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lieux communs (et autres fadaises)

2 décembre 2023

jouer sur les deux tableaux

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ANSELM
de Wim Wenders

Troisième semaine de notre Mois du Doc, et programmation double (deux films à trois séances chacun). Après CORPS la semaine dernière, là il était question d'ART, avec un focus sur deux artistes chacun par un réalisateur. Jeudi après-midi, on a donc commencé par celui-ci (j'étais avec Catherine). Anselm Kiefer vu par son "jumeau" Wim Wenders. J'avais découvert Kiefer au Grand palais Ephémère, en 2021, dans une expo monumentale (dans tous les sens du terme), grâce à Dominique, qui nous y avait emmenés.
(J'ai d'ailleurs retrouvé dans le film des fragments de cet accrochage très très impressionnant, ou qui en tout cas y ressemblaient beaucoup.) d'après ce que j'ai pu en voir.
(Oui oui je dois l'avouer, je n'ai pas été du tout à la hauteur, sur le coup, tellement j'ai été terrassé par le sommeil... Pourtant je luttais. Mais dans ces cas-là, vous savez comme c'est : on n'y peut rien, on ne peut pas lutter.
J'ai aimé tout ce que j'ai vu (ce mec est quand même un sacré bonhomme, et on sent l'admiration que WW lui porte), découvert que la dernière exposition n'était que la partie émergée de l'iceberg d'une oeuvre gigantesque et protéiforme qui évolue et se ramifie depuis les années 70.
Sur l'écran c'était passionnant, mais j'étais juste un peu gêné par la musique. Que j'ai trouvé par moments (surtout au début quand j'étais encore les yeux grands ouverts) pompeuse et envahissante.
A la toute fin, quand les lumières se sont rallumées (bien entendu juste avant le générique de fin) mes yeux aussi avaient fait la même chose, mais je me trouvais un peu... déplacé. Ahuri, ne méritant pas ma place là, ni bien sûr le droit d'émettre la moindre critiuqe ou remarque (j'ai quand même parlé de la musique, mais ça n'avait pas du tout dérangé Catherine, dont les yeux brillants me signifiaient combien elle avait  -beaucoup- aimé le film... Et moi comme un gros benêt, j'en ai manqué plus de la moitié.)

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à bicyclette

*

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RICARDO ET LA PEINTURE
de Barbet Schroeder

Celui-ci, c'est Hervé qui l'avait -avec une certaine insistance- suggéré, dès le départ, pour faire la paire avec le Wenders, et j'avoue que le projet ne m'enthousiasmait pas plus que ça : un peintre que je ne connaissais pas, filmé par un cinéaste qui ne m'était pas plus proche que ça... "Eh bien allons-y donc voir..." me suis-je dit.
Je n'en attendais rien, et j'en ai donc pris une claque d'autant plus phénoménale, à la hauteur de la dernière phrase prononcée par le réalisateur, Barbet Schroeder, avant qu'il ne disparaisse du champ : "CE SERAIT BIEN DE POUVOIR CONTINUER DANS CE BONHEUR TOUS LES JOURS..."
(Il me semble bien que le film a produit ce même effet euphorisant sur TOUS les spectateurs, d'après les discussions que j'ai pu saisir à la sortie de la salle).
Soit donc un peintre (d'origine argentine), Ricardo Cavallo, qui parle (beaucoup, avec un délicieux accent argentin) de peinture et de peintures  (de la sienne et de celle des autres), qu'on voit peindre, aussi (il réalise des images monumentales qu'il fractionne en centaines de carrés ou de rectangles juxtaposés, avec ou sans solution de continuité -terme qu'il me semble utiliser à contresens mais bon- .) Qu'on voit peindre, qu'on écoute parler, et qu'on regarde vivre aussi. Des choses simples : on marche, on discute, on mange, on se souvient. Les deux hommes (le peintre et le cinéaste) se connaissent depuis longtemps, sont amis de très longue date, et le film, donc, évoque autant le thème de l'amitié que celui de la peinture. (Est passée d'ailleurs fugitivement, dans le champ de ma mémore, l'aile tutélaire et amicale de l'ange bienveillant Alain Cavalier, surtout dans son tout dernier opus, le bien nomme L'AMITIÉ, justement).
On en apprend de belles. Hygiène de vie spartiate de celui qui s'est habitué à manger du riz à tous les repas, à dormir par terre et avec la fenêtre ouverte quelle que soit la saison. Goûts picturaux (notamment une admiration immodérée pour Velasquez, dont plusieurs tableaux seront commentés, notamment le -déjà connu mais néanmoins fascinant- LA FORGE DE VULCAIN.)
Cet homme pour qui la peinture -et l'acte de peindre- constituent la majeure partie de sa vie. Et qu'on ne se lasse pas d'écouter, médusés, émerveillés, enthousiastes (même sans être forcément aussi subjugués par ce qu'il peint). La peinture, entre vocation et religion.
Avec, en plus, vers la fin, une scène touchante, où il nous ouvre les portes de son "école de peinture" (gratuite) où il donne à des gamins la possibilité de peindre ("avec du bon matériel") et de représenter les animaux en plastique qu'ils auront choisis (leurs sujets). La séquence est particulièrement plaisante, d'autant plus qu'elle est montée en parallèle avec Ricardo en train de peindre, dans sa grotte (qu'on verra depuis le début jusqu'à la toute fin du film) mettant à plat, sur le même plan, les coups de pinceaux, les tracés, les à-plats, des tout petits et du grand (du papy). Une sorte d'universalité de la trace colorée qu'on pose et de la force qu'elle génère.
Sans oublier l'autre parallèle, cette fois induit délibérément par le réalisateur, entre le tableau en train de se faire et le film, lui aussi, en train d'être fait. Work in Progress. On voit les techniciens, la perche, le réalisateur qui passe -cavalièrement  hihi- dans le champ. on cherche le meilleur angle de prise de vues, on visionne des séquences, on filme le clap de début de séquence. On fait feu de tout bois, tout fait sens pour que naisse l'image juste "parfaite", celle qu'on a en tête et qu'on aimerait matérialiser de la manière la plus juste possible.
Vous aurez sans doute remarqué qu'il y a deux nombres avant le titre du film, car, eh oui, je l'ai vu deux fois, le lundi à 13h30 et le mardi à 18h. car j'étais frustré de m'être un peu laissé surprendre par le sommeil à la séance de 13h30, et je voulais être bien sûr d'avoir tout vu. J'avais en effet, je m'en suis rendu compte à la deuxième séance, zappé une séquence entière, celle chez le viticulteur / mécène, où il est question d'arbre, de tableau, de racines, et de fûts de chêne, justement. Tout est dans tout.
Oui, "ça serait bien de pouvoir continuer dans ce bonheur tous les jours..."
Top 10, pour le bel effet de surprise, et la totale jubilation.
Et Velasquez.

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le tableau à 360°

1 décembre 2023

novembre 23

mercredi 1er

D. confirme sa venue pour cet aprèm' / je réalise que je n'ai jamais eu l'occasion de fleurir une tombe (celles de mes parents tout du moins) / j'ai encore mal au ventre, je prends deux imodium / D. vient comme annoncé mais je ne suis pas très bien, pas "en forme" et j'ai un peu la tête ailleurs / il repart au bout d'une heure en me disant que "ça ira mieux la prochaine fois" / Je commence à regarder POLAR PARK sur arte (avec mon joli Guillaume Gouix). C'est un peu moumou mais sympathique (y aura-t-il la mythique scène du  calendrier avec les Pompiers de Mouthe???)

jeudi 2

quelques réactions à mon "octobre rose" sur le blog... / je croise Pépin au Super U qui m'apprend que sa voiture (la "jaune et bleue") est morte, emboutie de nuit -en stationnement pourtant- par un chauffard anonyme / du coup on prend rdv pour un café-scrabble lundi matin (c'est lui qui viendra) / (un bienfait n'est jamais perdu) en branchant Y. pour un éventuel café gourmand avec L. la semaine prochaine, je récolte un "et toi aujourd'hui t'es dispo ?", qui débouche sur une visite impromptue dans la demi-heure (...) et après on boit un café / 18h : réunion de mizenplis au local / 20h oh oh qui réapparaît, (mais sur skype, il a désinstallé whats*pp à cause de son épouse soupçonneuse) ce très cher N. bien sûr, qui, normalement, passerait demain en début d'après-midi pour "faire des petits travaux au black" (le prétexte pour que l'épouse soupçonneuse le laisse prendre la voiture) et moi bien sûr je frétille... / je regarde l'épisode 3 de POLAR PARK /

vendredi 3

passé à la poste pour déposer notre envoi : les gens sont de plus en plus énervés (deux ont demandé à voir un responsable en commençant à élever le ton / N. (sur f*cebook...) me précise que "ça se fera plutôt à 18h" (et l'ombre d'un soupçon, déjà, m'effleure...) / je passe donc l'après-midi a peaufiner mes calendriers 2024 (Emma, Dominique, Malou et moi -comme d'hab'- à qui je rajoute, cette année, Cathy...) / (mon soupçon était justifié) : 17h21, N. m'annonce "je n'aurai la voiture que demain"... / sur faceb*ok (plus tard) échange avec N. que je sens assez sur la défensive ("après on peut arrêter de se voir si ça te convient pas..." Oups!) / du coup, tiens je me paye un guignolet pour l'apéritif, avec deux glaçons et une rondelle de citron...(la recette de Malou) / Je regarde les trois derniers épisodes de POLAR PARK (et je fais des copies d'écran...)

samedi 4

j'ai envie de revoir POUPOUDIDOU et voilà que je le retrouve sur un vieux disque dur externe, je le regarde donc (notamment cette scène du "calendrier des pompiers" qui m'avait fort émoustillé à l'époque et ne doit pourtant durer que 5 secondes...) / au marché c'est tristounet : le jeune homme qui vend du pain bio n'a (presque) plus aucun intérêt quand il est tout emmitouflé / silence radio de N. qui semble rester silencieux depuis que je lui ai dit (avec d'autres mots hein) que deux lapins dans la même journée, c'était un peu... "attristant" pour moi (c'est vrai, non ?) / je re-peaufine les 5 calendriers (je pense que je vais m'arrêter là et les commander, c'est le genre de chose qui semble sans fin : chaque fois que je les reprends, je change quelque chose...) / et tiens je vais m'offrir pour le goûter les petits gâteaux que (quel idiot) j'avais achetés pour hier, et je foutrai le restant à la poubelle, voilà /

dimanche 5

au saut du lit (5h) un mess de N. sur sk*pe, avec une photo... éloquente! (le voilà ressuscité) / puis on chatte et ça me met en joie... / ils ont eu un problème de coupure d'électricité hier (j'avoue, honte sur moi! ,  que j'ai quand même été vérfier, juste pour être sûr, et vu que c'était vrai!) / je crois qu'il faut que je m'habitue à l'idée de jouer sans arrêt au yoyo émotionnel avec ce mec... / Je passe beaucoup de temps à préparer un nouveau mix pour écouter dans la voiture (l'actuel, je le connais trop par coeur) / on chatte un peu aussi avec L. via whats*pp / bon j'ai quand même jeté les trois derniers petits gâteaux restants / je me suis douché et habillé à 17h, pour aller au cinéma / 20h30 : UN PRINCE (on est 4 dans la salle) /

lundi 6

9h30 : Pépin passe pour un café-scrabble (3 parties) / ça sonne (tiens!) c'est E. (celui qui vient tjrs sans s'annoncer), sur le pas de la porte je lui dis que je ne suis pas seul, et il repart... / 13h30 : A PAS AVEUGLES / en rentrant petit problème intestinal (je n'ai pas le temps d'arriver jusqu'aux toilettes), et carrément je me chie dessus (oups) / je me douche et je fais une lessive de tout ce qui a été sali / je fais cuire des marrons au micro-ondes (ceux du Super U sont dégueulasses, ceux du marché sont un peu meilleurs) /ça y est  j'ai commandé les calendriers / L. passe après le cinéma  pour "un câlin furtif" que je trouve très agréable (il est un peu sibyllin quand il me dit avant de partir  "qu'il risque d'y prendre goût...") /

mardi 7

8h : un jeune homme barbu en bonnet à pompon qui promène son chien et s'arrête suffisamment longtemps pour que j'aie le temps de le photographier, mais le temps que je retrouve mon appareil il a traversé la rue et disparaît côté cour (et je le regrette) /je bats le rappel : sk*pe, f*cebook, les p*mpeurs, pour essayer d'avoir des nouvelles de N. ("Soeur Anne ma soeur Anne...") en vain / tous les contacts que je croise ensuite (à part L.) m'agacent / 13h30 : au cinéma où je pensais retrouver Manue mais en réalité c'est Catherine qui est là, pour voir UN PRINCE / je prends des photos de ciel (tourmenté) magnifiques / en sortant du ciné, on a l'impression que la température a chuté de 10°, je vais vite rentrer me préparer un chocolat / j'écoute la compilation dédiée à Daniel Darc / tiens  il semblerait que je souffre du syndrome d'abandon (j'en présente certains signes cliniques, mais bon ça se guérit) / Oh oh qui donc est venu me biper, sur les 3 sites où j'avais laissé des balises ? N., bien sûr! On chatte sur sk*pe pendant une heure et demie... il à l'air à bout contre sa bonne femme, il serait question que j'aille le chercher demain en début d'après-midi.... (hmm hmm) il voudrait qu'on se voie avant qu'il parte voir un pote à Nancy une semaine /

mercredi 8

dès l'aurore, je piaffe en attendant la fameuse confirmation, qui, bien entendu, ne va pas venir déjà... / un petit mot de L. qui m'explique être "à marée basse"... / passage de mon aide-ménagère qui s'en va à 10h en laissant mon appart' étincelant / je commande un cadeau de Noël sur Téléramuche / je pense à aller chercher mon vaccin contre la grippe, et du coup je me fais vacciner illico / courses au Super U dont certaines avec des arrière-pensées "licencieuses" (pour tout à l'heure... ) / 11h45 : en principe je pars dans une heure mais hélas toujours rien... / 14h : vous l'aviez deviné, je suis tjrs dvt mon ordi, et N. aux abonnés absents sur tous les fronts, comme de bien entendu... / il fait très beau ("c'est le seul jour de la semaine", m'a dit Anne-Marie) je vais aller un peu baguenauder en ville... / je suis donc sorti pour poster la lettre pour Téléramuche, mais je m'étais vêtu un peu trop légèrement (ça caille...) / (plus tard) comme une vache dans son étable, j'attends patiemment en mâchant un foin imaginaire... il va bien finir par se manifester, hein ? / Je me suis re-préparé un chocolat, meilleur que celui d'hier /

jeudi 9

comme annoncé il pleut / manqué de peu une visite matinale (le mec, avec qui je suis en contact depuis un certain temps, s'annonçait "pour dans un quart d'heure", trop short,et donc le rdv a encore été une fois repoussé) / 10h : ça sonne, c'est E. qui revient à l'attaque (avec son petit parapluie qu'il laisse devant la porte) et qui va jouir très vite (et abondamment) grâce à un accessoire aimablement prêté par la maison, me laissant nourri mais un peu frustré... / Cathy reporte notre rdv du 24 pour cause d'opération / je réserve pour 4 à midi au Globe (les vacances sont finies...) / midi au Globe avec les filles / 13h30 : DE HUMANIS CORPORI FABRICA / X. me répond "qu'en ce moment il est trop occupé" puis me branche un peu quand même.../ 17h45 (et pas 18h comme je croyais, mais je suis arrivé juste comme il faut à la fin des pubs) retrouvé Catherine salle 11 pour THE OLD OAK / il fait de plus en plus frisquet à la sortie / (plus tard) Je commande une doudoune grise à capuche /

vendredi 10

(plutôt pas mal dormi : 8h en trois fois )/ à 5h, un échange plutôt hot avec X. qui est réveillé, qui voudrait bien, mais qui ne peut pas (dsl) / plus tard me viennent des envies de tri et de rangement : la boîte à papier de brouillon sur le bureau, la boîte à courrier dans le salon, et le tiroir de la cuisine (qui sont tous les trois pleins à ras bord)... / à midi, j'en aurai fait deux sur les trois / je cuis des spaghetti "mélangés" (moitié ail & quinoa et tomate & quinoa) / j'aime bien Blaise, le champion actuel de TLMVPSP, qui fête aujourd'hui ses 20 victoires / 15h30 : LE GARCON ET LE HÉRON / découvert que les manteaux d'hiver qui m'intéressaient (et que j'ai essayés) avaient tous de fausses poches! / je passe  à la boulangerie où il se confirme que je m'étais trompé de date en commandant le pain pour l'AG, mais le petit boulanger d'amour ne s'en formalise pas. Je réitère donc la commande pour le 16 / je lui prends 1/2 "Georges graines" et je rentre à la maison en reniflant la bonne odeur du pain / 20h15 : Catherine est en bas avec Eliane pour m'emmener à Scey/Saône (concert de MEANDRE et GLAUQUE, sur invitation de Manue) / Je suis très sensible au "jeu de cheveux" du guitariste du premier groupe /

samedi 11

(sommeil couci-couça) / c'est le 11 novembre, mais je pense à Brassens ("le jour du 14 juillet je reste dans mon lit douillet..." ) / je suis obligé de reprogrammer la livraison des calendriers en point Rel*y / je trouve dans Libé une recette de salade d'endives qui me fait envie / j'achète une "brioche spéciale 11 novembre" chez le boulanger (et je présente mes excuses à la vendeuse pour l'erreur de date dans la commande / en sortant, je reçois un "bonjour!" enthousiaste de la part d'un jeune rebeu barbu aux yeux très clairs (dont je suppute qu'il fut un de mes anciens élèves mais sur qui je n'arrive pas à remettre un prénom) / au marché, je croise Bernard C., nous parlons littérature un moment (juste devant le stand du jeune rebeu qui vend du pain bio), et nous finissons comme d'hab' par parler de Jim Harrison / il n'y a pas encore d'oranges sanguines (pour la recette d'endives de Libé) / devant les Halles la fanfare municipale est en train de se préparer, juste avant de partir vers le monument aux Morts / à midi à TLMVPSP, du jamais vu : une finale à 25/25 (5 "cash" gagnés de part et d'autre!) / je télécharge des photos pour le livre 2023.2, je les mets en page dans ledit bouquin (il y a vraiment beaucoup de messieurs, qu'ils soient réels ou virtuels) mais bon c'est mon kif hein j'assume.../ sur y*utube j'arrive à récupérer, titre par titre, l'album SEPPUKU de Taxigirl, que j'avais en disque noir (et que j'ai d'ailleurs revendu au monsieur de la rue du Breuil), épuisé et introuvable depuis des lustres / le soir je regarde THE KILLER (de David Fincher) sur N*tflix /

dimanche 12

je réussis à dire à D. que je préfèrerais qu'on se voit moins dans l'immédiat (je trouve ce mec adorable, et je le lui dis, mais bon ça ne colle pas...)  et je m'en sens... allégé / je continue avec les photos de l'année dans le livre 2023.2 / je termine LA PETITE ÉCUYERE A CAFTÉ / personne nulle part pour chatter (c'est souvent comme ça le dimanche...) / je ne m'habillerai pas de la journée / j'ai une sensation bizarre à la jambe droite qd je marche, au niveau du mollet, comme un peu d'électricité / discussion avec X. qui tourne un peu à l'aigre (ce mec prend la mouche aussitôt qu'on ne lui répond pas ce qu'il a envie qu'on lui réponde...) et qui, d'après ce que je comprend ("tout ça c'est fini dommage...") met fin à nos échanges... (je pense qu'il est, encore, un peu bourré) /

lundi 13

le sutom du jour (trouvé en 5) était TOURMENT / 4 messages (pour 4 destinataires) sont marqués "non lu" / un mec avec qui je chatte sur c*co s'avère être... un ancien élève (je ne sais quelle suite donner à cette information) / 11h : rdv chez la dentiste (j'en sortirai à 12h45) / je grignote en vitesse à la maison avant d'aller retrouver Dominique (puis Catherine) à 13h30 pour NOTRE CORPS (je suis le seul garçon dans la salle), je me lève et je salue au bout d'une vingtaine de minutes (ça ne m'intéresse pas)/ et dans le hall je réalise que j'ai perdu mes clés de voiture (après avoir consciencieusement fouillé 50 fois dans chacune de mes poches) / je retourne dans la salle, en m'armant de patience (le film fait 3h!) / au bout de 2h, histoire d'en avoir le ceur net, je vais farfouiller sous les siège et je les y trouve, mes jolies petites clés! (et je pars, "juste avant la césarienne") / échange avec V. (un nouveau, que je n'ai encore jamais vu "en vrai"), qui passerait peut-être à 16h30, mais, non, ou dimanche matin à 7h, ou, tiens, peut-être demain à 14h30 en partant au taf ... (à reconfirmer demain) /17h : dring dring tiens! c'est E., sans parapluie, pour une petite visite amicale sans façons... / (le soir) je regarde VOLEUSES sur N*tflix / je me fais un chocolat encore meilleur qu'hier (avec une pincée de cannelle, une de gingembre, et une de cardamome) : ex-quis!

mardi 14

(la nuit c'est toujours pas ça... et je viens de lire sur le ouaibe que la qualité du sommeil influerait sur le diabète -ou le contraire ?-) / V. est en ligne ce matin, on chatte, il pourrait peut-être passer ce soir à 18h (et voilà qu'il m'apprend qu'il conduit un camion!) / Ca y est! les (cinq) calendriers sont arrivés, et je suis allé les chercher (il fait un temps de merde) / je suis en pourparlers avec V. mais visiblement ça va être difficile pour ce soir / je réagis (encore une fois) stupidement lorsque L. m'explique en long et en large comme il roucoule bien avec P. / (c'est plus de l'envie que de la jalousie) / et puis ça s'estompe un peu (je discute avec G., le paysan de la Nièvre avec qui le courant passe bien parce que nous avons pas mal de "centres d'intérêts" en commun, et qui, disons, me "change les idées"...) / je me prépare un petit velouté de châtaignes pour ce soir / V. me dit qu'il passera peut-être demain matin (mais il coupe avant de me préciser à quelle heure) / Je rediscute avec G. / plus, tard, couché, je me dis que je suis trop cérébral, que je prend les choses trop à coeur, et blabla et blabla (je geins un peu et je m'endors)

mercredi 15

(réveillé à 3h, recouché à 4, et donc dormant à 5, ce que ne manque pas de me faire remarquer V. ce matin, sur Les p.) / après plusieurs cafouillages, il est convenu qu'il passera vers 14h, en tenue de travail, et qu'il "ne va pas s'éterniser"  (ça me va...) / L. me recontacte sur wh*tsapp "salut râleur..." / (je suis un peu paumé, j'avoue, et l'escamotage  de N. depuis une semaine n'arrange pas les choses...je ne sais pas quelle contenance adopter) / V. est passé comme annoncé, (même un peu plus tôt que prévu) et il a tenu... toutes ses promesses, (je me suis régalé, même si c'était un peu rapide à mon goût mais, bon, il l'avait annoncé...) / pas de courrier ce jour / sur Les p., on ne peut pas laisser deux messages à la même personne : le nouveau efface automatiquement l'ancien / je vais acheter les gâteaux pour l'A.G dans la même boutique que d'hab', et la vendeuse, trop aimable, m'en offre un quatrième... / à la Boulangerie du Théâtre, j'achète un excellent "pain de Noël" (très brûlé, comme j'aime) à la farine de châtaignes, pommes et noix / Un mess de V. en réponse au mien me disant qu'il a aimé aussi notre séance, et envisagerait qu'on devienne "réguliers" (oh oh ça me fait plaisir je dois dire) /

jeudi 16

(réveillé à 4h, tenu jusqu'à 5 pour -comme je l'avais escompté- croiser V. (qui devrait plutôt s'appeler Y., mais comme j'en ai déjà un je vais en rester à V.) qui renouvelle son approbation pour notre séance d'hier, et se manifestera "très bientôt"...) et du coup je me recouche jusqu'à 8h30 / réglé un problème avec r*kuten (je ne sais pas pourquoi, c'est mon précédent mot de passe qui était mémorisé... il m'a fallu quelques heures pour le comprendre!) / midi au Globe avec les filles (on est tout seuls sous la véranda, visiblement tout le "beau linge" (les valeureux travailleurs) est en haut : pour la semaine prochaine, les filles me suggèrent de réserver à l'étage... bonne idée! / 13h45 : PORTRAITS FANTÔMES / en revenant je récupère dans le garage de ma proprio le paquet pour moi qu'elle a aimablement réceptionné des mains du facteur... / 18h : AG des ADC (très copieuse), avec le pot qui suit (tout aussi copieux) / (je rentre chez moi à 21h30!) / le vent souffle fort / un petit mot de V. qui me fait plaisir / (j'ai entamé la deuxième semaine sans nouvelles de N., mais je ne m'avoue toujours pas vaincu) /

vendredi 17

(assez mal dormi, réveillé une, deux, trois fois...) / personne n'est accessible pour dial... / je passe la matinée en peignoir à ne pas faire grand-chose devant l'ordi / préparé pour midi une salade de pommes de terre avec des crevettes (salade p.de terre / mer hihi) / j'ai envie de chanter "Où sont tous mes amants ?" lol / encore une fois, pas de courrier / je prépare ma liste de voeux pour la réunion de programmation de ce soir / c'est un temps idéal pour : tiens, je décide de commencer à regarder SATANTANGO de Bela Tarr / je prépare un riz au lait au miel "Lacroix", en cocotte (sans couvercle) et au four  (recette trouvée dans "Tu mitonnes" de Libé / 18h : finalement, pour la programmation,  on est 3 :Hervé, Benoît (qui nous a rejoints), et moi / On se partage fraternellement le gâteau qui restait d'hier soir, et je rapporte des jus de fruits / ("il fait froid dans le monde...") / quand j'arrive à la maison, le riz au lait embaume... / Et je me fais une soirée télécanapé devant GARDE A VUE, (pour la 100ème fois, lol) dont tw*tter vient juste de m'apprendre la diffusion ce soir sur France 5 /

samedi 18

en rentrant du marché, sur le site des P., je reçois un message d'un que je ne connais pas, qui me dit qu'il sera à Vesoul dans 20 minutes, et me demande s'il peut passer (je l'appellerai W.) / marché conclu, (il est jeune (38a), se décrit comme "normal", peu habitué aux jeux avec les hommes... / qd il arrive, j'ai devant moi un mec jovial et dodu, souriant, on attaque direct, il n'a pas l'habitude, effectivement, et rit un peu nerveusement, mais dès que je l'entreprends, il s'abandonne volontiers, "à la pacha", se laisse faire, puis bouge comme je le lui suggère, participe, et finit par jouir avec forces soupirs éloquents... / nous échangeons nos 06 (il passe à Vesoul à peu près chaque quinzaine, et me dit que la prochaine fois "il aura plus de temps" / repas sur le pouce / X. se re-manifeste, qui me dit que je me suis mépris (lol) et qu'il est prêt à revenir / il me propose alors un plan à trois  (avec un mec que je connais déjà depuis très lgtps) mais je dis niet / et voilà V. qui me bipe en me disant qu'il va passer (quand ? tout de suite!) "mais pas longtemps : il a une course à faire et sa femme est à la maison" (ah ces mecs mariés...) / il a approuvé mes suggestions, et nous allons donc essayer de mettre mes demandes en pratique... / mais bon ça ne marche pas, et du coup on va dans la chambre comme la dernière fois... c'est toujours aussi intense (et rapide) et hop deuxième dose de vitamines de la journée pour moi, donc / Je regarde le deuxième DVD de SATANTANGO, de Bela Tarr /

dimanche 19

(dormi comme-ci comme ça) / X. de bon matin me dit qu'il essaiera de passer dans la journée (je n'y crois qu'à moitié) / à midi je me sers en apéro un (tout petit) guignolet : le fond de la bouteille / à midi paella "améliorée" réchauffée en cocotte au four / je lis le bouquin de Joseph Bialot C'EST EN HIVER QUE LES JOURS RALLONGENT sur sa détention en camp de concentration / je commande un (éventuel) cadeau de Noël mais le vendeur ne confirme pas (normal, on est dimanche) / je fais un peu de rangement (dessus du canapé dans l'entrée et placard de gauche dans le salon / je commence à regarder le dvd 3 de SATANTANGO / pause : je vais me faire un petit chocolat épicé comme j'aime / L. est en train de préparer une nouvelle recette de sablés de Noël, et j'ai l'idée de commander des moules à sablés en forme de zizi / j'en trouve et je les commande /

lundi 20

échanges matinaux avec X. qui me paraît d'excellente humeur / prise de contact avec O. (un nouveau) qui passerait bien en fin d'après-midi... (à reconfirmer) / je commande des livres (deux de Jacques Drillon) / le (jeune) facteur me distribue 3 Libé d'un coup! (j'en profite pour lui commander un "vrai" calendrier 2024...) / du retard chez la dentiste : entré à midi trente j'en ressors à 15h30 ! (j'en profite pour presque terminer le bouquin de Bialot) / Je regarde la dernière demi-heure de SATANTANGO, puis la présentation -brillante- qu'en fait Damien Marguet ("Entrez dans la danse") dans les supplément du dvd / puis c'est l'heure de mon petit chocolat aux épices... /18h57 : il semblerait bien qu'O. m'a posé un lapin... Hop! Je le radie / Je retombe sur X. (en chat) ça démarre bien, sympathique et tout,  et puis il prend l'apéro et ça part en couilles (cet homme a le vin mauvais lol) : j'en ai assez je lâche l'affaire / (le soir dans mon lit, je récapitule les multiples déceptions causées par les mecs aujourd'hui : ce qui s'appelle une belle série) /

mardi 21

(j'ai rêvé de ma soeur, qui était en train de changer de sexe -elle a un petit bouc qui pousse et une ombre de moustache- et surtout elle refuse de me saluer-, ce qui m'a réveillé, mal à l'aise) / je croise X. sur Les P., je finis par le saluer, on discute un peu (il est au taf) il est à jeun et il a l'air bcp plus calme... /  je termine le bouquin de Bialot / Je mets en circulation le (bonnet-écharpe ? écharpe tube ? je ne sais pas comment ça s'appelle) tricoté par Annette / 9h30 : café-scrabble avec Pépin, qui joue à domicile (et gagne 2/1) / dans la boîte aux lettres, un petit mot du (jeune) facteur me prévenant qu'il passera demain avec le calendrier que je lui ai demandé / après-midi ... oisif / échange wh*tsapp avec L. qui est à Paris en voyage officiel / 20h30, BLIZZARD, au ThéV' /

mercredi 22

(réveillé assez tôt, mais un peu trop tard pour retourner me coucher) / 8h : Anne-Marie (mon aide-ménagère) est là, je lui offre le café rituel / comme je dois sortir, je lui achète une petit cochon en pain d'épices / j'arrive enfin à joindre Philou : on se verra plutôt en fin d'aprem' / le petit facteur qui m'avait laissé un mot hier a tenu sa promesse et m'apporte à midi dring ! un joli calendrier des Postes 2024 (des photos en noir et blanc) en échange de quoi je lui donne, comme promis, un billet pour ses étrennes / (calimero) personne ne discute sur Les P. (j'ai huit messages marqués "non lu", à huit destinataires différents / préparé une salade avocat & agrumes pour ce midi / pris des photos d'hommes à la télé (la fonction "restart" pour les émissions est très pratique) / je commence CADENCE de Jacques Drillon ("essai autobiographique") / 18h chez les Soria pour un apéritif qui s'avèrera dinatoire /

jeudi 23

(réveillé au moins quatre fois dans la nuit, après le dernier rendormissement j'ai ouvert l'oeil à 8h30) / réservé au Globe pour ce mid i "en haut" / toujours pas mal de messages marqués "non lu" / je décide finalement de prendre ma voiture pour aller au restau (je dois aller au cinéma en début d'aprèm') / midi : en haut, au Globe, il fait très cho, mais hélas pas d'ouvriers... / Je ramène ma voiture au parking Serpente et gentille Catherinette m'emmène au cinéma / 13h45 : ANSELM (LE BRUIT DU TEMPS), je suis encore une fois le seul bonhomme dans la salle / Catherine me redépose en ville / je bosse pour la prochaine programmation (qui sera ridiculement réduite, j'en suis consterné) / un contact pris pour peut-être une visite le jour de la Ste Catherine (c'est samedi), à suivre... / le "truc" que m'a tricoté Annette s'appelle un snood (et ça se met plutôt autour du cou) / et tiens, 17h et quelques, il fait presque nuit : et si je me faisais un petit chocolat ? (cela fait pile une quinzaine que je suis sans nouvelles de N., ça se fête) /

vendredi 24

M. confirme pour ce matin, arrivée prévue autour de 11h / Emma est passée boire un café tôt et m'offre un petit cochon avec le sifflet dans les fesses règlementaire / (ça se tentait : deux places libres d'un coup en bas de chez moi : je cours au parking Serpente pour en avoir une, mais quand j'en reviens, les deux sont prises : un coup pour rien! )/ je prépare un "gratin de flemme" (recette dans Libé) / 11h dring! c'est M. comme annoncé : un mec très agréable (ex-routier, ex- rugbyman, ex-fumeur, ex-hétéro), qui repartira à 13h30 (après un café offert par la maison), mais qui habite hélas vraiment très loin... (il reviendra à l'occasion) / je mange la moitié du gratin de flemme : pas mal!  (à refaire sans le cube de bouillon de légumes émietté) / été acheter des huiles essentielles conseillées par ma dentiste dans la pharmacie où Catherine a une carte de fidélité (2 achetées, une gratuite, j'ai donc eu le niaouli pour rien, merci Catherine!) / dans la pharmacie il y avait toute une ribambelle de vieux, et donc ça a duré plus longtemps que prévu (j'avais mal à la jambe) / et comme je le craignais, je n'ai pas manqué de croiser cette Anne-Cécile que je n'aime pas (mais visiblement c'est réciproque) que j'ai pris grand soin de ne pas saluer (et elle pareil) / à la boucherie j'ai aussi fait la queue, j'avais envie d'une côte de boeuf pour demain, mais le boucher -qui n'en avait plus- m'a suggéré de la remplacer par une (excellente) entrecôte (400g, quand même!) /

samedi 25

(sommeil vraiment pas terrible...) / je traîne en haut de pyjama / c'est la Ste Catherine, mais je me sens comme si on était dimanche, donc (presque) tenue de rigueur / pour midi repas "tout au four" : petites patates, grosse entrecôte -je n'en mangerai que la moitié- et pomme au four, arrosé de beaujolais / V. me laisse un message  pour m'expliquer qu'il est très occupé (en plein déménagement) mais qu'il pense toujours à moi et repassera bientôt / j'envoie un sms à M. pour lui dire combien j'ai apprécié notre séance, et il me répond que lui aussi, et que c'est à refaire très vite... / j'entame le cochon que m'a offert Emma hier avec mon café (j'ai mangé la tête) / Je laisse tomber CADENCE, de Jacques Drillon, qui est écrit trop petit et ne m'intéresse pas vraiment... / 17h et quelques... l'heure du petit chocolat d'amour... / j'ai essayé le bain de bouche huile d'olive + huiles essentielles (5') recommandé par ma dentiste,  ça n'est pas déplaisant / je trouve une carte kitsch "prière à Ste Catherine" et je l'envoie aux trois Catherine que je connais /

dimanche 26

(plus je me couche tôt et plus je me réveille tôt : réveillé 1h, 3h, 5h, et rendormi jusqu'à 8h30 !) / me suis lancé dans la confection de pâte sablée (d'après la recette de L.) pour essayer mes nouveaux moules rigolos (en forme de zizis) / je traîne en dessus de pyjama (c'est dimanche...) / les sablés : c'est un peu la cata mais je finis par m'en sortir, pour un résultat "pas mal" /("Il faut du glaçage" suggère L. / je me rase je me douche je m'habille, avec le vague projet d'aller au cinéma, et finalement une fois que je suis prêt je décide de rester à la maison... / Je mange presque tous les zizis en pâte sablée (on y prend goût hihi) /Je me laisse aller à regarder Retour à l'instinct primaire pour faire des photos, en me demandant pourquoi ils mettent des mecs à poil en pleine nature pour les flouter ensuite (et c'est pareil pour les filles) / Je commence APRES LA PLUIE de Thomas Vinau / je m'endors devant la télé entre 20h30 et 21h, et le reste de ma soirée en est tout désorienté (je ne vais quand même pas aller me coucher à 21h !) /

lundi 27

(réveillé à 1h, puis à 3h, puis à 5, rendormi, re-réveillé, recouché à 8 jusqu'à 9 : mon "sommeil" m'afflige) / V. m'informe de l'endroit où il déménage / finalement je n'irai à Besac ni aujourd'hui ni demain ni mercredi... (les aléas de l'emploi du temps) / Hervé a envoyé son édito, et je termine la mise en page de notre rikiki plaquette / avec le reste de pâte sablée, je fais une tartelette aux pommes épicées / 13h30 : RICARDO ET LA PEINTURE de Barbet Schroeder/ après, diverses courses (dans la nuit sous la pluie), à l'issue desquelles, en sortant de chez Chaumartin et m'apprêtant -ouf!- à rentrer chez moi, je réalise que j'ai oublié de porter la prog' à imprimer... et donc j'y repars! (ça fait un grand tour) / en revenant, je me gare devant le porche (toujours sous la pluie) pour descendre mes courses, et je vois arriver E., (avec son petit parapluie) / je manque de lui faire le coup du " Tu montes, chéri?" /je pense qu'il mettra plus de temps à se déshabiller, puis se laver et se rhabiller que je n'en mettrai -j'exagère à peine- pour le faire jouir / Apéro dinatoire : chips, bière aux trois houblons, et autre cochonneries /

mardi 28

(pffff à 1h du mat', c'était déjà la deuxième fois que je me réveillais, et ce ne fut pas la dernière...) /pour sortir, -la température basse s'y prête-,  j'essaye le manteau gris que j'ai acheté par correspondance (qui s'avère assez chaud mais pas très pratique au niveau des poches...) / je vais récupérer un livre acheté par correspondance (le TRAITÉ DE LA PONCTUATION FRANCAISE, de Jacques Drillon) / j'ai très envie de photographier le jeune barbichu noiraud qui fait la queue juste devant moi au bureau de tabac, mais je me retiens / la secrétaire de la dentiste appelle pour m'annoncer... (inquiétude) que mon rendez-vous de 16h15 est avancé à 14h45 (soulagement) / W. contacté sur le site des P. me répond qu'il n'est pas encore sûr de venir le week-end prochain comme annoncé / (les autres contactés ne répondent même pas) / / je rapporte un "parmentier de boeuf" acheté hier (parce qu'il s'est avéré être... sans boeuf!) et me fait donc rembourser mes 3,99€, non mais... / en chemin je m'arrête chez Zeem*n où j'achète deux caleçons et des gants de toilette / 14h45 : dernière séance laser avec la dentiste (les six autres -des parties de plaisir avec lunettes opaques sur les yeux et musique relaxante pendant 12') se feront avec la secrétaire) / 18h : je retourne voir RICARDO ET LA PEINTURE / à la sortie, je discute avec Raoul qui vient de le voir pour la troisième fois et souhaite adhérer aux ADC /

mercredi 29

un premier échange matinal sur c*co (un mec que je ne connais pas) qui débouche sur une visite à venir (en fin d'après-midi en principe) et une autre (un mec au joli pseudo avec qui j'échange depuis un certain temps) sur une visite soit ce matin soit demain matin "s'il est trop à la bourre"... / c'est M. ( j'aurais plutôt parié pour demain mais à 10h dring dring il est là ) / nous passons un très agréable moment... (me laissant rassasié, même si je n'ai pas joui) / et nous nous disons "à bientôt" (visiblement ça lui a plu...) -mais ne disent-ils pas tous ça, hein ?- / 14h40 : rdv à l'hôpital avec le chirurgien (roumain, avec de jolis avant-bras poilus) qui va m'opérer de mon hernie ombilicale, avec ensuite la présence rassurante d'un infirmier complice et rigolard (mais masqué hélas) : tout ça se fera en janvier 24 / je passe après devant le cinéma à 15h20 et je m'enquiers de l'horaire de passage de LE TEMPS D'AIMER de Katel Quillévéré : 15h30! je prends donc mon billet illico / de retour à la maison, j'obtiens la confirmation que le mec du premier rdv de ce matin était un charlot... / ce soir il faut que j'écrive plein de posts sur plein de films... / 22h20 : tiens un message est arrivé sur les p. : oups! qui c'est donc ? mais mais mais... c'est N.! ressuscité d'entre les morts! ressorti des limbes! Pas bavard bavard mais bon : vivant! On va voir un peu ce qu'il raconte... (c'est toujours aussi embrouillé : sa copine l'a foutu dehors, il est hébergé par un pote...) /

jeudi 30

(sommeil un peu en vrac comme d'hab' mais rêves plutôt agréables, benvoyons, avec comme un parfum de N., et quand j'ouvre l'oeil après mon dernier rendormissement, il est 9h30!) / je me prends la tête avec sfr et mon nouveau code d'accès pendant un moment (mais il suffisait que jepense à  déconnecter le VPN pour que tout aille mieux...) / j'échange un peu avec N., mais c'est... pas comme avant : il répond a minima, mais m'assure qu'il va "s'organiser" pour qu'on puisse se revoir -et envisagerait même de passer la nuit (oh oh) là - "bientôt"... / après, en faisant la vaisselle (une très grosse vaisselle lol) je re-pense à N., en me disant qu'il ya quelque chose qui "coince", et en réalisant -pas trop tôt!- que j'ai sans doute fait une connerie en m'amourachant de lui...mais bon, hein, on ne choisit pas hein / je réserve le Globe à midi pour 3 sans préciser où je veux qu'ils nous placent (on verra bien) / il fait un temps spécialement de merde (froid et humide) /au Globe on est à l'étage intermédiaire, où on n'était encore jamais allé... / on met les progs sous enveloppe à 14h30 et à effectif réduit (J-C Hervé et moi) / passage à la Poste (mérite-t-elle encore une majuscule ?) pour la dernière fois de l'année, et Mme S., tout sourire, me souhaite de "bien profiter de ma famille pour les fêtes" / ("J'ai l'esprit ravagé de répliques cinglantes", comme dirait Snoopy, mais je n'en laisse rien paraître) / en sortant, je me retiens au dernier moment de m'acheter un mille-feuilles à la pâtisserie voisine / je fais pas mal de photos de pare-brise avec des gouttes /17h10 : retour du chocolat aux épices (qui réconforte) /20h30 : ROAD MOVIE, de et avec Dominique Boivin, au ThéV', une excellente façon de clore ce mois de novembre / Catherine nous paye un pot, puis me ramène en voiture /

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visiteurs

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cheveux

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tout par deux

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Ste Catherine

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 parmentier de boeuf sans boeuf

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retour à l'instinct primaire

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Satantango

29 novembre 2023

péridurale

NOTRE CORPS
de Claire Simon

Celui-là n'est pas numéroté, car je suis parti avant la fin (j'ai dû voir une heure et demie sur les trois) à cause de ce que j'appellerai un concours malheureux de circonstances.
Déjà en cherchant la doc pour la copier / coller sur notre programmation du Mois du Doc, au lu du résumé et des critiques je m'étais dit que ça ne semblait pas vraiment un film "pour moi", dans mes cordes, mais bon c'était Claire Simon alors j'allais faire un effort... Dans une salle remplie de spectatrices attentives (eh oui j'étais le seul mec), j'ai rapidement eu la confirmation que je ne "tiendrais" pas les trois heures...
Au bout du troisième entretien médecin / patient, je me suis levé, j'ai salué mes voisines (j'étais assis entre Catherine et Dominique) j'ai pris mes cliques et mes claques et je suis sorti sur mes petites pattes d'oiseau.
C'est là que les ennuis ont commencé : plus de clés de voiture! nulle part, dans aucune poche, (même les poches "secrètes", maintenant j'ai l'habitude) je suis même sorti sur le parking jusqu'à ma voiture, qui était joyeusement -et simplement- fermée à clé, suis revenu dans le hall (désert). Que faire ? Le film duait trois heures, et tant qu'à faire, autant retourner dans la salle.
Regarder la suite du film, essayer de m'intéresser (ou peut-être réussir à m'endormir ?). Ah, on avait changé de créneau, on était à présent dans la FIV, et une infirmière expliquait à un sympathique papa, son précieux réceptacle à la main, comment procéder pour récupérer sa précieuse semence...
Mais bon, je pensais à ces fichues clés, qui étaient peut-être (sans doute) quelque part dans la salle (sinon la suite des événements promettait d'être affreusement compliquée -et contraignante- pour la personne (j'avais envisagé Catherine) à qui j'allais ensuite demander de m'aider...
J'ai ainsi regardé encore une heure de film (je l'avoue, vous vous en doutez, le coeur n'y était pas...
Jusqu'à ce que je décide de m'agenouiller devant mon fauteuil et de fouiller dessous.
Et elle y étaient! Elle étaient tombées de ma poche lorsque je m'étais vautré en position "chaise-longue" (on peut faire ça dans crtaines salles du bôô cinéma, la 11 et la 12, je crois...)
Je les ai donc rangées précieusement dans la poche de mon manteau, ai repris mes affaires, re-salué mes voisines (Dominique m'a juste glissé "Tu pars juste avant la péridurale..."), et suis sorti, joyeux et soulagé... (Et sans remords!)
(Pardon pardon, Claire S.)

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26 novembre 2023

micro 210

"Je suis toujours un peu fier de mon amour pour le monde. C'est si facile de haïr, en comparaison." (Jack Kerouac)

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sur tw*tter :" étant donné qu'il prend sa raie du cul pour le Tropique du Cancer..."

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"A force d'appeler ça ma vie je finirai par y croire. C'est le principe de la publicité." (Samuel Beckett, Molloy)

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"La rafale amoureuse provoque assourdissement et peur : crise, révulsion du corps, folie : celui qui est amoureux à la manière romantique, connaît l’expérience de la folie." (Roland Barthes)

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(sur tw*tter) "si tu ne joues pas avec mon coeur, promis, je jouerai avec ta bite"

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"J'ai toujours imaginé le paradis comme une sorte de bibliothèque." (Jorge Luis Borges)

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"There is not past, no future; everything flows in an eternal present." (James Joyce)

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"Dire au revoir c’est nier la séparation. C’est dire: aujourd’hui nous jouons à nous séparer, mais nous verrons demain." (Jorge Luis Borges)

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(sur tw*tter) "être célibataire c'est pas facile, souvent je caresse ma cuisse et je me dis bb stp arrête j'ai pas envie"

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"Quand on renonce à l'espoir, tout est possible... " (Damien Marguet, présentation de SatanTango)

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"Ce qu’on ne peut pas dire, il ne faut surtout pas le taire, mais l’écrire." (Jacques Derrida)

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Pangramme : n. m. Phrase utilisant toutes les lettres de l'alphabet.
"Bâchez la queue du wagon-taxi avec les pyjamas du fakir."
"Portez ce vieux whisky au juge blond qui fume."
"Voyez le brick géant que j'examine près du wharf."

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"Ma tristesse n’est pas un reproche, vous savez…" (Veronika, La maman et la putain)

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"Qu'il est difficile de se taire quand on a plus rien à dire." (Pierre Etaix)

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"Le dépit n'a jamais guéri une passion ; cette cure doit être l'ouvrage de la séparation et de l'absence : il n'y a point d'autre remède." (Jean-Jacques Rousseau, Pensées d'un esprit droit)

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❝Un jour, je te décevrai, et ce jour-là, j’aurai besoin de toi.❞ (Robert Desnos)
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"On me croit ici, et calme, je suis aussi ailleurs en des régions bouleversantes inconnues de tous." (Robert Desnos)

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24 novembre 2023

les mecs mariés

J'aime les mecs mariés.
Précision : j'aime recevoir les mecs mariés.
(Appelons un chat un chat : coucher avec serait plus précis. J'aime coucher avec des mecs mariés.)
C'est surtout pour eux que j'ai commencé à faire "table d'hôte".
Je suis un gay qui préfère les bi (ou même les hétéros) aux autres gays. J'ai toujours préféré chasser hors de ma meute, n'ayant jamais été trop à l'aise avec les codes de "mes pairs" (LGBTetc.). Si je dis que je préfère les hommes "normaux" (aïe pas taper) je veux juste parler de ceux qui n'usent ni n'abusent d'une signalétique sexuelle (ou textile ou sociale) excessive (et redondante) de grande follasse.
Pour quoi je kife les hommes mariés ? D'abord parce qu'ils sont "neutres". Une apparence de mec, un look de mec, une odeur de mec, aussi. Les "bonhommes", quoi, comme j'aime les appeler.
Ensuite parce que ce sont, sous leur apparence "normale" et leurs habits "normaux",  leur vie "normale" (?) des agents doubles, des  tricheurs, des menteurs, (des salopards, quoi) et que, ce faisant (en couchant avec eux), je contribue à les inciter à l'être encore davantage,  à mentir et à tricher encore (un peu)  plus. Passer un moment au lit avec eux, c'est non seulement agréable physiquement (c'est quand même, après tout, pour ça que je les reçois) mais aussi  moralement gratifiant pour moi (même s'il y a là-dedans, je l'avoue,  un soupçon de perversiré. Une larmichette, dirons-nous).
Ils sont là en cachette, furtivement, pour pas très longtemps. De passage ("On ne s'éternisera pas" prévenait l'un d'eux, récemment, que je devais voir pour la première fois), donc même pas cinq à sept (rarement), souvent plutôt cinq à cinq trente, voire vingt, entre la poire et le fromage, vite fait (et pas forcément) bien fait, en loucedé, en catimini, en douce (Jean-Luc Hennig avait écrit un joli bouquin sur eux, BI, que je dois avoir quelque part dans ma bibliothèque, bouquin où il expliqait tout ça très bien). C'est plus physique qu'affectif. La plupart le revendiquent. (le résumé le plus prosaïque serait, attention pour public averti, "se vider les couilles"...)
D'ailleurs, lors de premiers contacts (écrits), il est souvent question de "discrétion". Ce qu'ils demandent : "beaucoup de discrétion". Et reprécisent. Insistent. Tsss. Comme si j'allais ouvrir en grand la fenêtre de mon salon, jouer de la trompette (ou plutôt, louer un orchestre de mariachis) pour tonitruer : "JE RECOIS UN HOMME MARIÉ, OH EH OH EH!" afin d'être certain que tous les voisins, voire tout le quartier, sont bien au courant. Et en profitent pour le faire savoir aussi sec,exponentiellement, partout sur les rézosocios.
(Furtifs. J'aime toujours imaginer que c'est ainsi que, tels les Zorros moyens (ou, mieux, les conspirateurs d'opérette) ils traversent le porche et grimpent les escaliers, avec un loup noir sur les yeux et le bas du visage dissimulé derrière la cape qu'ils ont relevée sur leur avant-bras). Caramba, encore raté!
Ces tricheurs ont bien organisé leur tricherie. Bien obligés. Non seulement il faut disposer d'un certain laps de temps, mais, tout autant, d'un prétexte, ou d'une raison (bref d'un alibi) pour pouvoir disposer de ce laps de temps hors du foyer conjugal, ou, tout du moins, sans que la tendre épouse n'en ait vent (ni puisse concevoir le moindre soupçon).
Le temps le plus propice, à cet effet, (et c'est celui qui -je contemple le cheptel -attendrissant- de mes visiteurs et leur emploi du temps- est majoritairement utilisé) est l'interzone (la grau zone) entre la fin du travail et le retour à la maison. Hormis en cas d'épouse particulièrement soupçonneuse et chronométreuse de trajets (ça s'est vu), ce sera toujours une zone temporellement -et, parfois même géographiquement- floue, incertaine, imprécise. Parfaite donc. L'aubaine. (Je l'ai déjà écrit, c'est lors de ce même créneau qu'on retrouve en général les braves pères de famille traîner sur les parkings, feignant d'être là par erreur et de ne rien attendre). Il y a aussi les rebelles (j'en ai connus, oui oui) qui utilisent ce moment flou, mais à rebours, dans l'autre sens  : entre le moment où ils quittent le domicile et celui où ils arrivent au taf. Le moment  généralement -très- matinal où ils embauchent. (et je ne ferai pas là de jeu de mot facile avec le mouvement contraire, celui où, plutôt le soir, il est alors question de débauche...).
Puisque je les reçois, les choses sont claires : ils savent où ils viennent, quand ils viennent, et pourquoi ils viennent. (Et à quel moment ils devront être repartis). Oui, pas d'équivoque. Bien au chaud dans notre petite bulle de tricherie.
Ils me parlent, à mots couverts, de leurs épouses, ou pas. Je ne questionne pas, je ne tire pas les vers du nez, juste parfois m'enquiers-je poliment. Lorsqu'ils n'en parlent pas, c'est que visiblement ils ont épousé une perle (j'en connais), ou, à l'opposé, un dragon. Mais d'une façon générale, pendant le peu de temps qu'ils passent dans mon boudoir, on a l'occasion de penser à pas mal d'autres choses que celles qui se passent dans leur maison à eux. Et c'est très bien comme ça.
Et j'adore le petit laps de temps quand ils sonnent et que j'actionne l'ouvre-porte. Les petits papillons dans le ventre (la première fois, bien sûr, mais pas que). Quand ils montent. Les quelques secondes où j'ai ouvert la porte de l'appartement, je suis sorti sur le palier (ou j'ai juste sorti la tête) et je les regarde monter la volée de marches. Ils entrent (en scène), je referme la porte derrière eux, et c'est parti... Nous vaquons à nos occupations. On s'attelle à la tâche. Ce pour quoi ils sont là.
C'est moi le maître de maison, l'hôte, et donc par là-même -en principe- le maître de cérémonie, qui va les diriger soit, vers la gauche, direction la cuisine (et donc, souvent, le café -et parfois la cigarette qui va avec- on n'est pas des bêtes, on la joue "civil" (mais c'est rare, je reconnais : lorsque café il y a, c'est plutôt "après")), ou bien vers la droite, pour traverser tout l'appartement et arriver jusqu'à la chambre (bien qu'il me soit arrivé (n'est-ce pas L., n'est ce pas N.) de m'arrêter avant et de ne pas aller plus loin que le canapé du salon... Plaisant aussi.)
A partir de là, nous savons tous les deux que nous disposons d'un certain temps. A nous de l'occuper au mieux. Le plus souvent (en principe) on a, par chat, déblayé le terrain : ce qu'ils aiment, ce qu'ils n'aiment pas, ce dont ils auraient envie... Très souvent (le plus souvent, allez) les mecs mariés sont -en plus d'être menteurs et tricheurs- égoïstes. Il sont là parce que leur bite les y a poussés, et avec un seul but : la jouissance. La leur, le plus souvent (mais ça fait pour moi partie du jeu). Ils sont là, en majesté, sur le lit ouvert  et les oreillers de travers  J''ai appris le terme "à la pacha", et c'est tout à fait ça, mais ça ne me déplaît pas du tout alors de jouer les grands vizirs. Je m'y emploie. En général avec succès. Le rythme dépend du laps de temps disponible. C'est hélas (quasiment) implicite : dés qu'il a joui, l'affaire est close. Un brin de toilette parfois (pas forcément) et je les regarde ensuite "remballer", se rhabiller, récupérer leurs accessoires, leur panoplie de mec marié, pour retourner dans leur vie de mec marié. (et là, seulement, je tolère qu'ils regardent leur montre ou leur téléphone, avant c'est de la pure goujaterie (inacceptable, mais ça s'est vu...)
On se salue d'une façon fort civile (la plupart de ces mecs, avec qui nous venons pourtant d'avoir un rapport très... intime, optent pour la virile poignée de main), avant qu'ils ne sortent, on échange quelques mots "apaisés", j'ouvre la porte je les regarde descendre, ouvrir la porte, la refermer (la paroi est en verre -trempé-, je peux donc encore les voir avant qu'ils ne disparaissent tout à fait. Jusqu'à la prochaine fois.) Hasta la vista baby.
Ils sont repartis dans leur vie de mecs mariés "au grand jour", tandis que je me tiens dans l'angle mort de leur existence. Tapi dans l'ombre, parfois dissimulé dans le répertoire de leur téléphone derrière un laconique prénom.
Le revers de la médaille, c'est, évidemment que ce sont eux qui tiennent les rênes (j'avais écrit les rêves : charmant) et que la méthode recommandée semble être celle qui procède a minima : je n'e suis pas supposé abuser des messages, il suffit juste d'avoir la patience d'attendre.
Pas toujours facile, mais bon on s'y fait. (Et l'expérience prouve que, plus on a envie et plus on cherche frénétiquement, eh bien moins on trouve... A bon entendeur.)

22 novembre 2023

une odeur de marée, de fleurs et de pisse

190
PORTRAITS FANTÔMES
de Kleber Mendonça Filho

Troisième film de notre Mois du Doc. Lui a droit à six séances (heureusement que je veillais au grain pour les horaires : on avait bien les 6 séances prévues mais aucune ne correspondait avec celles précédemment communiquées par le programmateur, et annoncées par nous - à nos adhérents et au niveau national-, et donc on serait encore passé pour des charlots, mais, ouf! tout a été promptement rectifié par le directeur dès mon signalement).
Un documentaire, par un réalisateur dont on a programmé (et applaudi) tous les longs-métrages précédents (BACURAU, AQUARIUS, LES BRUITS DE RECIFE). Celui-ci est un documentaire centré sur Recife, sa ville, qu'il aime et dont il va nous parler en long en large et en travers (mais dont il nous a déjà longuement parlé à travers ses autres films).
Un document autobiographique et intime, en trois parties (les maisons (ses maisons) / les cinémas / les lieux de culte) avec, à travers des documents personnels du réalisateur (et sa voix-off), les souvenirs de cette ville qu'il aime tant. Et, pour accompagner ce montage d'images, beaucoup de musique brésilienne (je suis désolé de le redire, mais ce n'est pas vraiment -du tout- une musique faite pour mes noreilles, voilà, c'est comme ça c'est dit qu'y peux-je...) donc qui me fait parfois me rétracter comme un petit escargot tout au fond de sa coquille.
Peut-être aussi  n'avais-je pas tout à fait la tête à ça, mais, comme dirait Dominique, euh,  "j'ai un peu rêvassé"... (et un tout petit chouïa fermé l'oeil aussi...)
Heureusement, le film se clôt sur une séquence délicieuse (dans un taxi) qui sait vous réconcilier illico avec lui (le film), en instillant un peu d'humour (et / ou de fantastique, et donc de fiction) dans ce document jusque là un peu sage,et fait en sorte que vous en garderez un bon souvenir...

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20 novembre 2023

raoule, avec un e

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VOLEUSES
de Mélanie Laurent

Et hop! je rentabilise encore mon abonnement N*tflix : le soir suivant, un autre film. Re-canapé donc, pour, cette fois assister aux aventure d'un gang de filles (Mélanie Laurent, Adèle Exarchopoulos d'abord, rejointes par Manon Bresch) coachées par Marraine (Isabelle Adjani).
Et on change complètement d'univers : autant THE KILLER , vu la veille, était sombre froid et cynique, autant VOLEUSES est solaire, enjoué, déconneur. Le trio fonctionne d'enfer, et Adèle Exarchopoulos y est vraiment fabuleuse, une fabulosité de chaque instant, comme si elle avait encore plus lâché les fauves en elle que d'habitude. Un festival, un régal. D'autant plus qu'on a, pour assaisonner la sauce, côté mâles, Philippe Katerine (comme toujours aussi génialement idiot) en organisateur de casse et Félix Moati (toujours aussi mimi) en fournisseur d'armes.
C'est drôle, plein d'énergie, ça carbure à toute allure, ça envoie des vannes, ça chambre à tout bout de champ, et ça s'offre un épilogue ("quatre ans après...") qui fait se demander au spectateur "mais comment elle a fait ?", un épilogue tout plein de tendresse et de féminitude...
A voir absolument donc (si vous avez N*tflix hihi)
(Le film était numero un mondial des visionnages sur N*tflix la semaine de sa sortie)

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19 novembre 2023

silencieux (mais bavard)

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THE KILLER
de David Fincher

Bon, il y a eu un peu de battage sur tw*tter, et je me suis souvenu que j'avais toujours un abonnement à N*tflix, pour de pareilles occasions... J.'y suis donc allé.
Je l'ai regardé jusqu'au bout, assis sur mon canapé. Un polar, donc, divisé en chapitres, l'histoire d'un tueur à gages qui rate sa cible (chapitre 1) alors que pourtant tout était hyper bien préparé, et va en devenir une à son tour (chapitres suivants, où il va s'agir pour lui de dégommer tous ceux / celles qui veulent le zigouiller parce qu'il a failli. Tilda Swinton sera la dernière sur la liste, et elle racontera une histoire -le chasseur et l'ours- que je connaissais déjà hihi)
Le killer voyage beaucoup, à chaque fois sous un nouvel alias (ce mec a une collection de passeports hallucinante), prend l'avion, dort à l'hôtel, loue des voitures, (j'ai pensé à Isabelle Adjani dans MORTELLE RANDONNEE), fait son petit bizness de mort (il a une collection d'armes tout aussi hallucinante) avant de repartir vers de nouvelles aventures killeuses.
Il est interprété par  Michael Fassbender, qu'on a plaisir à retrouver (comme à chacun de ses films précédents, on sait que ça ne sera pas une partie de rigolade...).
C'est glacé, glacial, glaçant (et autres épithètes frigorifiantes à votre choix). Avec un discours intérieur (une voix off quoi) perpétuel, ressassant notamment son code de conduite (Respecte le plan / Anticipe, n'improvise pas / Ne fais confiance à personne /Demande-toi seulement : quel avantage j’en tire pour moi / Ne mène que le combat pour lequel on te paye -merci wikip*dia et Libé-). Par un mec qui se déguise en touriste allemand pour être sûr qu'on lui foute la paix. Et qui n'épargnera personne (bam bam! y en a un(e) qui clabote à chaque chapitre). Avant de retrouver sa chère et tendre pour prendre un bain de soleil sur sa chaise longue en République Dominicaine.
Un personnage assez déplaisant, mais, comme le précise David Fincher "La sympathie ne m'intéresse pas."

"Œuvre assez radicale, “The Killer” est au film de tueur à gages ce que “Jeanne Dielman” est à la figure de la femme au foyer : la lente et austère description d’un quotidien millimétré mais soudain perturbé par un grain de sable dans la machine, qui débouche sur un progressif et insupportable déraillement." (Les Inrocks)

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18 novembre 2023

calendrier des pompiers

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POUPOUPIDOU
de Gérard Hustache-Mathieu

Normal... Après avoir vu (sur les conseils de Dominique) POLAR PARK sur arte, (avec mon Guigui Gouix d'amour à moi que j'aime (encore un qui fait partie de mon HCV (harem cinématographique virtuel, lol), j'ai éprouvé l'envie de revoir POUPOUPIDOU, du même réalisateur, dont la série est une version étendue (avec des points communs et des différences.
Le plus sympathique, c'est de voir les deux héros (Jean-Paul Rouve et, donc, Guillaume Gouix) avec 12 années de plus au compteur (G.G en avait donc 28 à l'époque) sans qu'ils n'apparaissent trop trop changés.
Le pitch est toujours le même : un écrivain en panne d'inspiration débarque à Mouthe, un crime est commis, il va mener l'enquête, et essayer de commencer un nouveau roman. Bon, après, ça change : Rouve est toujours écrivain, Gouix toujours flix (mais il a pris du galon entre temps... Le film originel traitait d'une unique victime, qui, dans la série, se trouve être la deuxième d'une série (car serial-killer il y a aura...) On retrouve, en commun, Olivier Rabourdin qui, lui, change carrément de personnage : il était flic, le voilà à présent moine...
On retrouve aussi, en commun, (mais c'est moins important hihi) Bobby le chien empaillé avec un bandana jaune autour du cou...
L'intrigue change, prend de l'ampleur, des personnages nouveaux apparaîssent, et il est plaisant de constater que quelques scènes sont reprises quasiment à l'identique d'une version à l'autre...
Une seule petite déception : ne figure plus la scène dite "du calendrier des pompiers de Mouthe" (calendrier qu'on voit -private joke - affiché au mur chez l'ami de G.G) ni la jolie scène à QV (les deux scènes sont quand même très très courtes, hein... Il y a douze ans, je devais sans doute moins avoir l'occasion d'en voir, hihi).
Simplement on peut remarquer dans cette nouvelle version "longue" le soin apporté à la mise en scène (et les clins d'oeil récurrents au corps masculin, qui ne pouvaient pas me laisser indifférent, n'est-ce pas).
Dans la première version c'est Sophie Quinton (une actrice magnifique) qui jouait le rôle de la fausse Maryline, que le réalisateur faisait revivre vie ses carnets, tandis que dans POLAR PARK c'est India Hair (une autre actrice magnifique, mais dans un autre registre) qui tient la dragée haute à notre ami écrivain...

POUPOUPIDOU était un très bel essai (qu'hélas peu de gens ont vu à sa sortie, me semble-t-il) que POLAR PARK transforme (transcende) d'une fort agréable façon...
Et Guillaume G. est vraiment vraiment mimi. (mais j'aime bien aussi son copain, le légiste, et aussi son adjoint barbu qui chante... -dans POLAR PARK!)

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17 novembre 2023

héron pélicans et perruches

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LE GARCON ET LE HÉRON
de Hayao Miyazaki

Oh oh, il passe à Vesoul dans le bôô cinéma avec 2/3 de séances en VF et le reste en VO. Et je me disais que ça ne m'aurait pas extrêment dérangé de le voir en VF (MOI VOISIN TOTORO, découvert via Ecole et Cinéma, je ne l'ai pratiquement vu que comme ça, en VF).
Pour cette séance en VO de 15h30 nous étions deux dans cette très grande salle 11 (moi tout en haut et un autre spectateur presque tout en bas).
J'ai vu pas mal de films du sieur Miyazaki, j'ai été sensible à leur poésie, mais j'ai eu toujours une certaine résistance vis-à-vis de ses "monstres" : les vieillards boursouflés, qui reviennent souvent, et les créatures magiques.
Ici il va y en avoir pléthore (le film dure plus de deux heures, et il en est plein à ras bord, tellement que parfois ça déborde et ça submerge.) Je dois avouer que j'ai fini un peu par me lasser, et qu'une demi-heure de moins m'aurait laissé dans un état plus... léger.
Partout, des gens crient au génie, au sublime, au chef-d'oeuvre, se prosternent, déchirent leur chemise en signe d'adoration... Mouais. Je serai beaucoup plus modéré dans mon enthousiasme. A cause des monstres de Miyazaki, je l'ai écrit plus haut. Les vieux et les vieilles (déjà dit aussi), et, surtout, le pire : réussir à transformer un magnifique héron en gnome au gros pif rouge boursouflé (qui vit à l'intérieur).
L'histoire est plutôt très complexe (il est clair que ce n'est pas tout à fait un film pour les enfants), avec mort de la mère (ça, ça ne peut que me bouleverser) voyage initiatique, univers parallèles, grouillement et multiplication des assaillants, (une fois des pélicans, et l'autre des perruches) péripéties échevelées (et j'avoue que je ne me souviens déjà presque plus de la fin...)
Voilà, c'était très bien. Mais c'était pas géniâââââl, faut quand même pas pousser le bouchon trop loin hein. Un peu trop (auto-) référencé pour moi (qui ne connaît pas assez, en détail, l'oeuvre de Miyazaki). Bouillonnant, foisonnant, péripétant (comme péripéties, hein, pas comme péripatéticienne...) tonitruant, parfois boursouflé comme ses vieillardstrès riche, trop riche (si j'ose écrire saoulant je vais me faire taper... hein). Alors que, comme le chante Françoise Hardy dans LA SIESTE "Et moi c'qu'il me faut c'est d'la douceur..."
Je préfère retourner pour la centième fois me lover dans les bras de TOTORO, hein...

(mais si vous voulez en savoir -beaucoup- plus, je vous renvoie à cette très belle -et très fouillée- critique -

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le garçon

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les mamies

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(Belle-)Maman c'est toi, la plus belle du monde...

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un petit côté Alice, non ?

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le vilain Roi-Perruche

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les warawaras (eux ils ont trop mimis...)

 

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