs ? dans un film iranien ?? hihihi)

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deux affiches

30 août 2022

christine pascal et autres disparues

On se posait la question l'autre jour...

et ce matin je vois ça sur mon fil tw*tter :

"le 30 août 1996 décès à Garches de Christine Pascal actrice, scénariste et réalisatrice, soignée pour des troubles psychiatriques, elle se donne la mort dans la nuit du 30 au 31 août en sautant par une fenêtre de l'établissement, 8ème division du cimetière du Père Lachaise"

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j'y apprends que Jean Seberg est morte le même jour

"le 30 août 1979 disparition à Paris de Jean Seberg actrice, son corps est retrouvé plusieurs jours après dans sa voiture enroulé dans une couverture avec un mot dans sa main, le rapport d'autopsie indiquera qu'elle a succombé à une surdose, cimetière du Montparnasse"

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le monsieur s'appelle Stef (@stefdesvosges pour le retrouver sur tw*tter), il est visiblement un amateur (un spécialiste) de tombes et de cimetières, souvent du Père Lachaise (un endroit que j'adore) et donc je m'abonne donc à son fil...

j'y découvre aussi la photo de la tombe de Christiane Rochefort

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et celle de Monique Wittig

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deux romancières qui bercèrent mon adolescence et ma jeuneadulterie , la première avec PRINTEMPS AU PARKING, ARCHAOS ou Le jardin étinecelant, ENCORE HEREUX QU'ON VA VERS L'ETE, LES PETITS ENFANTS DU SIECLE, C'EST BIZARRE L'ECRITURE, , la seconde avec juste un bouquin -mais quel bouquin! - L'OPOPONAX (que j'adore -et que je relis- toujours autant)

 

30 août 2022

abscons

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VENTURA
de Pedro Costa

Ouhlala... déjà, VITALINA VARELA ça ne rigolait pas... c'était une expérience esthétique ultime (jusquauboutiste, en tout cas), mais on savait un peu à quoi s'en tenir, à quoi se raccrocher. Pour ce film-ci (tourné avant, primé à Locarno alors, mais sorti seulement maintenant, après donc), centré sur Ventura, donc, on y croise, déjà, Vitalina... (et Hervé m'apprend que le même Ventura était le héros du précédent EN AVANT JEUNESSE du même Pedro Costa...)
Nous étions sept ou huit, dans le hall, après la séance, perplexes, il faut bien le reconnaître, à nous questionner à la fois sur le film et les événements qu'il évoque (la "révolution des oeillets", au Portugal), chacun faisant un peu la grimace à sa manière, sauf hervé, qui, lui "avait aimé"...
J'avais été -formellement- ébloui, par le précédent VITALINA VALERA, à s abeauté brutale et sombre de chant funèbre, mais là j'avoue que j'ai eu beaucoup de mal avec ce collage/patchwork autour du personnage-titre, qu'on retrouve à différentes époques et à différents lieux, avec notamment une interminable séquence dans un ascenseur avec un soldat...
En plus j'ai -véritablement- lutté contre le sommeil, mais j'ai été vaincu, ce qui n'a pas arrangé les choses question comprenette.
Et pour couronner le tout le projectionniste facétieux nous a rallumé les lumières de la salle cinq bonnes minutes avant la fin du film, nous laissant hagards et clignotant des yeux comme des poissons échoués sur le rivage...
La durée annoncée est de 1h45, celle ressentie fut bien, au moins, deux fois supérieure (je me suis promis de ne jamais prendre l'ascenseur en compagnie d'un soldat...
Finalement, j'adore Pedro Costa comme qui dirait sur un malentendu, quand il parle d'autre chose :le très beau OU GÎT VOTRE SOURIRE ENFOUI ? (2001), sur les Straub/Huillet, et, surtout,  le sublime NE CHANGE RIEN, sur les Balibar / Burger.
J'avais trouvé un qualificatif pour le film en sortant, je l'ai perdu, et ne l'ai pas retrouvé, j'ai donc cherché sur le ouaibe, qui m'a proposé, entre autres, hermérique, obscur, opaque, qui conviendraient presque, mais aussi ce dernier, que je ne connaissais pas : en jus de boudin...

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29 août 2022

best en djinn

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TROIS MILLE ANS A T'ATTENDRE
de Georges Miller

George Miller, pour moi, c'est, d'un côté, la saga MAD MAX (dont je n'ai vu, ou voulu voir, aucun des films) et de l'autre le dyptique autour de BABE LE COCHON (j'ai vu et adoré les deux), un sacré grand écart donc (avec, entre les deux, à mi-chemin, allocinoche me rafraîchit la mémoire, le plaisant LES SORCIERES D'EASTWICK (1987), que j'avais, à l'époque, adoré -même si quand même Nicholson en faisait des caisses).
Au générique, la réunion plutôt intriguante de deux noms : la très chère (et protéiforme) Tilda Swinton (à laquelle MUBI consacre un hommage), dernièrement vue chez Apichatpong, et le -de moi moins connu- Idriss Elba (qui est justement à l'affiche la même semaine dans un autre film très différent, avec ses gros muscles, BEAST, et qui, me montre allocinoche, a joué dans des centaines de films à gros muscles et à fort parfum de testostérone, que je n'ai pas vu, sauf son tout premier (1998), où on a le plaisir de le découvrir en boxer (en caleçon ?), et qui est, étrangement, français, BELLE MAMAN de Gabriel Aghion, dans l'impayable scène dans les toilettes (avec le délicat "comme des abeilles sur un pistil ?"), sur MARCIA BAILA des Rita Mitsouko, visible sur y*utube ici).
Bref ici Idriss joue un djinn. Enfermé dans une bouteille et libéré par une Tilda Swinton parfaite, comme toujours, ici en "vieille fille" universitaire et conférencière. Et seule. Le film est raconté par la jeune femme elle-même, et présenté comme un conte (avec son "il était une fois..." au début et presque son "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" à la fin. Oui, presque.).
Elle l'a libéré et donc il lui offre trois voeux, mais elle sait bien que cette histoire de trois voeux, justement, dans les contes, est toujours source d'ennuis, et, avant de se décider, propose donc au djinn de lui raconter son histoire... ce qu'il fait sans trop se faire prier (ça fait tellement longtemps qu'il est enfermé dans sa bouteille!)
Un conte, donc. Il faut jouer le jeu. Mille et une nuits, sultan, favorite, belles intriguantes, potentats sanguinaires, danse des sept voiles, on a tout ou presque... Tel une Shéhérazade infatiguable, le djinn raconte les différents chapitres de sa vie à une Tilda Swinton captivée, tous les deux en peignoir dans leur chambre d'hôtel devant un somptueux breakfast.
Et je me suis retrouvé, gamin, quand je dévorais la série des Contes et Légendes... mais on est, tout de même, adulte en tant que spectateur, et on voit, plus ou moins vers où le réalisateur va nous entraîner, et on attend, bien sûr, ce premier voeu que Tilda Swinton va formuler... Idriss Elba est magnifique, et on réalise que sous ses oripeaux surchargés et précieux de légende orientalisante, on est face à une bluette sentimentale comme, midinet, on les aime tant, et qu'il va -fatalement ?- être question d'amour, comme si on était face à  des (au hasard) Julia Roberts et Hugh Grant des romcom de la grande époque, sauf que George Miller y met beaucoup plus les formes (les effets spéciaux, je veux dire).
Une friandise (presque) coupable donc, mais à déguster la tête haute, et, éventuellement, des étoiles dans les yeux...

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28 août 2022

jean jacket

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NOPE
de Jordan Peele

D'abord, ça commence mal. pour cette première séance en VO (qu'il a fallu attendre une semaine), le film est délocalisé en salle 1 (la plus petite) et dès la première image c'est clair qu'il y a un problème : sur l'écran l'image apparait toute rikiki, bandes noires de chaque côté, mais aussi en haut et en bas. Dans la salle (nous sommes 8) personne ne moufte, je sors donc dans le hall pour prévenir un caissier qui me dit "qu'il va aller voir". Je reviens me rasseoir, j'ai visiblement loupé une scène importante, je ronchonne intérieurement, au bout d'un certain temps, l'image s'agrandit d'un coup, à donf', elle est désormais plein écran, les sous-titres sont à ras du bord, (j'ai peur qu'elle soit désormais trop grande, mais tant pis je regarderai le film comme ça jusqu'à la fin...)
D'autant plus mal à me mettre dedans que ça démarre sur des choses très différentes, qui ne semblent rien avoir à voir avec la bande-annonce : un singe qui pète les plombs sur le plateau d'une sitcom, et une frère et une soeur, dresseur de chevaux, sur un plateau de cinéma... On peut se sentir un peu perdu (surtout si en plus on a manqué une scène importante...)
Mais bon ça y est, c'est parti, le frère, la soeur, les chevaux, et on sait qu'il y a quelque chose en l'air, là-haut, caché dans ce nuage qui reste très immobile (trop immobile). Il y a aussi un cow-boy asiatique (ex vedette de sitcom), un vendeur de matériel audiovisuel curieux et geek, un vieux loup solitaire à qui on ne la fait pas, et... ce truc, ce machin-chose, là-haut, qu'on ne verra pas pendant très longtemps, mais qui commence à s'attaquer à tout ce qui bouge (que même des fois il se trompe)
Je précise pour certaine de mes amies qui craignait de tomber en pâmoison à la vision du film : il n'y a RIEN d'horrible (et/ou de gore), enfin, me semble-t-il. Mais un sacré film. Du vrai cinoche, quoi.
Et, ce qui est bien (encore mieux), c'est que, pour une fois, la bande-annonce ne raconte pas tout (au contraire) et laisse au spectateur tout le temps de gamberger, d'appréhender, de se crisper sur l'accoudoir (c'est ça qui est bon, non ?) Et donc laisse tout le loisir au spectateur potentiel de se construire "son film"... (et d'être en fin de compte un peu déçu, en tout cas désorienté, quand ça ne correspond pas vraiment...)
Oui, un sacré bon moment de cinoche, en tout cas...

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27 août 2022

CMFUBJ post quinze août

"Par les temps qui courent il faut savoir saisir le moindre instant de bonheur et l’apprécier. Évitons de trop réfléchir, ça ne sert à rien." (Stefan Zweig)

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(presque que des merveilles de tw*tter)

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il ne s'agit pas du tout d'une spirale!

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le cadre

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j'aime bien la tête du jeune homme au chapeau

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Sempé 1 (celui-là je ne connaissais pas)

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oh je vais m'abonner tiens!

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cette bonne vieille Terre

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et moi donc!

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Neil Young

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François Truffaut et Fanny Ardant

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Sempé 2 (un autre de mes favoris)

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no comment

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"Il est grand temps de rallumer les étoiles." (Guillaume Apollinaire)

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une belle affiche

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Jack Kerouac

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la scène finale de Rosemary's Baby
qui m'impressionne toujours autant

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"Rien de plus rare que de ne donner aucune importance aux choses qui n'ont aucune importance." (Paul Valéry)

26 août 2022

lanterne

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EVOLUTION
de Kornél Mundruczó

Rattrapage,  on pourrait dire.
J'étais allé voir le film au Victor hugo chéri à sa sorti, j'avais vu le premier segment  (plutôt éprouvant), le troisième (moins anxiogène) mais je n'avais pratiquement rien vu du milieu, à part les premières et les dernières images. Donc j'y allais surtout pour ce fameux segment central... J'étais très bien réveillé pour le premier, que j'ai donc revu en intégralité, j'étais très bien réveillé pour le troisième, que j'ai donc revu idem, mais mais mais hélas très mais, j'ai un (tout) petit peu repiqué du nez au milieu (mais vraiment un tout petit peu hein... Il s'agit d'une mère et de sa fille, la mère est très vieille, on apprend que c'est elle le bébé de la première partie, qu'elle a des problèmes de santé (une longue scène d'essuyage de caca), et le final aquatique est toujours aussi surprenant (j'espérais avoir des explications à son propos mais non...)
Un film, comme j'ai déjà dit malaisé / malaisant, que le réalisateur a conçu et réalisé avec son épouse... Un film qu'on pourrait, finalement qualifier d'optimiste, puisque, d'une partie à l'autre les choses vont un peu mieux (sont moins pire serait plus juste)
Le plus étonnant, c'était dans la salle : sont venus s'asseoir, à quelques minutes d'intervalle, deux couples d'ados (enfin, de jeunes, quoi) desquels j'étais prêt à jurer qu'ils s'étaient trompés de salle (surtout le dernier, avec une demoiselle et son copain casquette à l'envers et tenue streetwear de rigueur -et les baskets posées sur le siège de devant-) et qu'ils allaient se lever dès les premières images (un film hongros en VO qui évoque la Shoah, pensez donc...) Et bien je suis un idiot : ils sont restés jusqu'au bout, très sagement, (lui à commencé à chuchoter un peu ô très légèrement vers la fin, mais j'étais dans un étât d'acceptation et de mansuétude absolues, prêt à tout endurer, à tout leur pardonner, et je n'ai absolument pas réagi... Bravo les jeûnots, en tout cas!

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