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lieux communs (et autres fadaises)
15 avril 2024

pink rose

046
UN ÉTÉ AFGHAN
de James Ivory
(et Giles Gardner)

Un ravissement, il n'y a pas d'autre mot. A la sortie, Hervé bichait. C'était lui qui avait exigé suggéré qu'on programme le film dans le cadre de DIVERSITÉ. Il y avait pas mal de monde pour cette séance unique (ce"one shot", comme tous les films de DIVERSITÉ cette année) à 18h dans la (grande) salle 4.
Soixante-douze minutes de plaisir cinématographique. D'autant plus plaisant qu'inattendu. James Ivory revient sur un film qu'il a tourné en 1960 à Kaboul (et qui n'a jamais été terminé) et se rappelle (nous raconte) non seulement l'Afghanistan (disparu) de cette époque-là, avec les images qu'il y a tournées, mais également sa jeunesse, comment lui est venue l'envie de faire des films, et last but not least sa rencontre - affective et professionnelle - avec Ismail Merchant (qui fut et restera non seulement son producteur mais aussi -et ça je l'ignorais- son amant)
Le film alterne les images réalisées par James Ivory (Afghanistan, années 60) et celles, contemporaines, avec James Ivory, réalisées, avec beaucoup de délicatesse,  par Giles Gardner.
Ajoutez à cela (une success story "sooooo british"  - même si Ivory est américain - entre deux gays) une musique divine -pour l'essentiel pianotée- de Alexandre Desplat, et vous avez un genre de film parfait.
Je sais que j'ai parfois l'enthousiasme facile (je m'embrase facilement) mais là c'est comme si toute la (grosse) boîte d'allumettes s'était enflammée d'un coup. Feu de joie, bien sûr, et, tiens, Top10 pour la divine surprise...

 

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