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lieux communs (et autres fadaises)
31 décembre 2010

bilan ciné

(vus à paris)

LIBRE-ECHANGE
de Serge Gisquière

Une comédie sympathique, qui vaut surtout par son duo d'actrices : Carole bouquet impériale en pute de luxe un feu fatiguée et Julie Depardieu hélas un tout petit peu trop suremployée en bobonne nunuche (Malou dit que la coupe chez le coiffeur n'est pas vraisemblable). Les dialogues font mouche, surtout les scènes entre filles, et quelques répliques feront date ("Je vais vous aspirer cinq minutes, au moins je ne serai pas venue pour rien..."). Le sous-texte politique du scénar est moy-moy. Agréable, rafraîchissant et futile  comme une coupette.

ALAMAR
de Pedro Gonzales-Rubio

Je continue ma carte au Latina commencée au mois d'août! Très dépaysant, que ces quelques jours de vacances qu'un père divorcé offre à son fils dans un lagon de rêve, très loin là-bas au Mexique. Au menu , pêche, fruits de mer,  cabane sur pilotis, apprivoisage de héron pique-boeuf, vie simple et saine, entre mer et ciel. Tout dans le bleu. Une chronique quasiment de rêve,donc,  proche du doc, réchauffante quand on s'aperçoit à la sortie de la salle qu'il neige à gros flocons!

WE ARE FOUR LIONS
de Chris Morris

Alors celui-là, j'avoue que j'ai adoré, et qu'il a raté de peu l'entrée dans le top 15 de l'année. J'ai vraiment rigolé comme une grosse baleine à maintes reprises devant les aventures de ces Pieds-nickelés apprentis-terroristes vraiment très très fabuleusement cons, force est de le reconnaître. C'est très british, très "channel four", très drôle, très destroy et très noir.  Furieusement destroy. Là où le bât blesse un peu c'est -effectivement- qu'il s'agit de terroristes, et que le "héros", le plus sympathique de la bande (moi, mon cœur battait, bien sûr, pour le grand très con et très barbu...) est tout de même un intégriste fanatique, dont les motivations ne seront jamais précisées. Il y a comme un malaise, d'autant que le personnage -comme le réalisateur, n'hésite pas à aller complètement jusqu'au bout, jusque là où, soudain, on ne rit plus du tout (ou alors très très jaune).

ANOTHER YEAR
de Mike Leigh

Un autre film so british, encore vu aux séances matinales de l'UGC Les Halles (où nous allâmes beaucoup).Un couple swimming into happiness, entouré de copains célibataires et/ou mal dans leurs pompes. C'est là que j'ai réalisé combien j'étais naïf (et "premier degré"), et comment je serais passé complètement à côté du vrai sujet du film sans les éclairages de Malou et son indignation envers certains personnages. Ici aussi, le plan ultime est glaçant, et force le spectateur à reconsidérer ce qu'il vient de voir..

DES FILLES EN NOIR
de Jean-Paul Civeyrac

Retour à mon MK2 d'amour dont de mauvaises langues avaient annoncé, à tort qu'il n'accordait plus de réduc aux séances du matin. Que nenni. il faisait partie des "séances de rattrapage" prévues. Ca m'a tellement touché que je ne suis allé rien voir d'autre de la journée (j'avais envisagé Mardi après Noël et Cabeza de vaca). Sur un sujet qui -sur le papier- aurait pu prêter à ricaner (deux adolescentes gothiques décident de se suicider), Civeyrac livre un  film sobre, digne, frémissant, habité.  Qui tangue dangereusement à un certain moment, manque de perdre son bel équilibre, et se reprend. Superbe.   

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(Oups! -rétrospectivement- : en reprenant mon carnet, je m'aperçois que j'en ai oublié un :

LES EMOTIFS ANONYMES
de Jean-Pierre Améris

Vu dans la graaaaande salle de l'UGC Les Halles, un matin. Gentillet. Mais tellement transparent qu'il m'était sorti de la tête. L'idée est sympathique, mais le problème c'est qu'il n'y en a qu'une, étirée sur 1h30 : ils sont timides. (Ah non il y en a une autre : ils sont dans le chocolat....) Isabelle Carré est délicieuse, Benoît Poolvorde sobrement bien, oui, tous les deux sont excellents mais bon... Il manque un ingrédient, un tour de main, pour transformer cette boîte de chocolats "standard" en quelque chose de plus précieux, de plus raffiné, de plus audacieux...Enfin, j'aurai tout de même eu le -rare- plaisir de revoir mon Philippe Fretun chéri (Philippe, si tu lis ces lignes,ouououououh!), c'est déjà ça, hein ?

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-fin de la parenthèse!)

31 décembre 2010

dde retour

(la consonne redoublée en début de titre, dite justement dentale- l'est précisément à cause du froid qui me les fait claquer, les dents)
Dde retour, donc, de paris, où, rituellement, on a passé un délicieux "Noël à Champlitte à Paris" (ceux qui me connaissent suivront) et que vraiment c'était bien bien (le syndrome de "ça a passé vraiment trop vite" est significatif). Parti sous la pluie , reviendu dans la neige. (je crois que c'est la toute première fois que je voyais Paris, justement sous la neige, mais j'ai quand même réussi à prendre des photos...
Oui c'était bien bien, on a affreusement bien mangé comme d'habitude (mais jamais "trop"), on a échangé des cadeaux, on a vu des chouettes films, et, faurait pas oublier, on a joué comme des fous au Okey (un truc de turcs, dont j'ai ramené d'ailleurs un exemplaire dans mon sac -pas de Turc, non, juste le jeu!-, sac qui, justement pesait exceptionnellement lourd tellement il était plein, j'avais même un excédent de bagages, pour une fois, dans un sac en plastique conjointement porté...
Les films, j'y reviendrai à part dans un post suivant.
Ici, donc, juste les photos (quelques) :

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(le train qui ne voulait pas partir)

 

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(les petits gâteaux de Malou)

 

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(Gare de Lyon, en attendant Dominique)

 

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(devant la gare de Lyon, avec Dominique, en attendant le 57)

 

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(les rues enneigées depuis le 29ème)

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(décor de fête -de pizzéria romaine dixit Céline-)

 

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("attendrissement des ormeaux")

 

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(petit glaçon du matin)

 

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(juste après l'attentat glaciaire contre Dominique)

 

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(conciliabule dans une église)

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(magasin turc d'amour ouvert le 25 décembre)



31 décembre 2010

micro88

(de retour de paris, à rebours)

*

1h13 : je n'arrive pas à aller me coucher

*

se faire larguer un 30 décembre, ça permet, sans doute,
paradoxalement, de démarrer l'année du bon pied!

*

attribuer des couleurs à tous les sentiments par lesquels on passa
lors de cette conversation,
comme si on avait traversé un arc-en-ciel

*

les "situations confuses"

*
des hommes mal rasés me proposent, presque langoureusement, des
"Marlboro, Marlboro..."


*
Iéna : le jeune plâtrier vénère contre son père (son grand frère ?)

*
"T'as fini de lécher toutes les pisses des autres ?"
(une dame, à son chien)

*
devant le Franprix, j'ai glissé sur le verglas (et suis tombé sur le cul)

*
25 décembre : Entendu Didier Bourdon parler de Kiarostami
dans un troquet de Montmartre

*
le jeu de Okey

*
la Mère : pourquoi on passe par là ?
Le Père : Je voulais te montrer le magasin...
La Mère : J'en ai rien à foutre de ton magasin !
La Fille : Ne commencez pas à vous embrouiller...

*
Une mini-fanfare roumaine commence à jouer dans le wagon
quand Dominique veut répondre au téléphone

*
Une bourrasque me rabat avec sollicitude la capuche sur la tête

*
Le train a été immobilisé plus de vingt minutes parce que, quelque part,
quelqu'un marchait sur les voies

*

"C'est pour éviter qu'on me rappelle à quel point je ne te mérite pas..."

*

30 décembre 2010

2010 : 3 paquets de cinq

le paquet du fond :
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le paquet du milieu :
1924409019476857194450681925302219274505

le paquet de devant :
1915558119439513194732701943886119479809

29 décembre 2010

no reason

RUBBER
de Quentin Dupieux

Une unique séance quotidienne, celle de 22h. Beaucoup de monde pour une nocturne, pas mal de djeunz, dont certains si hilares que les suspectai, dès le début de la séance, de ne l'être pas tout à fait, à jeun', justement (hihihi). Je voulais absolument le voir avant de clore ma liste de film de 2010...
(et alors ???)
Ouahhhhh! (exclamation admirative)
Eh bien, c'est... quelque chose, oui, c'est vraiment quelque chose! Longtemps que je n'avais pas vu un "truc" comme ça.
Un pneu serial-killer (prénommé Robert), qui fait exploser la tête des gens, et dont l'histoire est regardée avec des jumelles par des spectateurs qu'on va empoisonner avec une dinde. Plus un shérif philosophe et bavard, une jolie brunette, un barbu handicapé, un adolescent suspicieux, et un tricycle...
Ça pourrait être aussi, mine de rien, une réflexion sur le concept de "réalité" au cinéma, sur qu'est ce que un film, justement, mais c'est avant tout une énorme (et délicieuse) claque aux idées reçues, sur le cinéma, justement, qu'il soit d'horreur ou pas, aux bien-pensants, aux rigoureux, voire, pourquoi pas, aux cinéphiles et aux intellos de tout poil (et aux autres aussi.).
D'autant plus que le réalisateur ne revendique rien. Ni théorie, ni attitude, ni quoi ni qu'est-ce. Qu'il a filmé ça avec son appareil-photo, tout seul, ou presque, comme un grand.
Enfin, donc, un "machin" échevelé, bizarroïde, sans queue (c'est rond avec juste un trou au milieu) ni tête (puisqu'elles explosent les unes après les autres...)
C'est incroyable, inclassable, impensable. Ca défie toute logique et pourtant ca fonctionne. ("Et pourtant ça tourne...") dans un dispositif parfaitement unique et autonome. En vase clos. un grand n'importe quoi, qui faiblit certes un tout tout petit peu à un certain moment,a quelques tours dans le vide, mais dont l'énergie cinétique proprement insensée remet le récit sur ses rails, et yohoo!
Je voulais absolument le voir avant le 31 décembre (comme déjà dit plus haut, mais, bon, mine de rien, ce post commencé le 21 est en réalité terminé le 29, faut que je relise!), histoire de savoir si je le mettais dans le top 2010 ou pas (souvent, trop de louanges a priori vous déçoivent quand vous voyez enfin le film en question..), et, sans aucun doute, me voilà bien forcé à présent de l'y mettre!

21 décembre 2010

même quand t'es là, t'es pas là

LE VOYAGE DU DIRECTEUR DES RESSOURCES HUMAINES
d'Eran Riklis

Une co-production franco, germano-roumano-israélienne, pour un road-movie dans lequel on transporte un cercueil (et Dominique m'a suggéré de dresser une liste de cette catégorie de films... faudra que je me penche sur la question...). Je parle de pays, car, justement, dans le film, pendant toute la deuxième partie (celle du voyage, justement) j'étais (nous étions) incapable de dire où on était, où tout ça se passait, tellement Israël et la Roumanie (car c'est là que ça se passe) me semblaient , a priori être loin l'un de l'autre.
Soit un DRH souriant, avenant, affable humain, attentionné, comme savent l'être tous les DRH, qui se retrouve avec un mini-scandale journalistique local à gérer (et à étouffer) : une ouvrière (il travaille dans une Boulangerie industrielle, et d'après ce que j'ai pu entendre -mon dieu j'aime toujours autant entendre parler cette langue-, boulangerie en hébreu se prononce "mafia", ou, en tout cas, ça y ressemble drôlement) qui avait été licenciée sans qu'il en soit averti, a touché indûment un mois de salaire, avant de de mourir dans un attentat.
Un journaliste un peu fouille-merde s'attache à ses basques (du DRH), et les voilà partis, en guise de "réparation" (et à la recherche d'une signature) avec le cercueil de la défunte en compagnie d'une Consule et de son mari, du fils de la morte, de son ex-mari, d'un chauffeur sans permis, pour un voyage dans une camionnette pourrie qui les mènera jusqu'au trou du cul du monde  de la Roumanie, le village natal de la demoiselle dans le cercueil.
Le film est agréable, même si sans véritable surprise. Comme une soupe faite sous nos yeux en suivant une recette mi -israélienne, mi-roumaine. Comme un voyage "touristique" où l'on se laisserait transporter dans un autobus mité, en admirant vaguement le paysage, en souriant un peu bêtement d'être ainsi assis au chaud à observer le spectacle de la bêtise et/ou de la misère humaine... "Ni en orient ni en occident..." comme le répète plusieurs fois Madame la Consule. Pourquoi alors j'ai aussi bien aimé ? A cause de la langue, sans doute (il faudrait peut-être un jour que je me décide à apprendre l'hébreu...), et justement, sans doute aussi, pour ce côté, sans surprise, cool-cool, plan plan. Mais dépaysant, aussi. Pas sûr pourtant qu'il s'agisse d'une comédie (hmmm hmmm). Un bon film d'après-midi d'hiver, avec le chauffage de la salle qui ronronne un peu bruyamment au-dessus de votre tête...

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20 décembre 2010

on va essayer de s'en sortir

WELCOME TO THE RILEYS
de Jake Scott

(Ah, je comprends mieux à présent, pourquoi le film est produit par Ridley Scott et Tony Scott... c'est une affaire de famille!). Toujours est-il qu'hier soir, comme la pluie avait remplacé la neige (!) et que les routes étaient praticables, je suis allé au bôô cinéma... Ce film-là, je ne sais pas trop pourquoi, j'avais envie de le voir, malgré des critiques plus figue que raisin, (je crois que la présence du gros James Gandolfini au générique et sur l'affiche n'y  était pas étrangère... Ce gars-là (lapsus : j'avais tapé ce gras-là!) me fait fondre... Il a un côté maximonstre (la stature -dans sa grosse paluche, le téléphone portable a vraiment l'air d'un jouet- et les poils) et la menace potentielle, mais là, il est tout en douceur, tououout en douceur, comme un gros nounours asthénique  et confortablement rassurant.)
On a raté les premières minutes du film (décadrage, puis recadrage approximatif qui empêchait de lire les sous-titres) à cause du projectionniste de mauvaise humeur (et de mauvaise foi). C'est toujours désagréable (frustrant) de louper la porte d'entrée d'une histoire mais bon, la structure du film est suffisamment simple pour qu'on puisse néanmoins tout comprendre.
Le gros nounours a une maîtresse (serveuse dans un  bar), une femme (dépressive) et une fille (morte à 15 ans dans un accident de voiture.) Il va être bientôt encore plus triste (c'est émouvant de voir cette montagne sangloter dans son garage la nuit) et, au cours d'un voyage d'affaire, rencontrer une jeune strip-teaseuse, larguée elle -aussi (elle est agressive, mal fagotée, vulgos, dit fuck tous les deux mots, et veut absolument le baiser mais lui non), avec laquelle il va tenter une, comment dire, reconstitution virtuelle de cellule familiale, aidé en cela par l'arrivée inattendue de sa femme.
C'est un film, comme on dit, "en mineur",(avec la petite musiquette de piano mélancolique qui va avec) une histoire  simple de gens tous plutôt très tristes au début, et qui le seront peut-être un tout petit peu moins à la fin, mais en tout cas ça m'a plutôt bien plu. (Je crois que j'aime bien ces histoires simples de famille(s), ça me semble tellement... exotique!)

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16 décembre 2010

pfff

L'hiver, y en a marre !
(et pourtant c'est même pas commencé officiellement... C'est quoi c'bordel ?)


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14 décembre 2010

mal rasés

A BOUT PORTANT
de Fred Cavayé

Moi, je voulais juste, ce vendredi soir, me changer les idées, et tiens pourquoi pas en allant regardant la belle gueule virile de Gilles Lellouche. Je n'en demandais pas plus. En tout cas je m'attendais pas à un thriller aussi efficace, aussi tenu, qui ne vous laisse pas une minute de répit (je ne me souvenais plus que j'avais autant d'ongles disponibles à ronger.)
Un truc sec et tendu, avec Roschdy Zem en sphynx truand, et Gillounet, donc, en "personne" (c'est Roschdy qui le dit) embringué dans un truc qui le dépasse (et où il sera d'ailleurs amené à se dépasser lui-même, tellement il court, hihihi...), où (presque) tous les flics sont ripoux (Mireille Perrier ou Gérard Lanvin, à votre avis lequel des deux est le plus fieffé salopard ? je vous aide la réponse est contenu dans la question...) et où ça défouraille (j'aime bien ce verbe) dans tous les coins.
Un excellent plaisir de vendredi soir (qui confirme que la barbe de trois jours est, non seulement tendance, mais aussi, en gros plan, extrêmement photogénique. Miam!) vu dans une salle contenant au moins quatre fois plus de spectateurs que celles où je vais d'hab', où l'on me lorgna avec une pointe de curiosité à mon entrée (je réalisai plus tard que j'étais le seul à y être venu tout seul, tout autour de moi ce n'étaient que Bobonnes et Bobons (ou, en version teenage, Bobonnettes et Bobonnets!)

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12 décembre 2010

micro87

*

visité successivement trois buralistes en rupture de stock de timbres-amende à 11€

*

il faut reprendre du poil (de la bête)

*

"c'est la faute aux rues en pente..."

*

17h28 : il fait nuit noire

*

pareil mais sans

*
"la route est à peine saupoudrée..."
disons que je suis à peine  chagriné...

*

"on  va pas passer nos vie devant nos écrans..."

*

d'une certaine façon, la météo m'a déçu
(pas les cataclysmes annoncés, tout de même)

*
"parfois les partenaires nous trouvent, et, autant qu'on essaye de les repousser,
ils parviennent à s'insérer dans nos vies malgré tout jusqu'à ce qu'on réalise
à quel point on a besoin d'eux." (Dexter)

*
j'ai goûté du riz Venere

*

un panier plat en glycine tressée

*

s'engager (to commit)

*

d'aussi loin que je me souvienne,
je n'ai jamais cru au Père Noël

*

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