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lieux communs (et autres fadaises)

25 mai 2021

CMFUBJ 43 (rafistolé)

(message effacé par erreur et recomposé a posteriori -et meeeerde!-)

le lundi de Pentecote est dpuis 2004 un jour de solidarité (pour les vieux) créée par Jean-Pierre "la route est droite mais la pente est dure" Raffarin. Férié ou pas ? Je me souviens  que, quand on bossait encore, on l'avait remplacé par un jour supplémentaire pré-pré rentrée (ou post-post-vacances)
C'est donc un jour férié, un jour de solidarité donc, et, en tant que vieux, j'ai décidé d'en faire un jour de solidarité pour le cinéma..

j'ai démarré de bonne heure en commençant d'écrire un post sur L'ETREINTE de Ludovic Bergery avec Emmanuelle Béart, et j'ai fini, quelques heures après, , en train de regarder ça :

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trouvé un peu par hasard en consultant sur allocinoche la filmographie d'Emmanuelle Béart, justement. Comment ? un autre premier film de Jeanne Balibar ? Et on ne m'en aurait rien dit? (en fait j'ai dû le savoir et je l'avais oublié, puisque ledit film n'existait pas physiquement en dvd, sur priceministruche par exemple... Et voilà qu'il était disponible sur vimeo (merci Vimeo!).
Un film... différent. (sudouest.fr l'avait qualifié d'"expérimental", ce qui n'est pas faux. Je l'ai regardé jusqu'au bout, et j'y ai pris beaucoup plus de plaisir qu'à Montfermeil. Le film a été tourné en deux fois, à Deauville en septembre 2010 et en mai 2011 à Paris. Il comporte donc deux trames narratives distinctes : la première concerne la pièce de Sophocle, ELECTRE, et les comédiens en lisent/jouent des passages (à Deauville donc) : Balibar joue Electre, Emmanuelle Béart joue Chrysothémis, sa soeur, Pierre Léon joue je ne sais pas trop qui (le générique de fin donne le nom des acteurs mais pas la distribution) -peut-être Egisthe ?- et la grande Edith Scob joue -divinement- le Choeur, dans plusieurs scènes de métro. Dans l'autre fil de la trame (à Paris donc) on retrouve Jeanne B., costumée en vacancière, accompagnée de Pierre L., costumé lui en tyrolien, qui jouent leur propre rôle, et rencontrent une (ou des) chargée(s) de programmes culturels pour lui/leur exposer un projet de théâtre (mais leurs échanges, assez théoriques, sont aussi lus), partie qui, comme dirait un journaliste de téléramuche, n'est "pas dépourvue d'affèteries" (pourquoi avoir attifé l'interloctrice cultureuse de postiches ridicules ?). Et, finalement, une troisième trame, (où les fils se touchent) où les personnages en costumes qui de vacancière, qui de tyrolien, jouent/lisent encore quelques scènes d'Electre... Un film surprenant, attachant, (parfois agaçant, parfois bouleversant) qui mériterait d'être vu plusieurs fois pour en saisir toutes les bonnes idées qui y fourmillent... (Merci encore à Emmanuelle Béart, et merci à Viméo. Et à Jeanne Balibar bien sûr).

*

entretemps, avant de voir ce film, je m'étais promené un moment au fil des bandes-annonces que me proposait allocinoche, et j'ai commencé à dresser la liste de mes envies :

j'ai très envie de voir PLAYLIST (2 juin)

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j'ai très envie de voir LE DISCOURS (9 juin)

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j'ai très envie de voir IBRAHIM (23 juin)

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j'ai très envie de voir LA SAVEUR DES COINGS (7 juillet)

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j'ai très envie de voir LA MORT DU CINEMA ET DE MON PERE AUSSI (4 août)

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j'ai très envie de voir ORAY (29 septembre)

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j'ai très envie de voir LE DIABLE N'EXISTE PAS (1er décembre)

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*

 

25 mai 2021

supplément gratuit illustré (spécial pentecôte)

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24 mai 2021

CMFUBJ 42

rectificatif eur*vision (je devais être à moitié endormi hier soir, pensez il était une heure du mat') : la France est deuxième, et pas troisième!

*

une très belle journée aux Bâties, chez René, à l'initiative de Dominique...

après un petit repas tranquille (du bistèque et des frites!), un café avec un carré de chocolat, un petit tour au jardin : du ciel bleu, du vent, beaucoup de lumière, de la fraîcheur, des allées tracées dans l'herbe très verte, des iris, des pauvres fruitiers en déshérence (figuier, cerisier, cognassier, pêcher) , deux escolchias, des fraises mûres juste sur le dessus, de la rhubarbe géante,

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et voilà ce fut un dimanche ce fut un beau dimanche...
(et je reviens chez moi avec deux tiges de rhubarbe géantes (et un joli mug vache/poule)

*

covid 23 mai

(moy-moy, hein...)

*

 

23 mai 2021

0,5g

DRUNK
de Thomas Vinterberg

Voilà un film qui vaut beaucoup mieux que son affiche ou sa scène d'ouverture (j'avoue que là j'ai eu peur, en me disant que si c'était comme ça tout le film, je n'allais pas rester.). Mais Thomas Vinterberg est beaucoup plus malin que ça. Vinterberg, un réalisateur que j'apprécie, mais dont je n'ai, finalement, vu qu'assez peu de films : un tous les 10 ans en moyenne (FESTEN en 1998, SUBMARINO en 2010, et ce DRUNK en 2020, pourtant tous autant appréciés les uns que les autres). L'autre raison que j'avais de voir le film, c'était Mads Mikkelsen, un acteur que j'aime beaucoup (mais dont je n'ai, finalement, pas vu  tant de films que ça non plus : OPEN HEARTS, ADAM'S APPLE,  AFTER THE WEDDING, MICHAEL KOHLHAAS...).
César du meillar film étranger, Oscar du meilleur film étranger (plus un avis très enthousiaste de Loulou transmis par Pépin)... ça valait peut-être la peine d'y jeter un coup d'oeil...
Il est question de quatre hommes d'un certain âge, quatre profs, quatre potes aussi, qui en viennent à tester un "protocole", suite aux théories d'un certain scientifique norvégien qui professe que le corps humain souffre d'un déficit d'alcool et doit être à un degré d'alcoolémie de 0,50g pour livrer des performances optimales... Et les voici donc tous les quatre qui mettent le pied à l'étrier (et la bouche au goulot) en notant scrupuleusement les différentes étapes de l'"expérience".
Le film pourrait être sous-titré "de l'influence de l'alcoolémie sur la pédagogie"...
Pour chacun des quatre mousquetaires de la bibine commence alors un parcours du combattant (aller en cours légèrement bourré est une chose, mais gérer le quotidien dans le même état en est une autre).
Les quatre acteurs sont vraiment parfaits, (chacun dans son style et dans son domaine...) et constituent une sacré belle équipe. On sent la complicité qui les unit, et qui rend les scènes de groupe encore plus touchantes.
Et l'expérience continue, et le degré d'alcoolémie grimpe... Même si, on s'en doute bien, à l'enthousiasme et à la rigolade des premiers instants, vont -forcément- succéder des moments (beaucoup) moins euphoriques... Tout les quatre sont arrivés à l'âge-charnière où on ne peut pas s'empêcher de faire un peu le bilan de son existence (affectivement, professionnellement, familialement...) et ça n'est pas forcément toujours très jojo...
Le regard que porte Vinterberg sur ses quatre "héros" est assez habilement dosé : assez proche pour générer de l'empathie, mais en même temps avec l'imperceptible distance nécessaire pour pouvoir se permettre d'être critique, et mettre (avec plus ou moins de bienveillance et/ou d'humour) l'accent sur les accidents de parcours de chacun.
Le film est bien construit, le dosage du cocktail entre sucrosité des sentiments et amertume du constat est plutôt plaisant en bouche, on sourit, on s'attendrit, on verse une larmichette, on est curieux de la suite, mais bon mais je n'ai pas pu m'empêcher de le trouver un peu longuet vers la fin...
On sait que les danois (et les scandinaves en général), n'ont pas la réputation de sucer de la glace) et donc ces spectateurs-là n'ont pas besoin qu'on leur fasse l'apologie de l'ivresse, et donc le message de Vinterberg, pour tous les autres,  reste finalement assez consensuel (et suffisamment flou pour ne froisser personne.)
Plus qu'un feel good movie (un genre que j'affectionne je l'avoue), on aurait plutôt affaire à un drink good movie, ce qui n'est déjà pas si mal...

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"et glou et glou et glou

il est des nôôôôôtres..."

23 mai 2021

CMFUBJ 41

covid 21 05

(pfff... encore mauvaise pioche)

*

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il me semble que je l'avais lu en Carré noir, mais, si j'ai bien compris la version n'était pas "intégrale", voici donc une excellente occasion de rectifier le tir... (commandé sur priceministruche) -et du coup envie de relire tous les autres, sagement rangésur leur rayon de la bibliothèque-

*

visite du plombier (chef)  à l'appartement, en compagnie de ma propriétaire, pour une histoire de fuite, j'ai dû vider les placards du bas pour qu'il trouve d'où venait cette fuite, il est allé farfouiller là-dessous et il a trouvé (il m'a gratifié d'un sympathique plumber's crack, jovial et en gros plan, mais à ce moment-là ma proprio était juste à côté...) il revient mardi matin pour les réparations...

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(c'est flou mais c'est l'émotion...)

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interprétation bichromatique de ma dernière croûte, qui est tombée hier soir
(en "vraies couleurs", c'est dégueulasse...)

*

au concours de l'Eurovision, le candidat du Royaume-Uni a obtenu 0 point du jury des professionnels et 0 point du jury du public (la France est 3ème, meilleur score depuis au moins 100 ans)

*

 

 

 

22 mai 2021

bonjour les cons

MANDIBULES
de Quentin Dupieux

Le tout dernier film vu avant l'avant-dernier confinement s'appelait Adieu les cons, il eut été donc logique, par effet de symétrie, que le premier revu au dernier déconfinement s'intitulât Bonjour les cons. Ca rééquilibrait les pendules. Si le titre n'y est pas, l'esprit si. mandibules, c'est vraiment, littéralement, le portrait de deux cons. Deux benêts, deux nigauds, deux imbéciles heureux.
Qui trouvent une mouche géante dans le coffre de la vieille bagnole qu'un des deux vient de voler pour transporter une mystérieuse valise chez un non moins mystérieux Michel-Michel. Une mouche géante qu'ils décident de dresser pour se faire de la thune.
Et c'est tout ? Oui, c'est à peu près tout. Après ils se font héberger dans un villa par une jeune fille qui croit avoir reconnu en l'un d'eux un ancien camarade de classe, villa occupée par un petit groupe de gens en vacances, qui, chacun avec ses raisons propres, ont du mal à accepter les nouveaux-venus.
Ah j'oubliais : la mouche s'appelle Dominique (ça m'a beaucoup fait rire), et un petit chien va être mangé...
Aux plusieurs personnes qui m'ont demandé "Et alors, Mandibules ?", j'ai répondu invariablement "Ben, c'est du Dupieux...". Et c'est la stricte vérité. Depuis son premier long-métrage Steak (en 2007, mais que je n'ai pas vu, pour cause d'Eric et Ramzy ce qui est assez bête comme raison je l'avoue), il empile une filmographie étonnante, détonnante, pétaradante, ahurissante, (foutraque, loufoque, déjantée, les mêmes épithètes peuvent s'appliquer aux films), avec des sommets incontestables (Rubber, Réalité), des réussites a posteriori (Au poste!), et quelques "machins" dont je ne savais pas trop quoi penser (Wrong, Wrong Cops, et le dernier Le Daim) que j'avais qualifié d'"atypiques" et qui ne m'avaient pas complètement ravi (voici un bel alexandrin). Que je ne savais pas où ranger. Et que j'ai d'ailleurs assez complètement oubliés...
On retrouve en haut de l'affiche Grégoire Ludig (qui co-tête-d'affichait avec Poelvorde dans Au poste!), qui compose un genre d'épigone du Dude de The Big Leboswki, en chemise rose mais en bien plus con. Avec son compère David Marsais (ils ont l'habitude d'écrire et de jouer ensemble les sketches de leur Palmashow) il incarne (ils incarnent) un duo d'abrutis flamboyants (regardez une très intéressante interview des deux,  où on en apprend un peu plus sur la méthode de Dupieux), de vieux potes, de gamins attardés avec leurs rites et leurs tics neuneus ("taureau"...); aussi attendrissants qu'exaspérants. (c'est Grégoire Ludig qui dit qu'il faut beaucoup s'investir pour jouer un con...).
La trame du film est très linéaire, rectiligne, avec un seul "niveau" de récit (contrairement à Réalité ou Au poste!) et on serait en droit de trouver le scénario indigent tellement il est mince. Mais, aussi mince soit-il, il réussit à nous intéresser à son propos (à défaut de nous y faire adhérer). Peut-être la partie centrale, estivale et vacancière qui nous incite à la chaise-longue et au rafraîchissement. et donc à être indulgent. J'ai été un peu gêné par le personnage d'Adèle Exarchopoulos (que je trouvais un peu "en force") mais je suis semble-t-il le seul, tant la plupart des critiques semblent trouver l'actrice excellente (il y en a même un qui écrit carrément que c'est le meilleur rôle de sa carrière!)
Le film est court (1h17) mais on finit par regretter de ne pas en avoir plus (Mandibules 2 , ?)

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22 mai 2021

CMFUBJ 40

covid 20 mai

(pfff... mauvaise pioche pour nous)

*

"MESSAGERIE NOCTURNE - En dépit des nécessités du sommeil réparateur, du bon sens des aiguilles d'une montre et des admonestations parentales, 15% des jeunes en âge d'être scolarisés dans un collège d'Ile-de-France textotent au milieu de la nuit, et parmi leurs SMS tardifs envoyés à quelque camarade d'insomnie, on distingue deux questions archétypales, qui représentent  les trois quarts de ce quiz nocturne : "Tu dors ?" (36%) ou "T Là ?" (39%) - et en cas de réponse, deux messages standards, attesté comme les plus récurrents : "Presque" (12%) ou "Y a koi ?" (28%) ainsi qu'une majorité d'émoticônes incendiaires." (Yves Pagès /Il était une fois sur cent)

*

acte 1 : Aujourd'hui était écrit dans la case correspondante de mon joli calendrier "vaccin 2ème dose", et voilà c'est fait. Mon médecin a pris des nouvelles de ma jambe, du résultat de la prise de sang d'hier que je venais de recevoir (mais lui pas encore, CRP en baisse (6,6) mais pas encore à la normale (en dessous de 5) -pour mémoire il y a un mois il était à 49... on progresse!- , je lui ai demandé un courrier pour le diabétologue, une ordonnance pour des chaussettes de contention, l'ai informé que je n'avais pas encore commencé le traitement anti-diabète, il a un peu ronchonné en me disant que je devrais, que c'était trè faiblement dosé, et qu'agir sur mon alimentation serait insuffisant...

acte 2 : à l'hôpital service diabétologie, la dame au comptoir a pris la lettre, mes résultats d'analyse, est allé les photocopier et m'a demandé un numéro de téléphone, m'expliquant qu'il n'y avait plus de place en consultation jusqu'à l'année prochaine, qu'elle allait transmettre ça aux docteurs, et que ce serait eux qui décideraient si j'étais prioritaire ou pas, et qu'on me téléphoneait pour me prévenir... J'en étais comme deux ronds de flan (sans sucre)...

acte 3 : du coup j'ai eu envie d'aller au cinéma, mais le film que je voulais voir (L'ETREINTE) ne passait que dans une heure... en repartant chez moi, je me suis arrêté chez Coralie et Pépin, qui m'ont offert un thé (c'était l'heure) et une part de tarte à la rhubarbe faite maison (j'adore la rhubarbe, j'ai craqué...) puis je les ai laissés travailler leur LSF...

acte 4 : en repartant en direction de chez moi, je me suis dit : "s'il y a une place, je me gare et je rentre, et s'il n'y en a pas, je file au cinéma..." J'ai donc filé au cinéma (il était 16h57) et je suis arrivé dans la salle pile-poil pour le début du film (et j'y ai -bonheur- retrouvé Catherine... Donc, L'ÉTREINTE, de Ludovic Bergery (critique suivra...)

*

 

 

 

 

21 mai 2021

CMFUBJ 39

(que dire ?)

aujourd'hui je n'ai rien écrit parce que j'ai été pal mal occupé (il est 21h05, j'étais en train de m'endormir devant l'écran de l'ordi devant un film latino un peu kitscho)

ce matin est repassé le jeune et joli infirmier pour une nouvelle prise de sang (mon médecin veut être sûr que les chiffres baissent), il m'a demandé des nouvelles de ma jambe, je la lui ai montrée, la jambe n'est plus que rouge et (un peu moins) enflée, et il ne reste plus qu'une seule croûte, dont j'aimerais bien qu'elle tombe...), il m'a piqué, a rempli ses petits tubes, rangé tout son petit bazar dans son grand sac,  et est parti joyeux...

 

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la dernière croûte

*

je suis allé faire des courses au S*per U (je me suis inspiré de la page web "Exemples de menus équilibrés diabète type 2") je n'ai pas trouvé tout ce que je cherchais, mais un truc que je ne cherchais pas mais dont j'espérais qu'il existerait ; de la grenade bio, égrénée (?) et surgelée (j'adore la grenade mais je trouve que c'est un fruit difficile à manger proprement sans en mettre partout, mais je m'aperçois ô tristesse qu'il ne figure pas dans la liste des fruits recommandés parce qu'il apporte plus de 13g de sucre aux 100g... tant pis j'en mangerai moins! Et avec l'argent que j'avais sur ma carte (37€) je me suis offert une nouvelle poêle (38€ et des broquilles)

*

j'essaye de m'astreindre à cuisiner et à préparer des repas équilibrés, mais ça n'est pas toujours simple là j'ai préparé un smoothie pomme/concombre/menthe (pas mal du tout) et une soupe poireaux / pommes de terre, et j'espère pouvoir rencontrer bientôt un diabétologue pour en savoir un peu plus...

*

au scrabble marie a gagné la première partie, elle avait toutes les lettres chères, et j'étais un peu grognon à la fin, elle m'a fait remarquer que le fait que je sois mauvais perdant lui gâchait un peu son plaisir de gagner (j'en avais conscience, mais je ne suis pas sûr de pouvoir agir autrement)

*

en fin d'après-midi je suis allé chez ma coiffeuse, chez qui j'avais pris rdv à l'avance (sa patronne m'a appris qu'elle était à mi-temps parce qu'elle avait des problèmes de dos, et de moral aussi, et, en me oucpant les cheveux, elle a pris des nouvelles de ma santé, puis j'ai pris des nouvelles des siennes, d'une façon fort civile, et je suis sorti assez content (je suis toujours content quand je viens de me faire couper les cheveux, comme beaucoup de gens, je suppose)

*

pianta-di-zenzero-Plante-de-gingembre

et tiens au fait j'ai planté du gingembre (j'ai mis en terre un vieux rhizome de gingembre frais oublié dans ma corbeille à fruit et qui du coup a commencé à faire une petite pousse) on verra bien ce qu'on va voir (sur le ouaibe ils préviennent que c'est trèèèèèèès looooooong...)

*

 

20 mai 2021

CMFUBJ 38

covid 18 mai

moins bien que le 16 (pour nous)

*

une sacrée belle (bonne) journée, rythmée par un -énergique- concerto printanier de giboulées

10h : rdv sur la terrasse du Lion (qui a un super store -heureusement-) avec Manue et Catherine, autour de la dernière table  libre (c'était blindé) pour ce premier café "en liberté" (ce furent d'abord trois grands crèmes, suivis une heure après par deux petits noirs et un chocolat) - je me suis essayé pour la première fois au "sans-sucre" (pour le crème ça va, pour l'expresso ce fut plus raide) - heureusement on était à l'abri grâce au "super store" au-dessus de nos têtes, car on a essuyé quelques grains (averse / soleil / averse / etc) et l'immense (et à la fois très simple) plaisir d'être là, ensemble tous les trois (du coup ça avait des petits airs de Bretagne) de retrouver enfin cette situation "normale" : être assis en terrasse (c'est con mais quand le serveur -qui est aussi le patron- a posé les cafés sur la table et glissé la note sous le cendrier, j'ai eu comme une bouffée d'émotion et presque une larmichette)

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13h : rdv au cinéma avec Emma pour aller voir MANDIBULES de Quentin Dupieux (critique suivra), là aussi le plaisir de retrouver ce qui pendant longtemps avait été un geste "normal", je tenais absolument à être là dès la première séance, pour "prendre la température" : même si j'ai trouvé en arrivant que le parking était un peu vide, il y avait tout de même dans le hall pas mal de monde (même si, dans notre salle on n'était que deux!)

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14h35 : le film de Dupieux finissant tôt, Emma en profite pour enchaîner sur ADIEU LES CONS, tandis que je profite de ce temps libre pour

- aller à l'Hôpital pour prendre un rdv en diabétologie, mais il faut montrer patte blanche : lettre obligatoire de son médecin traitant et derniers résultats d'analyses... tant pis! je traverse la ville pour aller chez mon médecin (ou au moins parler à la secrétaire) mais le rideau de fer est baissé : j'avais oublié qu'il ne consulte pas le mercredi!
- aller chez Lecl*rc (espace culturel) pour retirer ce bouquin d'Yves Pagès commandé il y a déjà quelques temps et qui vient enfin d'arriver

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- repartir vers le cinéma (il y a un embouteillage incroyable entre l'hyper et le grand rond-point, rarement vu autant de voitures cul à cul,-il est 16h et quelques- et une violente averse (avec grêlons) arrive à point pour me distraire et faire passer un peu le temps

16h30 : j'arrive au cinéma et j'y retrouve Catherine qui vient aussi voir DRUNK de Thomas Vinterberg (critique suivra aussi)

16h42 : le caissier (qui est aussi le propriétaire du cinéma) arrive, tranquille, pour délivrer les billets de la séance de 16h45 de DRUNK.  J'avais déjà pris le mien à 13h, mais je suis bloqué au contrôle (la séance précédente se termine juste) où je suis rejoint par Emma. je trouve ça particulièrement agaçant -énervant- que, dès le premier jour, les mauvaises habitudes reviennent, (et avec elles le mépris du spectateur).
Nous sommes à la salle 12 (où on peut allonger son fauteuil en chaise longue), il y a plus de monde que je n'aurais cru (et notamment pas mal de têtes connues des Amis du C., que ça fait plaisir de revoir, enfin, la plupart -no comment-)

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19h : A la fin de la séance, nous sommes accueillis à l'extérieur par une très belle lumière d'orage, et, surtout, deux arc-en ciel! Le temps de discutailler cinq minutes puisque le couvre-feu poulailler est désormais repoussé à 21h

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 Je repars donc à la maison, pour cuisiner les asperges des bois que Catherine m'a très gentiment apportées ce matin...

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Mais bon, quand on rentre après 19h, les bonnes places de parking sont généralement prises... et elles l'étaient. Direction le petit parking de la rue Serpente...

*

19 mai 2021

CMFUBJ 37

(bien dit)

"Je n'avoue pas que je suis homosexuel parce que je n'en ai pas honte. Je ne proclame pas que je suis homosexuel parce que je n'en suis pas fier. Je dis que je suis homosexuel parce que cela est." Jean-Louis Bory

*

(joli)

les roches colorées du Parc national de Glacier dans le Montana

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*

(sous pli)

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la nouvelle prog...

*
(vie sociale)

* Philou est passé en fin de matinée (je partais pour faire mes courses, il m'a accompagné, (boulangerie / primeurs) puis retour à la maison où nous avons parlé (de santé puis de bouquins) en buvant une chicorée, je lui ai prêté le Clémentine Mellois).

* Dominique m'a appelé mais je lui ai dit que Philou était là, que je la rappellerais plus tard

* j'ai préparé le manger, en prévenant Marie qu'on jouerait plutôt à 13h15 qu'à 13h

* j'ai re-rappelé Dominique pour lui dire que je la re-re-rappellerais en fin d'après-midi (elle m'a donné quelques tuyaux à propos du diabète)

* j'ai appelé Marie à l'heure dite, nous avons fait trois parties de scrabble, la troisième en présence de

* ... Pépin, qui devait normalement passer à 16h, mais qui avait été libéré plus tôt, il m'apportait un autre Clémentine Mellois, en me demandant de lui prêter l'autre (celui que je venais de prêter à Philou) quand je le récupèrerais

* je lui ai offert un café, nous avons fait deux parties de "vrai" scrabble

* je prends un peu de temps ici avant de rappeler Dominique (il est encore trop tôt, elle m'a dit qu'elle irait se promener...)

(je me sens une vraie madame Verdurin...)

* là je vais préparer une soupette de fanes de radis...

*

 (fleurie)

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*

 

 

 

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