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lieux communs (et autres fadaises)

1 novembre 2023

octobre 2023

(octobre rose, oui....)

dimanche 1er

une belle journée / (la chaleur va perdurer toute la semaine) / je commande à la Fnac le cadeau d'anniversaire d'Emma... / LE GANG DES BOIS DU TEMPLE de Rabah Ameur-Zaimèche à 17h45 (nous sommes 3 dans la salle et ça m'afflige) / je commence une nouvelle catégorie de posts sur le blog intitulée "Brèves" / le premier texte à y figurer s'appelle L'appartement d'en face / je commence aussi à me dire que ça sent le roussi pour le rdv de demain matin avec N. : son tel est coupé depuis 14h... / j'ai préparé une excellente salade de pommes de terre (mangée sur deux repas) / le soir je suis branché via sms par X. qui a envie qu'on se revoie, selon son modus operandi habituel... nous finissons par convenir (je suis faible...) qu'il passera demain matin, avant de partir au travail

lundi 2

(je dors donc très très mal mais c'est en partie de ma faute) / 4h : X. est là comme annoncé (...) ça n'est pas du tout raisonnable mais plutôt plaisant / Je me rendors ensuite  tant bien que mal, par morceaux, jusqu' à 8h45 / le matin je chatte avec un paysan du 89, que je trouve "intéressant"... / pas de nouvelles de N., je me dis que cette fois c'est mort / des nouvelles d'Hervé qui a vaillamment réussi à boucler la programmation pour le Mois du Doc que je commence à mettre en page / et voilà N. qui réapparaît miraculeusement, après discussion j'irai le chercher demain et je le ramène à Vesoul où nous passerons la journée ensemble (et j'avoue que j'ai un peu de mal à y croire...)

mardi 3

(pas très bien dormi) / le mots du jour au Sutom (trouvé en deux coups) était POIREAUTER,  et sonnait -déjà- fort justement comme un mauvais présage / tout avait pourtant bien commencé (je devais aller le chercher en voiture) mais s'est soudain mystérieusement interrompu juste avant que je parte, me laissant démoralisé et sans nouvelles / j'ai donc roulé jusqu'à un parking (on avait parlé de drague plus tôt avec L.) qui s'est révélé désert (avec les bouffées de vent d'un orage qui s'annonçait, et la chute consécutive -et sonore- de glands (!) sur la carosserie / une heure plus tard N. réapparaît, avec à nouveau une explication plausible (...) / je n'irai pas le chercher mais lui pourrait passer en fin d'après-midi (de 18h à 22h) : j'y croirai quand je le verrai / D. appelle en demandant si je suis dispo, et je suis embêté de lui dire non / je termine le dépliant Mois du Doc 23 (8 films) / Emma nous invite officiellement jeudi à son anniversaire (mais je le savais déjà) / une postcard de Domi & Alain en réponse à la mienne ("Vivons d'amitié et de bière fraîche" hihi) / une interrogation me vient : "l'espoir génère-t-il plus de dopamine que la déception ne génère d'adrénaline ?" (vous avez 3 heures) / bien sûr, N. ne viendra pas, même si nous discutons sur whats*pp de sa venue éventuelle pdt, allez... 2h (et j'ai un peu le sentiment de me faire manipuler plus les choses avancent -je me surprends à lui proposer de l'héberger! tsss Robert fais gaffe!-) / pdt ce tps L. est parti chercher fortune sur un parking de Vitrey... / Bilan pour moi de ce 3 octobre : deux lapins la même journée, et ce par le même mec! Chapeau (de magicien) c'est le cas de le dire! / whats*pp avec L. enchanté par son routier, puis re avec N. (que je devrais -en principe- aller chercher demain et ramener à la maison, nouveau plan)

mercredi 4

(plutôt bien dormi) / tiens y a du brouillard ce matin / le sutom du jour était NUPTIAL (trouvé en 3 coups) : mieux qu'hier! / branché tôt par N. qui "pourrait" venir aujourd'hui à 11h / du coup j'espère! / 10h : whats*pp : il vient de démarrer! Dans 40' il est là ... (j'ai du mal à y croire) / CA Y EST! Enfin! on s'est rencontré, et on a fait connaissance comme prévu (...) deux heures super, j'en suis ra-vi! / au courrier une très plaisante carte des Gaberel en réponse à ma carte d'été / 13h15 : le fenêtre centrale de l'appart d'en face est ouverte, et, chance, le jeune rebeu à chignon et pantalon de jogging rose me gratifie d'un délicieux one-man-show / 14h30 : rdv chez la dentiste pour ce détartrage repoussé au moins 3 fois déjà.../ 15h45 : LE REGNE ANIMAL / 20h15 L'ENLEVEMENT (soirée d'ouverture de la Decima Settimana italiana, avec un pot dans le hall après le film)

jeudi 5

mal dormi (masque machine mal positionné) / Pépin passe tôt pour un café scrabble (le verbe "zéroter") / midi au Globe avec Isa et Catherine / Isa a bossé pour les ADC et fait un site instagram / 13h30 : DERNIERE NUIT A MILAN (11 spectateurs, presqu'une "vraie" séance!) / 17h : au soleil, le jeune homme barbu à chignon de l'appartement d'en face fume langoureusement, assis sur le rebord de la fenêtre, cheveux défaits, j'immortalise... / 18h30 : je passe prendre Pépin pour aller à Gy pour fêter l'anniversaire d'Emma / soirée plaisante et fous-rires habituels / retour sagement 22h30 avec un camion qui me suit pendant tout le trajet comme dans DUEL...

vendredi 6

(sommeil fractionné, troisième réveil à 6h30) /rêvé qu'on remontait Le Songe et bien sûr je n'arrivais à retrouver ni mon costume ni mon texte... / whats*pp avec N. qui doit passer ce soir / le sutom du jour (trouvé en 3 coups) était REGULIER, ce que je trouve plutôt de bon augure... / préparé des courgettes farcies et du riz au four pour midi / 13h45 : LA CHRONIQUE DES PAUVRES AMANTS : 15h45 : Catherine m'attend dans le hall pour me donner une invitation téléramuche pour LE REGNE ANIMAL / 16h10 : un sms qui génère une ÉNORME déception : N. ne pourra pas venir ce soir / (une fois de plus je n'aurais pas dû acheter de petits gâteaux lol) / son tel est coupé, donc j'attends sans trop y croire d'éventuelles précisions... / je repasse au local pour refaire des nouvelles cartes pour les C et les amis à qui ils comptaient les offrir (elle n''étaient plus dans l'enveloppe") / je m'offre une Guinness / pour m'occuper, je cherche -et finis par trouver- une recette pour faire des petits cakes au shit (avec le vieux bout que j'ai retrouvé par hasard dans la boîte marquée "boîte à bonheurs" hihi /

samedi 7

(sommeil moy-moy) / bien commencer la journée en regardant le début (et surtout la fin) de TENUE DE SOIRÉE, sur la Cinétek / 7h50 : oh oh mais qui donc est sur le trottoir attendant de traverser ?  le jeune rebeu barbu à chignon et son coloc' de l'appart' d'en face qui rentrent se coucher... / 9h30 à la terrasse du Lion comme annoncé avec les C. et Christine pour leur donner les cartes (re)faites / au marché le jeune rebeu qui vend du pain bio avait aujourd'hui un joli pantalon de jogg bleu mais je ne l'ai même pas pris en photo... / j'apporte ma contribution à la science : un bout de shit conservé depuis 17 ans (il date de 2006 au plus tard) n'a absolument plus aucune qualité psychothrope : pfuit ! le THC) / 15h45 : LE COLIBRI / après la séance dans le hall un gentil monsieur de Luxeuil me (nous) complimente pour la qualité de notre programmation et le fait de programmer une semaine de cinéma italien, nous rosissons de concert / Pour rester in the mood de ces dernières 24h, un appel de L., qui m'annonce qu'il ne pourra pas passer ce soir comme prévu... (ben voyons) / bon, ces gâteaux je vais vraiment les foutre à la poubelle... /(nan, finalement je les ai congelés, ils sont joliets, et ça pourra toujours re-servir!)

dimanche 8

(sommeil comme d'hab) / je me mets un peu à jour sur le blog / à midi choucroute de mon traiteur améliorée (+ 2 knacks et 3 patates) / j'ouvre un peu par erreur un Buzet 97 rescapé de la cave de Jacques  que je je boirai plus tard avec l'attention requise / je passe l'après-midi devant l'ordi et j'ai parfois de légèrs élancements au niveau du dos / je continue TROP LOIN DE DIEU que j'ai tort de fragmenter comme ça je le sais, et qui devient vraiment passionnant quand j'en lis soixante pages d'une traite / je commence à regarder BLADE RUNNER à la télé mais je pique du nez /

lundi 9

à 8h comme annoncé le peintre me rapporte mes volets (avec le jeune homme dans sa nacelle que je ne photographierai même pas) / deuxième service avec la choucroute (il restera de quoi en faire un troisième) / à 13h30 : LA CHIMERE / juste avant le film un tout petit sms de N. (ressuscité, donc) qui me met le coeur en joie (même si mon estomac, ce jour, semble de très mauvaise humeur) / en rentrant je manque de casser ma voiture en m'engageant sur un rond-point où arrivait à vive allure une voiture que je n'avais pas du tout vue (elle non plus) nous nous sommes arrêtés très près l'un de l'autre, nous nous somme regardés, avons échangé des mimiques soulagées et nous somme repartis, elle à gauche, moi à droite / un autre petit sms de N. qui me dit qu'il me bipera plutôt demain matin / les horaires des séances ayant -enfin- été envoyés, je finalise la plaquette MOIS DU DOC / 

mardi 10

(sommeil pas top mais bon...) / un peu de whats*pp tôt avec L. qui viendra au cinéma demain soir (soirée d'ouverture du Festival LGBT PARLONS D'AMOURS) / N. m'annonce qu'il me bipera cet après-midi / je reçois une petite visite comme j'aime (E. donc) : il m'apprend qu'il a fait une embolie pulmonaire et porte désormais des bas de contention (j'avais l'impression d'être au lit avec une dame lol) / après le repas, me voilà avec des problème intestinaux, digestifs, sphinctériens (oups) et je me rallonge un peu le temps que ça se passe / N. ne se manifeste toujours pas. / reçu très jolie carte de Pacoune en réponse à ma carte d'été / en allant déposer le dépliant du Mois du Doc, je passe au Super U pour acheter du riz, et, aubaine, je tombe sur des St Jacques à 50 % (qui iront très bien avec mon riz de ce soir) / 20h30 : GOTAINER RAMENE SA PHRASE, premier spectacle de la saison au ThéV' /

mercredi 11

(sommeil moy-moy) / Coup de fil d'Emma / D. m'appelle pour demander s'il peut passer demain matin (pour un café et +) et j'acquiesce / J'appelle Malou pour lui raconter, entre autres, mon mois de septembre "rose" qui semble la ravir... / Pas de nouvelles de N. / 3 Libé au courrier (samedi/dimanche, mardi, mercredi ) / il semble que le jeune homme barbu à chignon et son coloc' ont définitivement quitté l'appartement d'en face / je passe à la pharmacie acheter de l'imodium et un truc appelé "Nuit calme" à base de produits naturels (j'essaierai ce soir!) / 20h : je retrouve L. au cinéma pour la projection de L'AIR DE LA MER REND LIBRE (en présence de son réalisateur  producteur) / L. me gâche un peu la soirée en me parlant de P. (mais bon finalement il a peut-être eu raison il faut bien que je m'y fasse!) / un pot sympa dans le hall du cinéma après le film (avec des petits gâteaux de Chez Georgette  / L. passe ensuite à la maison pour un after sympa (...) / je prends ma première ampoule de "Nuit Calme" /

jeudi 12

(sommeil à peine mieux que d'hab' mais bon c'est une cure de 20 jours : let's wait and see) / Le mot du jour de Sutom (trouvé en 3 coups) était COMPAGNON (et je n'en tire aucune conclusion...) / D. passe comme annoncé, il est toujours aussi agréable (mais qu'est-ce qu'il est bavard...) / réapparition (inespérée) de N. sur whats*pp le temps de qq sms... / dégotté dans la vitrine du bouquiniste KASSO de Jacky Schwartzmann / à midi au Globe à 4 (morbiflette, bien) / je photographie outrageusement un groupe de 3 jeunes gens barbus à casquette attablés au soleil / je m'inscris sur bluesky grâce au lien envoyé par gentiment par Isa / j'ai presque fini TROP LOIN DE DIEU de Kim Zupan /15h45 : NUIT NOIRE EN ANATOLIE / grâce à Zabetta (entregent) je récupère des madeleines de chez Georgette (qui restaient d'hier soir) / 20h30 : LES DAMNÉS NE PLEURENT PAS

vendredi 13

(à peine mieux dormi : juste un réveil) / 9h30 : café-scrabble chez Pépin  (j'ai eu beaucoup de chance) / 11h30 : je passe récupérer les dépliants Mois du Doc à repro system d'où je repars avec un mug publicitaire (grâce à Patrick) après avoir un peu pleurniché pour l'avoir / j'écoute plusieurs fois de suite JE NE SAIS PLUS QUOI FAIRE POUR TE DÉCEVOIR de Thiéfaine, me sentant inexplicablement joyeux à l'écoute de cette chanson (sans aucun doute faisant partie de mes 100 préférées >>> faire la liste des 100 chansons préférées) // qq sms furtifs de N. (mais qui me font tjrs autant plaisir) / réunion de mizenplis du Mois du Doc (+ cartes éventuelles) / j'appelle Réservoir Books pour réserver le dernier Nesbo (il me reste 22€ sur mon chèque-cadeau, et le bouquin coûte précisément 22€!)

samedi 14

(mal dormi de merde, mais, aussi, couché trop tôt! à 1h j'en étais déjà à mon deuxième réveil!) / 9h au Lion en terrasse malgré la pluie (j'avais écris les rabasses parce que ça rimait avec en terrasse, mais c'était quand même un peu excessif)  avec Christine et les C. / au marché, je rephotographie éhontément le jeune monsieur qui vend du pain bio (et qui ressemble, d'ailleurs,  pas mal à l'ex-locataire d'en face...) / j'appelle la librairie à Besac pour dire que je viendrai plutôt en début de semaine prochaine / 13h40 : TROIS NUITS PAR SEMAINE / 16h : MARIE-LINE ET SON JUGE / 18 h : DES GARCONS DE PROVINCE / réapparition de N. via sms sur whats*pp (qui me met le coeur en joie) et m'annonce sa venue demain en fin d'après-midi ("qui n'espére rien n'est pas déçu..." me dis-je /

dimanche 15

(un peu mieux dormi - d'abord 5h d'affilée, puis 3h-) / le sutom du jour (trouvé en trois coups) était BIENTÔT (pas mal...) /je mets sur pied une rencontre triangulaire au sommet, mercredi matin, avec Y. et L. / vers midi, N. me confirme sa venue ce jour pour 16 /17h... / Je suis dans les dernières page du Kim Zupan et je fais durer le plaisir... / je décongèle les petits gâteaux de l'autre fois... (excès d'optimisme ?) / je fais le dos rond et j'attends le sms qui va m'annoncer qu'il ne vient pas... / j'ai terminé TROP LOIN DE DIEU et j'ai eu une larmichette... / j'ai cru qu'il ne viendrait pas car son tél s'est coupé à 16h, mais c'est simplement qu'il n'avait plus de crédit / et ouf! N. est arrivé dring dring  un peu après et j'en étais ravi / on a pris un café, il a fumé, on est allé s'allonger (...) et crac! (ça a vraiment fait ce bruit) son épaule s'est démise et il a commencé à avoir mal et donc la séance a été abrégée (avec lui il y a plus de péripéties que dans un roman d'Alexandre Dumas!) / (il repasse en principe demain après-midi après son rdv à l'anpe) et je me sens en même temps heureux et (un peu) déçu, et voilà... /

lundi 16

(sommeil bof bof) / le rdv de mercredi avec Y. et L. se confirme / N. annule pour cet après-midi (il est immobilisé à cause de son épaule) et conclut "partie remise"... / bon, hein, je les mets à la poubelle, ces petits gâteaux décongelés dont je ne peux plus rien faire... / au Super U je croise Loutfi G., un ancien élève : il a une voiture, une jolie barbe, et travaille dans le bâtiment (et il est joli comme un coeur) / le hasard fait bien les choses : je suis recontacté par le mec précisément qui voulait, le mois dernier,  absolument passer en même temps que N. (la toute première fois où il devait passer), il est en ville, et donc cette fois la rencontre a lieu (appelons-le J.) et c'est une expérience très plaisante (à reconduire...) / j'ai dû commencer à faire un planning succinct pour cette semaine tellement il fallait que je n'oublie rien. / je me suis payé une vidéo pour le soir (4,99€) : LES COMPLICES, parce que j'aime beaucoup William Lebghil /

mardi 17

(je n'ai pas pris mon ampoule de Nuit Calme hier soir, mais je n'ai vu aucune différence!!) / Emma passe à 8h30 boire le café en allant à Belfort / Je suis recontacté par un mec avec qui je discute depuis un moment et qui aimerait passer un jour à midi / 11h 25 : le bus pour Besac / 12h30 à l'Iguane (en salle cette fois-ci!) / 13h40 : LE RAVISSEMENT / ensuite je passe à Réservoir Books pour récupérer le Nesbo que j'avais fait mettre de côté / je remonte la rue des Granges jusqu'à chez ma bouquiniste préférée, je lui achète un livre et du coup j'ai droit à un gratuit à choisir dans le bac réservé à cet effet, et je vois dépasser BAOBAB, par Jean Echenoz, un petit opuscule hors-commerce que je désespérais de réussir à me procurer / dans le bus de retour je sms avec le mec qui voulait passer le midi (appelons-le F.) et qui serait dispo ce jour de 17h30 à 18h30 (il est marié et habite à Besac) : nous discutons du programme d'une rencontre immédiate, dès que je serai rentré chez moi / il débarque  (...), nous avons terminé "dans les temps" et il est convenu de se revoir vendredi (à midi ou en fin d'après-midi) / 20H30 : DICTIONNAIRE AMOUREUX DE L'INUTILE au ThéV' / Retrouvé Phil et Fran à la sortie, et Fran nous paye une bière

mercredi 18

je corrige un post ("l'appartement d'en face") sur le blog, en suivant les conseils d'Hervé / un peu fébrile ensuite avant d'accueillir mes invités, je chatte avec les deux séparément (l'heure est avancée à 10h30)  / L. arrive le premier, de peu suivi par Y., et nous voilà tout de suite dans le vif du sujet, bien occupés tous les trois (...) / un moment que je trouve fort plaisant, on boit même un petit café après, même si L. émet ensuite quelques réserves (plutôt justifiées), une fois que Y. est reparti. / (j'ai eu et fait ce que je voulais, et j'ai pris des photos, que demander de plus ?) / L. reste un peu, et on continue de deviser en mangeant des cacahuètes... (il me dira même "merci" en partant!) / repas à LPC (bof) puis café chez les Soria à 13h30.../ il fait grisounet, puis il commence à pleuviner... / 18h : réunion de programmation ADC , rapide efficace et joyeuse comme j'aime...

jeudi 19

7h30 : au labo pour mes analyses trimestrielles / je m'offre ensuite un petit-déj' à la hauteur, avec croissant et baguette fraîche / commentaires positifs de Y. et L. à propos de la réunion d'hier (qui a donc des chances d'être reconduite...) / Effectivement, L. lance l'idée d'un "café gourmand" jeudi prochain, et tout le monde réagit enthousiastement / reçoit quelques minuscules signes de présence de N. via émoticones de whats*pp / reçu les résultats de mes analyses trimestrielles concernant l'hémoglobine glyquée et je suis enchanté : je suis redescendu au taux d'il y a 6 mois (6,7) alors que lors du dernier j'étais monté à 6,8 / pour fêter ça je décide de refaire mon fameux gâteau aux noisettes de la soirée tarot /(en fait j'ai juste le temps de m'occuper des noisettes) / 20h15 : ET LA FÊTE CONTINUE! de Robert Guédiguian, Soirée d'Ouverture de Saison (91 spectateurs!)

vendredi 20

à 5h du matin, je suis en train de faire le gâteau aux noisettes (qui s'avèrera décevant) / une rencontre improvisée en vitesse au vu d'un intérêt commun et d'un emploi du temps chargé : à 9h15 bonjour T. (...) et à 10h comme prévu au revoir T. (avec la perspective  de renouveler cette rencontre / Je me réabonne à BREF et je peux enfin mater le troublant MARS EXALTÉ de Jean-Sébastien Chauvin que j'avais très envie de voir depuis un certain temps... / Eh oui, tiens, je vais faire du rangement (mon carnet de bal est vide, puisqu'un visiteur envisagé ce jour (F.) s'est décommandé à cause de la grippe) / J'ai commencé le Nesbo ECLIPSE TOTALE, que je trouve un peu moumou.../ je commence à me prendre la tête sur les billets de train pour Noël.../ Je regarde sur Netflix le spectacle de Panayotis Pascot et je m'endors juste après, très peu, juste le temps de faire un rêve très précis -l'appartement avec les fleurs et le jeune homme barbu qui vient me parler-

samedi 21

(oups mon ordi qui fait des siennes au démarrage à 2h du mat' et me met en panique, mais finalement je réussis à relancer et tout revient à la normale) / je discute avec d et nous évoquons un intérêt commun / je rentre du marché chargé comme un baudet (c'est vrai, je croule) parce que j'ai acheté des soupes proposées par les restaus locaux et vendues par le Li*n's Club (4 = 4 kilos supplémentaires dans un cabas déjà chargé!) / N. se manifeste sur whats*pp -ô joie- et me promets qu'il viendra dès que possible /  je goûte la "Crème de haricots blancs à la saucisse de Morteau" du Balcon à Combeau: très bien / D. m'appelle pour me confirmer qu'il passe tout à l'heure /14h40 : il est là (...) 16h il repart (il passe quand même plus de temps en voiture que chez moi, c'est gentil) / je me reprends la tête pour les billets de train de Noël et finalement j'abandonne (Dominique prendra le relais "en vrai" lundi matin au guichet à Besac) /Potage du soir : "Crème Dubarry" (d'un restau que je ne connais pas, Les Ruines de Catoche)

dimanche 22

finalement Dominique s'en est occupée dès ce dimanche matin (tout était bon, horaires et prix, sauf qu'il a fallu que je reprenne une carte de vieux payée plein pot...) / midi potage : "Fenouil & poireau" (du Bouchon Lyonnais) /j'attends vaguement un appel de N. en sachant qu'il ne va pas appeler puisque son tel est coupé depuis ce matin / Je continue le bouquin de Nesbo qui commence un peu à frémir au bout de 140 pages! / 18h : LE CIEL ROUGE (où je retrouve Isabelle) / potage du soir : "Potage St Germain" (de Chez Jane) / et un looong échange whats*pp avec N. qui vire quasiment à l'incandescence... avec possibilité d'une visite demain / L. décommande pour le café gourmand de jeudi matin /

lundi 23

(tiens! il y a de la lumière très tard- dans "l'appart' d'en face") / (rendormi 4h après avoir pris mon ampoule "Nuit calme" à mon premier réveil) / 8h30 : aller faire le pied-de-grue devant chez mon médecin (qui désormais prend le matin sans rdv) pour renouvellement d'ordonnance(s) et demande d'opération de ma ("légère") hernie ombilicale / retrouvé Odile, du FJT, qui venait aussi se faire soigner / mes ordonnances sont renouvelées, et même mon prochain rdv est pris pour dans 3 mois / croisé N. sur whats*pp qui m'annonce avoir l'intention de venir cet aprèm / (par superstition je n'achèterai pas de petits gâteaux...) / vers 15h30 il a dit, mais comme à chaque fois reste une marge d'incertitude / en fin de compte,  N. n'est pas venu, je m'en doutais un peu,  son tel est out depuis midi / je ne suis même pas déçu / je continue le Nesbo que je ne trouve pas hyper palpitant... / 20h30 : avant-première de SECOND TOUR d'Albert Dupontel / (à propos de N. : je suis désappointé)

mardi 24

(pas trop mal dormi : effet "Nuit calme" ou effet placebo?) / le temps est moche et mon moral un peu pareil (mais le soleil va revenir...) / le désappointement est arrivé ce matin, comme un ressac, comme un reflux / Bon il finira bien par se manifester, hein... / je passe à la pharmacie récupérer mes médocs (et le C. pour le zizi, maintenant j'ai du 10mg)-mais dans la boîte il y en a 4!-  / à midi rdv à La Femme du Boulanger avec Emma et Cathy, un très beau moment (même si je suis intérieurement un peu chagrin), deux heures qui passent très vite et qu'on décide de reconduire  régulièrement... / Cathy adhère aux ADC... / Toujours sans nouvelles de N., ça m'affecte, je n'ai plus qu'à m'armer de patience je crois... / discussion avec un nouveau qui cherche un trio (qui ne me convainc pas tout à fait), puis avec L. à qui j'ai refilé l'info / on verra bien la semaine prochaine /

mercredi 25

(plutôt pas mal dormi, réveillé une fois vers 3h) /diverses discussions (T. qui reprend contact pour rdv demain de bonne heure, un autre mec qui me laisse son numéro (et surprise quand je le mets ds mon répertoire, il s'avère que c'est un mec avec qui j'avais déjà eu affaire, et avec qui j'avais fini par couper les ponts, et qui ne ressemblait pas vraiment à la photo que le mec m'a envoyé... domm, je supprime le contact...) / dernière fois que je parle ici de N., clic!  j'éteins sa petite lumière (tant qu'il ne réapparaît pas, l'espoir fait vivre) / pour faire de la monnaie pour le bus (je n'ai qu'un billet de 50 et des pièces orange) je m'arrête chez Azouz et je me paye cinq carrés de chocolats noirs "grands crus" / je croise Ayman, un ancien élève qui est désormais en fac de sport, qui est revenu sur ses pas pour me saluer, ça m'a touché) / repas en 1/2h chrono à l'Iguane / 13h20 : LE SYNDROME DES AMOURS PASSEES / pffff : aucun message whats*pp de qui que ce soit de toute la journée... / dans le bus je vois la programmation envoyée par le programmateur et c'est rien de dire qu'elle m'agace, j'en fais part à Hervé par sms, mais ne récolte qu'un silence poli... / Je commence à regarder (entregent...) L'ENFANT DU PARADIS de Salim Kechiouche, un jeune homme que je trouve vraiment très beau /

jeudi 26

(sommeil : comme hier) / de bonne heure j'échange via sms sur whats*pp avec L. avant que sa petite fille ne se réveille (je suis un peu étonné (agréablement surpris) de le voir utiliser le mot sentiment) / 8h30 : T. arrive comme annoncé, et nous passons ensemble un agréable moment  (...) / j'ai terminé la mise en page de la prog 3 et j'envoie la chose à Hervé / à midi j'ai fait de l'aligot (à 50% au super U), et j'ai pensé à Jacques.../ fini de regarder L'ENFANT DU PARADIS / (je n'aime pas cette impression de me sentir abandonné... ) / je continue le Nesbo qui s'arrange un peu / le soir je finis l'aligot accompagné d'une poêlée de St Jacques (reste d'une autre promo à 50% du Super U)

vendredi 27

(plutôt très mal dormi, mais j'ai l'habitude) / tiens je m'inscris sur faceb*ok (pour une très mauvaise raison) / je passe chez le médecin pour récupérer le courrier qu'il était censé me faire (et qu'il a oublié), en attendant je discute avec Sofian B., un ancien élève (qui a maintenant 24 ans) / je fais un plein à presque 70€! / le Nesbo devient  passionnant (on est à 150 pages de la fin, il était temps!) / Je passe à l'hôpital pour prendre rdv pour mon hernie ombilicale / N. réapparaît sur whats*pp juste avant mon premier film (cet homme-là me surprendra toujours) / 16h : LA FIANCÉE DU POETE, en compagnie de mes 3 "dames de coeur" (Catherine, d'abord, arrivée la première, puis Manue et Emma qui nous rejoignent) / 18h : DÉSERTS / 20h30 : re N. sur whats*pp : finalement il pourrait passer ce soir, il va passer ce soir... / 21h30 : N. est là, sur le canapé, je suis ravi de le retrouver "en vrai" et j'en profite (...) / il repartira à la fin du match (Angleterre / Argentine, 26 /23) et on se dit "à mardi..." /

samedi 28

oh oh tristounet, le marché, ce matin : ni bonnes soupes comme la semaine dernière, ni jeune homme barbu qui vend du pain bio : le stand était tout vide / je finis le Nesbo / le mec avec qui on devait éventuellement faire un trio la semaine prochaine a complètement disparu (j'avais bien dit à L. que je ne le sentais pas trop trop) / Bonheur Portatif, de Philippe Guerry, change de périodicité et devient hebdomadaire, ce qui me ravit / Manue invite pour un concert le 10 novembre / Je commande un bouquin de Joseph Bialot : C'EST EN HIVER QUE LES JOURS RALLONGENT / Je passe une partie de la soirée (puis de la nuit) à chercher désespérément un livre que je suis pourtant sûr d'avoir acheté, LA NUIT IMAGINAIRE, c'est très énervant, (livre que que je finirai par retrouver au milieu de la nuit, lors de  mon deuxième ou troisième réveil, dans ma table de nuit où j'avais pourtant cherché dix fois précédemment) /

dimanche 29

(le changement d'heure : une heure de plus, ça peut être une heure d'insomnie de plus...) /10h30 : les Soria passent me prendre, direction la Foire aux Livres de Belfort / 11h30 : première manche (ah ça y est ils ont -enfin- des nouveaux bouquins / 13h : on grignote sur place (plat du jour + dessert du jour) / 14h : on y retourne (deuxième manche) : bilan des courses 8 bouquins pour 22€ / L. m'envoie une jolie vidéo perso sur whatsapp / On boit un verre à l'Atria avant de repartir / un peu de mal à quitter Belfort (surtout à trouver la bonne route avec tous ces sens interdits dans la vieille ville)/ Philou conduit vaillamment dans la nuit et la pluie / presque 19h : retour à la maison / j'ai envie de manger des cochonneries / je me couche à 21h, parce que je dors debout

lundi 30

(nuit en accordéon avec maints réveils : plus je me couche tôt, moins je dors bien) / le sutom de ce jour (trouvé en deux coups) était RECIPROQUE (de bon augure hihi ?) / 9h : rdv chez Co & Pépin pour café-scrabble (4 parties, j'ai eu bcp de chance : un scrabble x 9 en dernier coup avec HURLIONS) / il pleut affreusement / reçu l'édito, je file à l'imprimerie / 17h30 : il fait nuit et il pleut toujours / Pas de nouvelles de N. (tel coupé depuis hier, ça commence vraiment à me saouler) / on verra bien demain / et L. qui voudrait savoir s'il peut passer demain en fin d'aprèm... / oui, on verra bien demain.../ 23h : je vais aller me coucher

mardi 31

je viens de relire : je suis tout à fait dans le même état qu'au 1er du mois : N. devait passer (il déposait sa femme à la clinique à midi et venait juste après) mais son téléphone est coupé depuis samedi / j'avais même mis à réchauffer de la choucroute de mon boucher et ouvert une bouteille de pinot gris... / je lui ai donné jusqu'à 13h mais rien de rien / comment chantait Thiéfaine, déjà ? ah oui : JE NE SAIS PLUS QUOI FAIRE POUR TE DECEVOIR" oui c'est tout à fait ça... / L. m'a contacté pour passer ce soir "me faire un bisou" et D. aurait souhaité passer cet après-midi ou demain... / rdv à rallonge chez la dentiste (15h30, je suis passé à plus de 17h) / et quand j'arrive à la maison L. est là, comme promis, et monte pour une très agréable séance de gros câlins, qui nous fait grand bien à tous les deux... (c'est "réconfortant") / 19h15 : je vais me faire une simili raclette, tiens (et boire du Pinot gris entamé ce midi, même si ça n'est pas le vin qui va avec...) / et let's go november!

31 octobre 2023

cerf en ciment

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LA FIANCEE DU POETE
de Yolande Moreau

Ah, cette Yolande... A chaque fois, que ce soit en tant qu'actrice ou réalisatrice (ou même les deux, comme ici), elle rafle la mise. A chaque fois.
Ce film-ci est un film adorable (c'est le mot que j'avais en tête pendant toute la séance), d'autant plus que 1) je venais de recevoir de très bonnes nouvelles par sms 2) j'étais assis en compagnie de trois de mes "dames de coeur" (Catherine d'abord, qui fut suivie par Manue et Emma...) bref que j'étais dans les meilleures dispositions pour le voir...
C'est donc l'histoire de Mireille, qui rentre chez elle en autobus (dans une grande maison un peu délabrée), qui revient de quelque part mais on ne sait pas encore d'où (on saura bientôt le pourquoi et le comment), qui croise le curé du village en train de promener ses petits chiens et discute un peu avec lui, (curé qui est joué ô surprise par William Sheller!) curé qui va lui conseiller de prendre des locataires dans sa grande maison, histoire de récolter un peu d'argent...
Toc toc! le premier locataire est un jeune homme, étudiant aux Beaux-Arts, le second (dont le curé lui avait parlé) est -surprise-, Grégory Gadebois, un jardinier à la coiffure... équivoque (et qui d'ailleurs par la suite s'avèrera -de façon exquise- être plutôt une belle jardinière), suivi par un cow-boy musicien folk (joué par Esteban, à la tignasse et au phrasé si particuliers et reconnaissables), qui va s'avérer ne pas être tout à fait ce dont il a l'air (ou ce qu'il veut faire croire qu'il est...), trois locataires qui seront bientôt rejoints par un quatrième, le "poète" du titre (André Pierre de Mandiargues), qui va s'avérer lui-aussi être (tout à fait) autre chose, et est joué par le formidable Sergi Lopez. Qui se contentera, pour dormir, du dessous de la table de billard aménagé en chambrette, puisque toutes les chambres sont désormais occupées. Provisoirement. (Jusqu'à ce que brame le cerf en ciment)
Il y a, d'abord,  la présence merveilleuse de Mireille / Yolande (cette femme-là on l'adore depuis des lustres, depuis les fameux Deschiens, dont on retrouvera par ailleurs deux membres au coeur de la distribution), ce mélange incroyable de solidité et de fragilité, qui illumine vraiment le film. Et tous les autres interprètes, qui viennent aussi scintiller dans cette belle guirlande affectueuse et enjouée (guirlande éclectique plutôt qu'électrique, d'ailleurs).Chaleureusement. Tendrement. Un feel-good movie, donc, aussi humaniste qu'irréaliste, qui fait du bien sans arrêt, tout le temps, jusqu'au bout (le dernier plan, sur lequel va se dérouler le générique, est une merveille.)
Un conte, une fable, une utopie, une variation autour du mot "faussaire". Et finalement, une place au top 10, pour la quantité d'hormones positives et bienfaisantes (ocytocine, dopamine sérotonine) sécrétées pendant la projection. Et visiblement je n'étais pas le seul à ressentir ça (un peu l'effet d'un bon petit pétard, finalement, qui vous laisse avec un sourire un peu béat et les yeux brillants), mes voisines proches vous le confirmeront...
Oui, un film adorable, dans lequel on aimerait bien vivre (Si seulement la vraie vie pouvait ressembler à ça...)

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30 octobre 2023

masques d'animaux

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LE SYNDROME DES AMOURS PASSÉES
de Ann Sirot & Raphaël Balboni

Ces deux-là nous avaient déjà co-réalisé le plaisant UNE VIE DEMENTE, qui avait brillé dans notre dernière Semaine Belge. Je me suis donc dépêché (moi-même) pour aller le voir à Besac, où il était en sortie nationale et en salle 3 (au Victor Hugo), et dans la salle on était 2, pour cette première séance.
Rire quand on n'est que deux dans une salle, c'est moins facile. D'autant plus qu'on ne pouffe jamais violemment (avec ma voisine on a quand même pouffoté quelques fois...).
Dans le film précédent il était question d'un couple qui voulait un enfant, et ici rebelote. Elle (Lucie Debay) et lui (Lazare Gousseau) voudraient un enfant et n'y arrivent pas, jusqu' à ce qu'un éminet spécialiste leur annoncent qu'ils souffrent d'un syndrome (celui "des amours passées) qui génère un blocage qui les empêche de procréer. Pour le guérir, ils doivent "simplement" re-coucher avec tous leurs précédents partenaires... Soient trois pour lui, et une ribambelle pour elle, ce qui donne lieu à une très jolie installation murale à base de photos, de petites lumières, et de texte écrit en dessous au marqueur, tout ça sur un très joli mur pastel.
Et les voilà en chasse tous les deux de leurs anciens partenaires, ce qui donne lieu à d'assez plaisantes rencontres (lui a ainsi la chance de faire la connaissance de Marion (la toujours aussi exquise Florence Loiret-Caille, qu'on a hélas un peu perdue de vue depuis le très aimé BUREAU DES LEGENDES : Marie-Jeanne, reviens!!!) qui ne figure pas sur sa shortlist, mais va lui servir de mentor (et il en a besoin, ce grand nounours un peu balourd...)
Le film est un peu -beaucoup- agaçant de par son montage (un critique m'a appris qu'il utilisait le procédé dit du "jumpcut", le fait des couper des images à plusieurs reprises dans un plan, pour lui donner un aspect saccadé -et agaçant, donc-). Même s'il est tout aussi attachant grâce à ses interprètes (et son statut assumé de feelgood movie).
On a connu la Belgique plus tonique, plus drôle, plus bête et méchante (enfin, surtout son cinéma) et on finit par regretter que le film ne soit pas un peu plus tout ça, pour dépasser le stade la "comédie sympathique", ce qui ne nous en aurait fait que l'aimer davantage (tout en reconnaissant, comme dans le précédent UNE VIE DEMENTE ses indéniables qualités plastiques (notammant une mémorable soirée déguisée avec masque d'animaux qui n'aurait pas déparé chez Stanley K. hihi...) et la qualité de sa bande-son aussi.
Et le plaisir de revoir Florence Loiret-Caille!

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29 octobre 2023

en scooter

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L'ENFANT DU PARADIS
de Salim Kechiouche

(entregent) Oh oh merci le gentil distributeur (la 25ème heure) qui nous envoie le lien de visionnage pour ce film (qui sortira le 6 décembre). Un premier film d'un (pour moi) sacré bogoss... (chaque fois que je le vois à l'écran je ne peux pas m'empêcher de faire des captures...)
allocin*che m'apprend qu'il a débuté à 15 ans chez Gaël Morel dans A TOUTE VITESSE (même si je ne trouve pas le même résultat, il y a un problème avec les dates mais bon passons), et la dernière fois que je l'ai vu à l'écran c'était dans CONSTANCE AUX ENFERS, avec Miou-Miou, où je l'ai trouvé carrément torride...
L'ENFANT DU PARADIS est un film court (1h12), qu'on pourrait qualifier de "à l'os", centré sur un personnage de jeune acteur maghrébin, Yazid. Sur ce qu'il vit, là, maintenant, aujourd'hui, au présent, mais le portrait où  le réalisateur  insère, à plusieurs reprises, des extraits de vidéos familiales, ("réelles") où il apparaît, enfant ou adolescent. Des scènes "de gens" plus que  de genre (l'humain prime dans ce cinéma, où les relations entre les personnes, relations affectives, semblent souvent en grand-écart entre l'affrontement et la réconciliation.) Avec un double clin d'oeil au film de Marcel Carné, via son titre, et aussi le prénom de la jeune femme aimée par Yazid (Garance, bien sûr...) sans qu'on y voie pourtant une influence dans l'intrigue du film (à part peut-être le fameux " Paris est tout petit pour ceux qui s'aiment comme nous d'un aussi grand amour" de ladite Garance dans ledit film de Carné)
Il s'agirait alors plutôt d'autofiction (dont je trouve la définition suivante : "Plus précisément, l'autofiction serait un récit d'apparence autobiographique mais où le pacte autobiographique (qui rappelons-le affirme l'identité de la triade auteur-narrateur-personnage) est faussé par des inexactitudes référentielles"). puisque, m'apprend Pr*mière, mais sans cela il aurait été impossible de le deviner, Salim Kechiouche y déclare  évoquer dans son film  le parcours d'un autre acteur, Yasmine Belmadi (qu'on avait découvert dans LES CORPS OUVERTS, de Sébastien Lifshitz (1997) puis retrouvé dans son sublime WILD SIDE, (2004)), qui était son ami, et à qui il a voulu rendre hommage, en hybridant donc deux histoires, celle de son ami et la sienne. Comme un "Parce que c'éttait lui, parce que c'était moi". Muni de cette clé, on (re)voit le film un peu différemment (en continuant de se demander ce qui appartient à la vie de l'un ou de l'autre).
Le film est construit en deux blocs narratifs, le premier nous présentant le personnage (c'est Salim Kechiouche qui joue le rôle du jeune acteur) et ceux qui l'entourent (sa tante, sa copine, son ex-femme, son fils, ses potes, ses futurs beaux-parents, sa soeur, avec son alternance d'altercations et de moments de partage -une magnifique scène de dans collective à la fin du rapas chez les beaux-parents), et le second prenant le parti de le suivre pendant toute une nuit. Toute la nuit, jusqu'au bout. Nuit bleue, nuit noire.
Un film attachant, passionné, à vif (il y aurait un peu du Pialat dans ces affrontements familiaux), réaliste et pessimiste. Jusqu'au bout.

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deux affiches, comme les deux côtés du film, le jour et la nuit

28 octobre 2023

"fils de pute" en roumain

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SECOND TOUR
d'Albert Dupontel

Le film était ce soir en avant-première et j'avais, disons, besoin de me changer les idées. J'y suis allé, sous la pluie. Un drôle de film, à défaut d'être un film vraiment drôle (ce pour quoi je l'avais pris...). Dupontel c'est, au départ, un cinéma iconoclaste, bête et méchant, à la lisière du fou-furieux, et puis les années passant, qui s'est assagi, apaisé, lissé... Que de chemin parcouru depuis BERNIE (1996)...
J'avais adoré NEUF MOIS FERME (2012), j'avais beaucoup aimé AU REVOIR LA-HAUT (2017) pour lequel l'avalanche de César m'avait semblé un peu excessive. Et j'avais aussi beaucoup aimé (post ici) ADIEU LES CONS (dernier film vu avant le conconfinement...). Donc Dupontel c'est plutôt ma tasse de thé.
Et là j'avoue que j'ai été un peu... perplexe.
Le démarrage part un peu dans tous les sens : On comprend que Cécile de France (qui s'est fait un peu la tête de Catherine Deneuve dans AGENT TROUBLE : cheveux frisottés et lunettes) joue une journaliste (qui a été rétrogradée "au foot" à cause de sa grande gueule), et travaille en duo avec un photographe (Nicolas Marié, l'aveugle de ADIEU LES CONS) qui sait lire sur les lèvres, surtout les insultes, en langues étrangères. Dupontel joue un candidat à l'élection présidentielle (un des deux restés en lice à l'issue du premier tour), et voilà que la journaliste et son photographe sont chargés de "couvrir" les derniers jours de la campagne (qui semble d'ores et déjà acquise au candidat -de la phynance- Dupontel) et voilà qu'elle se rappelle qu'ils étaient tous les deux ensemble en 4ème et qu'elle était amoureuse de lui...
Et tout va partir -énergiquement- en sucette : attentat à la voiture bientôt-présidentielle (explosion) attentats divers contre la personne (du futur président) déjoués manu militari par de très physiques blondes russisantes charpentées façon Ilsa la Tigresse du Goulag, mais aussi des tas de trucs bizarres dans cette campagne (de plus en plus), qui mettent une grosse puce à l'oreille de la journaliste...
Et je n'en dirai pas plus.
Le film n'est pas complètement convaincant. J'ai souri quand même à plusieurs reprises (il y a quelques aimables running gags notamment sur Cécile de France qui jure comme une charretière) et le reste du temps je me suis laissé porter par les péripéties en essayant de rester concentré (parce que tout ça est quand même au final assez emberlificoté, et pas vraiment à juste titre), et de ne pas être trop consterné par la naïveté (le simplisme, la nunucherie ?) de certaines séquences...
J'ai trouvé bien que Dupontel ouvre son film en le dédiant à Bertrand Tavernier, à Jean-Paul Belmondo et à Michel Deville (dans cet ordre). Et j'irai voir, c'est certain, le prochain film d'Albert Dupontel.

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26 octobre 2023

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LE CIEL ROUGE
de Christian Petzold

Comme promis dans mon précédent post honteux et confus à propos de ce film (j'avais oublié de le chroniquer !) j'y suis retourné, dans le bôô cinéma. Et j'ai adoré ça. De A jusqu'à Z. (puisqu'il y est question, entre autres, d'écriture. C'est un film d'une extrême finesse (sous une apparente simplicité) et à l'écriture, justement, magnifique.
Deux garçons, Leon et Félix, débarquent dans la résidence secondaire du père de Félix, pour "travailler au calme",agréable  maison  de campagne où ils trouvent une jeune femme déjà installée, Nadja, jeune fille avec laquelle ils n'ont tout d'abord que peu de rapports (excepté les nuisances sonores de ses rapports nocturnes (les cloisons sont minces) avec Devid (avec un e) un jeune maître-nageur ("sauveteur") comme on l'apprendra un peu plus tard...
Les journées passent : Léon essaye de travailler (il planche sur son nouveau roman) Félix lui, préfère aller se baigner, et, sur la plage fait connaissance avec Devid, le sauveteur. Tous les quatre se retrouvent le soir à table autour d'un goulasch que Nadja, on l'apprendra plus tard, rapporte de l'hôtel où elle travaille...
Déjà (ça c'est personnel) c'est un plaisir d'entendre parler allemand. Ensuite, c'est (toujours) un plaisir de retrouver Christian Petzold, un cinéaste qui ne m'a jamais déçu (et dont nous avons programmé tous les films depuis YELLA, en 2007, avec la somptueuse Nina Hoss, qui fut sa muse jusqu'en 2018 (TRANSIT) où elle fut remplacée par la toujours exquise Paula Beer). Et, tertio c'est un plaisir de regarder un film d'une intelligence pareille.
Ces petites histoires humaines trop humaines, ce petit théâtre des sentiments, parfois tendre et parfois cruel qui se joue sur l'espace réduit de la maison et du jardin (avec la plage, puis la forêt, comme décors alternatifs) tandis que se joue, hors-champ pendant une grande partie du film, une tragédie autrement violente (incendie de forêt). Qui finira par rattrapper (au vol) notre quadrille de tourtereaux. Quintet, plutôt, puisque viendra se rajouter bientôt un cinquième personnage, l'éditeur de Léon, qui vient redistribuer les cartes, rééquilibrer les forces.
J'ai adoré la façon dont, dans le film, rien n'est sûr. Du grand art, cette façon, par exemple, de nous balader, dans la séquence d'ouverture, sur la fausse piste d'un quasi-début de film d'horreur (la panne de voiture, la forêt, la nuit qui tombe, les bruits ...) avant que de rebondir sur tout à fait autre chose, un genre de comédie rohmérienne, où l'on parle beaucoup mais où les sentiments restent flous... Circulation d'affects. Suppositions. Frémissements. Au début, les deux potes pourraient être davantage que ça... Leon pourrait être amoureux de Felix. Nadja fait irruption dans leur relation, avec sa belle robe rouge. Et après on ne sait plus trop, avec l'apparition du "sauveteur" Devid. Ca marivaude, ça parle beaucoup, et chaque situation semble rebattre les cartes. En jouant avec notre étonnement de spectateur.
Tout me plaît dans ce film, où les rapports entre les protagonistes sont finalement beaucoup plus complexes que ce qu'on aurait pu croire au début. A priori. Où chaque personnage a le don de vous surprendre. Et dont la seconde partie s'avère moins légère, moins "marivaudante" au fur et à mesure qu'on progresse dans l'intrigue. (A propos de laquelle certain(e)s critiques ont fait la fine bouche, et pan, machine à gifles!)
Indiscutablement, Top 10

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25 octobre 2023

pâtes aux noix et aux anchois

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ET LA FÊTE CONTINUE!
de Robert Guédiguian

Un film parfait pour cette Soirée d'Ouverture de Saison. Par son titre et par son thème. Et qui visiblement a plu au plus grand nombre. (En plus, il y en avait, du monde, dans la salle 4, et ça aussi ça nous a fait plaisir. Bon, même si ça nous coûte bonbon, hein...°
Plaisir de retrouver Robert G, sa ville, son quartier, sa bande (Ascaride, Neymark, Darroussin, Meylan, Stévenin, Leprince-Ringuet -qui, ouf, pour une fois n'a pas un rôle de salopard- et je pensais dire qu'Alicia Da Luz Gomes était la "petite nouvelle" sauf qu'allocinoche m'apprend qu'elle était déjà dans le précédent TWIST A BAMAKO, que je n'ai pas vu...) et ses thème récurrents : l'Arménie (et les Arméniens), la politique (les socialistes et les communistes) les revendications sociales, la famille et les relations filiales, et... l'amour ("il n'y a pas d'âge etc." hihihi) qui vient mettre son grain de sel et c'est très bien.
Un Guédiguian un peu à part parce que plus doux, plus tendre, plus apaisé. Pas de caillou dans la chaussure de la narration, pas de cas de conscience, le dilemne le plus aigu étant celui posé au personnage d'Ariane Ascaride : va-t-elle ou non être tête de liste aux prochaines élections ? Et ça aussi ça fait beaucoup de bien.
Un film qui vous donne le sourire, un grand sourire, et que je vous invite à voir si vous l'avez manqué lorsque nous le reprendrons dans le bôô cinéma à sa sortie, à la mi-novembre (le 15, exactement).

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22 octobre 2023

esmée

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LE RAVISSEMENT
d'Iris Kaltenbäck

Je l'ai vu parce que j'étais à Besac. Parce que "l'occasion a fait le larron". Et je ne l'ai pas regretté, bien au contraire. Un film "d'après une histoire vraie" ça ne m'attire a priori pas plus que ça. Une histoire de bébé, de bébé volé (emprunté, plutôt) non plus. Mais là quelque chose de mystérieux s'est produit : parce que la voleuse de bébé est aussi sage-femme, et, surtout, qu'elle est interprétée par Hafsia Herzi, comédienne troublante (à propos de qui j'ai pu avoir parfois dans le passé  ça et là  des réserves sur la qualité de son jeu -ou non-jeu-) qui se révèle ici parfaitement enthousiasmante. D'autant plus qu'elle forme dans ce film un couple avec Alexis Manenti, tout aussi parfaitement surprenant, en conducteur de bus serbe atone et, quasiment, diaphane (c'est sa voix, que j'ai reconnue "à l'oreille" assez rapidement, qui introduira le récit, nous informant ex abrupto de l'issue de cette histoire et commentera à intervalles réguliers la progression de l'histoire). Alexis Manenti qu'on n'a jamais connu d'une telle douceur un peu éteinte, somnambulique presque , mais qui fait le job à la perfection, formant avec Hafsia Herzi un non-couple (un "faux couple" ?) un peu blafard, sidérant, qui fait la grande force du film (qui laisse une sensation de froid).
Qu'on suit, un peu en apnée, faisant le dos rond devant l'imminence de la catastrophe. Avec, au bout du compte deux mots dans la tête : "profondément malaisant". Et une scène finale hypnotique.

(Tiens, je me réconcilie avec la critique de Libé à qui j'ai déjà promis par le passé  maintes machines à gifles mais qui livre ici une critique impeccable):

"Pour dire la force captivante du Ravissement dès ses premiers instants, rien ne sert d’évoquer autre chose que le visage de son interprète. On le savait, chaque apparition de Hafsia Herzi à l’écran se prête à une étude sur son sourire laconique, sa manière de bouger les yeux, ces paupières lourdes d’un vécu qu’on ignore. Ce nouveau personnage d’amoureuse au cœur brisé, larguée au tout début de l’histoire, semble d’ailleurs échouer d’un précédent film qu’elle réalisait en 2019, Tu mérites un amour. Dans le premier long métrage de la Française Iris Kaltenbäck, la superbe de l’actrice frappe encore d’un grand coup de blues et de grâce.
Surtout pas évanescente, la grâce. Toujours cette trempe du réel et du contemporain dans lequel la cinéaste veille à ancrer son film, dans le concret de la matière. Lydia, la trentaine, ne connaît en effet que ça, travaillant dans une maternité comme sage-femme. Le premier beau programme du film consiste à l’accompagner au travail, enregistrant son passage parmi les foules d’anonymes qui, comme elle, mènent une existence de nuit. Un sentiment reconnaissable file dans la cohue parisienne, quelque chose comme la solitude des villes, imprégnée des mines absorbées des passants au hasard de leurs circulations. Un autre film les aurait voulus "sans fard", or celui-ci les farde au contraire – fards d’une nuit de synthèse, marbrée de couleurs romantiques, phare rouge de ce manteau que Lydia ne quitte jamais.

(...) Son souvenir est imparfaitement reconstitué au passé, en voix off, à travers les yeux de l’homme qu’elle a dupé et des hypothèses formées par son imagination. Dindon de la farce, le voici réennobli par ce pouvoir de narrateur, délicatesse qui donne une idée des attentions qu’a la fiction pour ses personnages. Une autre s’illustre dans une scène qu’on sent tributaire de l’imprévu du tournage. Alors que Lydia se blottit dans un rideau, prise en chasse et sans échappatoire, le bébé dans ses bras agrippe le tissu avec sa petite pogne pour le rabattre sur elle, comme pour la protéger. Beauté de l’accident que le film semble toujours prêt à accueillir, et qui lui va en effet à ravir."

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21 octobre 2023

marionnettes

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LE GRAND CHARIOT
de Philippe Garrel

Oh la la j'ai honte j'ai dormi dormi dormi (j'ai même réussi à piquer du nez pendant les bandes-annonces!). J'ai dormi copieusement, voluptueusement. J'ai loupé la mort du père (Aurélien Recoing, que j'aime pourtant beaucoup) que je n'ai vu que trente secondes lors de la scène d'ouverture et je n'ai ouvert les yeux qu'à celle de la mère (Oh, Francine Bergé pour qui je garde une grande tendresse quasiment amoureuse depuis son interprétation de LA BELLE JARDINIERE, feuilleton quotidien en noir et blanc de ma jeunesse...)
J'ai donc pris l'histoire en cours, mais cette histoire de marionett(ist)es m'intéressait moyennement (repensé à la scène de Guignol au début de SOMBRE de Philippe Grandrieux
Louis Garrel, Esther Garrel, Léna Garrel, trois frères et soeurs dans la vie qui jouet trois frères et soeurs de fiction dans un histoire, qui, paraît-il, ressemble à la leur.
Il me semble avoir compris qu'a eu lieu une permutation de couples, et qu'une des deux soeurs se met en ménage avec Pieter, qui faisait partie de la bande de marionnettistes mais va lui aussi quitter le navire (Louis part faire du théâtre et va devenir célèbre, et donc laisse tomber les marionnettes) pour faire de la peinture, de plus en plus obsessionnellement (spoiler : il finira à l'asile).
Avec une très jolie image finale (et un très joli décadrage / recadrage).
Je ne suis pas autorisé à émettre le moindre jugement sur ce film après y avoir autant dormi.
Je suis passé à côté de ce film, je suis un peu désolé...

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20 octobre 2023

code civil

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MARIE-LINE ET SON JUGE
de Jean-Pierre Améris

Un après-midi pluvieux et cinématographique. Entre deux films du Festival Parlons d'amours, j'avais un trou, et j'en ai profité pour aller voir celui-là (dans la salle 1, mais que j'ai trouvée, surprise, bien remplie!). J'avais vu la bande-annonce et j'y avais entraperçu Nathalie Richard. Une excellente raison, donc...
Un cas d'école : ça commence très très très (j'en mets trois exprès) mal : mal joué, mal dialogué, mal scénarisé, mal éclairé, mal musiqué mal tout : (et on se dit pour quoi tant de haine ? et de quel droit faire jouer à Louane E. un personnage de fille aussi ouvertement et définitivement conne, à un point que ça en devient insupportable, inregardable, indéfendable...)
(Ouille!)
Et puis il se produit un genre de miracle : le vrai démarrage du film, c'est la confrontation entre les deux personnages de l'affiche (la jeune fille conne, donc, et le vieux juge qui est lui aussi entretient sa panoplie de vieux con dans un autre style) qui se met en place, et "contre toute attente", voilà que ça prend vie, que ça fonctionne, et l'histoire, par la grâce de son duo d'interprètes (ça matche vraiment entre Louane et Michel Blanc, c'est perceptible) devient touchante, amusante, émouvante, (on pense à DRIVING MISS DAISY -qu'on n'a pourtant jamais vu mais dont on connait le pitch-, on pense aussi, dans un autre registre, à DRIVE MY CAR, et le film ressemble un peu à cette voiture rouge cabossée rafistolée, où on est installé avec les deux protagonistes, au début un peu contre notre gré, puis dans laquelle on commence à  prendre nos aises ; on a l'impression de connaître le trajet à l'avance (on est en terrain connu), mais plus ça progresse et plus on prend ses aises sur les sièges (qu'on imagine défoncés), on s'y attache...)
Jusqu'à cette scène avec la divinissime Nathalie Richard (qu'est-ce qu'on l'aime, mais qu'est-ce qu'on l'aime, celle-ci!), avant que le film ne se termine très youplaboumesquement... On est passé, insensiblement, du très très mal au très très bien, et on sort donc de la salle avec le sourire (on n'a même plus envie d'enguirlander les trois de devant -deux nanas et un mec- qui nous ont pourtant bien fait suer pendant la séance...)

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