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lieux communs (et autres fadaises)

7 juillet 2021

comme s'il en pleuvait

Oui, aujourd'hui les bouquins étaient comme le temps (pluvieux!)

Il m'est d'abord tombé du ciel ce midi (dans un joli papier-cadeau kraft réversible bleu/jaune) :

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(cadeau d'anni par Catherinechounette)

puis je suis retourné chez Lecl*rc (re)voir les soldes de bouquins et j'ai (re)trouvé, (à 2€!) :

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(Je suis quasiment sûr qu'il n'y était pas hier!)

et comme j'avais du temps avant le cinoche j'ai trouvé (à HappyC*sh)  :

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(celui-là je ne l'avais pas, c'était Pépin qui me l'avait prêté)

et en rentrant, j'avais un sms qui me disait de passer à mon Point R*lay pour récupérer ma commande de chez Gibertuche :

Le-Sourire-de-Jackrabbit

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(J'aime ça quand il pleut des bouquins!)

*

et pour couronner le tout, en discutant au téléphone avec Dominique ce soir, je réalise que la croûte de la vilaine ampoule du 18 juin vient juste de tomber! Ma jambe est lisse comme une cuisse de nymphe ! Quel bonheur!

*

(et, tiens, une petite pensée émue pour Manue dont c'était aujourd'hui le dernier jour d'école avant la jubilacion (les españols ont le sens du mot juste))

manue

(j'aime beaucoup cette photo)

*

6 juillet 2021

festival

eh oui mercredi on n'aura d'yeux que pour Cannes...

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charlotte

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memento

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tapis rouge

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annette

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spike lee

*

Capture d’écran (2429)

et ça, tiens, rien à voir c'est extrait du clip ALICE ET JUNE, (d'Indochine) que je prends grand plaisir à écouter en ce moment  (je trouve les paroles assez stupides mais le riff de guitare est imparable, et puis, c'est toujours beau, des jeunes gens qui courent... (le clip est visible )

*

 

5 juillet 2021

au fil du jour

ils sont partis
en laissant grande ouverte
la portière à glissière
de leur grande voiture noire

*

d'où venait-il celui
qui a remonté la rue
à contre-sens ?

*

des toilettes au bureau :
recherché longuement
deux numéros de Libé
dans chacune des quatre pièces

*

cherché longtemps aussi
le hachoir à persil
fut rangé par erreur (hier soir) dans le frigo

*

tarte aux pommes light
fromage blanc
cannelle cardamome curcuma

*

retrouvé enfin, par hasard
les deux Libé
sous le sac à courses en plastique fleuri

*

la préparation du taboulé
est quasiment
un acte zen

*

(toujours) se trouver
de (bonnes) excuses
pour ne pas aller marcher

*

là c'est
"je ne suis pas encore
habillé" (tout à l'heure)

*

(et je dois surveiller
ma tarte dans le four qui
cuit doucement)

*

13h30 météo france
"fortes pluies dans 30'"
j'attend

*
16h je suis prêt
aucune averse en vue
go!

*

il faut quarante minutes
pour aller de chez moi
à la boîte à livres du Lac

*

posé deux gros livres
n'en ai repris
qu'un

*

40'
un peu trop court pour un aller simple
un peu trop long pour un aller-retour

*

retour par l'autre côté
derrière Gefco il y avait
quelques camions garés

*

le chauffeur du dernier, accoudé à sa vitre ouverte
me regardait, j'ai dit bonjour
m'a dit bonjour, j'ai continué

*

(du coup, été
très raisonnable
me suis félicité)

*

c'était plus long
pour rentrer
j'ai commencé à traîner la patte

*

pris 5 granules
d'arnica montana
et un efferalgan (ça faisait longtemps)

*

repas léger
sur le pouce
(fini avec ananas et framboises)

*

somnolé canapé entre
FALLING IN LOVE et
DERNIER DOMICILE CONNU

*

et j'écoute encore une fois
We love each other so much
en attendant ANNETTE de Carax (mercredi)

*

4 juillet 2021

"beaucoup manqué"

VERS LA BATAILLE
de Aurélien Vernhes-Lermusiaux

(note pour les mauvaises langues et les esprits mal tournés : le titre de ce post ne fait absolument pas référence à la réussite -ou non- du film, il s'agit juste d'un élément spécifique de langage (de dialogue) qui m'a marqué)
Re-au cinéma cet aprèm avec Catherine (et grâce à elle aussi), pour un film aux antipodes du précédent : un film en couleurs (ça commence avec des charbons ardents), épique, plein de bruit et de fureur, avec un Malik Zidi (qu'on ne voit pas assez souvent) ici complètement transfiguré (halluciné pourrait-on dire) dans le rôle d'un photographe français, qui, au XIXème, parti au Mexique pour y "photographier la guerre", ne la trouve pas vraiment, et se met alors à errer, dans des paysages aussi grandioses que désolés, avec en fond sonore le fracas régulier des affrontements invisibles, en compagnie d'un indigène (un Mexicain) qui ne parle pas plus le français que lui ne parle l'espagnol, perdu dans une sorte de quête mystique dont il finira par trouver la raison (à la fois le pourquoi et le comment...)à l'issue de ce vrai/faux western (on a les chevaux, on a les bottes on a les carabines, mais l'enjeu n'est pas du tout le même).
Un film... impressionnant (évidemment, quand on parle de plaque photographique...) où je n'ai pas dormi du tout (heureusement quand même que Catherine était là, à un certain moment où j'ai failli chavirer...) mais qui, étrangement, a semblé durer beaucoup plus longtemps en "temps subjectif" (1h45 ? 2h ?) qu'en temps réel (1h30) avec le fameux syndrome des "fins successives" (une scène où on se dit "tiens, là c'est la fin..." et non, une autre arrive ensuite...).
J'aime le récit de cette errance, avec ce qu'elle peut avoir de répétitif (les paysages, les rencontres, la violence), et la façon dont le récit parfois semble s'ancrer dans une réalité terre-à-terre qui n'est pas toujours ce qu'elle a l'air d'être (la scène du bordel) ou qui au contraire  l'est "trop" : les scènes successives avec les soldats semblent à la fois esquissées et manquant d'un je-ne-sais-quoi qui les rendrait plus crédibles (plusieurs fois m'est venu le mot "reconstitution", d'autant plus quand on y reconnaît Mathieu Chabrol en général ou Sébastien Chassagne en troufion).
Mais je n'ai pas grand-chose d'autre à reprocher à ce film faits de déambulations et d'arrêts sur image (c'est quand même là la fonction de la photographie), qui, c'est vrai, sait vous emporter et vous transporter sans forcément vous donner toutes les clés de cette déambulation tout à la fois sublime et dérisoire (et j'ai ADORÉ -même si elle n'est pas nouvelle, et peut-être pour ça, justement, à cause de la connivence souterraine qu'elle suggère, l'idée des yeux rouges qui apparaissent régulièrement dans la nuit...).

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3 juillet 2021

soutanes

LES SÉMINARISTES
de Ivan Ostrochovský

1) Derrière ce titre peu affriolant se cache une merveille de film. Plastiquement c'est -vraiment- somptueux : noir et blanc intense, format 4/3, travail méticuleux sur le son, éclairages et cadrages hyper-soignés, oui, sans doute un des plus beaux films que j'ai pu voir cette année (merci Hervé!) (les hasards de la programmation nous font afficher deux films en noir et blanc la même semaine, c'est dire si, moi qui aime tant ça, les films en noir et blanc, j'ai été parfaitement comblé).
MAIS deux petites choses m'ont empêcher d'apprécier pleinement ce film cinglant (ou, en tout cas, de l'apprécier encore plus) : d'abord le sommeil (qui est arrivé quasiment dès la première image!), ou plutôt ces micro-endormissements (de l'ordre souvent de quelques secondes) qui vous font soudain ouvrir l'oeil et vous dire "ah tiens, là, j'étais en train de dormir un peu..." on se concentre, on se pince un peu -dans l'espace entre le pouce et l'index-, on tente de lutter mais rien n'y fait les yeux se re-ferment : film /noir / film / noir, jusqu'au moment où votre cerveau décide de vous libérer, et vous voilà réveillé, fringant, mais de l'eau a coulé sous les ponts du film, et il faudra souvent ramer pour réussir à se remettre à flot du récit (on aura forcément manqué des éléments essentiels), et, justement, la deuxième chose (cf début du §), c'est le récit lui-même, à propos des accointances entre l'Eglise et le pouvoir politique (communiste) dans la Tchécoslovaquie des années 80, avec ses instantanés d'apparatchiks saisis sans pitié comme autant de vieux reptiles préhistoriques et répugnants clignant des paupières dans la lumière des phares, déjà pas très sexy en lui-même, mais rendu du coup quasiment incompréhensible par ce que j'en avais manqué lors de mes endormissements.
Je l'ai donc regardé, ce film, passionnément, comme j'aurais pu, en son temps, regarder, par exemple L'année dernière à Marienbad (tiens, encore un grand film en noir et blanc!), sans jamais comprendre tout à fait ni ce qui s'y disait, ni ce que s'y disaient ses différents protagonistes.

A noter dans le film la présence de l'imposant Vlad Ivanov, acteur roumain multi-vu (et toujours autant apprécié), notamment dans Les Siffleurs (2019), Baccalauréat (2016), Dans la brume (2012), Le voyage de Monsieur Crulic (2011), My Joy (2010), Policier, adjectif (2009), de la Roumanie jusqu'à l'Ukraine, c'est dire...

2) Ca m'avait vraiment agacé d'en avoir perdu autant, et, donc, j'y suis retourné, le lendemain, à 16h, accompagné de Catherine, que mon enthousiasme avait finalement réussi à décider. Cette fois je n'en ai pas perdu une miette, et j'ai pu remplir les blancs que mon sommeil avait créés. Et j'ai réalisé qu'il m'en manquait pas mal, surtout au début, du simple intertitre ("143 jours avant"), durée, une seconde, jusqu'à des scène beaucoup plus conséquentes (jusqu'à quelques minutes), avec l'intense plasir d'avoir, cette fois, tout vu, mais, même en ayant tout vu, subsistaient encore des interrogations (notamment à props de l'organisation Pacem in Terris) et toujours aussi le sentiment d'avoir vu un film brillantissime (en même temps que, paradoxalement, plutôt opaque, bref un genre de trou noir cinématographique). Et encore plus content de voir que Catherine et Claude W. (qui assistait aussi à la séance) étaient du même avis que moi.

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photos au format du film

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l'affiche

la bande-annonce est

 

3 juillet 2021

CMFUBJ

(bougonneries)

Grincheux

J'ai une nouvelle fois désinstallé le logiciel de Scr*bble (après avoir perdu 80 points depuis hier soir en une quinzaine de parties), quand je me suis vu, encore une fois, me mettre en colère contre des gens simplement parce qu'ils avaient gagné (et que moi, je ne l'avais pas), que je me suis trouvé ridicule et que je me suis dit que vraiment tout ça était très con (de ma part), et donc il valait mieux mieux éviter de l'être à nouveau. Et hop!

*

"Ne t'aigris pas" m'avait dit un jour Philou, alors que je vitupérais contre je ne sais plus qui (ou quoi). Sage conseil, soit, mais pas toujours facile à mettre en application.

*

Le Chat (de Gelluck), lui, dit "Plus je grossis, et plus je m'aigris". Ca aussi, j'aime bien (je l'ai déjà dit ici, je crois).

*

C'est sans doute le mois de juillet qui produit cet effet-là (juin, je ne le vois jamais passer, et juillet m'énerve -août, lui, m'attristerait plutôt...)

*

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(antidotes)

"L'ÉDITO DE JACKY DURAND

LA MADELEINE DES URGENCES

C’est juste une madeleine dans un sachet plastique que l’on tend doucement aux patients avec un verre de boisson sucrée. Autant dire des "horreurs industrielles" condamnées au gibet de la malbouffe par les tenants du bien-manger et de la diététique. Et pourtant, ça se passe à l’hôpital, cela dit pas spécialement réputé pour sa gastronomie. Mais dans un service bien précis : les urgences psychiatriques. Là où convergent tous les mal-être du monde qui ont encore davantage enflé depuis le Covid-19. On y vient quand le verre de la souffrance psychique déborde. On imagine déjà la grosse piquouze chimique, voire les liens de la contention physique, autant dire l’urgence de l’urgence quand le danger est imminent en soi. Mais là, dans ce cas précis, rien de tout cela. Que vous soyez assis ou couché sur un brancard, une soignante, un soignant vient d’abord vous proposer un gâteau et un soda alors que l’on imaginait que la priorité serait donnée aux cachetons d’anxiolytiques. Tout est dans leurs gestes et leurs voix. Un mélange juste de politesse et de fermeté. La bonne distance et une forme d’élégance. Jusqu’au café que l’on apporte dans une vraie tasse en vous demandant si vous voulez du sucre. Pas un gobelet en plastique de distributeur automatique qui vous rappellerait, qu’après tout, vous n’êtes qu’un numéro de sécurité sociale. Encore une fois, on se dit que le boire et le manger, c’est beaucoup plus que remplir un gosier et un estomac. En l’occurrence, ici, c’est installer un peu de réconfort et de confiance dans un univers pas vraiment folichon.♦" (c'était dans Libé ce matin et j'ai trouvé ça très beau)

*

"Periphery of the Night"
d’Apichatpong Weerasethakul
à l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne-Rhône-Alpes,
du 2 juillet au 28 novembre.

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*

2 juillet 2021

punaises de lit

PLAYLIST
de Nine Antico

Enfin je l'ai vu! Bôô cinéma, 18h, salle 9, 4 spectateurs.Loulou m'avait prévenue qu'elle avait adoré la bande-annonce (comme moi) et qu'elle avait été "un peu déçue par le film"... je savais donc "un peu" à quoi m'en tenir... Sara Forestier et Laetitia Dosch, un noir et blanc classieux (pour moi, allez savoir pourquoi, un film en noir et blanc, c'est -déjà- la garantie d'au moins 50% de plaisir en plus), une bande-son riche et intense et variée (une vraie playlist, quoi...), pour un film sans doute presque autobio, qui, malin, s'auto-critique à travers l'observation par un pro du carnet de dessins de l'héroïne : "ton trait est maladroit, mais on sent que tu dessines avec tes tripes...".
Chroniques(s) esquissées croquées (BD oblige) de la vie d'une jeune fille -Sara Forestier, envers qui mon capital-sympathie reste toujours intact depuis L'Esquive (2003), c'est dire -  (elle a 28 ans dans le film mais voudrait faire croire qu'elle en a 26, pour obtenir une dérogation pour passer un concours d'entrée dans une école d'art), serveuse dans un bar mais qui rêve d'être publiée et reconnue en tant que dessinatrice, flanquée d'une copine (Laetitia Dosch, excellente comme d'hab', en aspirante comédienne). Non seulement nôtre héroïne voudrait être publiée mais aussi, (et surtout ?), elle aimerait rencontrer l'amour, (le vrai, le beau), et le film est conçu comme une façon de feuilleter le récit de ses aventures, de ses conquêtes, de ses illusions, de ses désillusions (allez savoir pourquoi, je me suis pas mal reconnu -et donc identifié à elle- dans ce fonctionnement, mais, bon, "quand j'étais jeune" hin hin), via un catalogue de spécimens mâles, épinglés comme des papillons exotiques, et qui deviendront d'ailleurs la matière de sa première bd publiée.
Tout ça enveloppé, enrubanné, par la voix-off d'un narrateur élégamment désinvolte, je veux nommer Bertrand Belin, voix-off dont je me suis demandé si elle n'était pas un peu too much, et ne desservait pas un peu, finalement,  le film, plus qu'elle ne l'accompagnait (par le ton, le phrasé, la componction, l'ironie, j'ai pensé irrésistiblement à la voix -irrésistible !- de Claude Piéplu qui accompagnait les Shadocks... -Ah, les Shadocks... "je vous parle d'un temps que les moins de 60 ans..."- ).
Un chouette film en noir et blanc, donc, avec ses historiettes, ses chapitres, ses running gags (le morceau récurrent de Daniel Johnston), ses deux chouettes héroïnes (le tandem Forestier/Dosch fonctionne à merveille), auquel j'ai pris quasiment autant de plaisir qu'à disons J'ai toujours rêvé d'être un gangster, de Samuel Benchétrit, ou Je me tue à le dire, de Xavier Séron, qui concourent quasiment dans la même catégorie. C'est vrai que parfois on serait presque tenté de trouver ça un peu "lège" (même s'il est question d'avortement et de punaises de lit!), mais la sincérité l'emporte, au final.
On est ravi.

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1 juillet 2021

CMFUBJ

covid 30 juin

voilà, pour ce qui est de la france métropolitaine, on y est!
(l'outremer, c'est loin....)

*
sur tw*tter :

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une affiche de cinéma

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le visuel de l'affiche des Nuits de Fourvière 2021

*

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*

ET j'ai eu soudain envie de changer la bannière
(mon nombril ne ressemblait PLUS DU TOUT à ça, il a bien changé en seize ans...)

*

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(à Beyrouth)

*

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au Canada

*

1 juillet 2021

juin 2021

mardi 1er

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réaction allergique (début)

mercredi 2

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le monsieur avec le masque sur l'oreille qui voletait (c'est flou mais c'était bien)

jeudi 3

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pour la première fois depuis longtemps, les lumières des voisins d'en face étaient éteintes

vendredi 4

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la chenille de l'hôtel-de-ville

samedi 5

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livreur

dimanche 6

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l'oxalis a des vues sur le pot de menthe

lundi 7

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la terrasse et les canards

mardi 8

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scarifications sur une courgette

mercredi 9

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le dessert

jeudi 10

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Allée des Quinze Tiques

vendredi 11

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chez le pharmacien (dans l'arrière-boutique) : première récolte

samedi 12

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Besac : Etudiant / Révolution / Festival

dimanche 13

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Clip de Touch the leather (Fat White Family)

lundi 14

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Rue de la Ressorte

mardi 15

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cinéma

mercredi 16

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le gingembre est parti en vacances chez Catherine

jeudi 17

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tapettes (suite)

vendredi 18

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le Petit Poucet et le gant de l'Ogre (gare Montparnasse)

samedi 19

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Malou et Dom m'attendant dehors (vues du dedans)

dimanche 20

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coquelicots du matin

lundi 21

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l'Huisne, évidemment

mardi 22

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dans le très beau jardin de la dame avec les accroche-coeurs

mercredi 23

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ce toujours aussi beau mur dans la rue de l'église à Bellou

jeudi 24

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il y a souvent des mecs en survêt assis sur l'escalier du 12... (club de rencontres ?)

vendredi 25

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Papy P. et le Merveillon

samedi 26

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petit goûter à Gy (on débarasse...)

dimanche 27

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Les Séminaristes (au cinéma) (l'image ne figure pas dans le film)

lundi 28

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mon bébé-gingembre a bien poussé chez Tata Catherine...

mardi 29

20210629_125508
reflets au FJT

mercredi 30

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le paquet-cadeau d'Emma

30 juin 2021

canard

FALLING
de Viggo Mortensen

(vu à Nogent avec Malou et Alix,a priori un peu "faute de mieux"...) Et, à l'arrivée, une bonne surprise. Je pensais que l'essentiel du film allait consister en l'affrontement du père homophobe et du fils gay, mais Viggo Mortensen (vu comme acteur il n'y a pas si longtemps -2015- dans le très beau JAUJA de Lisandro Alonso), pour sa première réalisation (en tant qu'acteur je l'ai toujours trouvé plutô intense) a choisi de jouer plutôt la "reconstitution" historique, avec des belles scènes rétro où on voit le père jeune, flashes-back où se construit l'histoire de ce fils (qu'on sent toujours en état de sidération face à son paternel) et surtout son rapport à ce père (qui avant d'être un vieux con a été un sacré jeune con), partant d'une image idyllique (le premier flash-back), quasiment une icône, en profite pour y instaurer immédiatement un petit truc qui gratte, qui démange, qui dérange.
Nous avons en rentrant écouté la critique (les critiques) du film au Masque et la plume, que j'ai trouvé dans l'ensemble d'une extrême mauvaise foi (le plaisir de descendre, de faire un bon mot) et affreusement parisiennes.
Le film est long, c'est vrai, et il fonctionne pendant longtemps sur le même schéma (Lance Herricksen en père imbuvable est effectivement de plus en plus insupportable, surtout face à l'apathie que pendant longtemps son fils affichera, et on attend depuis longtemps "la" scène où il va -enfin- se révolter, quand elle finit enfin par arriver.
J'aime beaucoup la scène du repas, au milieu du film, où toute la famille se trouve réunie, même si elle a suscité de nombreux débats, questionnements, interprétations, interrogations, suppositions.
Un premier film dense, intense, ou le réalisateur a certainement mis beaucoup de choses personnelles (jusqu'à quel point ?), et qui, même s'il fait montre d'un certain "classicisme"(qu'on pourrait qualifier de rassurant) dans sa forme n'en est pas moins un témoignage fort sur une certaine Amérique brutale et conservatrice (et homophobe) face à laquelle Viggo Mortensen semble suggérer que la jeune génération n'a plus peur...

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affiches : une série de variations sur la verticalité...

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et un nouveau venu -impressionnant- choisi par le réalisateur pour s'incarner jeune, Sverrir Gudnason...

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