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lieux communs (et autres fadaises)
12 juin 2006

avis

Ce blog sera provisoirement en vacance(s) pour convenances personnelles et hospitalières jusqu'au mercredi 14, en principe...

4 juin 2006

août 1973

Eh voui, 1973...
En partant de , (je ne dirai jamais assez combien ce site me ravit), je suis arrivé .
Et j'ai retrouvé, non sans une certaine émotion, la couverture du premier Charlie-hebdo que j'ai acheté, en août 73...

no144

(je me souviens que j'étais en solex -ou en mobylette ? -,
je me souviens que je l'ai acheté au magasin  de journaux en face de Peugeot -parce que je n'y allais jamais d'habitude-,
je me souviens enfin que je l'avais caché  sous mon t-shirt parce que je ne voulais pas que mes parents le voient...)

30 mai 2006

trop beau

Oui trop beau. Fait trop beau.
Un genre de trop beau mardi.
Répété ce matin le spectacle de fin d'année, quasi les larmes aux yeux comme d'hab en voyant ce qui avait été préparé.
Réunion syndicale cete aprèm : ô miracle je n'ai pas dormi. On était au fond, j'ai plutôt choisi l'option faire le con.
Et là en sortant, du soleil, un ciel bleu et blanc, exactement comme j'aime et que je vais aller prendre en photo : IL NE PLEUT PAS!
Oui un genre de trop beau mardi.

(quelques temps z'après)
Bien sûr, vous vous en doutez, tout ça n'a duré qu'un temps. Le temps que je prenne la voiture pour aller un peu plus loin prendre des photos bucoliques,le ciel très bleu et blanc s'est changé en ciel très noir et très électrique, et le temps que je puisse m'arrêter décemment pour photographier, ça a donné ça

dsc00288

(oui oui il est bien tombé des grêlons... le temps a bien le droit de giboulées-de-marser, même si on est en mai, hé ?)

(heureusement il y avait, un peu plus loin (et ce n'était pas prémédité promis juré craché) dans un camion español, un routier portugais et mal rasé (mais fort aimable) qui me fit, par sa vitre ouverte, signe de venir le rejoindre (avait-il perdu son chemin et souhaitait-il que je le renseignasse ? La suite me prouva que non.)

Quand je suis revenu à la bagnole, il ne pleuvait plus...
C'était trop beau.

26 mai 2006

lavandou

Pour Zvezdo, qui m'a l'autre jour posé la question, voici quelques informations au sujet du p'tit gâteau called "Lavandou"

dsc00217 (closed)

dsc00231 (open)

La photo est un peu sombrinette, je n'ai pas fait la balance des blancs (bêta que je suis). Enfin, on peut se rendre un peu compte de l'architecture interne :
des parois en biscuit léger (poudrées de graines de pavot) avec un toit idem mais voilé de chocolat noir et garni de quelques morceaux de fruits frais (ça dépend, des fois framboise, des fois kiwi, ou physalis...), entourent un coeur de mousse à l'abricot (renfermant en son centre un abricot infusé dans la lavande) sur un plancher de croustillant à la lavande), ce qui en fait un mélange subtil entre les différentes textures aussi bien que saveurs... Le sucré l'acidulé le fondant le croquant le moelleux , bref le yin et le yang dans leur totalité cosmique, et j'en passe...

16 mai 2006

(at)tendu

C'est un rectangle de bristol bleu clair sur lequel est collée une étiquette portant 4 chiffres.
Un rectangle bleu que j'ai sorti de mon portefeuille où je le gardais depuis vendredi au bout de cinq minutes  que j'étais assis dans la salle d'attente.
Un rectangle bleu que je me suis mis à triturer entre mes doigts, de plus en plus nerveusement au fur et à mesure que le temps passait, que mes trois bourrins (dont une bourrinette) de voisins n'en finissaient pas de sous-entendus chuchotés en gros rires entendus, que mon cerveau commençait à gamberger (on dit "battre la campagne", non ?) cherchant les raisons qui pourraient faire que je l'ai, et comment j'allais réagir si, et comment je continuerais après "au cas où..."
Un rectangle bleu dont je me suis soudain plu à penser qu'il avait la couleur de l'espoir (c'est bête, hein, mais dans ces cas-là on se raccroche à des trucs bêtes), et que j'allais finir par plier lorsque le médecin est apparu et m'a dit d'entrer.
Un rectangle bleu que j'ai posé sur le bureau, pendant que le toubib farfouillait dans son ordi (dont l'écran m'était caché) et cliquait des trucs et des machins (je trouvais que ça commençait à faire un peu long, que le temps se dilatait un poil trop à mon goût), jusqu'à tapoter enfin mon fameux code à quatre chiffres sur son clavier (j'observais alors avec une extrême attention l'expression de son visage pendant la lecture des résultats.)
Imperturbable, sa voix neutre m'a énoncé HIV négatif hépatite machin négatif et j'ai enfin senti la pression qui se relâchait au dedans.

(Pffff...)


Merci docteur au revoir docteur


Donc je n'ai rien, rien de rien. Juste de la vieillerie ?
Je pense que je devais être beaucoup beaucoup plus souriant en repassant dans la salle d'attente...

14 mai 2006

z'habits

Récupéré ce sac d'un magasin local qui vend des habits pour messieurs.
(le sac est trop grand pour être scanné en entier, je l'ai donc fait par morceaux )
Ca donne envie de regarder de plus près la marchandise, non ?
De se dire "oh la la mais j'ai plus rien à me mettre, moi, faut que j'aille vite me racheter des z'habits!

devred11

devred2

30 avril 2006

rhaa lala!

Le titre est un bruit de ronchonnement, ça se reconnaît ?
Mon inconscient est un con. Pourriez lui expliquer ça de ma part ?
Après une semaine d'abstinence (Il y en a qui font l'Indépendance day, moi j'ai fait l'In/dépendance week) voilà que j'ai pu récupérer l'intégralité de mes rêves. Je dors toujours aussi mal mais bon je me souviens de tout, ou c'est tout comme.
Et voilà que je me réveille ce matin d'une humeur grumph et un peu davantage même. Il m'a fait passer la nuit avec ***. Ou, plus exactement en compagnie de ***. (sur ce coup-là, j'ai eu l'inconscient plutôt clean et pudique, c'est pas comme ça toutes les fois, smiley avec les joues rouges) Enfin, c'était plutôt bozarts revival. Il y avait plein de monde. *** et moi, pendant un moment, on faisait de la photo, tous les deux dans un coin de pièce, très proches mais en tout bien tout honneur, et à la fin il mettait en scène une photo où il serait plus grand que moi (ça nous faisait rire tous les deux).
Puis je croisais sa copine, qui rentrait d'écosse et qui avait désormais les cheveux très courts. Et qui ne répondait pas à mon bonjour quand je la saluais dans le couloir. La caméra s'arrêtait un instant sur mon visage un peu interloqué, suivait la direction de mon regard et la regardait s'éloigner dans le couloir, en compagnie d'une anglaise qu'elle avait ramenée avec elle.
Puis on était chez lui, il était notamment question d'une maladie de peau qu'il avait (il était question de dessication et de stries parallèles), qui le faisait souffrir (il me disait qu'au début de l'année aux bozarts, ça devait se voir sur son nez, qu'il devait avoir le nez rouge mais je lui disais que non) et qu'il devait donc soigner avec une pommade. Je comprenais qu'il allait se mettre cette pommade, alors je détournais pudiquement le regard (et la caméra aussi, qui me suivait dans un élégant mouvement) pendant qu'il se déshabillait probablement et je quittais la pièce pour ne rien voir. En même temps je pensais, en sortant, que j'avais bien mérité, par cet acte stoïque, comme récompense, le droit de lui piquer une fringue lui appartenant. Et voilà que je traversais une succession de pièces qui n'étaient jamais celle pù je voulais aller (la salle de bains en l'occurence, je crois)
Puis re-bozarts et plein de monde avec moi dans une pièce, et dans le couloir par la porte entrebaillée j'aperçois sa copine, qui lève les yeux au même moment (va-t-elle m'ignorer ?) et me fait un sourire, à mon grand soulagement. Je m'approche et nous parlons quelques instants...

Imbécile.(moi-même en l'occurrence)

...et même doublement (quelques instants plus tard) lorsque je me surprends, sous la douche, en train de chantonner... inconsciemment (!) la chanson de Cendrillon
(pfff! n'importe koi vraiment!) :
"Même si ton coeur a des problèmes,
il faut y croire quand même
Le rêve d'une vie
c'est l'amouououououour..."

(et re-pfff)

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28 avril 2006

midas

En revenant de Besac m'est venue (rouler en bagnole est propice aux divagations stimulations cérébrales) cette image du roi Midas, à cause du parallèle qu'on pouvait en tirer avec l'activité de blogueur (ici et ailleurs, bien sûr!)
Je me rappelle pas exactement de l'histoire, mais c'est surtout la fin qui m'intéresse.
Midas a souhaité que tout ce qu'il touche se transforme en or, un génie exauce son voeu, et après Midas est bien empistrouillé, car il ne peut ni manger ni boire (ni... , d'ailleurs) tout ce qu'il touche se transformant -selon son souhait- en or. Il veut donc être dés-exaucé, pour recommencer à manger, à boire (et tout le reste, c'est moi qui rajoute), le génie accepte, mais en contrepartie, il lui colle des oreilles d'âne...
Arghh! je viens de vérifier ... et je me suis planté : il ya deux histoires ! Oubliez donc cette histoire d'or, bref, Midas se retrouve avec des oreilles d'âne, qu'il les cache sous un bonnet pour que personne ne le sache. mais le mec qui le coiffe tous les jours, et qui est donc aussi au courant, est tenu par le secret (silence sinon couic) ;  le pôvre n'en peut plus, et pour s'alléger un peu va un soir creuser un trou dans la terre, il chuchote dedans "le roi Midas a des oreilles d'âne", rebouche le trou, et s'en va, le coeur léger d'avoir ainsi confié son lourd secret à un témoin qu'il pense objectivement -et définitivement-muet.
Bon, là, les versions divergent un peu, mais, toujours est-il qu'ensuite, ce qui se met à pousser quelques temps après à cet endroit, (moi il me semblait "blé" mais cette version-là dit "roseaux"), bref, tous les machins qui croissent (et se sont multipliés!) se mettent à chuchoter avec entrain et à qui-mieux-mieux Le roi Midas a des oreilles d'âne le roi Midas a des oreilles d'âne...


Pour en revenir au blog, je me sens un peu dans la peau du bavard. Je parle ici tout doucement, dans des oreilles que je suppute silencieuses et bienveillantes. Mais peut-être qu'au printemps prochain, je vais entendre chuchoter partout un truc du style Le blog à Chori a des oreilles d'âne... Le blog à Chori ...ou bien pire encore.
(Parano, moi, pensez-vous donc!)

imgp2032
(private joke pour mon ami Phil : si le colza pouvait parler...)

28 avril 2006

bols

Un dessin de mon filleul.
Sa soeur est allée à D*sn*yL*nd avec sa tante, et la tante en question lui a donc promis (à mon filleul) qu'elle lui rapporterait un bol, en souvenir.
Visiblement mon filleul n'a pas vraiment d'idée sur ce qu'est cet endroit, ni à quoi ça ressemble, excepté ce que lui en a dit la fameuse tante.
Il a donc dessiné un genre de grand bâtiment qui recouvre toute la largeur de la feuille, avec à l'intérieur des dizaines d'étagères sur lesquelles il a dessiné des dizaines de ronds avec une croix dedans.
Interrogé sur ce que représentent ces ronds à croix, il répond, comme si c'était une évidence : "Ben c'est des bols, tiens!"

23 avril 2006

paradoxe (alimentaire)

Sachant

a) que la faim est une sensation qui vient progressivement
b) que, à partir du moment où on commence à manger, la sensation de satiété n'apparaîtra qu'au bout de 20 minutes,
il est donc tout à fait plausible d'imaginer que, alors que juste avant de manger vous aviez la sensation d'avoir un tout petit peu faim (voire pas de sensation d'avoir faim du tout), si vous avez un peu trop attendu, au moment où vous commencez à manger (et donc pendant un certain temps, où vous vous nourrissez) vous ayez pourtant la sensation d'avoir faim, voire de plus en plus faim, non ?

imgp4512

Euh... je ne suis pas sûr de m'être montré très clair sur ce coup...

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