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lieux communs (et autres fadaises)

21 janvier 2021

poulailler 19

Waouh! un mercredi de folie!

1) il fait grand soleil!

2) mon aide-ménagère me rend visite pour la dernière fois avant... un sacré bout de temps (elle va se faire opérer), et comme d'hab' quand elle s'en va mon appart' étincelle!

3) quand elle part, c'est Manue lui succède, qui vient boire son habituel "café en terrasse" du mercredi (ou samedi) matin (et qui m'apporte trois magnifiques cocos blancs de sa poule blanche)

4) à son départ, je prends ma voiture pour aller chercher de la vitamine D sous forme de gélules d'huile de foie de morue (pharmacie des Haberges -j'y retrouve une ancienne élève qui a à présent 25 ans- : rupture de stock, pharmacie du grand Leclercmuche : yesss! (en plus j'ai affaire à un joli pharmacien rebeu et barbu, qui met un certain temps pour trouver le flacon, mais je lui pardonne...)

5) j'en profite que je suis là pour aller faire un tour à L'Espace Cul(turel) : ça tombe bien, c'est le premier jour des soldes! Les bouquins sont à 2€ et les dvd à 3! J'en repars avec 16€ de marchandises culturelles :

livres :
- LA BD EST CHARLIE (10€ neuf)
- RAYMOND DEPARDON par Christian Caujolle (17,50€ neuf)
dvd :
- GRAND FROID de Gérard Pautonnier (avec Jean-Pierre Bacri)
- MOURIR ? PLUTÔT CREVER! de Stéphane Mercurio (avec Siné)
- LES CROIX DE BOIS de Raymond Bernard (édition digipack 2dvd livret inclus)
- Coffret TRUE DETECTIVE saison 1 (avec mug collector)

6) je rentre à la maison pour déposer mes achats, prendre mon courrier, et manger sur le pouce

7) je retourne au Grand Leclercmuche, des fois que quelque chose m'ait échappé (je repose Le corps et l'âme, de John Harvey, et L'Intégrale complète des Idées noires de Franquin, qui ne sont pas soldés) et j'achète un tapis de souris ergonomique (avec coussinet pour appuyer le poignet et le soulager) qui n'est pas soldé non plus

8) je m'arrête chez Noz où je n'achète qu'un pack de 1664 bio et non filtrée

9) quand je reviens à la maison, il reste une place libre juste en dessous de chez moi... Yessss!

10) je réussis (enfin) à prendre un PASS FESTIVAL pour l'édition 2021 (uniquement "en ligne") du Festival du Court-Métrage de Clermont-Ferrand (12€ pour voir tout ce qu'on veut) du 29 janvier au 6 février

11) j'appelle Pépin, j'appelle Dominique, j'appelle Malou...

12) j'ai mangé à la coque le premier des trois oeufs de Manue

13) je me couche très tard parce que je me suis endormi devant On connaît la chanson (que je connais effectivement très bien aussi) mais je me rendors -heureusement- sans peine

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(sans rapport avec ce qui précède)

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mosh (ou moshpit)

"Le mosh n’est pas une pratique accessible. Il est agressif, physique, imprévisible, et demande donc une forte implication. De la même manière que le mosh pit est une fosse dans la fosse, les moshers sont une communauté dans la communauté. Une cohésion se crée naturellement entre eux, parce qu’ils expriment, recherchent et ressentent les mêmes choses : excitation, frustration, catharsis, liberté, évasion, affirmation et, fatalement, douleur - élément crucial de l’expérience, si l’on en croit Gabrielle Riches, chercheuse canadienne à l’université de l’Alberta, spécialiste du sujet : "On peut comparer le mosh pit à une orgie dionysiaque. Les participants en ressortent avec des sensations proches de l’expérience sexuelle : exaltés, revigorés, rajeunis. Et le niveau de douleur, même minime, est une composante centrale de ce plaisir. Il est même essentiel." Surtout, le mosh, sous ses aspects de charivari bestial, est en réalité une affaire très structurée : il ne s’agit pas d’une émeute ou d’une baston de bar, et chaque participant en est conscient. Tout comme il intègre rapidement ses codes implicites - garder l’œil sur son périmètre, aider les gens en difficulté, éjecter les fauteurs de troubles. On est dans un entre-deux entre l’ordre et le chaos. Un terme employé en anthropologie convient assez bien au mosh pit : la liminalité. Le moment, dans un rituel de passage, où l’individu est entre deux statuts. Où il a quitté un monde, où ses pensées et comportements habituels sont suspendus et où il a un pied dans un nouveau monde - dans lequel il ne peut pas et ne veut pas basculer entièrement. S’il y a violence dans le mosh, elle est formelle, sans victime et sans volonté de nuire, même si les dommages collatéraux sont inévitables. Beaucoup de participants évoquent d’ailleurs les sentiments paradoxaux de calme et de sérénité qu’ils ressentent dans le mosh pit, qui agit sur eux comme un régulateur. On pense à la Face cachée du soleil, roman de J.G. Ballard paru en 1996, où les riches habitants d’une enclave résidentielle ultrasécurisée se mettaient à créer leur propre violence pour rééquilibrer leur univers infaillible et aseptisé." (Libé)

*

 

 

 

20 janvier 2021

poulailler 18

Riri-la-Gâchette m'apprend le décès de Jacques Bral, la veille de celui de Jean-Pierre Bacri...
Jacques Bral, comme dirait téléramuche "un réalisateur un peu injustement oublié"...

et deux affiches :

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(1980)

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(1984)

Je me souviens que Pépin adorait Extérieur, nuit, quant à moi j'avais encore plus aimé Polar, surtout pour l'interprétation de Jean-François Balmer, et parce que j'étais en pleine période Manchette (Jean-Patrick)...

Je me souviens que Balmer y incarne un flic nommé Tarpon, et m'est alors illico revenue cette phrase "T'as le blues d'Hazebrouck, commissaire nasebroque", que je pensais figurer au début du roman (Tarpon apparaît dans deux romans, Que d'os et Morgue pleine, et Manchette pensait en faire un héros récurrent, mais non finalement), je feuillette les deux bouquins mais que nenni, pas d'Hazebrouck ni de commissaire nasebroque...
Je google "T'as le blues d'Hazebrouck" : rien, "commissaire nazebroque" ne donne rien non plus...

Je suis sûr
1) de l'avoir lu en Série Noire
2) qu'il s'agit d'un roman français
3) et que le flic est un héros récurrent, d'au moins deux romans... Je fouine, je cherche, je flaire, je sérendipite, je passe du temps, et j'ai alors l'idée de taper "didier daeninckx héros récurrent" et là, bingo! Sur le site de la librairie Scylla (), que je ne peux donc que vous recommander avec la plus grande énergie, je trouve enfin : l'inspecteur en question se nomme Cadin , il intervient dans cinq romans de Daeninckx, et la fameuse phrase est en réalité "J'ai le blues d'Hazebrouck commissaire Nazebroque", et c'est dans Le géant inachevé qu'elle figure. Ouf!
Mais du coup ça me donne envie de rajeunir en (re)lisant Daeninckx et Manchette... Je commande illico le volume omnibus avec les enquêtes de Cadin...

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19 janvier 2021

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(JPB2)

"Il était une fois un duo presque comique, elle juive tunisienne, clown blanc qui de la scène édicte la règle volubile, lui juif algérien, l’Auguste, le pitre triste qui se prête au spectacle dans une (mauvaise) grâce infinie. Un quatre mains de partenaires de vie et de travail. Lui disait d’eux deux : «Notre histoire de cinéma est déjà un conte de fées.» Elle, encore hier : «Mes consolateurs avaient pour noms Barbara, Schubert, Haendel, Colette ou Jane Austen. Ils ont beaucoup compté et m’ont fait me sentir moins seule. Et voilà que Jean-Pierre surgissait et avait ce même effet.» Jean-Pierre Bacri a disparu comme il avait surgi, comédien hors de sa boîte investissant son rôle d’acariâtre charmant et ruant comme un beau diable, au bout du conte." (Libé)

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'Le public vous identifie beaucoup à vos rôles de râleurs. Est-ce quelque chose contre quoi vous luttez ?
Je ne lutte pas, le public me voit d’une certaine façon, je ne peux rien y faire. Mais ça ne veut pas dire que je dois être d’accord ou me conformer à cette image. Les gens trouvent que je joue toujours la même chose? Tant mieux pour eux! Je pourrais leur prouver le contraire. Mais j’ai franchement autre chose à foutre. Je connais la névrose des gens, à vouloir tout ranger dans un tiroir. Donc rien d’extraordinaire, il y a des clichés sur moi comme il y en a sur tous les sujets. Je n’ai jamais aimé jouer les héros. Les gars très sympathiques et merveilleux à qui le monde fait des misères, je trouve ça abject. Ça n’existe pas. Pour moi, l’être humain est hyper faillible et vulnérable. Je trouve ça dégueulasse de faire croire aux gens que le monde est binaire. Les gentils d’un côté, les méchants de l’autre… Ça ne m’intéresse pas, c’est toujours la même chose. Je cherche des personnages humains. Pour certains, quand on n’est pas en train de sourire tout le temps, on est un rabat-joie. Eh bien, soit!" (Jean-Pierre Bacri / Trois Couleurs)

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19 janvier 2021

poulailler 17

(no comment)

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18 janvier 2021

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(JPB1)

Jean-Pierre Bacri est mort.
Et je réalise, en parcourant sa filmo sur allocinoche,  qu'il a joué dans beaucoup de films que j'aime de beaucoup à passionnément :

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j'aimais vraiment le bonhomme, et (indissociablement ?) "le" personnage qu'il incarnait régulièrement, et de façon toujours aussi simple et aussi juste, sans fioritures ni tralalas, avec au fil de sa filmo plusieurs répliques/scènes cultes (dans Didier, dans Le goût des autres, dans la bande-annonce d'On connaît la chanson, dans Les sentiments), je l'avais même croisé un soir "en vrai" à Paris, qui sortait de chez Dalloyau, mais il avait l'air de très mauvaise humeur... Je me demande quel film va être diffusé en son honneur...

18 janvier 2021

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(c'est dimanche, et la neige tombée hier soir a déjà presque totalement fondu)

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une (superbe) photo d'André Kertész qui devait illustrer le post sur la photo et la Culture et que j'ai oublié d'insérer... il serait dommage de s'en priver

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"Une bonne hygiène de vie et des habitudes simples peuvent pourtant permettre d’apaiser le sommeil et de mieux récupérer. Alors, comment faire en sorte de bien dormir ?

1/ Couper les écrans (le "couvre-feu digital ")

"Il va falloir se préparer pour s’endormir et cette préparation nécessite un sas de décompression car on ne peut pas s’endormir de façon brutale en passant d’une hyperactivité à plus rien", poursuit Marc Rey.
Ce "sas de décompression" va comporter un arrêt des écrans au moins 1h avant l’heure souhaitée du sommeil. Ca, on le sait, mais savez-vous pourquoi exactement ? "Les écrans sont mauvais car ils sont enrichis en lumière bleue pour avoir un meilleur contraste. Or, cette lumière - qui peut signifier au cerveau que le ciel est bleu - bloque la sécrétion de mélatonine qui est une hormone secrétée pendant la nuit. Cet arrêt de sécrétion va dire au corps "c’est le matin" ce qui n’est pas une bonne chose quand vous comptez aller vous coucher…", raconte le neurologue.
Il y a aussi l’aspect contenu sur les écrans : certaines personnes n’ont pas de limite entre l’activité professionnelle et la vie privée. Lire un mail de travail avant d’aller dormir peut générer du stress et donc gêner l’endormissement. Les séries, qui ont un format très court, vont aussi vous hyper stimuler.qui s’ignore."

2/ Réduire les stimulations sensorielles

Il est important de n’avoir qu’une activité avant de dormir : entre lire ou écouter de la musique, il faut choisir. "Un seul sens doit être stimulé pour permettre aux autres de s’endormir", poursuit le docteur.

3/ Ne pas mettre le chauffage à fond !

Pour bien dormir, la température de la chambre ne doit pas être trop élevée, entre 18 et 20 degrés. "Pendant la nuit, le corps se refroidit. Si vous êtes dans une ambiance surchauffée, vous n’arrivez pas à la sortir la chaleur. C’est ce qui se passe l’été."
De même, évitez donc de prendre une douche ou un bain trop chaud avant d’aller dormir : vous aurez du mal à faire chuter la température de votre corps.
L’équation est simple : il est plus facile de s’endormir en hiver qu’en été ! "En hiver, il fait nuit plus tôt, donc la sécrétion de mélatonine commence aussi plus tôt. C’est aussi plus facile d’avoir une ambiance froide dans la chambre."

4/ Manger léger

Pour bien dormir, il faut que le repas du soir soit léger. "Il doit être plus riche en sucres lents pour éviter la fringale qui nous réveille la nuit. De plus, le sucre est plus facile à digérer que les protéines. La digestion des protéines produit plus de chaleur et est plus stimulante. Il vaut mieux en manger le matin et à midi."
Pour les boissons : arrêtez de boire un café ou thé après 16 heures pour ceux qui ont beaucoup de récepteurs à la caféine ou théine. En effet, la caféine bloque l’action de l’adénosine, une molécule qui met nos neurones au repos. L’effet du café intervient 1h après l’ingestion.
Enfin, l’alcool est un faux somnifère. Après vous avoir excité, il vous endort, mais d’un mauvais sommeil, fragmenté par de nombreux éveils." (estrepublicain.fr / via twitter)

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(bonne nuit les petits, 1965)

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""On ne va rien changer", a assuré samedi 16 janvier sur franceinfo Hervé Guihard, le maire de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), du mouvement Place Publique, alors que le couvre-feu à 18 heures est en vigueur depuis samedi sur tout le territoire métropolitain par le gouvernement pour lutter contre la propagation du Covid-19. "On va continuer à ouvrir les écoles, les crèches, les centres de loisirs, les centres d'accueil jusqu'aux horaires classiques. Parce que sinon, ce sont toujours les plus défavorisés qui trinquent", explique l'édile.

"On n'est pas encore dans un territoire en crise"

Hervé Guihard ironise sur la volonté du Premier ministre de "graduer la riposte" à l'épidémie : "Tout le monde à 18 heures partout en France, il considère que c'est gradué." Le maire de Saint-Brieuc va donc "mettre en place un 'gradué proportionné', mais sur le territoire".
L'élu souligne que sa ville a eu "50% d'augmentation" d'hospitalisations en réanimation. "C'est vrai, mais on est passé de 0 à 2 en réanimation. On n'est pas encore dans un territoire en crise. Si nous étions en crise, je n'aurais pas du tout cette réaction." Hervé Guihard ne compte donc rien changer aux règles sur sa commune, d'autant plus qu'il est "en manque d'agents", parce qu'il y a "aussi des personnes vulnérables" parmi ces agents.

Une absence de concertation, selon le maire

"On a le droit de déroger, alors faisons-le", lance le maire de Saint-Brieuc qui permet ainsi "à toutes les familles de mieux s'organiser, de continuer à vivre un peu mieux, d'aller chercher leurs enfants un petit peu plus tard" et qui vont en "profiter pour faire leurs courses un peu plus tôt et aller dans les quelques commerces qui seront ouverts et ça va les aider".
Selon le gouvernement ce couvre-feu a été pris en concertation avec les élus locaux. Hervé Guihard s'inscrit en faux. "Absolument pas, martèle-t-il. J'ai beaucoup de respect pour notre préfet avec qui on travaille très bien. Si on en avait échangé, on aurait trouvé une mesure qui serait adaptée." Selon lui, "les préfets n'ont aucune liberté. Ils agissent sous ordre de l'État et c'est leur fonction. Mais il n'y a pas de dialogue sur cette proportionnalité qu'évoque notre Premier ministre, qui ne se joue pas sur le territoire. Pour lui, proportionnelle, c'est juste le créneau horaire."" (francetvinfo.fr)

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(extrait d'un entretien avec Charles Juliet à l'occasion de la parution de son Journal X 2009-2012, "Le jour baisse")

"Vous faites souvent référence à des penseurs…

J’ai surtout lu Tchouang-tseu. J’ai beaucoup médité là-dessus, quand il dit : "Le savoir ne sait pas." Et encore : "Ce qu’on peut enseigner ne mérite pas d’être appris." J’ai des notes prévues là-dessus. J’ai tout dans ma tête. Des choses comme ça ne peuvent pas s’effacer pour moi. De même, j’ai une note sur Rimbaud quand il dit : "La vraie vie est absente." Je triture ça depuis longtemps.

Qu’est-ce que vous diriez ?

La vraie vie est absente tant qu’on ne s’est pas trouvé soi-même. Alors on est toujours dans un état de manque, tout ce qui vous est offert ne peut pas vous convenir, donc, dans un mal-être perpétuel. Mais dès l’instant qu’on vit en fonction du vrai en soi-même, eh bien, on ne va plus dire que la vraie vie est absente. Vous voyez, là, tout se met en place. Je crois que beaucoup de personnes ont ce sentiment que la vraie vie est absente. D’où alcoolisme, drogue ou quoi que ce soit, enfin, vous voyez, toujours une fuite en avant. C’est ça aussi le désordre du monde, de la société, et la douleur partout, souvent derrière une sorte de jovialité factice. Sans compter bien sûr les problèmes économiques.

Page 220 : «Penser à la mort ne m’effraie pas.»

A l’adolescence, la mort me préoccupait beaucoup. A tel point que parfois, je ne pouvais plus rien faire à l’école militaire. A quoi bon, puisque je vais mourir un jour ? Maintenant, ça ne me préoccupe plus du tout. Peut-être parce que, dans ce travail sur soi-même, il y a la nécessité de mourir à plein de choses pour se détacher. Se détacher, c’est une forme de mourir à certains souvenirs, à certains états, à certaines personnes, enfin que sais-je. Donc, à la fin, je crois qu’on finit par intégrer cette évidence que la mort est là, forcément, et dès lors, il n’y a plus à s’angoisser à ce sujet.
(…)

Quel effet vous a fait le confinement ?

J’ai été confiné toute ma vie, donc je ne peux pas dire que j’en souffre. Mais je comprends bien que pour beaucoup de personnes, c’est une épreuve. Les gens qui ne lisent pas, que font-ils ? A remâcher, à cafarder ? Ou alors se battre avec le conjoint ou la conjointe ? C’est inéluctable. C’est terrible. Et curieusement, j’ai appris aussi qu’un couple d’une cinquantaine d’années sur le point de divorcer a été obligé de cohabiter. Et là, leurs problèmes se sont résolus et ils ont décidé de vivre ensemble maintenant, en vrais amoureux.

Vous avez eu un grand amour dans votre vie.

Oui, parfois aussi, c’est très déstabilisant, l’amour. Ça surgit sans prévenir et ça peut être très imprévisible, c’est vrai, c’est très bizarre."
(Libé)

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Cascades de Consolation-Maisonnettes

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(estrepublicain.fr / twitter)

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François Ruffin : "Quand on échoue sur les masques, les tests, les vaccins, ce n’est plus une coïncidence"

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17 janvier 2021

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(donc si j'ai bien compté, cette rubrique (NC-F pour nouveau couvre-feu) devrait donc courir (sur ses petites pattes de poulette) au moins jusqu'au n°30 (et certaines mauvaises langues caquètent sur le ouaibe en évoquant déjà le rereconcon (3ème du nom, donc), pour février, affirmant le tenir de "sources bien informées", m'en fous j'ai assez de PQ, de masques, de gel, de pâtes, de guinness, et au moins cinquante (50!) livres à lire, mais ce ne sont peut-être que des paroles en l'air, ô, mauvaises langues... Qui vivra verra, s'pas?)

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"Ce gouvernement a décidément un sérieux problème avec l’image et la photographie. Qu’on en juge : c’est en catimini que le 31 décembre au matin a été publié au Journal officiel un décret de réorganisation du ministère de la Culture reléguant la délégation à la photographie au rang de simple "bureau". Une sous-catégorie dans les arcanes ministériels.

Après avoir vu sa liberté d’informer malmenée dans la rue par la loi sécurité globale, la photographie voit maintenant son statut en prendre un sérieux coup. Il a fallu des années pour que la Culture, se rendant peu à peu compte de l’importance des enjeux et des difficultés d’une profession en voie de paupérisation, finisse par créer un département en son sein qui lui est dédié, au même titre que la danse, la musique ou le théâtre. L’initiative lancée par Frédéric Mitterrand avait mis cinq ans pour se concrétiser sous Françoise Nyssen. Elle est finalement balayée d’un revers de main trois ans plus tard par Roselyne Bachelot.

Photographes et agences ont pourtant multiplié les tribunes pour alerter les pouvoirs publics et nous les avons abondamment relayées dans nos pages. Pour essayer de comprendre les maux qui rongent la profession, les gouvernements ont successivement lancé des assises, des observatoires et dernièrement un "parlement de la photographie". La réponse à ce branle-bas de combat est cinglante : la photographie est reléguée au rang de sous-catégorie, de sous-art. Au moins, cela a le mérite de clore cet éternel débat : la photographie est-elle un art ? Le photographe Gustave Legray, fondateur de la Société française de photographie, qui a participé à la première grande commande française en 1851 (la mission héliographique), émettait le voeu que "la photographie, au lieu de tomber dans le domaine de l’industrie, du commerce, rentre dans celui de l’art". Il doit se retourner dans sa tombe et tous les photographes avec lui." (Libé)

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Ils ont le droit eux, de se serrer de se papouiller et de s'embrasser comme ça ?

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incroyable : pendant que je jouais au tarot avec Malou, il a neigé, et j'ai rien entendu!

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"Des drones qui quadrillent le ciel de plusieurs villes françaises pour faire respecter le confinement, des robots-quadrupèdes qui trottent à côté des joggeurs pour leur rappeler les règles de distanciation sociale à Singapour, des caméras thermiques à l’entrée des bâtiments et d’autres utilisées pour vérifier le respect du port du masque : l’industrie de la surveillance se souviendra sans doute de 2020 comme de l’année de tous les possibles. Même si, bien sûr, le déploiement de cette kyrielle de dispositifs ne s’est pas fait sans contestation. On peut penser au débat autour de l’application de tracing StopCovid (devenue TousAntiCovid), aux interdictions par le Conseil d’Etat de la surveillance des populations par drone, sous la pression d’associations telles que Quadrature du Net et la Ligue des droits de l’homme (LDH), ou aux manifestations contre la proposition de loi relative à la sécurité globale, comme ce samedi dans plusieurs villes de France. A mesure que la surveillance s’est développée pour gérer la crise sanitaire, elle s’est rappelée à chacun dans ce qu’elle a de plus matériel : entre savoir qu’on est "surveillés" sur le web à cause des trackers et être rappelé à l’ordre par un drone pour non-respect du confinement, il y a un monde.

"Nous vivons en ce moment un retour de la surveillance dans ce qu’elle a de plus archaïque, puisqu’il s’agit très explicitement de gérer des corps", fait remarquer Olivier Aïm, maître de conférences au Celsa, qui vient de publier un manuel destiné à faire date, les Théories de la surveillance. Du panoptique aux surveillance studies (Armand Colin). Car ce qu’étudient les théories de la surveillance est précisément la manière dont ces dispositifs exercent un pouvoir sur les populations dans ce qu’elles ont de plus physique et organique, leur ordonnancement dans l’espace public, leur mise à distance les uns des autres, présentés aujourd’hui comme autant d’armes pour lutter contre le virus.

Né dans les années 2000, c’est un véritable champ disciplinaire qui arrive à maturation, à l’occasion de la numérisation accélérée produite par la pandémie. Le philosophe Michel Foucault, référence tutélaire en la matière, avait déjà souligné l’obsession du contrôle des corps à des fins sécuritaires. Celui-ci investit désormais tous les recoins du quotidien, à tel point que la prise en compte de la surveillance constitue une "culture visuelle, médiatique et sociale à elle toute seule", explique encore Olivier Aïm. C’est que pour surveiller les comportements déviants, tous les moyens sont bons, qu’ils soient géographiques, juridiques, informatiques ou algorithmiques. Si la Cnil, comme le Conseil d’Etat, mettent en garde sur la balance coût-bénéfice en matière de sécurité, la critique peine à se faire entendre, et c’est compréhensible, lorsqu’il s’agit de juguler une pandémie.

On observe alors que la propagation d’un virus est une aubaine pour valoriser des entreprises qui se développaient jusque-là en faisant profil bas. Et de redorer leur blason : Palantir, l’entreprise controversée de surveillance américaine, a récemment été mobilisée pour superviser le déploiement des vaccins aux Etats-Unis. "On a rarement pu aussi bien discerner le paysage de la surveillance", relève le journaliste Olivier Tesquet, qui en proposait une cartographie dans A la trace (Premiers Parallèles, 2020). Le thème s’est d’ailleurs imposé dans le débat en octobre en France, avec la proposition de loi relative à la sécurité globale et qui permettrait entre autres l’utilisation de drones pour filmer les rassemblements. Adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale, la proposition de loi doit être examinée par le Sénat en mars. "On est en droit de se demander : est-ce que le meilleur moment pour parler de ce que nous sommes prêts à concéder de nos libertés individuelles, c’est au milieu d’un confinement ?" s’interroge Olivier Tesquet.

(…)

"Surveillance studies"

Qui observe les surveillants ? Comme toujours, les sciences sociales. A peine formé au tournant des années 2000, le champ de recherche interdisciplinaire, qui considère la surveillance comme une pratique culturelle, a vu son objet devenir omniprésent après les attentats du 11 septembre 2001. Il s’est ensuite métamorphosé au gré des mutations de la "nouvelle surveillance", intégrant des notions comme le surveillance cinema développé par Catherine Zimmer ou le "capitalisme de surveillance" analysé par Shoshana Zuboff. Mais c’est Michel Foucault qui reste la figure incontournable des surveillance studies, ainsi nommées en hommage au philosophe français. Dans son texte fondateur, Surveiller et Punir (1975), il a rendu célèbre le dispositif carcéral du "panoptique" grâce auquel un geôlier unique est capable de surveiller tous les détenus. Foucault montrait que la simple possibilité que le détenu soit surveillé suffisait à modifier son comportement : ce "biopouvoir" rend possible un "gouvernement des vivants". Depuis plusieurs années, les chercheurs s’intéressent à une nouvelle forme de gouvernementalité : la "gouvernementalité algorithmique".

Coronoptique

Néologisme composé de "coronavirus" et du "panoptique", les coronoptiques désignent les dispositifs de surveillance de gestion des épidémies. "Portés par des acteurs variés, ils contribuent à rendre visible le virus, sa propagation et les déplacements de la population", selon Antoine Courmont, sociologue du numérique, docteur en science politique et chargé d’études prospectives à la Cnil. Partant du constat de l’explosion des initiatives techniques intrusives (TousAntiCovid, vidéosurveillance, etc.) aussi bien publiques que privées, locales que nationales, afin de gérer la pandémie de coronavirus, le chercheur estime qu’il est "nécessaire de s’interroger sur la légitimité de ces dispositifs", le respect des libertés fondamentales et de la vie privée des individus. Comme souvent, l’équilibre est précaire entre ce qui doit être surveillé, au nom de quoi et par qui, et ce qui ne doit pas l’être…

Sousveillance

Le geste du manifestant qui filme un policier l’exprime bien : aujourd’hui, le surveillé peut surveiller le surveillant. Cette idée est peut-être née dans l’atelier de l’ingénieur canadien Steve Mann, à l’origine du terme de "sousveillance" et qui, dès le début des années 2000, avait bricolé des petites caméras portatives. Vingt ans plus tard, la faculté de s’approprier des dispositifs de surveillance et de les retourner contre ceux qui incarnent le pouvoir est devenue un enjeu de luttes. Pour le philosophe Jean-Paul Fourmentraux, qui vient de publier AntiData : la désobéissance numérique - Art et hacktivisme technocritique (Presses du Réel), si le gouvernement souhaitait interdire la captation d’images de policiers via l’article 24 de la loi "sécurité globale", c’est qu’il mène une "bataille des images : il veut s’accaparer le droit exclusif de voir et de montrer". Attestation et applications anti-Covid montrent selon lui que le pouvoir reste dans une «conception pyramidale» de la manière dont doit être exercée la surveillance : un regard venu d’en haut, qui impose la transparence en se permettant l’opacité.

Société d’exposition

Sur Internet, on n’a jamais autant accepté la privatisation de nos données personnelles, sans que l’on ne s’en rende vraiment compte. C’est que nous sommes entrés dans la "société d’exposition", d’après le philosophe Bernard Harcourt, professeur de droit à la Columbia university et auteur de la Société d’exposition (Seuil, 2020). Et nous avons sauté dedans à pieds joints à mesure que la numérisation de nos vies s’est accélérée. Plus besoin de nous surveiller puisque nous y prenons part activement avec des likes, des tweets, des partages sur Facebook et des posts sur Instagram ; bref tous nos passages sur des applications où des algorithmes tracent nos moindres mouvements, achats, goûts et habitudes de vie quotidienne. "La société numérique repose sur la folle divulgation de nous-mêmes", expliquait dans Libération Bernard Harcourt. Autrement dit, une société de "servitude volontaire par la séduction". Quand le Big Brother d’Orwell veut interdire et éradiquer tout plaisir, l’économie numérique opère de façon radicalement opposée : chaque internaute, vous, nous, prend plaisir à se montrer tel un exhibitionniste qui s’ignore."(Libé)

 

16 janvier 2021

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"(...) La crise sociale des gilets jaunes et la crise sanitaire du Covid-19 ont aussi témoigné à leur manière d’un certain manque de continuité de l’Etat (comme on peut manquer de continuité dans les idées) et de la tentation autoritaire qui en découle. Un des indicateurs de cette tentation autoritaire est une parole publique de plus en plus infantilisante. Les gilets jaunes furent traités avec condescendance et parfois réprimés brutalement (comme des enfants maltraités et méprisés), mais sans tenir grand compte du sens de leurs revendications, qui étaient, sur le fond, une demande de vérité (pas seulement des "avantages" ou des "augmentations"). Les interventions des politiques prennent de plus en plus un ton paternaliste. L’infantilisation est encore plus caricaturale avec la crise du Covid, à base de paroles officielles moralisatrices, doucereuses, surtout markétisées, sans exposer les arbitrages scientifiques, les choix et les erreurs possibles (et d’ailleurs les erreurs faites). A la fois sans vraie concertation et sans vraie ligne (on teste massivement maintenant, mais pas avant, on ferme tel type d’établissement, c’est indispensable, finalement non, etc.). Ce que l’on dit à la population ressemble à cela : "On ne peut pas faire autrement, c’est donc ainsi que l’on va procéder : soyez sages et vous serez récompensés, sinon vous serez punis." La carotte et le bâton. Et de plus en plus le bâton, forcément, car l’infantilisation pave la voie de l’autoritarisme."
Raphaël Liogier est l’auteur de l’Horreur du vide. Critique de la dé-raison industrialiste, à paraître (LLL)."
(Libé)

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la météo annonce ça mais bon ils exagèrent...

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(Alzheimer Land)

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je suis fasciné par ce (soupirail ? oeil-de-boeuf?) devant lequel je passe chaque fois ou presque que je vais faire les courses, et que je photographie donc très souvent

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cet aprèm', en vrai, c'était comme ça

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(jeux aquatiques)

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le plaisir de passer quelques heures à Gy, Emma, Régis, Dominique, autour d'un poulet/frites, habituellement  (d'ordinaire) dominical (vendredinical ici plutôt en l'occurrence), "comme avant" (comme d'habitude, comme si de rien n'était), de perpétuer (perpétrer ?) ce rite de se retrouver tous les quatre, de manger ensemble, et, après le café, de jouer au okey, ce rituel qu'on a connu -apprivoisé- depuis longtemps (au début on a été plus "jeunes", on travaillait encore tous les quatre, puis tous les trois, puis tous les deux... jusqu'à ce que plus personne d'entre nous ne travaille et que nous soyons devenus tous les quatre de joyeux retraités) et donc forcément on se retrouvait le dimanche, pour ce repas en famille élargie (longtemps les garçons ont été là, puis eux aussi ont grandi) pour partager tout simplement ce plaisir-là, ce plaisir  simple, qui est maintenant devenu un peu plus "exceptionnel" (c'est bien, il ne faut pas abuser des bonnes choses) mais oh combien encore plus nécessaire, en ces temps de mesures barrières de couvre-feu et de poulailler, et j'avoue l'avoir spécialement apprécié, ce dimanche vendredi-ci, non seulement manger boire et jouer ensemble, mais, surtout (précisément) être ensemble, là,  tous les quatre, "en dépit de", se laisser aller, échanger, dire des conneries, rire comme des bossus (eh oui, on a aérosolisé grave , mais, en même temps ça fait du bien, ça fait travailler tous les muscles...) , écouter des chansons, se rappeler des choses, chercher le titre d'un film, la date d'un événement, (depuis le temps qu'on se connait, et qu'on partage toutes ces choses...) bref ce moment touchant où on est assis avec ses amis (avec tendresse aussi) et où on aurait envie de juste les serrer dans ses bras

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15 janvier 2021

poulailler 13

(version nuit/petit matin) On est en suspension (comme le virus dans l'air, tout à fait, oui). Suspendus dans cet entre-deux mi-vie mi-gris (comme écrivait il y a très longtemps ma copine Freddy), tous dans nos boîtes comme le chat de Schroedinger (en même temps on est vivants ou on est morts / on est vivant et on est mort), vivant-morts ou morts-vivants ? Si la vie est un songe, le songe est, parfois, saumâtre. Et de saumâtre à saumure il n'y a qu'un pas : nous sommes des harengs, voilà, serrés en nos caques, mais les caques en question sont devenues des contenants individuels ou, au mieux (au pire ?) familiaux, harengs donc attendant espérant une hypothétique réhydratation. Mais, las, juste on pendouille sec sec sec devant notre mur nu nu nu en attendant en espérant on se demande bien quoi, pourtant nos vies en apparence n'ont pas si profondément changé : les emplois du temps et les chronologies individuelles ont gardé presque les mêmes repères, la même succession, le même déroulement : on se réveille, on fait des trucs, on mange, on fait des trucs, on mange on fait des trucs, on se couche et on s'endort (on rêve) et le lendemain matin ça recommence, grosso-modo, il en a toujours été ainsi d'aussi loin qu'on se souvienne, sauf que là, sauf qu'entre le deuxième on fait des trucs et le deuxième on mange a été ajouté pondu tombé du ciel un arbitraire on rentre (impérativement), on rentre impérativement chez soi (quoiqu'en ce qui me concerne ça ne change pas tant de choses que ça, les soirées chez moi j'ai l'habitude sauf que (sauf que) jusqu'ici si je restais chez moi c'est que je l'avais décidé, choisi, voulu (que j'avais toujours la possibilité de sortir, quand je voulais comme je voulais où je voulais pour quoi je voulais) tandis que là non c'est tu rentres chez toi point tu fermes la porte et tu fermes ta gueule et ce pour les douze heures à venir, et c'est cette coercition qui est pénible, étouffante, inacceptable

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"Les variants du virus Sars-CoV-2 sont au cœur de l’actualité. Pourtant, ce virus mute et produit des variants différents depuis le début de l’épidémie. Pourquoi ces derniers nés inquiètent-ils davantage ?

Ces variations sont notables car elles sont associées à une transmissibilité accrue. Le lien est quasi certain, mais pas encore formellement démontré, pour le variant B.1.1.7 identifié en Grande-Bretagne. C’est assez plausible pour le variant identifié en Afrique du Sud mais on n’a pas encore toutes les données pour l’étayer. L’autre point d’attention porte sur un nombre de mutations plus élevé que la moyenne habituelle. Le variant B.1.1.7 porte 14 mutations notables par rapport à son ancêtre connu le plus proche. D’habitude, on est plutôt sur une ou deux mutations.

Certains de ces changements sont dans la position de la fameuse protéine spike qui est à la fois la cible des vaccins, du système immunitaire et ce qui sert au virus pour pénétrer dans les cellules humaines. Ces mutations pourraient expliquer la hausse de la transmissibilité parce qu’elles optimisent la façon dont le virus s’attache aux cellules. D’autres mutations touchent des éléments du virus qui sont reconnus par le système immunitaire et pourraient donc atténuer l’efficacité des vaccins et augmenter le risque de réinfection. Les premières données préliminaires laissent entendre que ces variants ne posent pas de problème pour les vaccins, mais il faut les tester formellement pour en être sûr.

L’émergence d’un variant résistant au vaccin est-elle inéluctable ?

Cela devient de plus en plus clair. C’est le consensus qui est en train de se former. Et ce ne sera pas une mutation. Mais ça sera une série de mutations, par accumulation. Nous sommes dans une phase où le virus circule extrêmement activement et donc il est largement possible qu’il continue à accumuler des mutations et qu’il nous posera problème avec le vaccin dans un délai plus ou moins long. Ce sera peut-être dans six mois, ou dans trois ans.
Plus le virus circule de manière intensive, plus il a d’occasions d’explorer par hasard plein de combinaisons différentes. Il y a donc plus de chances qu’une combinaison problématique émerge. Ce ne sera pas immédiat, loin de là, mais la direction n’est pas bonne." (Libé)

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(version début d'après-midi) (je viens de relire ce que j'ai écrit ce matin j'ai failli tout effacer et puis non) bon faut pas exagérer quand même, la journée, hein, ça va j'ai joué au scrabble avec Marie, ensuite j'ai transformé une salade fenouil/orange/oignon violet qui ne m'avait guère enthousiasmé ce midi en potage avec l'adjonction d'un potimaron vert (qui contrairement à ce que racontent des menteurs via des photos mensongères ne fait pas une soupe verte mais orange), en train de cuire en ce moment, j'ai appelé pépin pour avoir un peu plus d'informations sur le voisin d'en face (mais pas celui des jolies lumières, celui de l'autre côté de la rue), qui était -encore- en train de faire l'idiot, à ranger et sortir des trucs de chez lui, à les entasser sur le trottoir, à haranguer les passants, jouer de la trompette, voire montrer ses fesses (et Pépin m'a confirmé oui qu'il était instable donc rien de très inhabituel) puis pris quelques photos de deux mecs de l'EDF ou approchant, avant  que de revenir ici tapoter un peu tandis que la soupe finit de cuire, il serait peut-être temps, soit de continuer NOS DERNIERS FESTINS (que je trouve de mieux en mieux, et toujours aussi apéritif), soit de finir OVNI(S) que je trouve toujours aussi sympathique malgré la critique pimbêche de cette pimbêche critique dans Libé, à moins que je ne prenne mon courage à deux mains, (et mon bonnet, et mon masque, et mes chaussures, et mon sac à fleurs) pour aller grappiller deux trois choses non essentielles à Monop... puisqu'il est poulailler moins deux, avoir tous ces choix, tout de même, quel bonheur, non ?

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"Sachez-le, l’exécutif aurait tranché pour un couvre-feu généralisé à 18 heures sur toute la France plutôt qu’un troisième confinement. Jean Castex annoncera les nouvelles mesures sanitaires en fin de ce jeudi après-midi. Mais déjà, Stanislas Guerini, le patron de LREM, a avancé une première explication à cette décision. "C’est un virus social. L’intérêt, c’est de contrer l’effet apéro, si je puis dire", a affirmé mercredi le marcheur sur BFMTV assurant que cette restriction a déjà ralenti la circulation du virus dans les départements qui appliquent ce couvre-feu avancé." (Libé)

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Le Parlement lance une consultation citoyenne sur le cannabis "récréatif"

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14 janvier 2021

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(une douzaine d'oeufs)

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Covid-19 : une "sortie de crise" vers septembre 2021, estime le Pr Delfraissy

 "Il y a trois mois difficiles à tenir", selon l'expert, avant que les choses ne s'améliorent progressivement au fil de l'année.

 La France pourrait sortir de la crise sanitaire -"pas totalement"-, en septembre 2021, a estimé mercredi 13 janvier le président du conseil scientifique, Jean-François Delfraissy.

 Alors qu'Emmanuel M. réunit mercredi matin un conseil de défense sanitaire, qui pourrait valider de nouvelles restrictions dans le pays, le professeur Delfraissy a souligné la situation paradoxale dans laquelle se trouve la France. Le pays "se situe mieux que l'ensemble des pays européens (...), que les Allemands, que les Suisse, et les Anglais".

 Toutefois, les indicateurs "stagnent", et le variant anglais menace de relancer l'épidémie à tout moment.

 "On pourrait sortir en grande partie de cette crise -pas totalement, on continuera à porter des masques- autour de septembre 2021", a expliqué Jean-François Delfraissy sur franceinfo.

 Il faudra toutefois continuer à appliquer les gestes barrières. "Le vaccin est la porte de sortie, n'attendons pas non plus tout du vaccin., a-t-il nuancé. Il faut être clair. Le vaccin va permettre (...) de protéger les plus anciens, il va peut-être permettre un jour de jouer un rôle sur la transmission, mais nous resterons sur l'année 2021, encore, avec un certain nombre de mesures barrière. Mais avec une vie sociale qui pourrait s'élargir."

 "Septembre 2021, c'est loin pour moi aussi, a encore confié Jean-François Delfraissy. Et je remercie l'ensemble des Français d'accepter l'ensemble de ces mesures avec beaucoup de confiance, contrairement à ce qu'on dit souvent.

"Je dis : il y a trois mois difficiles à tenir, ce sont les trois mois qui viennent, a-t-il martelé. Le variant anglais vient nous compliquer les choses. Les choses iront un peu mieux au printemps (...) et elles devraient s'améliorer réellement pour la fin de l'été."" (actu.orange.fr)

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(dans le Haut-Doubs)

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(ça me fascine)

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""Злорадство", zloradstvo : la satisfaction méchante que l’on éprouve à contempler les malheurs des autres, à l’instar de la schadenfreude allemande. Ce n’est pas un très beau sentiment : quand on l’éprouve, on ne s’en vante pas. On s’en défend même. Ainsi du sénateur russe Konstantin Kosatchev, qui, en commentant les émeutes du Capitole la semaine dernière, précisait : "Je dis tout cela sans le moindre zloradstvo." Vraiment ? "La démocratie américaine est manifestement boiteuse", "les Etats-Unis ont perdu le cap de la démocratie, et ils ont perdu le droit de le définir. Et encore plus, de l’imposer aux autres". (…) 

Mais c’est plus qu’un revanchisme sur la révolution ukrainienne qui déclenche ainsi la jubilation des porte-voix du Kremlin. La séquence de la présidentielle américaine vient renforcer le narratif sous-jacent de toute la propagande russe : la démocratie, en réalité, n’existe pas, ni aux Etats-Unis, ni en Europe, ni ailleurs. Croire qu’il puisse en être autrement, c’est faire preuve d’une naïveté confinant à la bêtise. Le pouvoir, partout, est toujours confisqué par des groupes fermés, et la seule différence entre un régime autoritaire et une démocratie libérale, est que le premier ne se donne pas la peine de travestir la réalité comme le fait la seconde.

En découlent deux messages implicites. L’un est à l’attention de la population russe : "La démocratie n’existe nulle part, alors ne vous plaignez pas". L’autre est adressé au reste du monde, si prompt à donner des leçons de démocratie : "La démocratie n’existe pas chez vous non plus, alors mêlez-vous de ce qui vous regarde."

De ce point de vue là, les trois derniers mois, comme tout le mandat de Donald T., ont été une réussite totale, et l’occupation du Capitole un magnifique bouquet final. Vu de Russie, plus jamais l’Amérique ne pourra donner de leçons de politique à qui que ce soit : il y a de quoi se réjouir, quitte à tourner au zloradstvo." (Libé)

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rébus graphique 2 :

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(le haut-doubs)

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