Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
lieux communs (et autres fadaises)
29 juin 2012

fête du c suite et fin

y suis retourné mercredi parce que "nos" films étaient projetés (1 à 18h15 et un à 20h30, j'ai fait le non-stop!)

20089569

THE DAY HE ARRIVES
de Hong Sangsoo

Les films de Hong Sangsoo me sont aussi plaisants que ses héroïnes y sont belles. ici, il s'agit, dans un beau noir et blanc, d'un cinéaste raté qui retourne quelques jours à Seoul (il habite désormais en province) pour voir un copain, revoir une ex, en passant beaucoup de tmps dans les bars la nuit, avec plein de bouteilles de bière et de l'alcool fort, à discuter et discuter encore... résumé comme ça, ça a l'air passablement chiant, comme pourrait le sembler la lecture d'un scénario de Rohmer, par exemple (avec qui le réalisateur revendique la filiation), et bien pas du tout. J'aime ça énormément, et je ne saurai pas trop dire pourquoi... Les coréennes, d'accord, les discours sur l'amour (ou le dés-), ses vraiations et ses complications, d'accord aussi, mais il s'agit d'autre chose, d'une mystérieuse et magnifique alchimie cinématographique, qui peut-être tiendrait du miracle, c'est du cinéma, c'est très beau, c'est du très beau cinéma...

 

 

20086229

LES FEMMES DU BUS 678
de Mohamed Diab

Plein de choses plaident en faveur du film :
- son sujet, d'abord (l'insupportable omnipotence du mâle égyptien),
- le fait que ce soit justement un homme qui "ose" remettre en cause (égratigner) cette suprématie imbécile qui fait vivre un enfer au quotidien à ces femmes (qui sont pourtant, comme le rappelle une des héroïnes, "leurs femmes, leurs filles, leurs mères") quelle que soit leur condition, 
- une volonté d'exhaustivité sociale,
- un beau personnage de gros flic qui contrebalance justement toute cette vilennie (ne serait-il pas quasiment le seul mâle pas pourri de toute la gent égyptienne ?),
- son ouverture temporellement emberlificotée (du film, pas du flic),
mais hélas, de l'autre côté viennent peser les défautsdu "film à thèse", ausi courageux soit-il : maladresses, lourdeurs, etc. Certes, le sujet n'appelait pas à la grosse gaudriole, mais peut-être aurait-il eu besoin d'un peu plus de distance... Le film est déséquilibré, à faire ainsi le grand écart entre le doc et le mélo, le constat socio et le polar qui n'y croit pas vraiment, suscitant certes une indignation justifiée et salutaire mais restant trop peu aventureux dans la matière cinématographique...

27 juin 2012

aactes manqués ?

Le manque d'appareil-photo (je l'ai envoyé en réparation, souvenez-vous), tandis que je déambule dans la rue Georges G.au milieu des mecs de la voirie occupés à casser les trottoirs au marteau-piqueur, me fait tenir le compte des photos que je ne peux pas prendre (mais que je n'aurais -en tout état de cause- certainement pas prises!) Il fait soleil, ce mercredi matin, et la rue que j'emprunte est soudain comme un catalogue (bruyant et poussiéreux, certes,  mais tellement agréable à l'oeil) de mecs à casque en gilet fluo, avec des gros bras bronzés, des gueules pas rasées, des godillots poussiéreux,  dans des positions et configurations diverses (celui-ci, en short, penché sur son engin, tendu dans l'effort -je n'y peux rien, mais leurs culs alors sont spécialement appétissants-, celui-là assis dans sa pelleteuse, les quatre autre, là, accroupis en conciliabule, cet autre plié pour ramasser la caillasse... On dirait qu'ils l'ont fait exprès de se déployer là, parce qu'ils me savant impuissant, que je ne peux que regarder, et tenter de me souvenir. Un plaisant catalogue vous dis-je. Oui, j'aime regarder les mecs qui bossent dans la rue, et je dois, heureusement, aller récupérer ce matin mon appareil-photo...

*

P1620236

P1760172

P1650089

25 juin 2012

fête du c

Me suis finalement décidé à vaincre mon indécrottable mollesse, et sur le coup de 13h30, suis parti direction le bôô cinéma pour m'en taper trois :

20022460

PROMETHEUS
de Ridley Scott

Comme je désespérais de le voir un jour en VO, j'y suis allé là, en profitant que la séance était en 2D (j'aime pas la 3D, pour la bonne raison que je ne peux pas en profiter...) Pour qui connaît le cahier des charges (Alien, notamment), toutes les attentes seront comblées. Du grand cinoche intersidéral, avec, justement, un petit goût du fameux Alien en question, que ce soit au niveau de l'histoire, des personnages, des situations, allant même jusqu'au clin d'oeil (la tête arrachée qui continue de parler) voire à la citation (la dernière image, qui boucle la boucle, quoi que...) Comme pour l'ancêtre Alien, on reste tendu pendant pratiquement tout le film, mais bon, on est venu pour ça, et on en redemande. La mimi Noomi Rapace ne peut pas ne pas faire penser à la Ripley qu'incarnait magistralement Sigourney Weaver, et le fait avec autant de maestria. Le film n'est ni un décalque (quoiqu'il y ait vraiment beaucoup de points communs -le vaisseau, l'équipage, la planète, la découverte de machins dégueulasses, les conflits d'intérêt, etc.-) ni vraiment un prequel, disons un hybride, une créature mutante... Quelques scènes sont vraiment affolantes, et j'ai sursauté tout de même quelques fois... Avec grand plaisir. Bouh! Et il pourrait même, vu les circonstances, y avoir un Prometheus 2, me semble-t-il.

20108174

ADIEU BERTHE
de Bruno Podalydès

Je suis redescendu sur terre avec douceur et légèreté avec l'enterrement de Berthe, la grand-mère du personnage joué par Denis Podalydès dans le film de son frère. J'ai beaucoup de tendresse, voire d'indulgence (Bancs publics, le dernier, m'avait tout de même déçu) pour les films "des" Podalydès. C'est un cinéma, comment dirais-je... un peu indolent  (nonchalant ?) au niveau de l'histoire et de la construction (souvent lâche, avec des grosses mailles), mais compensé par un sens inné du détail qui fait mouche, une extrême homogénéité du casting (on y retrouve des "habitués", avec dans le rôle de la cerise sur le gâteau une Valérie Lemercier souveraine) et une écriture aiguisée à souhait. On y prend beaucoup de plaisir, on flâne  avec eux (la pharmacie, les pompes funèbres, la maison de retraite) on exhume une vieille histoire d'amour, on assiste à des tours de magie, on incinère un mulot, et finalement on exalte des "valeurs éternelles" (l'amour, le couple, la famille...) , bouclant ainsi la boucle d'Eros et de Thanatos. Comme toujours cjhez Podalydès, des personnages hauts en couleurs, des dialogues qui font mouche, et des situations soudainement à pisser de rire. Du bonheur.

20057116

LE PRENOM
de Alexandre de la Patelière et Matthieu Delaporte

J'avais vu la bande-annonce maintes fois,et je ne savais plus trop si j'en avais envie, mais bon j'y suis allé pour les 3 B (Berling, Benguigui, Bruel). Un petit air de déja-vu, entre  le Carnages de Polanski et le Cuisine et dépendances des Bacri-Jaoui. Un appartement, un repas, une soirée qui dégénère où chacun/chacune vont successivement s'affronter, se dire leur quatre vérités plus ou moins aimablement, où on en viendra même aux mains, avant que le rideau ne soit tiré, suite à un joli monologue de la maîtresse de maison. D'ailleurs c'est l'adaptation ciné d'une pièce de théâtre (par ceux qui l'ont écrite) et l'origine théâtrale est d'ailleurs assez lourdement ressentie (on parle on parle on parle...). Les acteurs sont plutôt très bons, mais la situtation ne fait que s'étirer en rebondissant mollement. Agréable, sans plus.

 


20 juin 2012

"j'ai arrêté de boire!!!"

j'arrive à la caisse du supermarché, je commence à déballer les articles de mon caddie vers le tapis-roulant, je suis derrière une maman et ses deux enfants, maman qui, au moment de régler, s'aperçoit qu'elle a oublié son porte-monnaie dans sa voiture, et envoie son fils le chercher... je patiente. Est arrivé derrière moi un djeun, qui a posé lui aussi ses achats  et patiente aussi... Voici qu'un fracas de vociférations et d'éructations diverses vient rompre cette belle harmonie... Fait irruption un genre de mégère échevelée et édentée, répétant à qui veut l'attendre qu'elle est pressée, que son éducateur l'attend pour lui "apporter à bouffer", qu'il faut qu'elle passe (elle a deux boîtes de bière "premier prix" d'un demi-litre chacune) , le djeun la laisse passer sans discuter, elle prend à parti la caissière (qui visiblement la connaît et l'appelle par son prénom -disons "Gilberte"-), continuant de vociférer et de répéter qu'elle est pressée, qu'"il" (son éducateur) l'attend, et que de toute façon ELLE A ARRETÉ DE BOIRE (le volume sonore augmente au fur et à mesure qu'elle s'impatiente), je lui explique que je veux bien la laisser passer, mais que ça ne règlera pas le problème  puisque la dame de devant doit d'abord régler ses achats, et voici d'ailleurs seulement son fils qui revient. Gilberte continue de s'énerver, la caissière tente de la calmer, elle me remercie de bien vouloir la laisser passer, elle est tellement pressée qu'elle se coince dans le tout petit espace qu'il y a entre le chariot et le le bord de la caisse, s'agite, essaie de passer en force, en vain, je lui explique que je dois reculer le chariot pour qu'elle puisse avancer, mais cela semble au-delà de ses facultés de compréhension... Elle règle ses 78 cents, remercie la dame, la caissière, moi-même, le monde entier, et sort en courant rejoindre son éducateur crois-je, mais pas du tout m'explique la caissière, elle vient ici 3 ou 4 fois par jour,achète ses bières, fait plus ou moins de bazar suivant qu'elle est plus ou moins imbibée, qu'il n'y a donc pas le moindre éducateur qui l'attend, mais qu'il vaut mieux la laisser passer sinon elle est encore plus énervée... Hier, d'ailleurs, me précise-t-elle, elle hurlait à la caisse "J'ai été sodomisée! j'ai été sodomisée!" devant des enfants interloqués qui demandaient à leur maman "dis maman, c'est quoi sodomisée ?"

19 juin 2012

tu sais , celui...

alors que se termine cette quatrième manche, et que le jeu prend quelques vacances (peut-être reviendra-t-il sous une nouvelle forme pour les 20 derniers films qui restent pour attenidre la centaine -j'aime les nombres ronds-) je voulais juste remercier tous ceux et celles qui y ont participé...

et pour rire un peu, vous en montrer  deux ou trois qui restaient dans mes cartons et auxquelles vous avez échappé (je n'ai pas vérifié si elles résistaient ou pas à la "méthode jahovil"...)

vlcsnap-2012-04-04-14h16m25s146

vlcsnap-2012-05-16-20h48m17s35

vlcsnap-2012-05-26-15h41m40s155

A bientôt!

19 juin 2012

camping-car & tibesti

JOURNAL DE FRANCE
de Claudine Nougaret et Raymond Depardon

Un film plaisant, incontestablement. Où, en parallèle, on avancerait chronologiquement dans l'ordre (en gros, des années 60 à celles 00), au fil de "bouts de films" signés Raymond Depardon, stockés dans sa cave et exhumés par sa compagne Claudine Nougaret, et spatialement au petit bonheur, puisque suivant le même Raymond Depardon dans ses déambulations aléatoires au gré des routes de notre beau pays pour la réalisation de son projet photo : faire des photos à la chambre de lieux et de gens d'ici. L'espace et le temps, et vice-versa.
C'est très agréable de pouvoir admirer des photos de Raymond D au moment où elles prennent vie (enfin, plus exactement des versions cinéma de ces photographies) paradoxe pas si paradoxal puisque l'homme se définit à la fois comme cinéaste et comme photographe. Avec, en filigrane, la radiographie discrète d'une relation de couple (c'est elle qui fait la voix off, qui parle de lui, de leur rencontre, puis de leur travail en commun, mais elle ne nous la joue pas du tout du à la Sophie Calle dans No sex last night, rassurez-vous).
Un montage élégant organise tout cela, alternant plutôt harmonieusement des compositions graphiques à couper le souffle, d'émouvants documents vidéo à gros grain, des extraits de "vrais" films de R.D, et des monologues de Raymond on volant de son camping-car, ou la main sur le déclencheur, instants, instantanés, instants d'années...
C'est très agréable, avec, comme revendiquée, cette apparente simplicité des photos de Depardon, mais du bonhomme aussi. Apparente , insisté-je bien (alors que rien, justement, dans le film ne pèse, tout semble être effleuré, légèrement, gracieusement, il est principalement question - San clemente, affaire Claustre, Urgences, Délits flagrants- de toute la misère du monde et de ses alentours.) mais pensée, élaborée, construite. On feuilletterait en même temps un genre de journal intime, et un catalogue raisonné de l'oeuvre de R.D. C'est en même temps émouvant, instructif, affectif, didactique... La photographie, la politique, le désert, les paysans. Avec quelques trous dans cette toile (des films, des livres, manquent à l'appel) mais une belle et grande passion, de cette femme pour cet homme, de cet homme pour son métier d'imagier, des deux pour cette oeuvre à deux voix...

20094505

18 juin 2012

tu sais, celui... 80

et nous voici au numéro 80, le dernier donc de cette série... allez, tiens, je vous mets 2 photos :

vlcsnap-2012-05-28-20h24m07s74

vlcsnap-2012-05-28-20h24m24s11

...

allez je rajoute une image...
(ça devrait sans doute aller beacoup plus vite!)

vlcsnap-2012-05-28-20h25m38s14

...

(oui oui c'est bien le même film!)

18 juin 2012

tu sais, celui... la quatrième manche!

Au moment du sprint final, de la dernière ligne droite, voici donc l'état des choses...

61 L'ABOMINABLE DOCTEUR PHIBES (JahoVil)
62 AU TRAVERS DES OLIVIERS (JaHoVil)
63 INLAND EMPIRE (Ustorio)
64 THE CROSSING GUARD (Marie)
65 LA NOUVELLE VIE DE MR HORTEN (Zabetta)
66 CABARET (Deloin)
67 ELDORADO (Pépin)
68 LA COMPAGNIE DES LOUPS (JaHoVil)
69 BARTON FINK (Marie)
70 LA TERRASSE (Hervé)
71 FAUT QUE CA DANSE! (JahoVil)
72 JEANNE ET LE GARCON FORMIDABLE (Pépin)
73 J'AI HORREUR DE L'AMOUR (Pépin)
74 VENDREDI SOIR (Zabetta)
75 ZOO (Zvezdo)
76 ONCLE BOONMEE (JahoVil)
77 LE GOUT DE LA CERISE (Hervé)
78 PATER (Hervé)
79 LES 1001 NUITS (Pépin)
80 SUPER 8 STORIES (Zabetta) (Hervé)

A l'heure qu'il est (6h14) seul Pépin est encore capable d'égaler JaHoVil...
and the winner is (roulements de tambour)...

(JaHoVil)!

(clap clap clap!)

17 juin 2012

obsolescence programmée

J'ai acheté mon appareil-photo (dont je suis extrêmement content) le 13 juin 2009, et j'ai acheté en même temps une extension de garantie de 3 ans.
9+3 = 12, ce qui nous mène au 13 juin 2012.
Ledit appareil-photo est tombé en panne très exactement... le 14 juin 2012.
(tu mets ça dans un film, on n'y croit pas tellement c'est gros)
Bien calculé, non ? (mais bon c'est certainement une coïncidence malheureuse!). Le service après-vente du site où je l'ai acheté, une fois contacté, m'informe -bien évidemment- que la panne qui m'est survenue (l'écran LCd est fichu) n'est pas couverte par la garantie, me renvoie vers le fabricant de l'appareil, qui bien évidemment décline toute responsabilité et me conseille, plutôt qu'une demande de devis (longue et fastidieuse) pour une  réparation (coûteuse) de racheter plutôt un nouvel appareil-photo, bien sûr...
Ce que je manque de faire dans un premier temps (mmmm justement  j'ai vu dans le dernier test comparatif qu'il y avait un S*ny avec un zoom x20 en tête du classement qui me tentait bien) mais bon, mon petit TZ7 j'y suis attaché (je l'ai quand meme payé quelques 400€).
Je réfléchis, je fouine sur internet (mots-clés TZ7 écran lcd défectueux réparation) et finis par dénicher, à l'autre bout de la france, un monsieur qui va m'effectuer la réparation pour 4 fois moins... Le bonheur!
Bon, je vais être privé d'appareil-photo pendant 15 jours, ce qui m'est avouons-le assez désagréable mais bon je serai plus en paix avec ma "conscience" (qu'elle soit écologique, économique, ou consumériste!).

17 juin 2012

tu sais, celui... 79

Voilà donc mon premier FAQV
(je l'ai vu en VF d'ailleurs, si mes souvenirs sont bons, et au Majestic -pour les locaux....-)

vlcsnap-2012-05-28-20h16m30s121

 

allez, je vous mets un plan plus large...

vlcsnap-2012-05-28-20h14m49s128

1 2 3 4 > >>
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 384 548