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lieux communs (et autres fadaises)

6 décembre 2020

RCC37

 *

""Les caricatures ne sont pas coupables. Ce qui est coupable, c’est la barbarie, et rien d’autre", a martelé Richard Malka, dernier des avocats de parties civiles à prendre la parole face à la cour d’assises spéciale de Paris, après cinq jours de plaidoiries.

"On ne peut pas renoncer à la libre critique des religions. Ce serait renoncer à notre histoire, à la raison. Ce serait renoncer à l’indomptable liberté humaine, renoncer à ce droit si merveilleux d’emmerder Dieu!", a-t-il prévenu, lors d’un plaidoyer pour l’impertinence et l’esprit de liberté."" (estrepublicain.fr)

*

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mmmm... ça s'efface doucement (c'est bientôt fini...)

*

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si j'avais été transporteur de paquets, j'aurais voulu travailler là...

*
(variations homophoniques)
parti de
"à chaque jour suffit sa peine"

j'ai d'abord glissé spontanément vers
à chaque jour suffit sa benne (version éboueurs)

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puis vers

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à chaque tour suffit sa Seine

vous avez compris le jeu ?
(... mais finalement, je suis sûr que vous avez envie de jouer...
à vous de trouver les suivants...)

1

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 (les réponses demain)

*

un petit feel good je j'aime tout particulièrement

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*

"Quelles questions se pose-t-on avant de tourner un film sur "une petite fille dans un corps de garçon" ?

Il y a une invisibilité des enfants transgenres qui rendait la possibilité même du film incertaine. Je pensais devoir me confronter aux mêmes difficultés que pendant la préparation de mon documentaire les Invisibles, sur des femmes et hommes homosexuels très âgés complètement effacés de la société française et peu connectés. Il m’a fallu plus de deux ans pour rassembler les témoins du film. J’ai donc lancé le casting de Petite Fille pendant le montage d’Adolescentes. Et à ma grande surprise, la rencontre de Sasha a été très rapide. On est passé par un forum sur lequel des parents qui ont un enfant transgenre échangent des informations. Le deuxième préalable tenait à la mise en scène. Je voulais faire un film à la hauteur de l’enfant. Bannir l’observation à distance comme s’il était un cobaye. Ce point de vue possible me faisait horreur. Je savais dès le départ que je serais avec l’enfant dans l’acceptation totale de ce qu’il revendique et sans jamais interroger sa revendication. D’ailleurs, le titre du documentaire indique immédiatement dans quel camp je suis." (Sébastien Lifshitz, à propos du touchant Petite fille)

*

"La situation a cessé de s'améliorer en Bourgogne/Franche-Comté

La Bourgogne Franche-Comté a enregistré au 30 novembre le taux d’incidence (157 pour 100 000 habitants) le plus élevé des régions françaises.
Si ce chiffre baisse par rapport à la semaine dernière , cette baisse s’est interrompue depuis plusieurs jours. Le taux de positivité des tests a cessé de diminuer et s’établit à 15,4 %." (estrepublicain.fr)

 

"

 

5 décembre 2020

CDA5

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5 décembre 2020

RCC36

37

oui, on est dans le flou...

*

"On ne sait pas s’il y aura de la neige à Noël. Ce dont on est sûrs en revanche, c’est que le ski (de piste) a définitivement fait chuter le pays en absurdie. Et que la dystopie Covid dans laquelle nous tentons tant bien que mal de nous mouvoir depuis le mois de mars s’est muée en un gigantesque sketch de Coluche. Mais comme on ne peut plus rire de tout, c’est un sketch pas drôle auquel se livre l’exécutif, où se croisent communication politique, bras de fer diplomatique et non-sens technocratique. On avait eu la grande roue de Lille, qui pourra tourner mais sans passagers et l’horodatage des billets de cinéma qui vaudront laissez-passer à partir du 15 décembre. Et voilà que coté montagnes, après avoir annoncé que les remontées mécaniques ne seraient pas autorisées à fonctionner pendant les vacances de fin d’année, le duo Macron-Castex hausse le ton. Il est désormais question de «mesures restrictives et dissuasives» pour empêcher les Français de s’adonner à la glisse à l’extérieur de l’Hexagone. Mesures qui iraient jusqu’à des contrôles aléatoires aux frontières, à l’aller comme au retour avec – carrément – isolement de sept jours et tests obligatoires pour les contrevenants. Ne pas créer de clusters en évitant les télécabines en nage après une piste rouge et les bars après-ski dès la nuit tombée, on comprend.
(…)
Et tant pis si au passage ce président qui a fait de l’Europe l’alpha et l’oméga de son quinquennat est mis en échec par l’Autriche et l’Espagne sur son appel justifié à la solidarité sanitaire et que les promesses de Bruxelles d’agir vite, mieux et ensemble depuis le début de la pandémie butent sur un sujet aussi anecdotique. Alors maintenant, on fait comment ? On arrête n’importe quelle voiture de retour des montagnes et on compte les peaux de chamois dans le coffre ? On traque les restes de forfaits dans l’habitacle ? On met des douaniers sous les sapins de nos voisins ? A défaut de skier, on pourra toujours rigoler dans la neige. Française." (Libé)

*

longuevieauxobjets.gouv.fr
(ça existe vraiment)

*

"Dis à ton fils qu´il doit rentrer
La nuit va bientôt tomber
- Laisse-le jouer près de l´eau
Le maïs est encore chaud
- Mais demain, il va falloir se lever
- Je sais bien, il faut planter le café"

(de je ne sais où m'est revenue cette chanson, tandis que je préparais ma salade d'endives, et du souvenir -lointaiiiin- d'une fête du lycée (Gérôme ) où elle avait été interprétée sur scène par un duo (frère et soeur ?) qui m'avait ému...)

*

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*

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*

La routine désigne

- un ensemble d'habitudes (ou l'une d'elles) et évoque la monotonie ;

- une fonction (ou procédure, module, subroutine...), en programmation informatique de logiciels ;

- en prestidigitation, une routine désigne un enchaînement de passes accompagnées ou non d'un boniment qui constitue ce que le profane appelle un tour de magie. (dictionnaire.sansagent.lepoint.fr)

 *

feelgood x 2
(on the beach)

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*

 "Certains vous diront que c’est notre plat doudou, d’autres de la comfort food. Quand le pied de nez de l’automne indien finit par s’effacer, quand reviennent les jours gris du tunnel hivernal, on a envie de pommes au four. Comme on a envie de se lover dans notre vieux pull gris de camionneur. Comme on a envie de relire la Main coupée de Blaise Cendras en sirotant un jus de caserne dans notre vieux mug en tôle. Comme on a envie de s’enfoncer dans les ornières de notre bonne vieille forêt de Chaux, à humer l’humus qui dit la vie, puis la mort, puis la vie, etc. Comme on a envie de faire rugir Simple Minds dans Love Song alors que la nuit vient silencieuse. Hier, entre chien et loup, elle était hurlante de feux de poubelle et de gaz lacrymogène, de début de galop devant les escouades casquées et motorisées de la Brav (Brigade de répression de l’action violente). Il ne faut jamais rater les fins de manif, elles disent les cris de colère (de part et d’autre) restés trop longtemps coincés en travers de la gorge. La colère, c’est comme la faim, c’est jamais férié. L’envie d’en coller une à l’injustice, c’est comme une merguez-frites à minuit, évident, instinctif, indémodable.

Il faut la quiétude du frichti pour ne pas sombrer dans la béance de cette année de merde. Parce qu’en fricassant, souvent avec pas grand-chose, la bectance nous rappelle que le soleil peut, peut-être, encore briller pour tout le monde. Qu’on peut arracher les «feuilles mortes du calendrier» (dixit Jacques Prévert) des jours gris et incertains avec quatre pommes à cuire et le four qui ronronne en nous tiédissant l’humeur. Qu’on peut se réconcilier un peu avec le désir d’espérer en humant le parfum mêlé de la reine des reinettes et du sucre brun qui s’échauffent mutuellement. Avant de se vautrer dans le fondant du fruit cuit copieusement nappé de crème crue. Le bonheur quoi." (Jacky Durand / Tu mitonnes /Libé)

*

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4 décembre 2020

CDA4

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4 décembre 2020

RCC35

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simple, mais efficace

*

emploi du temps d'un homme à femmes

mercredi 2 décembre

8h : Anne-Marie (mon aide ménagère) je lui offre un café (c'est rituel)

10h : j'envoie un sms à Catherine pour savoir si on jouera au scrabble tout à l'heure et un autre à Emma pour savoir si elle est à Belfort

11h : Manue passe pour boire un café (elle m'apporte des poireaux de son jardin), on parle de musique et de cocovirus...

13h : Catherine me répond qu'on jouera "plus tard" dans l'après-midi

16h appel de Dominique (comme au premier concon, on s'appelle tous les jours) on parle de livres, de séries, de films, de cuisine, et de tous ces petits riens qui font une journée

* message whatsapp de Malou qui demande si on jouera au tarot ce soir, je réponds sibyllinement "peut-être" (je suis au tel avec Dominique, puis (après le coup de fil), je confirme et lui donne rdv là-bas à 18h

17h : Catherine rappelle, elle est dispo, je me connecte et nous faisons une partie (qu'elle gagne), en discutant au téléphone

18h : je retrouve Malou, nous faisons une partie à 4, puis tentons une partie à 5 (interrompue)

19h : Emma passe prendre un café en rentrant de Belfort, comme annoncé prédédemment par sms (elle m'apporte des marrons glacés)

19h45 : je mange une très bonne soupe poireaux/pommes de terre (avec les poireaux de Manue) et un marron glacé d'Emma pour le dessert

20h55 : je regarde le touchant PETITE FILLE de Sébastien Lifshitz sur arte

Quelle journée, mais quelle journée de patachon ! (Que vont penser les voisins???)

*

VGE est mort (et je précise bien que je m'en tape...)
En 1974, quand il a été élu, j'avais 18 ans et pour moi c'était juste un vieux con point barre
mais, allez savoir pourquoi, je me souviens...


je me souviens de cette une de Charlie Hebdo (que j'ai encore dans mon grenier au fond d'un carton)

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je me souviens qu'il avait été auparavant ministre des finances, qu'il jouait de l'accordéon, qu'il invitait les éboueurs à l'Elysée pour le petit-déj

je me souviens qu'il y a eu l'affaire "des diamants de Bokassa" (qui lui a coûté sa réélection)

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je me souviens d'un de mes premiers slogans de manif ( "Valéry, au tri, Anne-Aymone au téléphone!", a priori ça devait avoir à voir avec les télécoms...) que j'ai, d'ailleurs, régulièrement repris par la suite

je me souviens que, bien plus tard, il me faisait pisser de rire avec Chirac, en marionnettes aux Guignols de l'Info ("le monsieur te demande...")

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je me souviens du film 1974, une partie de campagne, qu'il avait commandé à Raymond Depardon et qui est très longtemps resté interdit

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je me souviens de "Vous n'avez pas le monopole du coeur..."

je me souviens du (long) plan sur la chaise vide après son "Adieu..."  face aux caméras de l'ORTF sur fond de Marseillaise, en 81

*

contrairement à ce que j'ai cru pendant longtemps, j'ai découvert récemment que j'aimais beaucoup les câpres

*

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*

 

(article 24)

J'ai googlé la question "c'est quoi en fait, l'article 24 ?", et j'ai atterri (carrément) sur le site de l'assemblée nationale, (là) où j'ai recopié ceci :

ARTICLE 24

Rédiger ainsi cet article : 

 I. – Le paragraphe 3 du chapitre IV de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse est complété par un article 35 quinquies ainsi rédigé :

 « Art. 35 quinquies. – Sans préjudice du droit d’informer, est puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but manifeste qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification, autre que son numéro d’identification individuel, d’un agent de la police nationale, d’un militaire de la gendarmerie nationale ou d’un agent de police municipale, lorsque ces personnels agissent dans le cadre d’une opération de police.

 II. – Les dispositions de l’article 35 quinquies de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse ne font pas obstacle à la communication, aux autorités administratives et judiciaires compétentes, dans le cadre des procédures qu’elles diligentent, d’images et éléments d’identification d’un agent de la police nationale, d’un militaire de la gendarmerie nationale ou d’un agent de police municipale. »

Exposé sommaire

La rédaction de l’article 24 est précisée afin de mettre en évidence que ce nouveau délit ne porte pas atteinte au droit d’informer et qu’il n’est constitué que si est manifeste le but de porter atteinte à l’intégrité physique et psychique. En outre, elle est enrichie pour y intégrer les agents de police municipale.

(bon je ne peux pas dire que je sois vraiment plus avancé...)

*

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(c'est vrai que ça caille...)

*

 

3 décembre 2020

CDA3

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voyage voyage...

3 décembre 2020

RCC34

je suis un peu obsédé par les gifs en ce moment (calendrier d'avent oblige!)

en voici un récupéré tout chaud ce matin sur le site de libé

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qui me semble assez... de circonstance!

*

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(moyen, l'effet d'aujourd'hui, non ?)

*

(et tiens puisqu'on est dans le "ce qui ne sent pas très bon", remettons-en une couche, deux même, tiens...)

"ACTION PAS DISCRETE Gérald D. a vraiment fait tout son possible pour faire adopter la proposition de loi Sécurité globale et son très polémique article 24. On apprend ce matin dans l’Express que le cabinet du ministre de l’Intérieur a même "appelé plusieurs syndicats policiers... pour qu'ils se sentent vraiment libres de mettre la pression sur les députés". Un encouragement au lobbying qui a toutefois manqué de discrétion. Les syndicalistes en question s’en sont en effet ouverts au prédécesseur de D. à Beauvau, Christophe Castaner, nouveau président du groupe LREM à l’Assemblée et visiblement toujours un des hommes les mieux informés de France.

(…)

MYTHO DE L'INTÉRIEUR

Ça balance pas mal à Paris, paraît-il. Ça mythone aussi. Du moins du côté de la place Beauvau où le locataire a passé beaucoup de temps hier, devant la commission des Lois de l'Assemblée, à malmener la vérité. Par deux fois au moins, Gérald D. a en effet menti.

Premier mensonge lorsque le ministre de l'Intérieur parle de l'agression de Michel Zecler par des policiers. D. assure que les policiers et la préfecture n'avaient pas d'images de l'agression avant leur diffusion par Loopsider, jeudi 26 novembre. "Le ministre de l'Intérieur, le préfet de police, le directeur général de la police nationale, n'ont pas eu accès à des images. Ces images, elles ont été mises en ligne par le site informatif", indique-t-il. Une version contredite par le journaliste de Loopsider mais également par le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz. Dimanche, lors d'un point presse, ce dernier avait indiqué que les vidéos de l'agression avaient été saisies et exploitées par les policiers dès le lundi 23 novembre, soit deux jours après les faits et trois jours avant la mise en ligne par Loopsider.

Deuxième mensonge lorsque Gérald D. évoque le cas d'un autre policier pas franchement raccord avec les valeurs de la République. "L’un de mes premiers gestes en tant que ministre de l’Intérieur a été de ne pas garder dans la police un agent qui avait porté un écusson qui rappelait le IIIe Reich", assure-t-il. Sauf que non. Comme l'a souligné une journaliste de Mediapart, D. avait simplement suspendu la promotion de ce CRS qui, avant l'intervention du ministre, devait être promu brigadier-chef. Le ministre s'en était d'ailleurs vanté sur Twitter : "Conformément à ce que j’ai demandé au Directeur général de la police nationale, cet agent ne sera pas promu", avait-il indiqué le 30 juillet. Une légère différence, donc. Le CRS avait en revanche été suspendu 15 jours en 2015 pour avoir porté l'insigne de la 12e Panzer SS - un blason qui fait un peu plus que "rappeler le IIIe Reich". Il s'était défendu en avançant sa passion pour le matériel militaire, "meilleur du côté allemand", d'après lui." (Chez Pol /Libé)

*

(ça schlingue, suite,
ou "Faites ce que je dis mais pas ce que je fais...")

"21h30, un vendredi soir de novembre à Bruxelles. Rue des Pierres, quartier gay du centre historique, des riverains passent un coup de fil au commissariat central tout proche pour se plaindre de tapage nocturne chez les voisins. Rien que de très courant, sauf que le confinement limite les rassemblements à quatre personnes et que le couvre-feu, qui interdit les sorties entre dix heures du soir et six heures du matin, approche. En ouvrant la porte de l’appartement situé au-dessus d’un bar, les policiers bruxellois tombent sur une vingtaine de personnes. Essentiellement des hommes, souvent nus. "On a interrompu un gang-bang", assure un proche du dossier à la Dernière heure, le journal belge qui a sorti l’affaire ce mardi. 

Dans la panique, l’un des fêtards prend la fuite par la fenêtre et le long de la gouttière, sa grosse barbe au vent. Quand les policiers le rattrapent, il a les mains en sang et des pilules d’ecstasy dans son sac à dos. Pas de papiers d’identité, mais il clame être protégé par l’immunité parlementaire. Ramené chez lui, il présente un passeport diplomatique hongrois. Le fêtard en fuite n’est autre que József Szájer, 59 ans, eurodéputé du Fidesz, le parti conservateur du Premier ministre hongrois Viktor Orbán. 

Après le récit que la presse belge a fait de cette soirée qui s’est déroulée le 27 novembre, il a reconnu aujourd’hui avoir participé à la soirée puis tenté de prendre la fuite. "Je suis désolé d’avoir violé les règles sanitaires, c’était irresponsable et j’accepterai les sanctions», écrit-il dans un communiqué. «Je n’ai pas consommé de drogues, j’ai proposé aux policiers de me soumettre à un test mais ils ne l’ont pas fait. L’ecstasy que la police dit avoir trouvée ne m’appartient pas", affirme-t-il aussi. 

Elu au Parlement européen depuis 2004, et l’adhésion de la Hongrie à l’UE, József Szájer est un poids lourd du Fidesz, qu’il a contribué à fonder. De 1994 à 2002, il dirige le groupe du parti au parlement hongrois. En 2011, un an après le retour au pouvoir de Vikor Orban, il devient l’un des architectes de la nouvelle Constitution, qu’il affirme avoir écrit en grande partie lui-même, "sur son iPad". Le texte, qui définit strictement le mariage comme une union entre un homme et une femme et reconnaît "la vertu unificatrice de la chrétienté pour notre nation", pose les bases du tournant conservateur et autoritaire imposé par Viktor Orbán. 

Le 30 novembre, deux jours avant que le scandale n’éclate, József Szájer avait présenté sa démission de son mandat d’eurodéputé. "La participation quotidienne à la lutte politique et à ses échanges acharnés est devenu un fardeau de plus en plus lourd,  prétextait-il alors. Ceux qui sont sur le champ de bataille doivent être prêts pour le combat". Le parti l’avait chaleureusement remercié "d’avoir joué un rôle crucial en permettant au conservatisme hongrois et à la démocratie chrétienne de prendre la place qui leur était due sur la scène politique européenne". 

Pour le Fidesz, le scandale tombe mal. Le parti vient de lancer une nouvelle offensive contre la communauté LGBT. Un projet d’amendement de la Constitution a été déposé le 10 novembre dernier pour inscrire dans la constitution que "la base de la relation familiale est le mariage ou la relation parent-enfant. La mère est une femme, le père est un homme" et pour interdire tout changement de sexe à l’état civil. Un autre projet de loi déposé le même jour vise aussi à rendre impossible l’adoption aux couples gays et aux célibataires."   (Libé)

*

(ce matin la couche -de l'info- est vraiment pleine de caca à ras bord...)

*

paroles amies :

"Je ne suis pas très cocotte en fonte..." (Dominique)

"Je vais pas m'obliger à être désagréable, parce que j'y arrive très facilement..." (Manue)

*

tout fout le camp : Gibert Jeune (Place St Michel) va mettre la clé sous la porte, en mars prochain

*

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Eric Pessan

*

esprit(s) de noël(s)
(chacun son truc)

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2 décembre 2020

CDA2

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voilà comme ça!
y faut qu'ça pète!

2 décembre 2020

RCC33

Ouch! Il est sept heures du matin et je viens par accident d'effacer la totalité de cette page!
(enfin, telle qu'elle était hier soir quand je l'ai terminée)
Je vais donc m'employer à la refaire aussi vite que je peux (heureusement il n'y avait pas grand-chose...)

*

le problème sur canalblog c'est que quand on efface, on efface à jamais

*

34

ça c'est l'effet sépia
(temps qui passe, nostalgie, regrets, etc.)

*

et là je vous prévenais que je n'avais pas eu le temps de faire grand-chose sur cette page parce que j'ai passé beaucoup de temps à préparer un calendrier d'avent animé dont chaque page sera publiée aux alentours de midi (à 12h12 pour être précis), et que donc le numéro 1 est paru, hier, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué

*

et je parlais ensuite d'une mort qui m'a attristé : celle d'Anne Sylvestre (elle avait 86 ans)

Je l'ai connue depuis là :

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(c'était un disque noir qu'on écoutait au Square...) (alexandrin, tiens)

et jusqu'à la :

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c'est à dire pendant longtemps...
c'était juste une grande dame

j'aimais la simplicité et la force de ses textes,
(son engagement pour la cause des femmes)

ceux qui faisaient sourire
et ceux qui faisaient un peu pleurer aussi
ceux pour les petits bien sûr
(les fabulettes, que j'ai fréquentées... professionnellement)
et ceux/celles pour les grand[e]s
que je découvrais de ci de là

même si je ne lui ai pas été fidèle tout le temps
il y avait régulièrement des chansons d'elle qui revenaient
m'accrocher l'oreille

je vous mets une des dernières que j'ai adorée(s?) :

Les calamars à l'harmonica

Quand j'étais mère de famille
Riez pas, les filles, j'ai bien aimé ça !
Quand j'étais mère de famille
J'en ai fait des choses, vous n' le croiriez pas !

J'ai fait du ménage et du repassage
Même quelquefois des lits au carré
J'ai lancé la mode des raccommodages
En forme de fleurs sur des jeans usés

Laver les carreaux, c'était pas mon fort
Mais on y voyait bien assez dehors

Là où j'étais bonne, où j'étais fortiche
C'est pour la cuisine, mais pas celle des richez

Les trente-six façons de cuire les patates
Des gratins de tout et surtout de pâtes
Des soupes de courge et de tapioca
Et des calamars à l'harmonica

La la la…

Quand j'étais mère de famille
Boudez pas, les filles, on n'en est plus là
Quand j'étais mère de famille
J'en ai fait des choses, je les r'ferais pas !

On en tricotait des mètres et des mètres
De pulls en mohair qui grattaient, qui grattaient
Des pulls roses et verts qu'on n'oserait plus mettre
Et des beaux jacquards pris dans "100 idées"

Avec des galons comme s'il en pleuvait
Des robes à volants qui nous envolaient

Là où j'avais pas volé ma cuillère
Dans mes tabliers de satin fermière
Pas besoin du livre de Mathiot Ginette
Je nous cuisinais des ragoûts de restes
Avec du safran et du paprika
Et des calamars à l'harmonica

La la la…

Quand j'étais mère de famille
Souv'nez-vous, les filles, on riait beaucoup
Quand j'étais mère de famille
On manquait de rien, on fabriquait tout

Parfois j'embarquais cinq ou six gamines
Dans la Méhari pour aller danser
Avec les violons chez La Blanche Hermine
Chez les Berrichons taper la bourrée

Elles tourbillonnaient dans leurs jupes en soie
Les petits bonnets tombaient quelquefois

On se ramassait quelques écorchures
En dévalisant les buissons de mûres
Les rosés des prés avec les girolles
Fricassaient gaiement dans mes casseroles
Mais les jours de fête, on faisait grand cas
De mes calamars à l'harmonica

La la la…

Quand j'étais mère de famille
Pleurez pas, les filles, je n' regrette rien
Quand j'étais mère de famille
J'avais pas le temps de lire des bouquins

Puis j'ai découvert des livres de femmes
Je n' savais même pas qu'elles écrivaient
Quoi, c'était pour moi, tout ce beau programme ?
J'avais une tête et je m'en servais

Et pour éviter tous les quolibets
J' m'en allais les lire dans les cabinets

J'ai pas pour autant quitté ma cuisine
Je philosophais parmi mes bassines
Chantais des chansons abolitionnistes
Comme une très méchante féministe
Avec ma voisine j' dansais la polka
Et j' prenais des cours d'harmonica

La la la…

Quant à la recette, ne la cherchez pas
Celle des calamars à l'harmonica

À part dans mon cœur, elle n'existe pas
Celle des calamars à l'harmonica

*

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Eric Pessan

*

un feel good

attention "pour public averti" comme dirait Pépin

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(j'aime beaucoup le sourire complice au moment du croisement)

*

Et hop! Ni vu ni connu, voilà c'est bouclé!
(direction RCC34!)

*

 

1 décembre 2020

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cette année un calendrier d'avent qui bouge! yeahhhhhh!
et c'estt parti pour un mois de décembre d'an-tho-lo-gie!

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