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lieux communs (et autres fadaises)

2 août 2021

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Ce joli cycliste barbu en short tournait autour de la statue d'avocat devant le palais de Justice, comme s"il souhaitait engager la conversation avec lui.

*

ce jeune homme sur le trottoir les yeux levés vers le haut, où une main, apparaissant entre des volets entrouverts tenait un masque de protection qu'elle s'apprêtait à lui passer en le laissant tomber

*

ce café gourmand avait été préparé avec tant d'amour et de minutie que j'ai préféré oublier de dire que j'étais "sans sucres rapides" depuis un petit moment déjà, et que j'ai tout savouré, de a jusqu'à z (le bonheur du pic de glycémie).

*

dans le couloir, il fait délicieusement frais (ah, ces vieilles pierres...)

*

le sentiment de filer un mauvais coton

*

exceptionnellement les (jeunes) voisins du dessus avaient ouvert les volets de leur appart : ils recevaient les petit(e)s camarades de leur fille pour son anniversaire.

*

j'ai vu, depuis la fenêtre du salon, passer Pépin, rayonnant, poussant le Merveillon dans sa poussette, qui m'a fait un petit signe auquel j'ai répondu (je ne pouvais pas ouvrir la fenêtre, j'étais tout nu)

*

Selon une récente étude, la charge virale dans les premiers tests des patients touchés par le variant delta est 1260 fois plus grande que celle des patients de la première vague du virus en 2020. Ce qui expliquerait en partie la forte transmissibilité de cette souche.

*

Sur une camionnette : "LES BREUVAGES DE LA CHAUDASSE / OSEZ L'AUDACE"

*

j'ai fini par retrouver cet ordonnance où mon médecin me prescrivait un truc contre le diabète, dans un sac en papier que je n'avais pas ouvert depuis, conenant aussi un tube de crème pour ma GJR que je n'ai, donc, toujours pas utilisé (peut-être était-ce "la" crème-miracle ?)

*

"J’ai toujours eu de la tendresse pour cette forme de nihilisme qui consiste à ne pas agir." (Jean Rochefort dans Schnock)

*

un velouté poireau / pomme de terre / concombre / oignon délicieux mais avec des fils : j'ai donc dû le passer au chinois

*

 

 

 

1 août 2021

juillet 21

jeudi 1er

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ce qu'on ne lit pas forcément

vendredi 2

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la boîte aux lettres des B.

samedi 3

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pluvieux à Cuse

dimanche 4

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bestiole sur la route, en revenant de la boîte à livres

lundi 5

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mina lobata devant chez Catherine

mardi 6

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encore privé de dessert

mercredi 7

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en allant à Besac (en bus)

jeudi 8

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devant la pharmacie

vendredi 9

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pas si
duckling que ça


samedi 10

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La Cerisaie

dimanche 11

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à Villefrancon

lundi 12

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la tarte à la rhubarbe

mardi 13

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en revenant des courses

mercredi 14

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à Arc-et-Senans

jeudi 15

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First Cow on MUBI

vendredi 16

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la promenade trop courte

samedi 17

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Apichatpong remerciements

dimanche 18

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elle est bien malade, la girafe du transfo...

lundi 19

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en majesté solaire

mardi 20

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sur le départ (les mêmes!)

mercredi 21

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une petit café et un grand crème en terrasse

jeudi 22

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retour des bonnes habitudes

vendredi 23

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dans un camion de sable...

samedi 24

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la pastèque est aussi belle que bonne

dimanche 25

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les jolies fesses du pongiste français

lundi 26

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voisin d'en face (joliment musclé)

mardi 27

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nature très morte (sur le parking)

mercredi 28

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en partant au FJT

jeudi 29

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en revenant du FJT

vendredi 30

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avant de partir en pension pour quinze jours

 samedi 31

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(ben voyons...)

 

31 juillet 2021

supplément ouiqinde

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(des images récoltées sur tw*tter...)

30 juillet 2021

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OLD
de M. Night Shyamalan

Bon, celui-là, j'en avais envie, j'ai passé outre mon snobisme de la VO (il ne passe partout qu'en VF! Je n'allais tout de même pas me payer un billet de train pour l'aller voir en VO à l'UGC Les Halles!) Obtenir une place a été un peu difficile, mais j'ai réussi, pour entrer dans une salle beaucoup plus remplie que "nos" salles habituelles. Shyamalan a réalisé, incontestablement, un grand film, son premier, LE SIXIEME SENS (oups dont allocinoche m'apprend que ce n'est pas du tout le premier, mais qu'il y en a eu deux autres auparavant), et après il a eu une carrière en dents de scie (tous les autres films que j'ai vu de lui : INCASSABLE, SIGNES, LE VILLAGE, PHENOMENES, ne m'ont jamais complètement convaincu, tandis que j'ai trouvé le dernier que j'ai vu, THE VISIT, un peu plus convaincant et efficace (parce que beaucoup moins ambitieux au départ).
Celui-là démarre plan-plan (il faut bien présenter un chouïa, en plus de la famille vedette : Papa, Maman Fiston et Soeurette, tous les différents personnages qui vont ensuite se retrouver piégés avec eux sur la plage diabolique où le vieillissement s'accélère et dont ils ne peuvent plus s'échapper.)
Puis ça continue de façon assez prévisible à partie du moment où ils arrivent sur la fameuse plage, et que tout ce qu'on a vu plus ou moins annoncé dans la bande-annonce commence à se produire... et que se rejoue  sous nos yeux une comptine à élimination (comme dans les Dix Petits Negres d'Agathie Christie, qu'il ne faut d'ailleurs plus appeler comme ça...) où chacune/chacun va joyeusement (et plus ou moins violemment) y passer jusqu'à ce qu'il n'en reste plus que quatre (devinerez-vous lesquels ?). Puis que deux, et tadam! jusqu'au twist final (on reconnaît les films de Shyamalan à ce qu'ils ont TOUJOURS un twist final) qui  -bof- m'a laissé un peu de glace, mais nous permet d'assister au cameo du réalisateur (dans un rôle qui lui va comme un gant).
Un épilogue malin (et ouf! tout est presque bien qui finit bien, les méchants vont être punis, mais bon ça n'est pas ça qui va ressusciter les gentils qui sont morts, hein...) et les lumières de la salle peuvent se rallumer, (un poil trop tôt, comme d'hab').

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LA SAVEUR DES COINGS
de Kristina Grozeva et Petar Valchanov

Un film bulgare, ça n'est pas si fréquent (ne serait-ce même pas le premier pour moi ?). Vu après le tonitruant OLD, ce qui faisait un sacré décalage, et que, du coup, au début, j'ai trouvé ça un peu tiède et mou. Double originalité : les génériques de debut et de fin se déroulent chacun suivant une trame sonore : une oraison funèbre pour le début, et la réalisation d'une recette de cuisine pour la fin (sans aucun mot). Ah, question dépaysement, on apprend que là-bas (en Bulgarie) la confiture de coings s'assaisonne avec du géranium!
L'enterrement au début, c'est celui d'une femme qui était l'épouse de notre héros numéro 1, et la mère de notre héros numéro 2. Père et fils (déjà, c'est une thématique qui me plaît). Qui vont se retrouver lancés sur les routes bulgares parce que la brave morte a envoyé un message téléphonique a une des tatas qui assistait à l'enterrement, et que le papa est absolument persuadé que le message lui est destiné, parce que la dernière fois qu'il l'a appelée à l'hôpital, juste avant sa mort, la communication a été coupée alors qu'elle s'apprêtait à lui confier quelque chose... Les choses se compliquent lorsque le père décide de faire appel à un gourou, qu'il disparaît, et que le fils doit jongler au téléphone avec un commercial (il a une pub à réaliser) et avec sa femme, avec laquelle il s'est enferré dans un énorme mensonge (il n'a pas osé lui dire qu'il était à l'enterrement de sa mère).
Un film très plaisant, à pied à cheval en voiture (avec même des pauses en cellule ou en clinique psychiatrique) dont les deux éléments récurrents seraient la fameuse confiture de coings (bien sûr faite maison et au géranium), qui revient à plusieurs occasions (j'aime beaucoup la scène chez les flics...) et d'autre part le téléphone, par qui tout arrive et, finalement, aussi, se conclut ("Bon alors, continue d'émincer...").
Comme quoi un film dans lequel j'avais eu un peu de mal à m'immiscer s'est révélé au final bien plus savoureux et goûtu que le fade machin prédigéré américain vu juste avant...

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29 juillet 2021

"le jeune homme brun"

(... C'est ainsi qu'il apparaît au générique de BARROCO)

je viens d'apprendre la mort de Jean-François Stévenin, à 77 ans, et c'est encore un beau pan de ma jeunesse qui s'écroule et s'éboule dans la mer gelée de la mémoire...
Stévenin je l'ai découvert comme acteur en 1976 dans le BAROCCO (BARROCO ?) d'André Téchiné (je me souviens que j'étais resté à deux séances consécutives, c'était au Grand Vox à Besac....), où j'étais un peu tombé amoureux de lui au premier coup d'oeil, puis quasi consécutivement dans L'ARGENT DE POCHE de François Truffaut (où il jouait un instit'), puis comme réalisateur (et acteur aussi) dans PASSE-MONTAGNE (1978) qui fut une des grande découvertes mythologiques de mes jeunes années d'adolescent cinéphile er adepte de la vacance*. Puis rétrospectivement, plus tard, dans LA NUIT AMERICAINE, de François Truffaut, que je n'étais pas allé voir à sa sortie... (mais je me suis rattrapé par la suite, c'est sans doute un des Truffaut que je préfère...)
J'avais eu la chance, un peu plus tard, de le rencontrer brièvement "en vrai" à Locarno, où il était venu présenter DOUBLE MESSIEURS, et de boire un café en sa compagnie (à l'initiative de Fred ou de Mimi, je ne sais plus), il était tout seul à une table, je me souviens juste qu'il était un peu embêté pour une histoire de sous-titres qui n'étaient pas présents dans toutes les langues demandées, et que j'avais trouvé qu'il avait vraiment des yeux bleus magnifiques...
J'ai continué de le suivre au cinéma : MAIS OU EST DONC ORNICAR ? de Bertrand van Effenterre (1978), LA TORTUE SUR LE DOS de Luc Béraud (1978), DEUX LIONS AU SOLEIL de Claude Faraldo (1980), LE PONT DU NORD de Jacques Rivette (1980), NEIGE de Juliet Berto (1981), UNE CHAMBRE EN VILLE de Jacques Demy (1982), POUSSIERE D'EMPIRE de Lam Lé (1983), Y A BON LES BLANCS de Marco Ferrei (1988), PEAUX DE VACHE de Patricia Mazuy (1988), LUNE FROIDE de Patrick Bouchitey (1991), LES FRERES GRAVET de René Féret (2002), THE LIMITS OF CONTROL de Jim Jarmusch (2009), jusqu'à LES BEAUX JOURS (2013) de Marion Vernoux, où il fallait bien se rendre à l'évidence -et s'habituer au fait- qu'il jouait désormais les papys..., puis JEUNESSE de Julien Samani (2016) que je n'ai pas encore réussi à voir...

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(2016)

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C'est -bien sûr- à PASSE-MONTAGNE que je continue de vouer une indéfectible tendresse (une histoire d'amitié entre deux hommes, la musique de Philippe Sarde (en fait, celle qu'il avait composée pour BAROCCO, et qui colle en fait parfaitement avec les combes jurassiennes et la nuit hivernale, et reste donc pour moi davantage rattachée à ce film qu'à celui de Téchiné...), le Jura, l'ombre tutélaire de Cassavettes, une expérience de cinéma très novatrice, dont on peut retrouver l'ambiance dans le très beau LE POINT DE VUE DU LAPIN, le bouquin de Yann Dedet, le monteur du film...

et j'ai trouvé encore ça :

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et ça

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(ça aurait fait une sacrée belle carte d'adhérent, non ?)

* après avoir vu PASSE-MONTAGNE, Michel m'avait écrit "notre combe à nous c'est la vacance", ce qui m'avait touché et fait très plaisir, parce que la vacance, c'était "mon" truc...

28 juillet 2021

double séance

(oups! j'avais oublié de poster...)

HOSPITALITÉ
de Kôji Fukada

Un film japonais sympathique et plutôt souriant (on ne peut pas ne pas penser à PARASITE), dans une petite salle du bôô cinéma, (avec tout de même une douzaine de personnes...) sympathique mais hélas un peu mollet (j'étais sans doute fatigué j'ai un peu beaucoup dormichouné, et quand je ne dormais pas je gigotais parce que ma jambe faisait des siennes et je ne savais pas comment la mettre et j'avais très envie de gratter sous la chaussette de contention...)

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KAAMELOTT Premier Volet
d'Alexandre Astier

Et là par contre je n'ai pas dormi du tout (séance à 22h15 pourtant, dans une grande salle pas mal remplie où je devais être sans problème le plus VIEUX, je pense qu'aucun(e) ne devait avoir plus de, disons... 30 ans) avec plein de belle jeunesse donc, qui en short, qui à barbounette, qui à chignon de samouraï, qui avec tout en même temps, dont une grande partie entraient dans la salle lestées de jattes de popcorn et de diverses boissons en bouteille, mais qui, passés les applaudissements après le gimmick sonore intial qui dans le noir annonce en dolby stéréo a donf le début des réjouissances, se sont très sagement tenus (sauf les deux tourtereaux juste devant moi dont j'ai trouvé qu'ils discutaient un peu beaucoup mais comme le son était TRES FORT je ne les entendais pas trop) jusqu'à la fin.
(Il y a quand même des rebelles -ils sont jeunz c'est normal -qui se la sont jouée sans masque... -sans masque du tout, même pas avec le masque sous le menton, non- est-ce bien raisonnable ?)
Je n'ai pas dormi du tout, parce que pendant les deux heures, je me suis régalé (il n'y a pas d'autre mot) devant le grand spectacle que nous présente Alexandre Astier... Je suis un assidu de la série qui repasse en boucle sur W8 et c'est fréquent que, en zappant je tombe dessus et j'en regarde une palanquée, et donc la bande-annonce, déjà jouait sur l'effet "Coucou c'est nous, tu nous reconnais ?", donc j'y suis allé (j'ai préféré) dès l'avant-première...
Ca se passe dix ans après grosso-modo... Lancelot est devenu roi, avec un look assez réussi de méchant à la Bilal, car c'est un méchant très méchant, qui a enfermé Guenièvre "dans un endroit où personne ne la retrouvera jamais" et qui depuis dix ans a envoyé obstinément ses sbires à la recherche d'Arthur obstinément disparu, que d'aucuns disent morts mais mieux vaudrait en être sûr, car Excalibur attend toujours un (nouveau) prétendant qui la sortira (à nouveau) du rocher.
Tout le monde est là ou presque, et c'est comme des potes qu'on serait ravi de retrouver après un certain temps, et les retrouvailles sont aussi complices que joyeuses. Elles/ils ont tous vieilli (comme nous) de dix ans aussi dans l'intervalle, certain(e)s pour qui c'est un petit peu plus visible, et d'autres pas du tout.
Oui, grand spectacle (on sent que ça a dû coûter bonbon) et pendant deux heures, on ne s'ennuiera pas une seconde, (on n'aura pas le temps) : visuellement (j'avais écrit visiblement, ça marche aussi) c'est très réussi, les costumes (j'ai un -gros- faible pour les Burgondes et leurs panoplies fluo chamarrées clinquantes orientalisantes, mais les autres ne sont pas en reste... les soldats de Lancelot, par exemple, sont magnifiques) et les décors idem.
Pour ce qui est des péripéties on est un ptit peu en terrain de connaissance, (il s'agit quand même de réussir à intégrer tous les personnages qu'on a vu(e)s dans la série) tout comme les dialogues, qui régulièrement vous font claquer à la face quelques formules bien senties, du plus pur jus astérien. ("Y aurait moyen de réduire un peu la voilure sur la connerie ?") On revoit à peu près tout ceux qu'on aime.
Celle qui a le plus changé (et c'est très bien) c'est Guenièvre (interprétée par Anne Girouard) dont le personnage acquiert un peu plus d'épaisseur et de force, comme si elle avait mûri (quelque chose d'à peine différent au niveau de la voix et des intonations), et la scène "de la tour" (la dernière) confirme que quelque chose de... nouveau avec elle pourrait -enfin ?- s'envisager...
Bref, tout ça est plutôt bien goupillé, plié, ficelé, jusqu'au clinquant packaging publicitaire offrant une affiche à chacun des personnages principaux. les grands moyens, vous dis-je...

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25 juillet 2021

CMFUBJ

dehors il pleut (enfin)
par la fenêtre ouverte entre un peu de fraîcheur
et je traîne à poil dans l'appart' (quel bonheur!)

*

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*

Bon alors, si j'ai bien compris : pour rentrer dans la salle de cinéma, il faut un Pass sanitaire, mais une fois dans la salle on a le droit d'enlever son masque ? Tiens je vais tester ce matin, en allant voir Old...

*

où il est question de manifestations (et donc quasiment des perspectives d'émeutes et de guerre civile à en croire les infos -que pourtant je ne regarde plus- ) contre les atteintes à la liberté individuelle. J'ai eu une pensée pour F., qui refusait de faire mettre la ceinture à son très jeune fils quand il s'asseyait -devant, bien sûr- dans sa 4L, pour ne pas porter atteinte à sa liberté individuelle.

*

j'avais déjà une jambe gauche un peu rouge avec cette plaque que je traîne depuis des années (à propos de laquelle aucun médecin ou spécialiste n'a été fichu de me dire ce que c'était vraiment), j'aurai désormais aussi (et pour toujours je le crains) une jambe droite encore plus rouge -et plus gonflée- , heureusement l'été sera bientôt fini...

*

testé ce matin ma glycémie à jeun : 114 (pas mal!)

*

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(voilà tout ce que l'infirmier m'a laissé)

*

j'ai croisé dans la rue le seul de mes élèves dont je pense qu'il était psychopathe (et donc apte à virer serial killer), il était avec sa mère, comme d'habitude en train de gueuler, j'avançais vers eux, sans masque, il m'a regardé, j'ai vu dans ses yeux qu'il m'avait reconnu, j'ai continué ma route en me disant qu'il pourrait éventuellement lui prendre la fantaisie me suivre pour me zigouiller...

*

 

 

24 juillet 2021

CMFUBJ

(parcours santé)

J'avais rdv à 9h avec ma dietétitienne / nutritionniste, Madame P., elle est arrivée un chouïa en retard parce qu'elle attendait la livraison de la nouvelle balance, qu'elle avait commandée la veille (parce qu'un patient (de 200kg! ) venait juste de casser la précédente.)

*

Elle m'a gardé une heure (et hop! encore 50€!) pour faire le bilan de ces 6 dernières semaines, et me donner quelques nouveaux conseils.
bon, j'ai quand même perdu 3kg en 6 semaines, mais, au vu de ce que je lui expliquais, si elle m'a complimenté, elle a ensuite précisé que j'avais quand même été un peu draconien, à supprimer tout à trac tous les sucres rapides, et qu'il fallait quand même penser un peu au plaisir (de manger) et à se faire plaisir (en mangeant), et donc assouplissement des règles (mais sans non plus tomber dans l'exagération contraire) : manger "en toute conscience" (travailler sur les quantités de nourriture ingérée et sur le rythme des repas (manger plus lentement, ce qui, je le sais, m'est assez difficile))

*

du coup, ce midi, au fjt j'ai mis les principes en action, j'ai essayé de prendre mon temps en mangeant, et, par un fait exprès, tout ce que je mangeais (crudités variées, émincé de boeuf / ratatouille, salade de fruits maison) me semblait absolument délicieux (j'ai failli féliciter à haute voix les cuisiniers pour leur ratatouille, justement que je trouvais excellente, mais me suis dit qu'il falait sans doute raison garder...)

*

il faut absolument que je retourne à la pharmacie pour acheter des nouvelles chaussettes de contention ("de saison") parce que celles que j'ai, ("les vieilles"), avec les températures de ces derniers jours, virent carrément au supplice...

*

à force d'obstination et de recherches minutieuses, j'ai tout de même fini par remettre la main sur l'original de ce certificat de vaccination qui atteste que je le suis bien, et deux fois (que j'avais tout de même eu le temps de flasher pour l'ajouter sur mon téléphone) que j'avais tellement bien rangé que je ne le trouvais plus, et devant lequel je suis tout de même passé une bonne dizaine de fois...

*

et c'était ce matin la dernière de la série de quinze piqouzes de Rocéfine que m'avait prescrites le Docteur C., et donc le moment de dire adieu (définitivement, j'espère) à ce très cher Nicolas, qui pour la peine m'a mis finalement une aiguille un peu moins grosse que celle qui avait été prévue, Nicolas dont c'était le dernier jour de labeur avant son départ en vacances en famille, et que j'ai trouvé beau comme un coeur, avec sa petite coupe estivale nuque rasée, son jean vert amande qui lui faisait un joli petit cul d'enfer, et je lui ai dit encore une fois "Bonnes vacances!"

*

 

 

 

22 juillet 2021

CMFUBJ

(parcours santé)

je me suis lancé, hier matin, et "avant même de mettre le pied par terre", comme me l'avait recommandé expressément la doctoresse de bellou, j'ai, chose pas trop commode, mis ma grosse jambe (qui soyons honnête, ne l'est pas tant que ça le matin) dans une chaussette de contention (c'est physique!) et du coup fait pareil pour l'autre, et je les ai gardées toute la journée, vaillamment (non j'exagère, ça n'a rien du tout à voir avec la vaillance, et ça serait même plutôt agréable)

je l'ai dit à mon infirmier, et rajouté qu'au moins ça avait l'avantage de cacher cette saleté de ma jambe, et il a souri en disant que ça servait à bien d'autres choses

c'est vrai que c'était bien de le faire, au débotté (!), le jour le plus chaud de l'été, je me suis rendu compte que ça n'était pas si terrible que ça, et le soir, sur mon ca'pé, quand je le aies enlevées, ma jambe a repris illico sa taille habituelle (et il faut que je me retienne de me gratter, car ça démange assez férocement

*

j'ai arrêté le permanganate de potassium prescrit par le docteur C. pour me la laver le matin dans un seau (ça tache), j'ai arrêté la pâte à mettre dessus parce que ça crée un emplâtre impossible à nettoyer quand c'est sec autrement que sous la douche, j'ai arrêté les différentes crèmes pommades onguents baumes prescrits par les médecins successifs ("faut pas trop les mélanger..." m'a conseillé aussi  l'infirmier) et je ne mets plus que du lait hydratant (c'est vraiment très sec)

*

J'ai rendez-vous chez ma diététicienne dans deux jours et à l'hôpital (bilan diabète) dans 15.

*

j'ai attendu l'infirmier de 8h45 à 12h45... (agaçant) quand j'ai fini par appeler le cabinet et laisser un message, il m'a aussitôt rappelé pour s'excuser : il m'avait complètement zappé parce qu'il ne m'avait pas marqué sur son planning...

*

(du coup il est venu dans les dix minutes)

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(sur tw*tter)

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18 juillet 2021

affiches & photos

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encore des affiches de Cannes sur tw*tter
(ce soir c'est "la" cérémonie de clôture et le palmarès...)

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je déguste (avec gourmandises) FIRST COW sur Mubi (après l'avoir vu en salle au Festival Téléramuche d'avant--premières)

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(certainement pour moi un des plus beaux visages (personnages) au cinéma cette année...)

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en une de Libé, la mort d'un personnage qui me touche...

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dans Libé, le début d'un article qui me touche aussi :

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Memoria organise sans cesse un mélange de douceur et de violence, un grand dérèglement cosmique passant d’abord par la panoplie sonore. (New Story)

"Dans une lettre fameuse à son ami Oskar Pollack, rédigée en 1904, Franz Kafka écrit qu’à ses yeux, un livre, ou une œuvre d’art en général, n’existe pas pour nous divertir ou nous rendre heureux, elle surgit plutôt, pour autant qu’elle vaille, "comme un malheur", un deuil, un bannissement : "Un livre doit être la hache qui fend la mer gelée en nous." Après dix jours à Cannes, à absorber les films les uns après les autres, il ne faut guère plus de quelques minutes à Memoria pour trancher dans le vif des préoccupations ordinaires, provoquer on ne sait quelle débâcle intérieure qui fait descendre l’esprit au plus près de la matière insécable formant obstacle entre notre inconscient très conscient et un outremonde dont l’image témoigne de son éclat médiumnique."

*

(un autre extrait de Libé, cette fois à propos du film Bruno Reidal

Séduit par l’idée "d’un tueur en série qui n’a tué qu’une fois", Le Port a mis du temps à se sentir de taille à traiter un tel mélange de sexualité, de religion et de tourments intérieurs. "Il a fallu trouver qui allait pouvoir bien financer un truc pareil, un premier film, d’époque, sur un jeune de 17 ans qui décapite un enfant de 12 ans et se masturbe sans arrêt.""

*

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(pour Manue : d'abordon croirait qu'il fait un double fuck mais ce ne sont pas les bons doigts...)

*

petits bonheurs enchaînés (ou pas)

* il fait soleil

* à Esprit Paysan, il y a de l'araignée

* je suis servi par un robuste gaillard rigolard mal rasé (on devine sous le masque) en short et pieds nus dans ses baskets

* en rentrant, je retrouve exactement la même place de stationnement, presque sous ma fenêtre

* je me prépare un repas de midi complet (carottes rapées à l'orange / araignée aux trois riz / chèvre et pomme)

* Les Deux Scènes m'envoient un mél pour me prévenir que la nouvelle programmation est arrivée

* je prends deux places : une pour l'intégrale de Conférence des choses (8h!) le 3 avril au CDN et l'autre pour Outside de Kirill Serebrennikov le 4 mai à l'Espace

* je vais faire un peu la sieste sur un parking plutôt ensoleillé, comme au bon vieux temps

* je vais marcher un peu sur un autre parking, depuis longtemps délaissé, mais ça ne fait que 20 minutes (mais c'est déjà ça)

* dans Libé il y a un très bel article sur Insomnia d'Apichatpongounet (cf plus haut)

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