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lieux communs (et autres fadaises)

6 mars 2022

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ça me parle...

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dans la boulangerie, un jeune ouvrier rebeu barbu à bonnet (rigolard en plus, parfait quoi), grimpé sur un escabeau, en train de bidouiller des trucs au plafond dans l'espace libéré par une dalle de polystyrène portant des néons, me gratifie sans en être conscient d'un show fort plaisant (la "totale" : courbe du joli bedon poilu visible sous le t-shirt quand il s'étire, et élastique du caleçon -un levi's bordeaux- quand il se penche), tout ça à quelques centimètres de moi, me frustrant juste de ne pas pouvoir "décemment" (= discrètement) le prendre en photo.

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il était très mimi ce chef d'orchestre à la barbe pailletée à la soirée des César...

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(il lui a préparé 366 mots d'amour, à lire quotidiennement, pour leur deuxième année passée ensemble...)

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(tiens, une autre affiche)

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Jean Yanne dans le parfait Regarde les hommes tomber...

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(elle s'allonge chaque jour...)

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(merci le musée Grévin...)

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(oh oh souvenir des bozarts, 2005...)

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inéluctable

le temps passe
la barbe pousse
la glace fond
les patates germent

 
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j'achète des bouquins compulsivement

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4 mars 2022

1988

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VITALINA VARELA
de Pedro Costa

Un film particulier, surtout qu'on en a (re)vu deux fois les dix premières minutes (L'image au départ était tellement grande... qu'on ne voyait pas les sous-titres! On a donc recommencé, mais au bon format cette fois). Un film d'obscurité, de ténèbres, de nuit, d'orage. Un "objet", un dispositif, qu'on pourrait qualifier de "à l'extrême bord du cinéma". Une forme.
Vitalina Varela c'est le titre du film, c'est le nom de son personnage principal, et celui aussi de la femme qui l'interprète... Comme il l'avait fait avec les Straub/Huillet en plein montage dans Où git votre sourire enfoui ?, et avec les Balibar/Burger en plein enregistrement dans Ne change rien, Pedro Costa centre son film sur ce beau personnage (ici, de femme), s'y attache, tourne autour, ne le lâche plus.
Le film est d'une perfection formelle parfaitement sidérante. Un univers très sombre, opaque, étouffant (la plupart du temps ; il faudra attendre la toute fin pour apercevoir, quasiment, la lumière au bout du tunnel) lugubre, mortifère, et chacun des plans amoureusement composé (et admirable en tant que tel) vient comme une déflagration sensorielle et/ou émotive.
Vitalina Varela vit au Cap-Vert, son mari a fui au Portugal (l'a abandonnée) des années auparavant, et voilà qu'il est mort. Vitalina a pris l'avion, mais est arrivée trop tard. Trois jours après son enterrement. La voilà donc débarquant (gros plan -très épuré- de son pied nu en bas de la passerelle) au Portugal, seule ("il n'y a rien ici pour toi"), qui va rencontrer le prêtre qui a célébré l'enterrement de son défunt mari (dont certains disent, au début du film "que c'était un sacré fils de pute..."), prêtre un peu angoissant (j'ai pensé aux zombies dans les films de Tourneur, et aussi à l'inquiétante étrangeté chère à Sigmund F.).
Le film est long (plus de deux heures) austèrement magnifique (et magnifiquement austère) et peut, parfois inciter un peu à rêvasser (comme dirait Dominique), comme on peut (on en a le droit) penser à autre chose en contemplant une image splendide. "C'est bien mais c'est spécial...".
J'ai été très admiratif même si parfois un peu vagabondant (on ne comprend pas forcément du premier coup tout ce qu'on voit, même si c'est -je le répète- formellement parfait. (le travail sur la lumière, la composition des plans, tout est beau à tomber).
Pedro Costa a fait de la vie de Vitalina Varela un livre d'heures (la religion y est très présente, en tant que cérémonial, cérémonie) somptueux, et transfigure son héroïne en icône cinématographique.
Un film qui sollicite constamment votre attention, laisse votre oeil se laisser accaparer par l'extrême acuité de sa perfection plastique, comme enluminant -paradoxalement en l'obscurcissant- la vie dure de ces gens simples ("misère noire")  et le parcours de cette femme extraordinaire. Sidérant.

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Festival de Locarno 2019 • Léopard d’Or du Meilleur Film & Léopard de la Meilleure Actrice

 

1 mars 2022

février 2022

mardi 1

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mercredi 2

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ARTHUR RAMBO, photographié directement depuis la salle (c'est pour ça que c'est flou)

jeudi 3

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une histoire assez énervante de four micro-ondes revenu de réparation avec un  pied disparu (je n'irai plus jamais chez D*rty)

vendredi 4

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l'entrée du Musée du Temps

samedi 5

(retour de marché) j'ai fait en sorte qu'il me dépasse en m'arrêtant devant le magasin de jouets, et j'ai donc désormais tout loisir de le contempler de dos, marchant, son joli cul surtout, le téléphone qui dépasse de la poche arrière droite, et la coupe ajustée du  501 qui en souligne aimablement les formes, d'autant plus que la couture centrale le partage à la perfection, et le définit encore mieux...

dimanche 6

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je scanne des vieux livres d'école...

lundi 7

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la visite du chauffagiste (version objective)

ou bien

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la visite du chauffagiste (version subjective -et floue-)

mardi 8

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le plaisir, chaque matin renouvelé, d'ouvrir la boîte aux lettres et d'y trouver le Libé frais du jour, délicatement déposé -avec amour-  là par le gentil facteur (la gentille factrice)

mercredi 9

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travaux sur le parking du Super U (des traces)

jeudi 10

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les beignets du FJT sont incontestablement parmi les meilleurs que je connaisse

ou bien

"Il faudra sans doute se débrouiller tout seul(s), comme on pourra..." (dernière phrase de LATERNA MAGICA, vu au théâtre ce soir)

vendredi 11

Il faisait vraiment très beau quand je suis reparti de Gy, et j'étais d'excellente humeur parce que Marcello venait de me réparer ma dent (comme il l'avait fait déjà il y a plus de 30 ans!), et j'ai entendu successivement C'EST COMME CA des Rita Mitsouko, C'EST DANS LA VALLÉE (x2) de Rodolphe Burger, C'EST L'AMOUR de Léopold Nord et vous, C'EST CA L'AMOUR (version Cendrillon Disney) et C'EST DANS L'AIR de Mylène Farmer, et hop! déjà j'étais arrivé... (oui, dans mon TGM -Très Grand Mix-, les morceaux sont rangés par ordre alphabétique)

samedi 12

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il est... impressionnant, Tom Mercier, dans SYNONYMES (de Nadav Lapid), non ?

dimanche 13

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(cuisine) soleil de midi sur essuie-tout froissé

lundi 14

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Oh oh vous l'avez reconnue ? Et c'était dans quel film, hein ? (2002)

mardi 15

comme j'allais sortir de la boulangerie (un sac de beignets un peu gras à la main) j'ai vu derrière la vitrine un groupe de personnes, avec un monsieur en tête,  qui attendaient, pour rentrer, que j'aie quitté la boutique, j'étais masqué, le monsieur était masqué, nos regards se sont croisés et il a fait "oh!" et c'était Thierry, avec Aude son épouse, ses deux filles, et son beau-père, et on a discuté quelques minutes, après un hug affectueux...

mercredi 16

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ou bien

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(le retour de Top Chef...)

jeudi 17

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l'oxalis, toujours,  dans tous ses états

vendredi 18

" Bien sûr elle aimait le cul avec les mecs. leurs corps lourds, leurs poils partout, leur odeur copieuse. Ils vous retournaient, vous enfermaient dans leurs bras, vous faisaient sentir toute petite et crever de bonheur sous leur poids. Elle aimait ça, et même les déceptions recélaient en général leur petit quelque chose de piquant. N'empêche, cette chose-là, toute personnelle, délicate et sans vergogne, l'emploi de son sexe, l'usage facile de son plaisir, elle n'en cédait rien." (Connemara, Nicolas Mathieu)

samedi 19

pierre ollaire / bière l'Atypée / velouté de céleri / moricettes / motey-besuche / moche sept de carreau / perdre avec les 3 bouts (x3) / "Mon papa, il disait..." / petits biscuits à la noisette / le très bon café (mélange spécial arabica avec un chouïa de robusta) (le bonheur retrouvé d'une soirée tarot où on joue jusqu'à 4h du mat')

ou bien

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elle dort, la petite...

dimanche 20

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rajouter un peu de couleur à cette recrue de la BAC interceptée dans une quelconque émission de c8 ou w9...

lundi 21

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"Fais le kangourou..." (Migraine) -je ne m'en lasse pas!-

mardi 22

"Cet étonnant mardi 22 février qui se lit dans les deux sens a une autre particularité, il peut ne s’écrire qu’avec un seul chiffre (22/2/22). Et pour ceux dont le radio-réveil indique le jour en plus de l’heure, ne vous couchez pas avec les poules : une grosse heure après le début de Koh-Lanta, il affichera 22/2/22 22:22. Neuf fois le même chiffre, vous ne le reverrez jamais." (Libé, 20/02/2022)

ou bien

 

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devant Koh Lanta, justement... grosso-modo à l'heure annoncée

mercredi 23

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j'étais sorti faire des courses sans mon appareil-photo, et je suis revenu à l'appart juste pour pouvoir photographier ça...

jeudi 24

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l'anthurium d'Evelyne

vendredi 25

resultat test covid

ou bien

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(au Lion, en terrasse, vingt minutes avant, en attendant les résultats...)

samedi 26

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tout est bien qui finit bien (merci monsieur au revoir monsieur...)

dimanche 27

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trio devant le cinéma (entre deux séances)

lundi 28

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même le Libé du jour en est tout chiffonné

28 février 2022

deux gg pour le prix d'un

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MAIGRET
de Patrice Leconte

L'affiche est claire : un fond gris-verdâtre sur lequel se découpe une silhouette reconnaissable, un nom, MAIGRET, (mais ç'aurait pu tout aussi bien être DEPARDIEU) pour ce nouveau film de Patrice Leconte, lancé à grand renfort de battage publicitaire. (On en a parlé par-tout!). Adaptation de Maigret et la jeune morte, le film installe au centre de son dispositif un Maigret démesuré mais tout en retenue, face au cadavre ensanglanté d'une jeune fille en robe de soirée que personne ne semble vouloir (re)connaître, dans une ambiance délicieusement surannée (années 50 ?), au sein de décors aux couleurs tristounettes, atones. Tout est joliment en place, joliment reconstitué, les dialogues joliment ciselés, l'intrigue joliment chantournée, et donc on est en droit d'être, nous spectateurs, joliment satisfaits. Depardieu nous la joue placide, en retenue, à demi-voix, et on ne peut pas s'empêcher d'être impressionné par la bête... On a plaisir aussi de retrouver Elizabeth Bourgine, André Wilms, Aurore Clément, de noter des répliques plaisantes ("Quand on commence une enquête au blanc, on la finit au blanc..."), de se dire que, plus que Maigret, on voit Depardieur qui joue (à) Maigret, et qui réussit, en jouant a minima, oui qui réussit encore à nous toucher... (mais à savoir s'il apporte une valeur ajoutée à ce Maigret, c'est une autre paire de manches, hein...)

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ADIEU PARIS
d'Edouard Baer

Les hasards de la programmation font qu'on aura vu consécutivement deux films avec Depardieu : un film où il est au centre, et l'autre à la périphérie...) Dès le début on a le sentiment de quelque chose qui ne va pas. On dirait que le film n'est pas projeté au bon format, tant certains cadrages sont problématiques, et coupent, par exemple, le haut de la tête des personnages (gênant) surtout dans les scènes au bar, puis on se dit que ça a peut-être été filmé comme ça...).
Les personnages, ensuite. Benoît (Poelvoorde), qui interprète un acteur belge prénommé Benoït (lui-même donc ?) est convié à un repas à la Closerie des Lilas, qui se tient rituellement chaque année avec le même groupe de vieux amis plus un "nouveau", et cette année c'est lui le nouveau.  Avant lui sont arrivés d'autres invités (on reconnaît Jackie Berroyer, Bernard Lecoq, Daniel Prévost, Pierre Arditi, François Damiens, (face au patron du lieu interprété par Jean-François Stévenin), qui eux portent d'autres prénoms que le leur "vrai" (et font autre chose que le métier qu'on leur connaît, ce sont donc des personnages de fiction). Qui se retrouvent et discutaillent au bar (en étant ,je l'ai ditplus haut, plus ou moins bien cadrés). Finit par arriver Benoît, un peu alcoolisé, qui fait une entrée fracassante qu'il pense drôle mais qui laisse les autres sans voix (ce qui pourrait être reposant), excepté Pierre Arditi qui se met à lui hurler dessus en refusant absolument qu'il déjeune avec eux dans ce même restaurant...
Et on commence à penser à un mot : "embarrassant". C'est non seulement filmé -et raconté- à la va-comme-je-te-pousse, mais ça l'est également joué. Excepté Jackie Berroyer qui compose un personnage déboussolé et joliment lunaire, les autres vocifèrent éructent ricanent en font des tonnes...
Le spectateur, lui, se dépite. Au bout d'une demi-heure de ronchonnements (internes) divers, on envisagerait presque de se lever et de quitter la salle tant on se dit qu'il n'y aura décidément rien à tirer de ce salmigondis. Non seulement ça n'est pas drôle, mais ça en deviendrait même presque pathétique. Voire gênant. On pourrait être dans un genre (très) daté de théâtre de l'absurde (puisque huis-clos il y a), mi-Beckett (puisqu'on attend un certain Michael -joué par Depardieu- qui jamais ne viendra) et mi disons Ionesco, puisque les acteurs jouent et parlent chacun pour soi, comme s'ils venaient de tirer chacun dans un chapeau un thème pour une joute d'improvisations (et chacun en roue libre dans son histoire, ça fait beaucoup de roues pour un seul -et cahotant- attelage...), et n'avaient  pour mission que de clouer le bec à leur(s) partenaire(s). Et les rebondissements de l'action eux-aussi semblent participer du même tirage aléatoire de thèmes dans un chapeau.
Pendant un assez long moment la consternation va croissant, on en est même doublement désolé, eu égard au capital-sympathie qu'on a pour le réalisateur, on sortirait presque son téléphone pour savoir combien de temps il reste, on soupire, on renâcle, et soudain  -oh!- on a sous les yeux une jolie petite scène qui fait mouche, qui tombe juste, qui tombe un peu le masque, et on en est d'ailleurs tout surpris, mais la grosse artillerie repart tagada tagada sur ses ses grands chevaux de vieux cons, jusqu'à ce que ting! en voilà encore une autre, de petite scène qui non seulement est juste mais nous touche... et ce sera comme ça jusqu'à la fin, un vaste torrent de n'importe quoi(s) où le tamis apportera régulièrement à la lumière quelques pépites... Des étincelles (bienvenues) dans l'obscurité d'un magma narratif... Au sein duquel apparaît même le réalisateur (qui interprète un personnage nommé Edouard qui donc doit être aussi, comme pour Benoît, au début, peut-être lui-même), qui s'amuse au bar quelques instants avec, justement Benoît, avant de décider d'aller manger ailleurs... (ce qu'on avait un peu envie de faire...)
Il y aurait dans tout cela comme des airs de Blier (celui, misogyne et pas finfin -excessif- de Calmos)  mais pas vraiment bien assimilé. Régurgité.  Et ce pauvre japonais (Yoshi) au centre du dispositif ne semble pas vraiment savoir ce qu'il est censé y faire... Bref, peut-être ne serait-on pas si loin d'une version "bis" de Maison de retraite (que je n'ai pas voulu aller voir à cause de Kev Ad*ms)...

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27 février 2022

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"La guerre que la Russie mène contre l’Ukraine est un acte de folie suicidaire, qui entraînera inévitablement l’effondrement du régime russe criminel. Ce à quoi nous assistons actuellement est le Combat du Bien et du Mal, ou de la Vérité et du Mensonge, une lutte véritablement biblique. L’Ukraine vaincra ! Je suis par ailleurs profondément choqué par le manque évident de réactions dont font preuve de nombreuses institutions, personnalités publiques et gouvernements, qui sont en mesure d’aider la cause du peuple ukrainien non seulement par leurs paroles, mais aussi par leurs actions rapides et décisives. Le terrible drame qui se déroule actuellement est, dans une large mesure, le résultat des politiques hypocrites visant depuis trop longtemps à calmer le monstre, notamment en faisant du business avec la Russie. Depuis des années, les politiciens occidentaux détournent le regard des crimes commis par le régime russe en Tchétchénie, en Géorgie, en Crimée, dans le Donbass et dans d’autres régions d’Europe et du monde, et font des compromis au nom d’une politique du "pragmatisme". Je pense qu’il est temps pour la communauté internationale de se réveiller, de tirer les leçons qui s’imposent et de vaincre le monstre russe." (Serguei Loznitsa/ Libé)

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(Rothko, 1954, Yellow and blue)

 

 

24 février 2022

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la famille Stévenin, dans un touit qui a, ensuite, mystérieusement disparu

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(critique dégueulasse)
"Le come-back cinéma de XXXX après, pfiou, sept ans d’absence (XXXX, fin 2014) sans que ça nous ait manqué, est paré de la tonalité crépusculaire du «style tardif» (le cinéaste – qui fut un temps, entre autres fait d’armes, chroniqueur chez ­XXXX sur Europe 1 – a 74 ans). XXXX est adapté de XXXX, comme l’était hier son cireux XXXX en 1989. L’auteur des XXXX embarque XXXX dans le rôle-titre et neutralise dans la naphtaline de l’adaptation surdécorée et accessoirisée la véhémence résiduelle de la star en roue libre et totalement désinvestie (ou bourrée…)." (Didier XXXX, Libé, ce jour)
Rien que pour ça, tiens, j'irai voir le film...

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"Plus de 1 000 P*rsche, quelque 200 B*ntley, des A*di et des Lamb*rghini… Environ 4 000 voitures haut de gamme du groupe V*lkswagen se promènent dans l’Atlantique nord, au large de l’archipel des Açores, dans un cargo en feu, vide de toute présence humaine. Jeudi, la marine portugaise a récupéré sains et saufs les 22 membres de l’équipage, des marins russes et philippins." (Libé, ce même jour)

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maladresse (gaucherie) de la camaraderie virile

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c'est... attendrissant

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l'extraordinaire coïncidence de la baisse quotidienne du nombre des contaminations et du rapprochement de la date des prochaines élections... C'est ahurissant, non ?

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je ne me lasserai jamais du couple Tintin / Haddock

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❝La valeur des choses n’est pas dans la durée, mais dans l’intensité où elles arrivent. C’est pour cela qu’il existe des moments inoubliables, des choses inexplicables et des personnes incomparables.❞ (Fernando Pessoa, retouité chez Rithy Panh)

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ça m'a tellement plu que j'ai acheté l'album en version numérique sur bandcamp

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23 février 2022

robert's box

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J'apprends la mort de Gary Brooker le chanteur (et pianiste) de PROCOL HARUM groupe  (rock prog ?) des années 70, vu live à Besac au Palais des Sports en avril 76 (j'en parlais encore récemment par mail avec ce cher J-P...).

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(le concert coûtait 25f, et un margoulin revend le ticket 30€ sur eb*y!)

                                                              
PROCOL HARUM, découvert un peu par hasard, dont j'avais acheté (et adoré) l'album GRAND HÔTEL (que j'aime et que j'écoute toujours, d'ailleurs), avec dedans, notamment, SOUVENIR OF LONDON qu'on chantait souvent avec Babeth dans les dortoirs de l'E.N (elle jouait de la guitare et je m'époumonnais).
J'aimais nettement moins le disque live avec le Edmonton Symphony orghestra, je n'ai jamais aimé WHITER SHADE OF PALE (dont je n'ai jamais été fichu de savoir exactement ce que ça pouvait bien dire), et j'ai continué à acheter encore quelques albums de Procol harum (BROKEN BARRICADES, EXOTIC BIRDS AND FRUITS, et PROCOL'S NINTH, que je me souviens encore très précisément avoir découvert, à mon grand étonnement, en fouillant dans les bacs du Drug'Tone, à BESAC (ce qui ne nous rajeunit pas, je le reconnais...)
Je les ai écoutés, mais rien n'a égalé  GRAND HÔTEL, que je trouve parfait... J'ai beaucoup écouté (et je continue de le faire encore avec grand plaisir, NOTHING BUT THE TRUTH (sur EXOTIC BIRDS AND FRUIT, album que j'ai quand même pas mal écouté), particulièrement pour les "Oooooh Yeah" de Gary Brooker, justement...

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une photo récente

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Procol Harum (Brooker est sur la gauche, et je le trouve très mimi...)

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Grand Hôtel (front)

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Grand Hôtel (back)

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Encore un morceau de mon adolescence qui s'en va...

23 février 2022

ferry

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OUISTREHAM
d'Emmanuel Carrère

C'est grâce à Emma que j'ai fini par y aller. J'appréhendais, pour des raisons "éthiques", et en fin de compte je crois que  j'avais tort. Emmanuel Carrère a vraiment bien goupillé son affaire (le mensonge c'est un peu son fond de commerce) et Juliette Binoche réussit à gagner sur tous les tableaux, à être aussi vraisemblable en écrivaine parisienne qu'en femme de ménage qui nettoie la merde des autres. Le film est l'adaptation du livre Le quai de Ouistreham, de Florence Aubenas, qui n'a accepté d'en vendre les droits qu'à la condition que ce soit Emmanuel Carrère qui le réalise.
Binoche incarne, le film nous l'apprend assez vite, une écrivain (c'est ainsi qu'elle se définira) Marianne Winckler, qui déménage à Caen et s'inscrit à Pôle Emploi pour trouver un job tout en bas de l'échelle, et va devenir femme de ménage, dans un camping d'abord, puis des bureaux, pour passer ensuite à "l'enfer", sur le ferry, avec un nombre invraisemblable de chambres à nettoyer, à raison de 4 minutes par chambre (pas le temps de chômer).
Elle va s'intégrer dans un groupe de femmes qui font le même job, se rapprocher de quelques-unes d'entre elles en particulier, qui lui servent en quelque sorte de "sujets d'étude" pour le livre qu'elle est en train d'écrire, avec lesquelles elle va nouer des liens particuliers, d'amitié, rendant de plus en plus inconfortable sa position de vraie-fausse travailleuse (tandis que les autres le sont "en vrai", et le sont même doublement puisqu'il s'agit d'actrices non professionnelles qui re-jouent leur propre rôle (et qui sont d'ailleurs toutes tout à fait bluffantes. Mais qui à la fin du film, dans la vraie vie, sont retournées à leur boulot de merde.).
Le film nous la joue quasiment documentaire (il en a la sècheresse et l'apparente objectivité), il reste presque toujours très près de ses personnages, avec juste ce qu'il faut de voix-off au début (de Binoche) pour nous "mettre dans le bain", et l'intervention, in fine, sur le ferry, de Louis-Do de Lencquesain, dans son propre rôle, comme deus ex machina par qui la fin de l'histoire (la révélation) arrive...
Les conditions de travail de ces femmes sont dures, voire épouvantables, elle sont payées une misère (et leurs employeurs sont des gros cons), et le réalisateur les filme à juste distance (ni trop d'affect ni trop de pathos), tandis que le personnage joué par Binoche  les observe et vit "un peu" la même chose qu'elles (avec la certitude, terrible, et qui fait toute la différence que pour elle ce n'est que provisoire, elle le sait bien, qu'il n'est question que de jouer -le mieux possible- un rôle, et c'est là qu'Emmanuel carrère est très habile...) et c'est le vivre ensemble (comme on disait autrefois dans les projets d'école) qui fait la différence, qui compense -un peu- la dureté de ces vies précaires, les scènes "entre filles" (hors taf) et on a même droit à une très jolie scène d'anniversaire (dans un genre différent, mais aussi émouvante que celle de La jeune fille qui va bien, décidément, les scènes d'anniversaire...).
Mais, tel que, le constat est amer, ("Que veux-tu qu'j'y fasse c'est un problème de classe..." chantait Patrick Juvet, qui ne voulait pas du tout dire ça, mais qui résume pourtant assez bien le film...) et nous laisse -sur le quai- avec un certain malaise ("Surtout ne dis pas "à bientôt"..." dira Christelle en montant dans la navette qui l'emmène au taf sur le ferry à Marianne qui ne peut que la regarder partir, impuissante...)

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22 février 2022

supplément ouiqinde du mardi

Dans le Lot-et-Garonne, un couple souhaitant protéger la faune et la flore de son terrain a signé une «obligation réelle environnementale». Créé en 2016 mais très peu utilisé, ce type de contrat permet d’associer à un patrimoine un engagement de préservation écologique pouvant aller jusqu’à 99 ans.

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rafraîchir le vin au congel

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un film que j'ai envie de voir

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je kiffe Robert Pattinson

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no comment

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Liberté la nuit de Philippe Garrel

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ça fait pile cinquante ans qu'est sorti le premier album de Véronique Sanson

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Je tremble, ô matador

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en anglais, cock peut se traduire par bite et handler par manipulateur

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le coup du révolver

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le vertige

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j'adore cette image tellement elle est improbable

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"face-à-face" (!) Haddock / Alcazar

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19 février 2022

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EN ATTENDANT DOGO
de Jean-Bernard Pouy

Mmmmmh je viens de le reposer, fini, et j'ai eu un peu de mal à le lâcher, à m'en séparer...
Le dernier roman de l'ami J-B, à La Noire (nrf) (c'est la même chose que la Série Noire ou c'est autre chose ? faut que je me renseigne...*). L'ai trouvé à prix réduit ("incitatoire")chez gibertuche, et donc hop illico dans l'escarcelle, et je l'ai même commencé dans la foulée (mais bon j'avais commencé plusieurs autres livres aussi,  dans la foulée, et j'avais du mal à les continuer...).
Pouy, j'éprouve une grande tendresse pour lui (depuis le temps!). J'ai assisté à sa naissance, en 1984, avec Nous avons brûlé une sainte (Série Noire n° 1968, ça ne s'invente pas...) et je lui suis resté indéfectiblement fidèle (même si parfois un peu plus de loin en loin), mais, ce qu'il y a de bien avec lui, c'est qu'il écrit, qu'il écrit beaucoup, comme une poule pond (cloc! cloc! c'est le bruit d'une poule qui pond...) et donc, en fouinant un peu,  c'est toujours un plaisir d'en trouver un que je ne connaissais pas (dernières acquisitions, pas encore lues : LA MERE NOIRE, co-écrit avec Marc Villard, en Série Noire, et le grandiose (par le titre) L'ANGOISSE DU BANC DE TOUCHE AU MOMENT DU COUP D'ENVOI).
Je l'ai commencé (et poursuivi) par fragments, le soir, avant de dormir, et c'est une très mauvaise idée. oui, une très mauvaise idée de fractionner n'importe quel bouquin de la sorte... Et j'avais du mal, je trouvais donc que ça patinait un peu, cette histoire de Simone, infirmière, qui recherche son frère Etienne qui a disparu, et ne lui a laissé que quatre-vingt-dix-huit débuts de romans en guise de piste à suivre. Piste qu'elle va suivre, en guise de dernier espoir...
Je dois dire qu'au début (fragmenté) je n'étais pas enchanté, mais je me suis entêté : je n'allais pas abandonner un bouquin de Pouy, diantre! Et j'ai foutrement bien fait. Ce qui a suivi m'a confirmé que ce qui coinçait, ce n'était pas son écriture, mais mon mode de lecture! Je l'ai continué de jour, d'après-midi plus tôt, en blocs beaucoup plus conséquents, et là miracle! ça fonctionnait!, je ne pouvais plus le lâcher, et je l'ai fini en deux jours...
Enchanté.
C'est absolument, parfaitement, merveilleusement, délicieux. Qu'il parle des tribulations de Simone à la recherche du frangin, des aventures de trois zozos marionnettistes (mais pas que) nommés Guignol Gnafron et Madelon, ou de l'état de notre beau cocorico! pays avant les élections (tiens donc), plus ça va, plus on avance, et plus on se délecte (il y a, en plus, beaucoup de clins d'oeil littéraires, de complicités, de connivences), et comme tout ça est construit avec beaucoup d'intelligence; selon une pente ascendante (qui monte, qui monte, comme la bébête), qui va culminer, vertigineusement, dans une série de scènes dont je ne vous dirai rien pour ne pas gâcher votre plaisir, et plus on a le sourire...
Un gros bonheur de lecture, anar, libertaire, extrême-gauchiste, zadiste, anti-systémiste, altermondialiste et que sais-je encoriste... Bref, tout pour plaire!

En-attendant-Dogo

 

* La Noire et la Série Noire sont deux choses distinctes : La Noire a été créée en 1992 (Premier volume paru : Un pour marquer la cadence, de James Crumley, le 10 avril 1992). Sa couverture était un clin d'oeil à "La blanche", même maquette, sauf que le fond est noir. La Série noire, créée en 1945, est passée au grand format (et a abandonné la numérotation) en 2005, (avec photo n&b), avec un dernier changement de maquette pour fêter les 70 ans de la collection (avec liseré blanc et photo couleur)

*

sans rapport avec ce qui précède (quoique...) un petit cadeau pour vous :

(il s'appelle Roman Frayssinet)

et, tiens, un autre encore,

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