(bouts de rêve)
(en rouge, les éléments "extérieurs" au rêve)
Nous devons aller au cinéma voir un film à 18h (nous sommes passés auparavant devant, dans ce même rêve ? La façade est très haute, et évoque celle des anciennes Imprimeries Bon, et d'ailleurs, l'affiche en rouge et blanc placée très haut au milieu de la façade pour annoncer le film en question m'évoque la banderole de notre spectacle).
Avant, je traînais dans un espace de vide-greniers, enfin, surtout devant un stand où un homme vend notamment des "fichiers de Trivial Pursuit (en me précisant qu'ils sont désormais épuisés). Je les regarde et j'ai presque les larmes aux yeux en repensant à toutes les parties que nous avons pu jouer. je farfouille dans un genre d'armoire, pour voir ce que le mec a d'autre à vendre, il y a notamment, dans un tiroir, des timbres en caoutchouc, visiblement très anciens, usés, aux illustrations splendides. j'essaie de retrouver ces fameuses boîtes thématiques de questions de Trivial Pursuit, sur une table à côté mais je ne trouve qu'un jeu pour enfants, sur le même principe, mais avec des illustrations plutôt criardes et pas très engageantes.
(il commence à pleuvoir ?)
Je marche dans la rue, derrière moi il y a une fille brune qui marche en discutant avec quelqu'un. C'est un mélange de Dominique G. et de Christine V. Elle dit du mal successivement de deux personnes que je connais (peut-être Yvain et ?). Sans me retourner, je dis à son adresse "Je connais (?) et (?), ce sont des amis..." Et je presse le pas pour prendre de la distance. Je marche dans une énorme flaque.
(avant) Je suis entré dans un espèce de supermarché chinois, plutôt un grand local, avec beaucoup de couloirs et de petites pièces où circulent beaucoup de gens. Il faisait chaud, et j'ai enlevé mon manteau, je l'ai posé quelque part. Je suis bien embêté à présent, à force de tourner dans cette grande surface, je réalise que je n'arriverai jamais à retourner là où j'ai laissé mon manteau. Au bout d'un certain temps arrive un asiatique, qui, sans un mot me tend le manteau en question, avant de disparaître.
J'arrive devant le cinéma de tout à l'heure, mais ce n'est pas la bonne heure, ni la bonne séance, on doit être le matin. j'ai envie d'aller aux toilettes, ça tombe bien, il y a justement, posé devant le cinéma, comme ça en plein air, une cuvette. Je m'y installe. A cet instant j'entends une voix qui m'appelle par mon prénom. c'est ma sœur, qui vient au cinéma pour voir le même film que moi. Je suis extrêmement content de la voir. nous discutons en nous éloignant du cinéma, je lui parle de sa santé, et du sentiment que j'ai qu'elle ne me dit pas tout... elle répond en rigolant qu'il y a effectivement quelque chose de grave, et me cite un nom de maladie compliquée, que je ne connais pas...
Nous marchons (avec ma sœur et un groupe de gens) et nous arrivons sur une place... Ma sœur dit que ce sont des clodos, qui sont là et elle a l'air excédée que nous devions passer par là précisément. C'est effectivement plein de clochards, j'en bouscule un en arrivant sur la place, il porte un genre de moumoute afghane assez sale, et me parle avec un accent de l'Est. Nous traversons la place, il y a un gros chien, sur ma gauche, qui se met à grogner et bondit soudain en me plantant ses crocs dans le bras, mais en réalité ça ne fait pas mal, je ne sens rien...
Nous "visitons" (?), toujours avec le même groupe. Le guide nous fait passer par des accents (je voulais écrire "endroits") plutôt étroits, des petites portes, des couloirs, à un moment il faut se faufiler par une ouverture étroite à travers un grillage, je demande ce qu'il faut faire pour continuer, et le guide me répond quelque chose comme "garder ma tête à la bonne hauteur" (il doit y a voir alors, devant moi, sur une palissade, une marque à la peinture grise/argentée)
Nous passons sur un genre de chemin en bois ("sur pilotis ?") plutôt étroit, en file indienne. Il y a sur notre gauche des gens en activité (des artistes ? des artisans ? n'y aurait-il pas aussi une autre de mes sœurs ?) Et voilà que le chemin en bois est devenu un genre de tapis roulant sur lequel se mettent à défiler (il faut donc éviter de marcher dessus) des plats de traiteur asiatiques ("ils veulent nous les faire acheter!")
On est dans un restaurant. Ma sœur est assise en face de moi. et à côté d'elle une autre sœur (en réalité je n'en ai qu'une). c'est la même sauf que elle a le visage presque entièrement recouvert de noir de fumée. un noir très couvrant et très opaque (et, je pense, indélébile). Ce devait être une des personnes qui faisaient (du raku ?) quand on est passée sur le chemin en bois, tout à l'heure... Un homme, visiblement important (le propriétaire du restaurant ?) parle avec ma sœur, et lui tend un plat spécialement à son intention, du "canard au safran" (ce sont des tranches de viande rouge qui ressemblent à du rosbif bien cuit, mais saupoudrées d'une épice rougeâtre) Il y a deux tranches dans le plat, une grande et une petite, ma sœur prend la grande, la mange avec un plaisir visible. Je la regarde avec envie. Elle s'en aperçoit et en déchire alors un petit morceau qu'elle place dans mon assiette. Je suis fâché, j'en aurais voulu plus, je dis que je n'en veux pas, et passe l'assiette à ma voisine. Ma sœur sourit, et en se penchant au-dessus de la table, elle m'évoque une anecdote (fausse) survenue pendant notre enfance entre mon père et ma belle-mère. Elle dit d'abord un mot ("la griffure" ? "l'éraflure" ? non...) pour évoquer une joue "frottée", grattée de mon père par sa femme, suite à une querelle entre eux. Ma sœur raconte tout ça un peu fort, de façon désordonnée. Mon père suivait un feuilleton, avec une énigme et un coupable à la clé, et elle lui avait donné des indices ("il est gros..." 'il est riche..." '"il est mal rasé..." ) qui révélaient l'identité du coupable, Ils 'étaient alors disputés et battus.
(après le repas ?) une pièce avec beaucoup de gens, connus pour la plupart (dans ce rêve en tout cas). Il y a notamment un homme brun avec un enfant sur les genoux, dont je me dis que ma copine devrait se méfier. (Par rapport à l'enfant). moi j'ai sur les genoux une énorme chienne jaune gentille, genre berger des Pyrénées, qui a la particularité d'émettre un genre de gémissement quasi humain lorsqu'on lui appuie sur un endroit précis de la tête, au-dessus des yeux. je le fais plusieurs fois, et à chaque fois elle produit ce petit gémissement qui fait rire l'assistance. Mais n'y aurait-il pas là-dedans quelque chose de dangereux , Si j'appuie au mauvais endroit, est-ce que je ne risque pas de produire une réaction inattendue de sa part ?
(ailleurs ? avant ?) Je suis en voiture, (ma nouvelle voiture), dans une ruelle / un couloir vraiment étroit(e) (je touche quasiment les bords des deux côtés) J'avance lentement, je croise alors un flic, puis deux, qui viennent en sens inverse. Ils ne sont pas vraiment menaçants (imposants, mais pas menaçants, il y a dans leur tenue quelque chose, un désordre, qui ne me les fait pas craindre), je réalise en les croisant que je n'ai pas attaché ma ceinture de sécurité. comment vont-ils réagir ? leur regard passe sur moi, à travers le pare-brise, mais ne s'arrête pas... Ils me parlent alors, en rigolant, de tout à fait autre chose (une œuvre d'art , une tapisserie à protéger, à ne pas abîmer ,) et je comprends qu'ils vont m'aider à sortir de là (je leur dis, en plaisantant aussi, que je n'aimerais pas rayer ma voiture, parce qu'elle est toute neuve...)
(temps de retranscription : 8h47/9h35)