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lieux communs (et autres fadaises)

24 février 2024

alors, ces César?

Liste Officielle des Nominations pour les César 2024

sont nommées pour
le CÉSAR DE LA MEILLEURE ACTRICE
MARION COTILLARD dans LITTLE GIRL BLUE
LÉA DRUCKER dans L’ÉTÉ DERNIER
VIRGINIE EFIRA dans L’AMOUR ET LES FORÊTS
HAFSIA HERZI dans LE RAVISSEMENT
SANDRA HÜLLER dans ANATOMIE D’UNE CHUTE

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR ACTEUR
ROMAIN DURIS dans LE RÈGNE ANIMAL
BENJAMIN LAVERNHE dans L’ABBÉ PIERRE - UNE VIE DE COMBATS
MELVIL POUPAUD dans L’AMOUR ET LES FORÊTS
RAPHAËL QUENARD dans YANNICK
ARIEH WORTHALTER dans LE PROCÈS GOLDMAN

sont nommées pour
le CÉSAR DE LA MEILLEURE ACTRICE DANS UN SECOND RÔLE
LEÏLA BEKHTI dans JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES
GALATEA BELLUGI dans CHIEN DE LA CASSE
ÉLODIE BOUCHEZ dans JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES
ADÈLE EXARCHOPOULOS dans JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES
MIOU MIOU dans JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND RÔLE
SWANN ARLAUD dans ANATOMIE D’UNE CHUTE
ANTHONY BAJON dans CHIEN DE LA CASSE
ARTHUR HARARI dans LE PROCÈS GOLDMAN
PIO MARMAÏ dans YANNICK
ANTOINE REINARTZ dans ANATOMIE D’UNE CHUTE

sont nommées pour
le CÉSAR DE LA MEILLEURE RÉVÉLATION FÉMININE
CÉLESTE BRUNNQUELL dans LA FILLE DE SON PÈRE
KIM HIGELIN dans LE CONSENTEMENT
SUZANNE JOUANNET dans LA VOIE ROYALE
REBECCA MARDER dans DE GRANDES ESPÉRANCES
ELLA RUMPF dans LE THÉORÈME DE MARGUERITE

sont nommés pour
le CÉSAR DE LA MEILLEURE RÉVÉLATION MASCULINE
JULIEN FRISON dans LE THÉORÈME DE MARGUERITE
PAUL KIRCHER dans LE RÈGNE ANIMAL
SAMUEL KIRCHER dans L’ÉTÉ DERNIER
MILO MACHADO-GRANER dans ANATOMIE D’UNE CHUTE
RAPHAËL QUENARD dans CHIEN DE LA CASSE

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR SCÉNARIO ORIGINAL
JUSTINE TRIET, ARTHUR HARARI pour ANATOMIE D’UNE CHUTE
JEAN-BAPTISTE DURAND pour CHIEN DE LA CASSE
JEANNE HERRY pour JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES
NATHALIE HERTZBERG, CÉDRIC KAHN pour LE PROCÈS GOLDMAN
THOMAS CAILLEY, PAULINE MUNIER pour LE RÈGNE ANIMAL

sont nommées pour
le CÉSAR DE LA MEILLEURE ADAPTATION
VALÉRIE DONZELLI, AUDREY DIWAN pour L’AMOUR ET LES FORÊTS
VANESSA FILHO pour LE CONSENTEMENT
CATHERINE BREILLAT pour L’ÉTÉ DERNIER

sont nommés pour
le CÉSAR DE LA MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE
GABRIEL YARED pour L’AMOUR ET LES FORÊTS
DELPHINE MALAUSSÉNA pour CHIEN DE LA CASSE
VITALIC pour DISCO BOY
ANDREA LASZLO DE SIMONE pour LE RÈGNE ANIMAL
GUILLAUME ROUSSEL pour LES TROIS MOUSQUETAIRES (PARTIE 1 : D’ARTAGNAN / PARTIE 2 : MILADY)

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR SON
JULIEN SICART, FANNY MARTIN, JEANNE DELPLANCQ, OLIVIER GOINARD pour ANATOMIE D’UNE CHUTE
RÉMI DARU, GUADALUPE CASSIUS, LOÏC PRIAN, MARC DOISNE pour JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES
ERWAN KERZANET, SYLVAIN MALBRANT, OLIVIER GUILLAUME pour LE PROCÈS GOLDMAN
FABRICE OSINSKI, RAPHAËL SOHIER, MATTHIEU FICHET, NIELS BARLETTA pour LE RÈGNE ANIMAL
DAVID RIT, GWENNOLÉ LE BORGNE, OLIVIER TOUCHE, CYRIL HOLTZ, NIELS BARLETTA pour
LES TROIS MOUSQUETAIRES (PARTIE 1 : D’ARTAGNAN / PARTIE 2 : MILADY)

sont nommés pour
le CÉSAR DE LA MEILLEURE PHOTO
SIMON BEAUFILS pour ANATOMIE D’UNE CHUTE
JONATHAN RICQUEBOURG pour LA PASSION DE DODIN BOUFFANT
PATRICK GHIRINGHELLI pour LE PROCÈS GOLDMAN
DAVID CAILLEY pour LE RÈGNE ANIMAL
NICOLAS BOLDUC pour LES TROIS MOUSQUETAIRES (PARTIE 1 : D’ARTAGNAN / PARTIE 2 : MILADY)

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR MONTAGE
LAURENT SÉNÉCHAL pour ANATOMIE D’UNE CHUTE
FRANCIS VESIN pour JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES
VALÉRIE LOISELEUX pour LITTLE GIRL BLUE
YANN DEDET pour LE PROCÈS GOLDMAN
LILIAN CORBEILLE pour LE RÈGNE ANIMAL

sont nommés pour
le CÉSAR DES MEILLEURS COSTUMES
JÜRGEN DOERING pour JEANNE DU BARRY
PASCALINE CHAVANNE pour MON CRIME
TRAN NU YÊN KHÊ pour LA PASSION DE DODIN BOUFFANT
ARIANE DAURAT pour LE RÈGNE ANIMAL
THIERRY DELETTRE pour LES TROIS MOUSQUETAIRES (PARTIE 1 : D’ARTAGNAN / PARTIE 2 : MILADY)

sont nommés pour
le CÉSAR DES MEILLEURS DÉCORS
EMMANUELLE DUPLAY pour ANATOMIE D’UNE CHUTE
ANGELO ZAMPARUTTI pour JEANNE DU BARRY
TOMA BAQUÉNI pour LA PASSION DE DODIN BOUFFANT
JULIA LEMAIRE pour LE RÈGNE ANIMAL
STÉPHANE TAILLASSON pour LES TROIS MOUSQUETAIRES (PARTIE 1 : D’ARTAGNAN / PARTIE 2 : MILADY)

sont nommés pour
le CÉSAR DES MEILLEURS EFFETS VISUELS
THOMAS DUVAL pour ACIDE
LISE FISCHER, CÉDRIC FAYOLLE pour LA MONTAGNE
CYRILLE BONJEAN, BRUNO SOMMIER, JEAN-LOUIS AUTRET pour LE RÈGNE ANIMAL
OLIVIER CAUWET pour LES TROIS MOUSQUETAIRES (PARTIE 1 : D’ARTAGNAN / PARTIE 2 : MILADY)
LÉO EWALD pour VERMINES

sont nommés pour
le CÉSAR DE LA MEILLEURE RÉALISATION
JUSTINE TRIET pour ANATOMIE D’UNE CHUTE
CATHERINE BREILLAT pour L’ÉTÉ DERNIER
JEANNE HERRY pour JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES
CÉDRIC KAHN pour LE PROCÈS GOLDMAN
THOMAS CAILLEY pour LE RÈGNE ANIMAL

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR FILM D’ANIMATION
INTERDIT AUX CHIENS ET AUX ITALIENS
réalisé par ALAIN UGHETTO,
produit par ALEXANDRE CORNU, JEAN-FRANÇOIS LE CORRE, MATHIEU COURTOIS
LINDA VEUT DU POULET !
réalisé par CHIARA MALTA, SÉBASTIEN LAUDENBACH,
produit par MARC IRMER, EMMANUEL-ALAIN RAYNAL, PIERRE BAUSSARON
MARS EXPRESS
réalisé par JÉRÉMIE PÉRIN,
produit par DIDIER CRESTE

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR FILM DOCUMENTAIRE
ATLANTIC BAR
réalisé par FANNY MOLINS,
produit par CHLOÉ SERVEL, NICOLAS TIRY
LES FILLES D’OLFA
réalisé par KAOUTHER BEN HANIA,
produit par NADIM CHEIKHROUHA
LITTLE GIRL BLUE
réalisé par MONA ACHACHE,
produit par LAETITIA GONZALEZ, YAËL FOGIEL
NOTRE CORPS
réalisé par CLAIRE SIMON,
produit par KRISTINA LARSEN
SUR L’ADAMANT
réalisé par NICOLAS PHILIBERT,
produit par MILÉNA POYLO, GILLES SACUTO, CÉLINE LOISEAU

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR PREMIER FILM
BERNADETTE
réalisé par LÉA DOMENACH,
produit par ANTOINE REIN, FABRICE GOLDSTEIN
CHIEN DE LA CASSE
réalisé par JEAN-BAPTISTE DURAND,
produit par ANAÏS BERTRAND
LE RAVISSEMENT
réalisé par IRIS KALTENBÄCK,
produit par ALICE BLOCH, THIERRY DE CLERMONT-TONNERRE
VERMINES
réalisé par SÉBASTIEN VANIČEK,
produit par HARRY TORDJMAN
VINCENT DOIT MOURIR
réalisé par STÉPHAN CASTANG,
produit par THIERRY LOUNAS, CLAIRE BONNEFOY

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR FILM ÉTRANGER
L’ENLÈVEMENT
réalisé par MARCO BELLOCCHIO
Coproduction France AD VITAM PRODUCTION (Alexandra Henochsberg)
LES FEUILLES MORTES
réalisé par AKI KAURISMÄKI
distribution France DIAPHANA DISTRIBUTION
OPPENHEIMER
réalisé par CHRISTOPHER NOLAN
distribution France UNIVERSAL PICTURES INTERNATIONAL FRANCE
PERFECT DAYS
réalisé par WIM WENDERS
distribution France HAUT ET COURT DISTRIBUTION
SIMPLE COMME SYLVAIN
réalisé par MONIA CHOKRI
coproduction France MK PRODUCTIONS (Nathanaël Karmitz)

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR FILM *
ANATOMIE D’UNE CHUTE
produit par MARIE-ANGE LUCIANI, DAVID THION,
réalisé par JUSTINE TRIET
CHIEN DE LA CASSE
produit par ANAÏS BERTRAND,
réalisé par JEAN-BAPTISTE DURAND
JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES
produit par HUGO SÉLIGNAC, ALAIN ATTAL,
réalisé par JEANNE HERRY
LE PROCÈS GOLDMAN
produit par BENJAMIN ELALOUF,
réalisé par CÉDRIC KAHN
LE RÈGNE ANIMAL
produit par PIERRE GUYARD,
réalisé par THOMAS CAILLEY

... Bon y a pas à tortiller, je me suis bien bien planté, mais, heureusement les deux récompenses auxquelles je tenais le plus (meilleur premier premier film pour J-B Durand et CHIEN DE LA CASSE, et meilleure révélation masculine  pour Raphaël Quenard) sont allées à leur destinataires respectifs, alors j'étais content... (dommage pour Céleste Brunnquell, mais bon...)

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J'ai bien aimé l'hommage à Agnès Jaoui, ce qu'a dit Jamel Debbouze, l'émotion qu'on sentait palpable chez tout les deux, et la petite chanson accompagnée au ukulélé, un vrai moment de grâce...
J'ai bien aimé que Monia Chokri remporte le César du meilleur film étranger à la barbe, notamment, de Christopher Nolan, à qui elle s'est d'ailleurs adressée en empoignant sa compression : "Sorry, Mister Nolan..."
J'ai bien aimé qu'ARIEH WORTHALTER soit récompensé en tant que meilleur acteur (et la façon dont, "en vrai", il était différent de son personnage dans le film
J'ai bien aimé le numéro -attendu- de Raphaël Quenard, qui a délibérément attendu que retentisse la petite musique qui annonce que ça devient trop long, pour en rajouter encore une couche (j'ai cru qu'ils allaient finir par l'évacuer manu militari...)
J'ai bien aimé le rouge à lèvres de Justine Triet
J'ai bien aimé le discours de la présidente, Valérie Lemercier
J'ai bien aimé le silence et l'émotion pendant la déclaration de Judith Godrèche (et la standing ovation qui a suivi)

mais bon c'était loooooong tout ça, quand même hein (j'ai piqué du nez à un moment d'ailleurs)

(et j'ai quand même été plutôt déçu par la façon dont la nouvelle ministre de la culture a été miraculeusement épargnée, tout au long de la soirée... ça m'a même agacé!)

20 février 2024

madame irma pour les césar 2024

(à la demande de Mariechounette)
en bleu mes prévisions, voeux, souhaits, envies, desiderata (j'ai essayé d'être équitable)
ce post sera republié ensuite avec les vrais de vrais résultats en rose

Liste Officielle des Nominations pour les César 2024

sont nommées pour
le CÉSAR DE LA MEILLEURE ACTRICE
MARION COTILLARD dans LITTLE GIRL BLUE
LÉA DRUCKER dans L’ÉTÉ DERNIER
VIRGINIE EFIRA dans L’AMOUR ET LES FORÊTS
HAFSIA HERZI dans LE RAVISSEMENT
SANDRA HÜLLER dans ANATOMIE D’UNE CHUTE

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR ACTEUR
ROMAIN DURIS dans LE RÈGNE ANIMAL
BENJAMIN LAVERNHE dans L’ABBÉ PIERRE - UNE VIE DE COMBATS
MELVIL POUPAUD dans L’AMOUR ET LES FORÊTS
RAPHAËL QUENARD dans YANNICK
ARIEH WORTHALTER dans LE PROCÈS GOLDMAN

sont nommées pour
le CÉSAR DE LA MEILLEURE ACTRICE DANS UN SECOND RÔLE
LEÏLA BEKHTI dans JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES
GALATEA BELLUGI dans CHIEN DE LA CASSE
ÉLODIE BOUCHEZ dans JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES
ADÈLE EXARCHOPOULOS dans JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES
MIOU MIOU dans JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND RÔLE
SWANN ARLAUD dans ANATOMIE D’UNE CHUTE
ANTHONY BAJON dans CHIEN DE LA CASSE
ARTHUR HARARI dans LE PROCÈS GOLDMAN
PIO MARMAÏ dans YANNICK
ANTOINE REINARTZ dans ANATOMIE D’UNE CHUTE

sont nommées pour
le CÉSAR DE LA MEILLEURE RÉVÉLATION FÉMININE
CÉLESTE BRUNNQUELL dans LA FILLE DE SON PÈRE
KIM HIGELIN dans LE CONSENTEMENT
SUZANNE JOUANNET dans LA VOIE ROYALE
REBECCA MARDER dans DE GRANDES ESPÉRANCES
ELLA RUMPF dans LE THÉORÈME DE MARGUERITE

sont nommés pour
le CÉSAR DE LA MEILLEURE RÉVÉLATION MASCULINE
JULIEN FRISON dans LE THÉORÈME DE MARGUERITE
PAUL KIRCHER dans LE RÈGNE ANIMAL
SAMUEL KIRCHER dans L’ÉTÉ DERNIER
MILO MACHADO-GRANER dans ANATOMIE D’UNE CHUTE
RAPHAËL QUENARD dans CHIEN DE LA CASSE

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR SCÉNARIO ORIGINAL
JUSTINE TRIET, ARTHUR HARARI pour ANATOMIE D’UNE CHUTE
JEAN-BAPTISTE DURAND pour CHIEN DE LA CASSE
JEANNE HERRY pour JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES
NATHALIE HERTZBERG, CÉDRIC KAHN pour LE PROCÈS GOLDMAN
THOMAS CAILLEY, PAULINE MUNIER pour LE RÈGNE ANIMAL

sont nommées pour
le CÉSAR DE LA MEILLEURE ADAPTATION
VALÉRIE DONZELLI, AUDREY DIWAN pour L’AMOUR ET LES FORÊTS
VANESSA FILHO pour LE CONSENTEMENT
CATHERINE BREILLAT pour L’ÉTÉ DERNIER

sont nommés pour
le CÉSAR DE LA MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE
GABRIEL YARED pour L’AMOUR ET LES FORÊTS
DELPHINE MALAUSSÉNA pour CHIEN DE LA CASSE
VITALIC pour DISCO BOY
ANDREA LASZLO DE SIMONE pour LE RÈGNE ANIMAL
GUILLAUME ROUSSEL pour LES TROIS MOUSQUETAIRES (PARTIE 1 : D’ARTAGNAN / PARTIE 2 : MILADY)

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR SON
JULIEN SICART, FANNY MARTIN, JEANNE DELPLANCQ, OLIVIER GOINARD pour ANATOMIE D’UNE CHUTE
RÉMI DARU, GUADALUPE CASSIUS, LOÏC PRIAN, MARC DOISNE pour JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES
ERWAN KERZANET, SYLVAIN MALBRANT, OLIVIER GUILLAUME pour LE PROCÈS GOLDMAN
FABRICE OSINSKI, RAPHAËL SOHIER, MATTHIEU FICHET, NIELS BARLETTA pour LE RÈGNE ANIMAL
DAVID RIT, GWENNOLÉ LE BORGNE, OLIVIER TOUCHE, CYRIL HOLTZ, NIELS BARLETTA pour
LES TROIS MOUSQUETAIRES (PARTIE 1 : D’ARTAGNAN / PARTIE 2 : MILADY)

sont nommés pour
le CÉSAR DE LA MEILLEURE PHOTO
SIMON BEAUFILS pour ANATOMIE D’UNE CHUTE
JONATHAN RICQUEBOURG pour LA PASSION DE DODIN BOUFFANT
PATRICK GHIRINGHELLI pour LE PROCÈS GOLDMAN
DAVID CAILLEY pour LE RÈGNE ANIMAL
NICOLAS BOLDUC pour LES TROIS MOUSQUETAIRES (PARTIE 1 : D’ARTAGNAN / PARTIE 2 : MILADY)

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR MONTAGE
LAURENT SÉNÉCHAL pour ANATOMIE D’UNE CHUTE
FRANCIS VESIN pour JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES
VALÉRIE LOISELEUX pour LITTLE GIRL BLUE
YANN DEDET pour LE PROCÈS GOLDMAN
LILIAN CORBEILLE pour LE RÈGNE ANIMAL

sont nommés pour
le CÉSAR DES MEILLEURS COSTUMES
JÜRGEN DOERING pour JEANNE DU BARRY
PASCALINE CHAVANNE pour MON CRIME
TRAN NU YÊN KHÊ pour LA PASSION DE DODIN BOUFFANT
ARIANE DAURAT pour LE RÈGNE ANIMAL
THIERRY DELETTRE pour LES TROIS MOUSQUETAIRES (PARTIE 1 : D’ARTAGNAN / PARTIE 2 : MILADY)

sont nommés pour
le CÉSAR DES MEILLEURS DÉCORS
EMMANUELLE DUPLAY pour ANATOMIE D’UNE CHUTE
ANGELO ZAMPARUTTI pour JEANNE DU BARRY
TOMA BAQUÉNI pour LA PASSION DE DODIN BOUFFANT
JULIA LEMAIRE pour LE RÈGNE ANIMAL
STÉPHANE TAILLASSON pour LES TROIS MOUSQUETAIRES (PARTIE 1 : D’ARTAGNAN / PARTIE 2 : MILADY)

sont nommés pour
le CÉSAR DES MEILLEURS EFFETS VISUELS
THOMAS DUVAL pour ACIDE
LISE FISCHER, CÉDRIC FAYOLLE pour LA MONTAGNE
CYRILLE BONJEAN, BRUNO SOMMIER, JEAN-LOUIS AUTRET pour LE RÈGNE ANIMAL
OLIVIER CAUWET pour LES TROIS MOUSQUETAIRES (PARTIE 1 : D’ARTAGNAN / PARTIE 2 : MILADY)
LÉO EWALD pour VERMINES

sont nommés pour
le CÉSAR DE LA MEILLEURE RÉALISATION
JUSTINE TRIET pour ANATOMIE D’UNE CHUTE
CATHERINE BREILLAT pour L’ÉTÉ DERNIER
JEANNE HERRY pour JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES
CÉDRIC KAHN pour LE PROCÈS GOLDMAN
THOMAS CAILLEY pour LE RÈGNE ANIMAL

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR FILM D’ANIMATION
INTERDIT AUX CHIENS ET AUX ITALIENS
réalisé par ALAIN UGHETTO,
produit par ALEXANDRE CORNU, JEAN-FRANÇOIS LE CORRE, MATHIEU COURTOIS
LINDA VEUT DU POULET !
réalisé par CHIARA MALTA, SÉBASTIEN LAUDENBACH,
produit par MARC IRMER, EMMANUEL-ALAIN RAYNAL, PIERRE BAUSSARON
MARS EXPRESS
réalisé par JÉRÉMIE PÉRIN,
produit par DIDIER CRESTE

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR FILM DOCUMENTAIRE
ATLANTIC BAR
réalisé par FANNY MOLINS,
produit par CHLOÉ SERVEL, NICOLAS TIRY
LES FILLES D’OLFA
réalisé par KAOUTHER BEN HANIA,
produit par NADIM CHEIKHROUHA
LITTLE GIRL BLUE
réalisé par MONA ACHACHE,
produit par LAETITIA GONZALEZ, YAËL FOGIEL
NOTRE CORPS
réalisé par CLAIRE SIMON,
produit par KRISTINA LARSEN
SUR L’ADAMANT
réalisé par NICOLAS PHILIBERT,
produit par MILÉNA POYLO, GILLES SACUTO, CÉLINE LOISEAU

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR PREMIER FILM
BERNADETTE
réalisé par LÉA DOMENACH,
produit par ANTOINE REIN, FABRICE GOLDSTEIN
CHIEN DE LA CASSE
réalisé par JEAN-BAPTISTE DURAND,
produit par ANAÏS BERTRAND
LE RAVISSEMENT
réalisé par IRIS KALTENBÄCK,
produit par ALICE BLOCH, THIERRY DE CLERMONT-TONNERRE
VERMINES
réalisé par SÉBASTIEN VANIČEK,
produit par HARRY TORDJMAN
VINCENT DOIT MOURIR
réalisé par STÉPHAN CASTANG,
produit par THIERRY LOUNAS, CLAIRE BONNEFOY

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR FILM ÉTRANGER
L’ENLÈVEMENT
réalisé par MARCO BELLOCCHIO
Coproduction France AD VITAM PRODUCTION (Alexandra Henochsberg)
LES FEUILLES MORTES
réalisé par AKI KAURISMÄKI
distribution France DIAPHANA DISTRIBUTION
OPPENHEIMER
réalisé par CHRISTOPHER NOLAN
distribution France UNIVERSAL PICTURES INTERNATIONAL FRANCE
PERFECT DAYS
réalisé par WIM WENDERS
distribution France HAUT ET COURT DISTRIBUTION
SIMPLE COMME SYLVAIN
réalisé par MONIA CHOKRI
coproduction France MK PRODUCTIONS (Nathanaël Karmitz)

sont nommés pour
le CÉSAR DU MEILLEUR FILM *
ANATOMIE D’UNE CHUTE
produit par MARIE-ANGE LUCIANI, DAVID THION,
réalisé par JUSTINE TRIET
CHIEN DE LA CASSE
produit par ANAÏS BERTRAND,
réalisé par JEAN-BAPTISTE DURAND
JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES
produit par HUGO SÉLIGNAC, ALAIN ATTAL,
réalisé par JEANNE HERRY
LE PROCÈS GOLDMAN
produit par BENJAMIN ELALOUF,
réalisé par CÉDRIC KAHN
LE RÈGNE ANIMAL
produit par PIERRE GUYARD,
réalisé par THOMAS CAILLEY

16 février 2024

le mur

015
LA ZONE D'INTÉRÊT
de Jonathan Glazer

Je suis allé spécialement à Besac pour le voir (en fait j'avais trois places qui arrivaient bientôt à expiration donc j'étais un peu obligé...), même si j'avais a priori plus envie de rester sur mon lit à ne rien faire en attehndant que ma cicatrice cicatrise...
Séance de 13h30 samedi : quelle surprise (heureusement je suis arrivé tôt) : une soixantaine de personnes sont venues s'asseoir dans la salle! Je suis même salué par les C., déjà installés, un couple ami spécialement venu de Vesoul pour l'occasion... J'ai rarement vu autant de monde à une première séance!
J'ai découvert le réalisateur en 2013 avec son sidérant UNDER THE SKIN, où Scarlett Johansson joue une extra-terrestre (même si je suis moins fan de la toute dernière partie du film). Mais bon celui-là, de par son thème je n'étais pas sûr sûr que ça allait le faire. Ca commence "fonctionnellement" avec plusieurs minutes (j'avais écris cinq, un critique en a compté trois, en tout cas c'est long) d'écran noir avec musique contemporaine ad hoc, sur laquelle on va entendre monter progressivement des chants d'oiseaux, qui accompagnent la première scène "visible" : une baignade familiale, (qu'on peut supposer dominicale), où l'on va faire la connaissance de Rudolf (le papa), Hedwig (la maman), et de leurs nombreux enfants (quatre ou cinq je ne suis plus sûr, mais ça n'a pas vraiment d'importance...).
Vie de famille : tous habitent dans une belle grande maison, avec un grand et beau jardin (c'est Madame qui s'en est occupée). Au fond du jardin il y a un mur, tout autour de la propriété, et, immédiatement derrière ce mur, ce qui ne sera jamais vraiment nommé, (ni montré) le camp d'extermination d'Auschwitz, dont Monsieur est directeur.
On n'en verra que ce qui dépasse au-dessus du mur : les toits des baraquements, une (ou des) cheminée(s), mais on en entendra par contre beaucoup plus (un travail extraordinaire a été fait (et revendiqué) sur la bande-son). La famille donc, vit sa vie, "paisiblement", sa vie de petite famille modèle, comme si de rien n'était. (Il sera quand même plusieurs fois question de fermer la fenêtre...).
Expérience particulière, qui ne m'arrive que rarement : j'ai vu le film constamment "de l'extérieur", depuis l'autre côté de l'écran, ayant conscience, pendant tout le visionnement ou presque, du public autour de moi, des autres spectateurs, en train de regarder ce qui se passait sur l'écran, de leur silence et de leur immobilité, d'être devant un film, mais refusant de rentrer dedans. En restant "à distance". Cela se produit en général lorsque je m'ennuie devant un film, que mon cerveau (ou mon corps) me font revenir fissa aux réalités et contingences de la salle de cinéma, mais là ce n'était pas le cas, je ne m'ennuyais pas, pas du tout, au contraire, puisque, formellement, le film est une réussite. Incontestable. Comme l'était UNDER THE SKIN. Et j'en reviens alors au bon vieux dilemne ("conversation de café du commerce" m'avait appris quelqu'un il y a longtemps) de la forme et du fond. de ce qu'on veut dire et de comment on le dit. Il serait davantage question de morale (ou d'éthique), et de réussir à comprendre ce que le réalisateur avait en tête, quel message il voulait faire passer, quelle réaction il entendait susciter (le "cahier des charges" de l'oeuvre). Plastiquement, il nous fait des propositions fortes. Intenses.
Et c'est en ça que je dis que j'en suis sorti (à la fin du film) en ne sachant pas quoi en penser.
D'autant plus que, lorsque les les lumières de la salle se sont -enfin- rallumées (le projectionniste nous a facétieusement laissés un peu dans le noir, et il se trouvait en bas de la salle pour nous en condamner l'accés, nous somme donc tous sortis à la queue-leu-leu, en file indienne, comme si nous n'étions pas encore tout à fait sortis du film (personnellement, il me faut, en général "un certain temps" pour revenir à la réalité (contrairement à, par exemple, ma copine Dominique), j'ai toujours besoin d'un genre de sas. Et la dernière partie du film ne fait rien pour nous laisser partir en paix. Au contraire.
Je n'avais pas envie d'échanger avec le projectionniste, qui, avant le film, m'avait fait part de son enthousiasme. Je demandais du temps.
Je suis reparti avec ces sentiments mêlés, ces interrogations, ces doutes, mais, tout autant cette fescination...

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 Je trouve l'affiche redoutablement efficace (efficacement redoutable)

15 février 2024

wasabi sauvage

017
LE MAL N'EXISTE PAS
de Ryusuke Hamaguchi

Lion d'Argent / Grand Prix du Jury à Venise 2023. (Ah bon…)
J'avais adoré DRIVE MY CAR, c'est vrai, puis un peu moins aimé CONTES DU HASARD, et donc là, pour mon unique film de cette édition 2024 du Ficâââ, j'étais rempli d'espoir… (dans de très bonnes dispositions). Et puis ça commence, des vues d'arbres et de branches vus en contreplongée sur une musique "intelligente", longtemps, et voilà déjà une entrée en matière certes jolie mais un peu indolente (et, donc, oui, longuette), soudain interrompue un peu sèchement (l'effet se reproduira plusieurs fois dans le film) pour entrer dans le vif du sujet : une fillette qui regarde un arbre, puis un homme qui remplit à la louche des jerrycans dans l'eau claire d'un gai ruisselet (on craint de le voir remplir in extenso, car avec une louche ça ne va pas vite...), puis un autre homme qui coupe du bois, d'abord à la scie puis à la hache (on craint aussi de voir le débitage in extenso car là aussi ça dure loooongtemps…)
On se dit que tout ça est quand même très très mou, même si joliet je le répète, quand enfin arrive un peu d'action : une réunion organisée entre les gens d'un village (dont les deux hommes déjà rencontrés, qui remplissant, et qui débitant) et deux sous-fifres (un homme et une femme) d'une quelconque entreprise, venus présenter (envoyés au casse-pipe) un projet de glamping sur le site dudit village… Ouf! On a le sentiment que le film démarre, un peu schématiquement certes (les gentils villageois paisibles qui vivent en accord avec la nature, connaissent le nom des arbres, regardent passer les cerfs et boivent de l'eau si fraîche et si pure, vs les méchants industriels sans scrupules et sans états d'âme, qui veulent surtout s'en mettre plein les poches, au détriment du respect de la nature, des villageois, et de la belle eau si pure -et des cerfs aussi-) mais on est content de voir les choses bouger, et les personnages évoluer d'une façon qu'on (pour certain(e)s) n'avait pas forcément anticipée…
Le film devient de plus en plus intéressant, (et moins simpliste qu'on n'aurait pu le craindre), puis va bifurquer dans sa dernière partie sur une péripétie (la disparition d'un personnage) que votre modeste serviteur avait  anticipée, mais se terminant de façon fort fort mystérieuse et inexpliquée (ce que tout le monde a ressenti, certes, mais bon la dame qui a présenté le film nous avait un peu avertis).

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14 février 2024

la voleuse de bicyclettes

016
SCRAPPER
de Charlotte Regan

Celui-là, quand il est apparu -plop!- dans notre programmation, je ne savais même plus d'où il sortait. Un genre de champignon (hallucinogène ?) anglais, primé à Sundance, une histoire d'orpheline débrouillarde qui tient tête aux services sociaux locaux. Et survit. En suivant le programme "Comment faire son deuil en n leçons." Un genre de Fifi Brindacier brittonne, dans un décor de cité multicolore et flashy (brittonnissime). Du"cinéma social" brittonnissime lui aussi. Mais une réalisation nerveuse, énergique (et énergisante) qui tire le récit vers la comédie sociale vacharde et tonique, alors qu'il y avait a priori tout ce qu'il fallait pour un faire un bon gros mélo ramollo.
Alors que, pas du tout.
La jeune Georgie (Lola Campbell, une nouvelle venue, impressionnante) a un pote, Ali, vivant dans une barre HLM voisine, avec qui elle fait les 400 coups (principalement chourer des vélos pour les revendre et se faire un peu de thune). Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes socio-britton si ne débarquait, un beau matin, Jason, un genre d'ado attardé, bermuda, peroxydé, qui dit être le père de Georgie... et qui s'installe avec elle dans son petit cottage quasiment manu militari.
Georgie est partagée entre le souvenir de sa mère (elle a un peu organisé la maison comme un cénotaphe) et l'énergie nécessaire et indispensable pour se protéger (et donc survivre) au jour le jour, et la cohabitation avec ledit Jason ne va pas être facile à mettre en place (mais on est quand même dans un genre de feelgood movie, donc on anticipe que ça ne va pas se terminer trop mal (on a un peu l'habitude de ces social studies à l'anglaise, alors on a bon espoir.
D'autant plus que le réalisatrice (29 ans au compteur) n'y va pas avec le dos de la cuillère (à thé, of course) cinématographique et empoigne son film avec la même énergie (la même détermination) que son interprète principale, truffant son récit d'apartés humoristiques (décalés), de procédés, certes, mais efficaces pour tirer le film du côté du sourire, de la lutte, de la victoire (alors qu'avec un tel sujet, répétons-le, ça n'était pas gagné d'avance...). Un récit hypertonique, qui parfois pique un sprint juste pour s'empêcher de pleurer (ou qu'on n'y pense même pas).
Bref, encore un bonheur de cinéma. Bonne pioche, très bonne pioche.

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13 février 2024

par où je passe ?

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LA TETE FROIDE
de Stéphane Marchetti

Si Salvador Dali était fou du chocolat Lllllanvin, moi je suis fou de Florence Loiret Caille. Je la révère, je la vénère. Elle fait partie d'un tout petit groupe d'actrices que j'ai placées sur le même piédestal et dont le nom à l'affiche d'un film justifie immédiatement le fait d'aller voir ce film : Nathalie Richard, Jeanne Balibar, Agnès Jaoui, Elodie Bouchez, en ont fait partie les premières...
Depuis sa première apparition (pour moi) dans le somptueux J'ATTENDS QUELQU'UN de Jérôme Bonnell, en 2007 (je n'ai découvert que par la suite ses apparitions antérieures au cinéma : TROUBLE EVERYDAY en 2001, où elle est croquée par Vincent Gallo, et VENDREDI SOIR en 2002, où elle joue au flipper).
J'ai eu l'immense plaisir de la retrouver un peu plus tard en Marie-Jeanne dans LE BUREAU DES LEGENDES, et là, bingo! voilà un film où elle a le rôle principal...
Et donc j'y cours.
Et je m'aperçois que co-figure au générique un acteur que j'aime beaucoup : Jonathan Couzinié (découvert dans un court extraordinaire au festival de Clermont 2015 : TON COEUR AU HASARD, de Aude-Léa Rapin, et revu récemment sur arte avec Emmanuelle Devos dans LES HAUTES HERBES). Donc j'y cours de plus belle!
Un film qui s'annonce plein de neige (autre point positif), où une jeune femme (Florence) vivote en faisant du traficounet de clopes entre l'Italie et la France, avec l'aide son amant, douanier, (Jonathan) qui la renseigne à chaque fois sur la route à emprunter pour éviter les contrôles... La vie est duraille et l'argent pas facile à gagner. Jusqu'à ce que la route de la demoiselle croise celle de Souleyman, un migrant, et que le trafic de clopes ne se transforme en trafic beaucoup plus "grave"...
Dès le début on pressent que les choses ne vont pas forcément aller dans le bon sens... Une jeune femme presque "en rupture", qui n'en fait qu'à sa tête, qui se débat, qui est prête à tout pour s'en sortir, sans rien demander à personne. Têtue, obstinée, bec et ongles. Mais l'histoire passe un peu au second plan tant on a de plaisir à voir (le personnage interprété par) Florence Loiret Caille, qui est pratiquement de tous les plans, et qu'on suivrait, comme ça, sans hésiter, sans mégoter, jusque tout en haut de la montagne, jusqu'au milieu de la tourmente, jusqu'à un petit trou creusé dans la neige pour se faire un abri, pour survivre, pour résister...
Un beau personnage (âpre, tendu, sans concessions ou presque) pour une actrice magnifique. une surviveuse (et ça lui va très bien, à cette très chère Florence...).

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8 février 2024

krav maga

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LE DERNIER DES JUIFS
de Noé Debré

Un film sorti comme ça, "au petit bonheur", sans qu'on l'aie vraiment demandé, et que je ne serais pas forcément allé voir, s'il ne s'était pas ainsi retrouvé -pfuit!- soudain "magiquement" dans notre programmation... Un film avec Agnès Jaoui en mère juive (premier argument) et un film à défendre parce que plusieurs des salles où il était programmé ont frileusement -lâchement- refusé de le projeter, à cause -que c'est con- du dernier mot de son titre (deuxième argument).
Agnès Jaoui, on l'aime depuis trèèèèèèès longtemps en tant qu'actrice (depuis CUISINE ET DÉPENDANCES, 1992), puis scénariste, réalisatrice... Cette dame, elle a tout juste, et on l'aime d'autant plus qu'elle tient bon le cap, telle que, sans manipulations chirurgicales ou botoxives, assumant d'une très belle façon son corps de femme mûre (ce que beaucoup de ses congènères n'ont pas le courage de faire), simplement. Agnès Jaoui est "une belle personne", voilà, c'est dit.
Et la voici en appartement, dans une cité lambda, vivant avec son fils (le papa au début on ne sait pas où il est est) fiston prénommé Bellisha (et interprété par un nouveau venu, remarquable en tous points de vue, Michael Zindel, au physique singulier, à la voix et au jeu idem, qui m'a évoqué le tout aussi singulier -et tout autant aimé- Bastien Ughetto).
Tout va commencer d'une certaine façon comme dans le très aimé BEAU TEMPS MAIS ORAGEUX EN FIN DE JOURNEE où un couple (ah Micheline Presle & Claude Piéplu) se chamaillait à cause d'un poulet halal acheté par erreur par le mari (qui je me souviens bien, finissait à la poubelle), tandis qu'ici la mère houspille le fils à cause d'un poulet halal acheté en douce à la place d'un poulet kasher (puisque le petit commerçant kasher du quartier a fermé) et qui finira lui aussi à la poubelle (et le fiston devra chercher sur internet comment rekashériser toute la batterie de cuisine).
Bellisha est, visiblement, le dernier des juifs (dans la cité) qu'évoque le titre du film.
Giselle, sa mère, ne quitte pratiquement plus l'appartement, et se réfugie en permanence derrière l'idée de déménager. Ce qui va devoir finir par se faire...
Noé Debré a tricoté (avec la complicité de ces acteurs) un étonnant film "familial" à la fois tendre et lucide, attendrissant, désabusé,  drôle, nostalgique, émouvant, et les interprètes principaux font merveille...
On rit souvent, un peu, beaucoup, passionnément (l'acmé étant pour moi une hilarante scène de krav maga entre le fiston et son professeur, sous les yeux de la mamma -j'adorerais combattre comme ça...-), jusqu'à un final en demi-teinte, qui retire doucement l'échelle avant de s'en aller sur ses petites pattes d'oiseau...
Excellente surprise, donc. (Si on m'avait dit qu'un jour j'aurais une larmichette en écoutant Enrico Macias...)
Pour cette excellence (de la surprise), un petit top10 en guise d'encouragement.

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2 février 2024

... et c'est là que je me suis réveillé

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DAAAAAALI!
de Quentin Dupieux

Dernière séance du Festival Téléramuche dans le bôô cinéma, (et c'est là que j'ai pris (enfin) mon pass...) Belle salle, une trentaine de spectateurs (et peu d'ADC)... Je suis venu quand même, alors que j'avais le nez qui coulait et que je toussais (j'ai quand même mis un masque, hein...) J'ai eu un peu peur quand j'ai commencé à avoir des quintes au tout début du film, mais bon finalement ça n'a pas été si pire que ça (personne à la sortie ne m'a fait les yeux noirs ni n'a tenté de m'étrangler, ouf)
Avec Dupieux, on ne peut jamais dire à l'avance : il y a les films que j'adore d'un bout à l'autre (RUBBER, REALITÉ, YANNICK), ceux que je déteste d'un bout à l'autre (WRONG COPS) ceux que j'aime plus ou moins (FUMER FAIT TOUSSER, MANDIBULES) et ceux que j'aime moins ou plus (INCROYABLE MAIS VRAI, AU POSTE!) bref on ne peut jamais dire à l'avance.
Icic par exemple,on est déstabilisé dès le début : une scène d'ouverture nonsensiquement parfaite (le couloir de l'hôtel), suivie d'un pataugement actoriel et scénaristique qui nous fait un instant craindre le pire, jusqu'à ce que le curé raconte son rêve, permettant au film de redémarrer (et de redémarrer, et de redémarrer... vous comprendrez quand vous le verrez) et d'aller de mieux en mieux dans tous les sens et vers le grand n'importe quoi surréaliste, tel que l'ami Bunuel, par exemple, aurait pu le pratiquer... l'endroit, l'envers, le réel, l'imaginaire, l'avant, l'après, le ci, le ça, Dupieux s'en fout, s'en contrefout, et le film du coup n'en devient que plus jouissif...
La multiplicité des Dali n'apporte rien à l'histoire (Edouard Baer est le premier, et le plus juste dans la démesure de l'incarnation, les autres étant "plus ou moins" convaincants) mais la succession en mille-feuille des rêves dans le rêve dans le rêve m'a paru tellement plaisante qu'elle tire définitivement le film vers le haut (et j'avoue que j'espérais presque une ultime intervention à la toute fin du générique...)

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1 février 2024

janvier 2024

lundi 1er

"comme un jour férié" (couché à 3h30, réveillé 7h, recouché 8h, re-réveillé 10h30) traîner en "pyjama" (mon grand t-shirt NON de Libé) / terminé mon livre-photos 2023.2, et hop je l'ai commandé / à midi mangé filet de boeuf aux morilles de mon traiteur que j'ai hélas surcuit / je goûte le chocolat noir au thé earl gray offert par Lou / je joue au tarot en ligne sans grand brio / je discute sur c*co successivement avec M. (qui semble bougon et/ou tristounet) puis E2. qui a très envie de passer demain... / un très joli candidat barbu à l'émission de Nagui / le soir mangé cassolette aux écrevisses de mon traiteur / j'essaie de faire une carte de voeux potable, j'hésite entre plusieurs idées sur ph*tobox

mardi 2

de très bonne heure échangé avec V. qui est en pause dans son camion à Belfort mais qui a très envie de "passer bientôt" / échanges avec Emma, Dominique, Cathy, pour caler nos prochaines rencontres (c'est que j'ai encore des calendriers à distribuer!) puis avec M. et T. (M. est atone, et T. impatient : il passera jeudi). / pour midi : "gratin de flemme" (hélas surcuit, bon il s'avère que ça n'est pas terrible) et calissons pour le dessert (donnés par Dominique qui ne les aime pas) / contacté par E2. qui confirme sa venue pour cet après-midi, puis Manue qui propose de venir manger -c'est rituel- la galette en fin d'après-midi, avant d'aller au cinéma / puis T annonce qu'il passera un peu plus tard que prévu, ce qui fait que, un peu penaud, je recontacte Manue pour ajourner la galette, en lui en expliquant les raisons /16h : E2. est là, comme annoncé (très excité) (...) / et quand il part, ça bipe sur wh*tsapp, c'est N.! / avec qui je vais chatter assez longuement, avant, puis après le repas / qui m'envoie des photos affriolantes / qui me pose des questions (et me fais m'en poser) par rapport notamment aux autres mecs que je vois / on finit par échanger en cam / un mél de Claude qui annonce que la maison des assoc' est fermée jusqu'à mercredi inclus, et j'en renvoie donc un autre à tous les gens qu'il faut prévenir que la réunion prévue mercredi 3 est reportée au jeudi 4 / et je vais me coucher "épuisé"...

mercredi 3

plutôt pas mal dormi (mais j'aurais bien redormi un peu) / 8h tapantes Anne-Marie mon aide ménagère est là, fidèle au poste, et on se fait la bise (une première) en se souhaitant la bonne année /(photobox)  comme tout est à -50% sur le site, je commande 3 lots de 10 cartes de voeux (différentes) / bonnes résolutions : j'appelle Catherine P. / à midi je mange avec Catherine au Globe (saucisse au chou) / Courses au Super U : oh oh un Soumaintrain à -30% !/ et je trouve en revenant une place de stationnement juste en dessous de mes fenêtres! / il pleut épouvantablement / le joli barbu que j'aimais bien est éliminé à l'émission de Nagui /je mange (j'essaie de manger) du boudin blanc surcuit et des pommes idem, et, heureusement, du Soumaintrain! / je commence à préparer les étiquettes pour les voeux / René et Thérèse m'ont laissé un gentil message pour me souhaiter bonne année / sur c*co je discute brièvement avec E2 qui est positivement ravi de notre séance d'hier /

jeudi 4

branché tôt par T. sur c*co qui me demande si c'est tjrs ok pour ce matin... / 8h il est là, nous faisons notre affaire, c'est agréable, mais comme si je n'étais pas tout à fait là... je ne suis pas sûr d'avoir envie de le revoir / (nous parlons de M., qu'il connaît aussi, c'est lui d'ailleurs qui m'en a parlé la première fois qu'on s'était vu...) / je fais tout ce que j'ai à faire ( Qu*vy, Maison des Assoc') avant de partir à Gy (sacrée organisation, j'ai même dû faire une liste avant pour ne rien oublier) / à midi à Gy, pour notre "post nouvel-an" à quatre (repas, jeux, et petits cadeaux) / N. me fait coucou sur wh*tsapp vers 16h et je propose qu'on se retrouve ce soir pour chatter / 17h45 je repars en écoutant le mix d'Emma "2023" qu'elle a mis sur clé / 18h30 : réunion ADC (nous sommes 8), programmation février, puis galette de chez Qu*vy (j'offre le cidre), c'est moi qui trouve la fève (c'est un motard...) mais la couronne est trop petite hihi / 21h je retrouve N. sur wh*tsapp comme prévu et nous nous ébattons virtuellement 2 heures quasiment... / je me couche de très bonne humeur (il en faut peu pour me rassurer...)

vendredi 5

(finalement j'ai réussi à dormir plus de 8h, malgré un démarrage un peu hésitant...) / à midi avec Emma et Cathy à La Femme du Boulanger / j'offre à Cathy le calendrier que j'avais fait pour elle / le facteur passe l'après-midi m'apporter un truc que j'avais commandé , c'est un ancien parent d'élève / je procrastine tout l'après-midi pour ne pas m'occuper du dossier pour l'anesthésiste que je dois voir mardi matin / j'y jette finalement un oeil en début de soirée, ça ne devrait pas être si compliqué que ça à remplir... / je mets un magret de canard dans le gros sel pour 24h / je contacte N. pour lui montrer le truc que j'ai reçu (ça le concerne) et on délire un peu tous les deux sur ce qu'on en fera...

samedi 6

de bonne heure, sur telegr*m, G. m'informe qu'il va interrompre nos échanges quelques temps pour cause de "crise de couple" / peu de temps après sur whatsapp N. m'informe qu'il préfère qu'on arrête de se voir, en me reprochant mes contacts multiples (je me dis qu'il n'a pas tort, et, finalement, que ça m'arrange, d'une certaine façon, pour les 6 prochains mois...) / je vais quand même faire un petit tour au marché, j'ai envie de pommes / avec Malou, nous n'avons pas les mêmes mots au sutom : aujourd'hui j'avais MALFACON et elle avait CRUEL (et les deux mots, ironiquement, correspondent à ma situation) / je suis allé réceptionner un livre photo (2023.2 juillet à décembre) et 3 jeux de cartes postales pour les voeux / 18h, au cinéma, avec Catherine et Manue pour voir LA FILLE DE SON PERE (001)  (j'informe à l'arrivée Catherine de mon état sentimental, je ne peux d'ailleurs en parler qu'à elle) / de retour à la maison, je prépare un magret de canard séché qui va devoir patienter trois semaines dans le bas du frigo / je me dis que, allez, je vais m'en sortir tout seul comme un grand (et de toute façon oui c'est mieux comme ça, jusqu'au mois de juin me redis-je) /

dimanche 7

(étonnamment, très bien dormi : d'abord 6h30 d'un trait, ce qui est exceptionnel pour moi, puis re 2h!) / décision : je ne vais pas traîner en peignoir, je vais m'habiller tiens ! / N. me contacte sur wh*tsapp en me demandant de lui renvoyer ses photos, je galère un peu mais je réussis à les retrouver, il me remercie poliment, je conclus "a+" et lui répond "ok" /(j'ai fini par retrouver cette photo de lui que j'adore, allongé sur mon lit, alors tout va bien ça va...) / après une fausse manip (je voulais effacer les derniers messages, et j'avais effacé la conversation entière sur wh*tsapp) j'ai réussi à bidouiller pour tout récupérer... mais que jusqu'au 21 décembre! (date de la dernière sauvegarde) / à 16h je me suis souvenu que j'avais mis une pomme à cuire au four (heureusement le four était à 150) et je l'ai mangée pour le goûter / je commence à regarder pour la 20ème fois FENÊTRE SUR COUR mais je pique du nez... / Je vais me coucher avec une double satisfaction : avoir dit niet à X. qui réapparaît soudain et avait envie de passer (il est 23h) et ne rien avoir répondu à N. qui me demandait "si j'avais passé un bon week-end" (ce qui ressemblait à une ébauche de tentative de réconciliation) / oui je me suis couché avec le sourire...

lundi 8

(moins bien dormi qu'hier) / il a neigé comme annoncé (mais bon c'est l'hiver) et je prends des photos alors qu'il fait encore nuit, puis au petit matin / je lis les derniers messages de X. / je réponds à N., lui explique comment j'ai fait pour récupérer notre échange sur whats*pp et lui souhaite une bonne journée / je pars à pied et tout emmitoufflé à mon rendez-vous laser/dentiste (je marche à petits pas j'ai un peu mal aux deux hanches) / N. m'a remercié et souhaité une bonne journée aussi... / comme un gamin, je dessine du doigt des coeurs dans la neige fraîche / je téléphone à l'hôpital pour prendre rdv pour un dépistage hiv : cet après-midi à 15h15 / à midi je mitonne un frichti à base de haricots noirs, moy-moy (je n'ai plus d'oignons alors j'ai mis des pommes) / 15h15 à l'hosto (porte 6 près de l'ascenseur B deuxième salle d'attente), je suis pris en charge pour mon dépistage par deux mamies délicieuses (une doctoresse et une infirmière), questionnaire, prise de sang, pipi ds un flacon, écouvillon dans la bouche, et rdv mercredi prochain pour les résultats (la doctoresse me confirme avec un grand sourire que "personne ne met de préservatif pour une fellation...") / puis courses au Super U (il neigeotte toujours) j'ai envie de pois cassés et je refais un peu les stocks (j'achète même un drap-housse, tiens!) /puis je passe au Montmarin récupérer un colis que je crois être des livres mais pas du tout le volume ne correspond pas, et je ne me souviens pas de ce que j'ai bien pu commander d'autre... / (il s'avèrera que ce sont des cd pour faire des mix!) / je trouve une place en face de chez moi (il neige doux il neige doux toujours...) et me voilà au chaud!

mardi 9

(je recommence à ne plus très bien dormir...) / ohoh il a neigeouillé cette nuit, mais je n'aurai même pas besoin de gratter le pare-brise pour aller à mon rdv hospitalier / 10h45 : je m'arrête à la pharmacie pour mettre ma carte vitale à jour et 10h55 je suis dans le hall de l'hôpital, à tirer le numéro 124 pour récupérer mes étiquettes / 11h30 je suis dans la salle d'attente, au premier étage, où je serai pris en charge d'abord par une infirmière sympathique, puis par un anesthésiste qui n'en a visiblement pas grand chose à foutre (mais à de beaux avant-bras velus), et re par l'infirmière initiale qui me fera un électrocardiogramme et une prise de sang / je sors à midi trente, et faute de trouver de la place ds les espaces de restauration voisins (qui sont blindés), je rentre chez moi pour avaler en vitesse une purée de pois cassés et une banane... / 13h40 LITTLE GIRL BLUE (002) dans la salle 1 (on est une dizaine) / quand je sors deux heures après les voitures sont blanches, je fais (encore) quelques courses au Super U (des fois que je sois bloqué par la neige) et je rentre chez moi me préparer un bon chocolat aux épices avec des tartines... / à peine ai-je reposé mon bol que dring dring! Qui donc est-ce ? mais c'est E., celui qui vient par tous les temps, avec son petit parapluie... (...) quand il repart, la neige s'est arrêtée / j'envoie un sms à Dominique pour lui dire que je viendrai demain en bus à Besac / 20h30 OPTRAKEN au ThéV', je pars à pied, tout emmitoufflé, en marchant  prudemment, j'y retrouve Manue, assise de l'autre côté de l'allée / le parking du Théâtre est une patinoire, et, après le spectacle, Manue me ramènera gentiment à la maison...

mercredi 10

(sommeil bof bof) / Dominique propose qu'on se retrouve au café Morand, mais elle ne viendra pas au cinéma ensuite / je pars à pied à la gare en marchant encore prudemment (il y a encore des endroits -traitres- où ça glisse / le bus est parti avec 4 minutes de retard, et arrivera avec les mêmes quatre minutes de retard / repas au Café Morand comme prévu (finalement je n'irai voir qu'un film, à 16h, et ce n'est donc pas la peine de manger à toutes vitesse (et, en plus, on a même le temps de prendre un dessert !) / ensuite on se sépare, je fais quelques magasins avant d'arriver à celui dont j'attendais l'ouverture : ma bouquiniste du haut de la rue des Granges (d'où je repars avec les 4 livres règlementaires pour 10€, qui alourdissent bien mon sac / 16h : SI SEULEMENT JE POUVAIS HIBERNER (003), au Victor Hugo, et ensuite juste le temps d'aller tranquille jusqu'à l'arrêt de bus, toujours bien emmitouflé, où le 201 attend déjà, toutes lumières allumées, et dont le  chauffeur sympathique m'ouvre gentiment la porte "un peu avant l'heure" pour que je puisse rentrer m'installer au chaud / (je le redis, le bus de 18h10 c'est vraiment un bon plan) / le soir j'essaie d'engager poliment la conversation avec N., qui me désarçonne en m'envoyant d'abord une photo "chaude" puis en me répondant ensuite par monosyllabes, comme s'il n'avait plus envie de parler...

jeudi 11

(re pas très bien dormi) / levé tôt pour aller faire (encore) une prise de sang (la troisième depuis lundi) au labo, où je passe tout de suite / contacté par E2 qui aimerait bien passer samedi après-midi (ou même le matin) : à reconfirmer sur c*co samedi matin / plus tard en revenant à la maison avec une baguette et un sac de deux croissants je me caille vraiment les doigts (et me dis qu'il faut me souvenir de cette sensation pour quand on crèvera de chaud cet été) / à midi au Globe à 4, entre copines come au bon vieux temps / 13h30 : L'INNOCENCE (004) au cinéma  / (et voilà V. qui me contacte pour savoir si je suis dispo dans l'instant, eh bien non je ne le suis pas, et à 16h c'est trop tard pour lui  (ah ces mecs mariés...) / tiens je n'ai pas reçu mes résultats du labo, d'habitude je les ai dans l'après-midi... / la prog nouvelle est arrivée, c'est  une fois de plus piteux, mais "je n'ai même plus de haine", et mets tout ça en page sans sourciller / j'ai fait une quiche pour le repas du soir / je pense et repense à N. qui s'est volatisé hier à 21h59 après m'avoir dit "ok", et à la curieuse façon dont il s'est comporté /

vendredi 12

(sommeil pas terrible mais je me remets à chaque fois sous la couette avec grand plaisir) / 9h30 Pépin passe pour le premier café-scrabble de l'année, on fait 3 parties (2/1 en ma faveur, mais quand on totalise nos points, on arrive tous les deux à 1197 exactement / à midi je retrouve Emma au Globe, je lui apporte une clé usb avec LA CRISE (qu'elle voulait) au bout de quoi j'ai rajouté NOCTURAMA (au cas àù elle ne l'aurait pas vu) / 13h devant le cinéma il est trop tôt (et il fait trop froid) on va donc boire un café (latte pour moi) au Mc Do / ensuite on se sépare, je vais voir TESTAMENT (005), (le film québecois) / je repasse au labo pour récupérer mes résultats (et l'infirmier me confirme qu'ils ont été envoyés à 14h30, mais qu'ils ont en ce moment des soucis avec les adresses sfr) / je lis les résultats dehors et j'ai envie de crier yesss! et de danser sur le trottoir, je suis tjrs à 6,7! (malgré tous les excès des fêtes) / 20h30 : au ThéV' pour RUMEURS ET PETITS JOURS / il fait -3° mais ça ne glisse plus /

samedi 13

(dormi moy-moy mais bon...) / E2. me dit qu'il passera vers 11h / je vais faire mon petit tour habituel au marché : beaucoup de vendeurs sont absents, donc ça va + vite que d'hab' / 11h : E2 est là comme annoncé, mais notre petite affaire expédiée en 15' chrono (...) me laisse comme un goût d'insatisfaction... / à midi, j'apprends que Blaise, de TLMVPSP, a été éliminé jeudi, par un mec qui a refusé de prendre 6000€ et a été éliminé dès le lendemain... / je passe chez Qu*vy commander une galette pour demain midi à Cuse / Je trouve un très vieux livre de cuisine (Curnonsky, Cuisine et vins de France) avec des photos bien kitsch et je l'achète / 15h45 : MAKING OF (006) de Cédric Khan / je prépare une soupe de pois cassés qui ne sent pas vraiment le pois cassé (peut-être ont-ils trempé trop longtemps) et je me fais une soirée canapé devant la suite du jeu que j'ai regardé samedi dernier...

dimanche 14

11h : chez Qu*vy pour récupérer la galette commandée hier / midi : arrivée à Cuse, juste quelques minutes avant Dominique / on commence à installer la table et l'apéro (Dominique a apporté du saucisson de mouton bio) avant que Louise n'arrive / repas sur la petite table (boîte chaude charcuterie et salade) puis on passe sur la grande table pour boire le café et jouer (2 parties de scrabble, une gagnée et l'autre non) / puis retour sur la petite table pour galette + cidre (c'est Dominique qui a la fève) / retour à la grande table pour qq partie de 6 qui prend / la nuit est tombée et c'est l'heure de rentrer... / plusieurs messages de V. pour m'expliquer qu'il a envie de me voir mais qu'il a beaucoup de mal à se libérer...

lundi 15

dormi par tranches de 2h, mais l'ultime séquence de rêve me met, au réveil, d'excellente humeur / j'essaie de me faire inviter chez M. pour un café gourmand, mais ce matin il a kiné (cet homme est trèèèès occupé) / 9h45 : avant-dernière séance de laser chez ma dentiste / courses au Super U / pensant à N. (enf(o)ui) je note "C'est moins drôle, c'est moins intense, mais bien moins stressant, aussi...") / à midi, foie de veau à la vénitienne et tagliatelles fraîches (mais bon ça a déjà été meilleur) / je rédige 15 cartes de voeux / 16h : UN SILENCE (007), de Joachim Lafosse / à chaque fois, j'aurai retrouvé la même place de stationnement sur le Parking Serpente / j'achète compulsivement des bouteilles de Volvic fusion bio "Touche d'hibiscus" / j'ai commencé SI CA SAIGNE... de Stephen King

mardi 16

(il a fait -6° cette nuit ai-je noté à mon deuxième ou troisième réveil...) / matin studieux : je rédige les 12 dernières cartes de voeux (face au soleil, dans la cuisine ) /je chatte un peu avec E2 qui a très envie de revenir, et avec V. qui souffre visiblement bcp de ses hernies discales / 14h45 : rdv chez mon généraliste (renouvellement d'ordonnances, il baisse un peu la metformine pour que j'ai moins de problèmes digestifs et complète par un nouveau médoc) / bonne nouvelle, j'ai perdu 2kgs! / je vais faire quelques courses chez Chaumartin (les oranges cara-cara sont revenues) où je rencontre le grand Ayoub, qui est surpris que je me rappelle de son prénom (il fait quasiment deux têtes de plus que moi) puis chez N*z où je ne rencontre personne / je vais au tri pour poster les 27 cartes de voeux / quiproquo pour la réunion de 17h : Hervé avait dit "chez nous", et je pensais qu'il la faisait chez lui, sauf que pour lui ça voulait dire "au local" /je suis donc allé d'abord chez lui, puis suis reparti "chez nous" (on prépare un partenariat avec "Ukraine 70") / le soir je poêle des gambas congelées de chez N*z que je mangerai, juste poivrées, avec les tagliatelles froides de midi : très bon, contre toute attente / pour demain matin la météo nous met en alerte rouge "pluies verglaçantes" 

mercredi 17

(plutôt mieux dormi que d'hab') / j'envoie un sms au directeur du cinéma à 5h19, et il me répond à 6h24 / les articles sur LA TÊTE FROIDE sont enfin parus (le film sort aujourd'hui) et je peux donc boucler la prog n° 5 / mon aide-ménagère vient pour la dernière fois avant l'arrivée du printemps (elle va se faire opérer) / il n'y a pas (eu) de pluies verglaçantes, visiblement / je porte la prog à l'imprimerie, où je la récupèrerai lundi / à 14h direction hôpital ascenseur B porte 6 salle d'attente B pour les résultats de mon dépistage (la même vieille toubib exquise) : tout est ok (ouf!) et on re-prend rdv ds 6 semaines pour être sûr de sûr que je n'ai pas chopé le sida avec E. le 31 décembre (ce qui me sembletout à fait  impossible depuis le temps qu'on se fréquente mais bon autant faire les choses correctement) / je réalise que j'ai tellement eu la tête ailleurs que je n'ai pas du tout pensé aux soldes à l'espace culturel Lecl*rc, et, comme j'ai un peu de temps, j'y vais donc (je rapporte un bouquin sur Poelvoorde à 0,50€) / 15h30 : PAUVRES CRÉATURES (008) en vo (je suis tout seul dans la salle 9) / et plus tard je suis un peu surpris - mais ravi - de recevoir via wh*tsapp une photo de N., "éloquente",d'abord sans texte, puis suivie d'un prudent "ça va et toi", avant que ne soit réamorcé notre échange quasiment comme avant, comme si on s'était quittés la veille... (et sans qu'aucune mention soit faite des choses -désagréables- qui se sont dites avant) /

jeudi 18

(un peu mieux dormi) / j'échange avec M. sur c*co pour essayer de lui remonter le moral mais c'est difficile / il pleut beaucoup (je prend des photos de gouttes / je passe à la pharmacie récupérer mes nouvelles chaussettes de contention (grises, cette fois-ci) / à midi, en tête à tête avec Isa au Globe / à 15h Manue passe pour notre rituelle galette de janvier (griottines / pistache) deux parts mais pas de fève / d'abord café puis cidre bio brut artisanal du Super U / J'ai commencé PORNO PALACE de Jack O'Connell (ça me dérange que le livre soit jauni tout autour de la page) / je vais me coucher très tôt (21h) parce que je me sens très fatigué (j'ai du mal à garder les yeux ouverts)

vendredi 19

au milieu de la nuit, je trouve un message de N., envoyé hier soir, qui m'invite à lui rendre visite demain soir (samedi) chez lui (enfin, chez sa copine) pour "s'amuser un peu" (je frétille et j'ai du coup un peu plus de mal à me rendormir) / j'aurai, quand même, du coup dormi 8h30 cette nuit / je dois gratter ma voiture, ça a bien gelé cette nuit) / café-scrabble rue Miroudot (Pépin gagne les deux premières et moi la dernière, du coup, c'est mieux pour repartir... (quand on a gagné la dernière...) / Pépin m'a prêté deux DVD : BIENVENUE A ZOMBIELAND et RETOUR A ZOMBIELAND / j'ai redescendu l'amaryillis de l'année dernière que je ne sais plus qui m'avait conseillé d'entreposer dans ces conditions (coupé à ras et dans le noir) pour qu'il refleurisse éventuellement l'année suivante / je bassine l'amaryllis qui me semble bien mal en point / je prends de plus en plus de plaisir à lire PORNO PALACE / le soir je chatte un peu avec N. à propos de demain, il me répond par monosyllabes, comme s'il était défoncé ou en train de s'endormir (ou les deux)

samedi 20

pas besoin d'aller au marché, je sors juste pour acheter des chocolats pour l'anniversaire de Thérèse, puis je ressors en début d'après-midi pour acheter des gâteaux pour ce soir / je suis un peu fébrile (impatient) / 18h je pars, après avoir programmé mon pote Antonin sur waze / 40 et quelques minutes de trajet (je n'aime pas conduire de nuit) / j'arrive chez N, il est sorti sur le pas de la porte pour m'accueillir / je suis content de le voir, mais un peu mal à l'aise d'être là (sa copine est partie "en principe" jusqu'au lendemain mais rien n'est sûr...) / il parle beaucoup, on est devant la télé, les chats font le bazar, on boit une bière, je me demanderais presque ce que je fais là... / bon, quand même, je finis par l'entreprendre et il se laisse faire de bon coeur, je me régale, il jouit assez rapidement / et, comme l'autre fois, commence presqu'aussitôt à se rhabiller... / je découvre un mec que je ne connaissais pas tout à fait, on est vraiment vraiment différents / sa copine a laissé, un, puis deux, puis trois sms, il pense qu'elle va rentrer pour le surprendre et je me sens donc un peu poussé vers la sortie / (effacer les traces) / ce qui m'attriste c'est l'apparente absence de sentiment(s) : on se dit "à la prochaine" de loin, quand je remonte dans ma voiture / et je repars dans l'autre sens, toujours en compagnie d'Antonin de waze / du coup je suis de retour à la maison à temps pour regarder la fin du jeu que je regarde depuis 2 semaines sur la 2 /

dimanche 21

réveillé avant 5h, recouché à 6 (et c'est là que j'ai reçu deux msg de V. qui était "dispo"... "Dommage" lui réponds-je à 8h30) / je m'aperçois qu'hier soir, sans le faire exprès, j'avais mis mon téléphone en mode avion / j'apprend, incidemment, l'existence du mot WAQF au scrabble (qui peut aussi se mettre au pluriel) / 11h30 je prends la voiture direction Les Bâties, (et je suis étonné qu'il fasse si beau, soleil, ciel bleu, et, je m'en rendrai compte un peu plus tard, toute la neige a fondu (même dans les bois!) / On fête l'anniversaire de Thérèse, et y a qu'elle qui bosse! Elle a préparé tout le repas, dont un délicieux nougat glacé pour le dessert (avec coulis de fruits rouges) et les bricelets qui vont bien avec / Je suis de retour à la maison vers 17h, un peu soucieux car voilà que je recommence à tousser... / je chatte avec V. qui me propose de passer demain matin, vers 7h, et je réponds pourquoi pas... / je bois du sirop contre la toux (et je me prépare une tisane "goût double" : menthe/thym et gingembre citron)

lundi 22

(pas aussi mal dormi que je ne le craignais) / à 6h je suis devant mon ordi et V. me confirme sa venue (il "n'aura pas beaucoup de temps"...) / effectivement : à 7h dring! , (...), et à 7h15 au revoir! (déshabillage / rhabillage compris) tout cela est-il bien raisonnable ?) / un appel de Philou, en réponse à un sms de ma part lui disant que je ne viendrai pas pour un café parce que je tousse / 9h45 :dernière séance de laser/dentiste, et dernière radio panoramique / je passe à Repr*System où la demoiselle est catastrophée parce qu'ils sont en panne d'agrafes / j'emmène, heureusement, les 255 exemplaires nécessaires pour l'envoi de cet après-midi / à midi je me fais -au four- une entrecôte monstrueuse de chez mon boucher (mais je n'en mange que la moitié) / il pleut il pleut il pleut / 14h30 réunion des ADC plutôt très joyeuse / après à la poste ça coince, Mme S. n'est pas en ville, et personne ne peut la remplacer, je devrais repasser demain matin / je m'achète une grande brioche (pour me faire un chocolat) / sur le parking Serpente, en attendant qu'il arrête de pleuvoir, je réponds à N., qui me confirme que samedi son ex est bien rentrée à la maison 20 minutes après mon départ... / et qu'il me fera un petit show ce soir... / effectivement il me montre ce qu'il avait annoncé, nous chattons un moment, gentiment, presque tendrement (c'est ça qui est bien avec lui, c'est que ça n'est jamais pareil d'un jour à l'autre !) mais je ne tarde pas à aller me coucher, avec un doliprane, hop!

mardi 23

(pas très bien très bien dormi mais bon) / après inspection (suite à démangeaisons puis soupçons) je me livre à un débroussaillage intime (oups! j'ai des locataires!) / 10h30 à la poste pour mes 12 000 (j'exagère à peine) signatures à faire à Madame S. pour notre envoi de prog / Je marche ensuite jusqu'au magasin (Bill*tte) où j'ai vu hier qu'ils vendaient ces chocolats dont Emma m'avait parlé ("le Criollo") et j'achète la dernière boîte qui reste / l'amaryllis que j'avais descendu puis bassiné est en train de redémarrer, et ça me met en joie! /j'avais prévu un après-midi tout cinéma, mais finalement non / avec le café je goûte un des chocolats (bleus!) les "faïencines" et je trouve ça délicieux (praliné aux épices ) - je n'en goûterai d'ailleurs pas seulement un!- / (tiens je vais reprendre un doliprane) / 20h30 : DAAAAAALI! (009) en avant-première, dans le cadre du festival Téléramuche (j'ai mis un masque pour ne pas contaminer toute la salle) / calme le soir, personne à l'appel nulle part (N. me répond juste "slt" et pis c'est tout)

mercredi 24

(à 1h35, c'était déjà la deuxième fois que je me réveillais, et la toux n'excuse pas tout...) / j'ai enfin pensé à souhaiter un feliz cumpleaños à Philou le bon jour! / 10h : j'ai commencé à attendre le monsieur de la machine à dormir (créneau annoncé 10h /13h, il est passé vers midi trente) / j'ai craqué, et fini par commander 2 boîtes de chocolats au Criollo / je sors juste pour poster la carte pour Véro et acheter du pain, tout emmitouflé alors qu'il ne fait pas très froid / le ciel est gris livide je pense que je vais m'en prendre encore une bonne mais non je suis rentré avant... / la boulangerie a été dévalisée, tous les rayons sont vides (j'aurais dû prendre une photo), je manque d'acheter un éclair au café (c'est sentimental) mais je me ravise au dernier moment (je me complimente) / j"écris un peu sur le blog  (deux posts ciné) /je regarde l'amaryllis qui pousse (Manue me prévient qu'il n'y aura peut-être que des feuilles cette année) / je regarde BIENVENUE A ZOMBIELAND (010) / Je regarde (merci Manue) le nouveau spectacle de Roman Frayssinet /

jeudi 25

(pas très bien dormi du tout tout mais bon) / je finis le spectacle de R. Frayssinet, parce qu'hier soir j'ai piqué du nez au dernier tiers / j'envoie un message d'encouragement (= je tends une perche) à N. / sur c*co je dial avec M. que je trouve bien frétillant et qui m'invite à passer sur le champ chez lui, mais vraiment je n'ai pas assez de temps... / à midi au Globe avec les filles (l'équipe est au complet) / Catherine (et Marie) me font, à ma demande, un briefing sur les "bons" agriculteurs et sur les "méchants" / une siestounette en début d'aprèm' (je ne suis tout de même pas très en forme) / au courrier un envoi "chiadé", que j'identifierai, après ouverture, comme provenant de Claude W. / je fais une lessive à 60° (pour éradiquer, je l'espère, les hôtes indésirables) / aucune nouvelle de N. (celles que lui a données la juge n'ont pas dû être très bonnes) / je sors en toute fin d'après-midi juste pour acheter du pain, il y a une lumière rose-orangée assez inhabituelle / je regarde RETOUR A ZOMBIELAND (011) /

vendredi 26

(nuit en miettes, comme d'hab', au réveil de 4h je vois que N. est passé un peu avant 2h et a juste écrit "salut") / 9h30 : dring c'est Pépin pour le café-scrabble (1-2 pour moi) / une infirmière appelle de l'hôpital pour mon opération de lundi : je dois y être à 8h45 / par acquit de conscience je vais faire un teste à la pharmacie : il est négatif (résultat en 1/4 d'h) / qq courses au super U (je rachète un pack de lait, "au cas où", on ne sait jamais...) / Catherine m'amènera à l'hôpital et me ramènera après l'opération et le soir j'irai dormir rue Miroudot chez Co & Pépin / avec Manue au téléphone (qui a eu la gentillesse de se soucier de savoir si j'aurais besoin d'elle lundi soir comme je le lui avais vaguement évoqué) / 18h au ciné avec Catherine pour voir FREMONT (012), on est pratiquement les seuls dans le cinéma!

samedi 27

(dormi deux fois quatre heures : pas mal) / le matin sur c*co M. m'invite à venir chez lui mais je décline (par paresse, mais pas que) / un tour de marché habituel : boulanger d'amour, boucher, et sous la halle / je fais un peu de rangement, un peu de sieste, un peu de lecture (je tourne un peu en rond) / je commande deux trois choses sur le ouaibe / je renvoie un message à N. (par acquit de conscience, aussi) / Co m'appelle en début de soirée pour une histoire de vérification informatique de prix de billets d'avion pour le Portugal /et je me couche tôt...

dimanche 28

(dormi 10h en trois fois! pas mal...) / pas de metformine aujourd'hui c'est le chirurgien qui l'a dit / une journée un peu flottante, comme hier, où je ne suis pas tout à fait à ce que je fais / je prépare mon dossier pour l'hôpital, je le range dans mon sac / je relis en détail tout ce qu'il faut savoir sur l'éventration, sur les suites de l'opération, sur la façon de se doucher, sur les directives anticipées, etc. / j'ai toujours des petites inquiétudes parasitaires (...) je m'en occuperai définitivement après l'opération / j'ai via wh*tsapp -enfin- des nouvelles de N., qui ne sont pas très bonnes : il est assigné à résidence chez son ex! (et donc, du coup, il va rendre son appart') / un coup de fil amical de Dominique en début de soirée / un sms amical de Catherine / pris ma douche soigneusement comme recommandé et dodo

lundi 29

(dormi par rondelles de 2h, mais je m'y attendais...) / repris ma douche soigneusement comme recommandé... / tourné un peu en rond en attendant ma chauffeuse / 8h20, Catherine est en bas, comme annoncé / 8h30 me voilà au secrétariat de la chirurgie ambulatoire, on prend les papiers que j'ai dûment signés, on me conduit à ma chambre (individuelle, c'est le privilège de l'ambulatoire) on m'apporte un seyant pyjama en intissé noir, que j'enfile, l'infirmière m'apporte un "cachet pour me détendre" (xanax, miam) et un autre pour éviter les remontées gastiques (beurk) / j'attend sur mon lit, l'horloge de ma chambre est arrêtée sur 11h / une autre infirmière vient me chercher et m'emmène, à pied (d'où le terme d'"ambulatoire", hihi?) jusqu'à la salle d'attente devant la salle d'opération (murs blancs décorés "dreamcatcher") / au bout d'un certain temps la porte s'ouvre, et on m'installe pour l'opération (4 ou 5 personnes s'affairent, chacune me précisant qui elle est et ce qu'elle va me faire, -un joli infirmier barbu un peu rouquin et rigolard me réjouit - l'avant-dernière me met un masque à oxygène en me demandant de respirer profondément, une autre branche la perfusion sur ma main gauche et (...) je me réveille en salle de réveil (j'aime toujours autant ça) et au bout d'un certain temps, on me ramène dans ma chambre (où la pendule marque toujours presque 11h / l'infirmière me demande si je prefère une collation type petit-déj' ou plutôt repas, et je demande petit-déj' (j'apprendrai qu'il est 13h30) / je prends mon petit-déj' au lit, l'infirmière me prend ma tension, me demande si je peux me lever, oui oui ça va... j'envoie divers sms, d'abord à Catherine, puis à d'autres ami(e)s, et l'infirmière me dit que je pourrai sortir vers 17h30, quand j'aurai vu le médecin... / qd l'infirmière défait mon pansement, il y a du sang qui coule, elle rappelle le chirurgien qui vient de sortir, qui m'explique que c'est normal, qu'il y avait un espace et donc que le sang l'a rempli, et me presse dessus pouet pouet pour le faire sortir / je me rhabille, l'infirmière revient avec tous les papiers, et Catherine qui vient d'arriver / Je salue tout le monde et Catherine me ramène à la maison, je l'invite à monter pour lui faire goûter les "faïencines" du Criollo / 19h et quelques mon second chauffeur de la journée, c'est Pépin, qui vient me chercher pour me ramener chez eux car à l'hôpital on ne voulait pas que je dorme tout seul la première nuit... / on fabrique des gnocchi(s) maison, (de a jusqu'à z), qu'on mangera vers 21h, avec de la sauce tomate, maison elle aussi / après on joue, ils me font découvrir trois nouveaux jeux / et vers minuit dodo (je m'aperçois que j'ai bien pris mes chaussons mais que j'ai oublié le pyjama! et que j'ai bien pris la brosse à dent mais oublié le dentifrice...)

mardi 30

(dormi pas trop mal, ça tire un peu mais bon...) / Pépin me ramène gentiment en voiture à 8h, on parle santé et traitement(s) pendant le voyage de retour / à la maison (tiens, j'avais oublié d'éteindre hier soir en partant...) je me prépare mon bol de ricoré, et j'appelle mes infirmiers préférés pour venir refaire les pansements et m'enlever les fils dans une dizaine de jours / C'est Florian (le plus jeune) qui passera demain matin à 8h30 / Il y a un nouveau candidat métis à TLMVPSP, avec un très joli sourire / je finis par prendre la voiture pour aller à la pharmacie, puis à la Poste, et enfin à l'hôpital (le plus délicat est, à chaque fois, de se plier pour entrer dans la voiture) / des nouvelles de N. via wh*tsapp qui est -gentiment- venu aux nouvelles et ronge son frein, on échange des gentillesses / j'échange aussi avec L. (on évoque P., bien sûr) façon "courrier du coeur" / et je vais me coucher assez tôt (c'est quand je suis allongé que ma cicatrice me fait mal /

mercredi 31

(réveillé 6h, dormi moy-moy, repris un doliprane au milieu de la nuit) / 8h30 dring! comme prévu, le jeune infirmier (Florian), qui me défait le pansement, me dit que la cicatrice est nickel (11 points, quand même), que c'est normal que ça ait saigné, et me déconseille la voiture pendant une dizaine de jours... / je vais donc un peu "lever le pied"... / j'avais envisagé de prendre le bus pour aller à Besac mais non, finalement, j'ai présumé de mes forces / je fais la sieste et quand je me réveille, je ne sais pas pourquoi, je crois qu'il est 16h (alors qu'il n'est que 13h30) / au télaphone avec Emma, puis sur wh*tsapp avec Manue / je sors jusqu'à la pharmacie pour acheter les pansements prescrits par mon petit infirmier ce matin / et j'ai bientôt fini PORNO PALACE...

 

1 février 2024

photos de janvier

lundi 1er janvier

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oxalis

ou bien

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chemise

mardi 2

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dans la rue

ou bien

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candidat (oui c'est le même qu'hier)

mercredi 3

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sapin

ou bien

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flaque

jeudi 4

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t-shirt

ou bien

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à Gy

vendredi 5

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j'ai beaucoup bouge cette nuit

ou bien

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à La Femme du Boulanger

samedi 6

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Co et Calo

ou bien

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les copines dans le hall du ciné

 dimanche 7

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dans la rue

ou bien

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téléréalité

lundi 8

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anthurium by night

ou bien

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salle d'attente B

mardi 9

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jolie bosse

ou bien

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jolie terrasse (du Bureau)

mercredi 10

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photographier le paysage

ou bien

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frais du jour

jeudi 11

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au labo, à 8h

ou bien

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le houx de Manue

vendredi 12

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tirage

ou bien

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au Globe avec Emma

samedi 13

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téléréalité

ou bien

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fêves

dimanche 14

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parking

ou bien

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Sylvère! Sylvère!

lundi 15

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la petite fabrique de cartes de voeux

ou bien

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joli barbu au Super U

mardi 16

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salle d'attente (de mon généraliste)

ou bien

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fossette

mercredi 17

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voiture (côté passager)

ou bien

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anthurium et fenêtre bleue

jeudi 18

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la galette à Manue

ou bien

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buée in the car

vendredi 19

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hommage matinal à Manue

ou bien

WhatsApp Image 2024-01-19 at 15
photo Cathy

samedi 20

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dans la rue

ou bien

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soirée télé...

dimanche 21

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panneau et papillons

ou bien

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aux Bâties

lundi 22

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noir & rouge

ou bien

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strange fruit

mardi 23

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oeufs

ou bien

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oxalis & houx

mercredi 24

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ça pointe (amaryllis)

ou bien

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ça pointe aussi (hihi)

jeudi 25

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le nouveau film de Marco Berger (Les Agitateurs)

ou bien

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la poussette (tout est rose)

vendredi 26

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en attendant le résultat du test

ou bien

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Catherine sur le parking

samedi 27

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le magret séché S+3

ou bien

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l'étalage du poissonnier

dimanche 28

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l'ombilic des limbes

ou bien

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téléréalité

lundi 29

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la chambrette

ou bien

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les gnocchis

mardi 30

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souvenirs souvenirs...

ou bien

Capture d’écran (1681)
TLMVPSP

mercredi 31

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garbage

ou bien

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rue du Breuil

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