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lieux communs (et autres fadaises)
16 juin 2012

Bílý Potok

ALOIS NEBEL
de Tomás Lunák

Une merveille.
Je ne suis pas a priori trop porté sur les films dits d'animation, et pourtant chaque année au moins l'un d'eux m'enchante. Valse avec Bachir, Mary et Max, Sita sings the blues... Alois Nebel est le nouveau venu dans ce petit panthéon. Dès le permier instant, le premier son, la première image, j'étais captif, les yeux et les oreilles béants, avides de n'en rien en perdre...
Du noir et blanc, un train qui s'approche, une texture d'image inhabituelle, soulignée d'un grain de voix particulier... Oui, captif. Je suis capable de tomber amoureux d'une voix, surtout au cinéma, et ce fut instantanément le cas de celle du personnage, qui ouvre ainsi le film, à réciter des horaires de chemin de fer tchéchoslovaques (si si!). Je n'y peux rien, j'adore les voix qui chuchotent à l'orée des films (ah, celle de Javier Bardem au début de Biutiful!)
Elle est la clé qui vous ouvre l'univers noir et blanc (magnifique) de ce film. Une histoire complexe (le film est l'adaptation d'une BD en trois volumes) à cheval sur deux époques (1945 et 1989), dont le personnage-titre est chef de gare dans un patelin genre trou du cul du monde.
Un homme taciturne, solitaire, comme prisonnier du brouillard de sa mémoire. Qui va se retrouver, justement, confronté à un personnage issu de ce passé, un personnage en fuite, traqué par les autorités, au sein de l'univers "riant" de la Tchéquoslovaquie, au moment de l'arrivée au pouvoir de Vaclav Havel. Une histoire qui sera progressivement reconstituée (il faut être particulièrement attentif, aux indices visuels autant qu'auditifs).
Un travail titanesque sur l'image (chaque plan a d'abord été filmé "en vrai" puis redessiné à la main) fait de ce premier film de Tomás Lunák un roman graphique d'une beauté sidérante et totalement originale. On est, en tant que spectateur, sollicité (mobilisé) en permanence, à la fois pour comprendre ce qui se joue (quelle histoire, quelles histoires, quels liens, quelles personnes) et apprécier la richesse (plastique, esthétique, graphique) de ce qu'on est en train de voir.
Un pur bonheur de cinéphile.
Top 10

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16 juin 2012

tu sais, celui... 78

 

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*

bon je mets quand même la deuxième photo...

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(qui était -soyons honnête- la première image qui m'était venue en tête
mais m'était apparue comme  plus difficile...)

*

Ah! au fait, je préviens par avance les âmes sensibles : le "tu sais, celui..." de demain (le 79, donc) est (fut) interdit aux moins de 16 ans... Qu'on se le dise!

15 juin 2012

tu sais, celui... 77

 

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*

bon, allez, la deuxième!

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14 juin 2012

tu sais, celui... 76

(je dois avouer que pour cette fois j'ai un peu triché... je n'ai pas mis la première image qui me venait en tête,parce que vraiment c'eût été TROP facile,  mais la deuxième... mais c'est encore très facile, quand même, non ?)

 

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pour le plaisir, je vous mets quand même :

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sans oublier :

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(non, je n'ai pas mis le singe avec les yeux rouges, qui est la première qui m'est pourtant venue à l'esprit...)

13 juin 2012

tu sais, celui... 75

 

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12 juin 2012

tu sais, celui... 74

 

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11 juin 2012

arrière-boutique

UNE SECONDE FEMME
de Umut Dağ

Je l'ai déjà dit et répété , j'ai un faible pour les trucs de turcs... Ici, pour peu qu'on trouve "normal" le principe de base du film (: en bon père de famille, vous arrangez le mariage de votre fiston avec une juvénile beauté que vous êtes allé chercher "au pays", puis vous ramenez la famille à la maison, sauf que pour la nuit de noces le marié va se coucher tout seul, vu que la beauté juvénile, vous vous l'êtes réservée pour vous, en tant que deuxième épouse..., enfin ce n'est pas vous qui avez manigancé tout ça, c'est votre première épouse, qui s'est inquiétée de votre avenir, et de celui de la maison, des fois qu'elle casserait sa pipe, tout ça on le voit partant d'un bon sentiment, même si c'est plutôt dur à avaler), on suit sans vraiment s'étonner tout ce qui vient après, qui n'est pas d'une gaîté folle vous vous en doutez, avec remous familiaux inévitables (le père, le fils, la mère, les trois soeurs, le beau-frère, le benjamin... ça fait du  monde comme interactions) en amont et en aval de ladite situation.

Ce qui aurait pu déraper dans le mauvais mélo s'échafaude en chronique à la redoutable acuité (sociale et cinématographique), où tout un aréopage de femmes s'agitent, s'engueulent, se réconcilient, s'agressent, se rabibochent (les mâles n'ont -paradoxalement- ici pas  "voix au chapître", ou si peu, jste des faux-bourdons). C'est sous les foulards et les froufrous des jupes que se trament -se tissent- toutes les histoires, des plus touchantes au plus inhumaines -en apparence-.

Et le film nous mène par le bout du nez (enfin, pour les mâles, c'est plutôt le bout d'autre chose mais passons...) le long de ses rebondissements plus ou moins (in)attendus, vers un final qui l'est totalement, inattendu... Rupture de ton, de rythme, de forme... un rayon de lumière surnaturel qui viendrait tout apaiser, pour une happy-end aussi improbable que réjouissante (vu où on en était du conflit, la guerre nucléaire semblait une des seules issues raisonnablement envisageables, mais non).

De la belle ouvrage donc (et avec des bravos pour toutes les actrices du film...)

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11 juin 2012

tu sais, celui... 73

 

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la deuz :

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... et la troiz'

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10 juin 2012

micro103

*

tentatives compulsives d'ordonnancement (d'organisation) du monde appréhendable
sous forme de listes, rangements, classements...

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jus de muguet

*

 journée passée à guetter l'essaim de la voisine

*

comme femme varie,
souvent moule a varié

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il conduit, doublement chargé

*

"arachide donne lieu aux  petits enfants de noyer en passant à leur gorge"

*

 le monsieur avec un cul comme une baleine qui demandait à voir des boxers taille S ou M

*

que peut-on faire avec de l'ail doux ?

*

 "elle s'est tellement épilé les sourcils qu'elle a dû tirer des bouts de cerveau avec..."

*

regarder pousser "mes" roses trémières

*

 "Si je ne vous avais pas rencontré, je me serais passé de vous...'

*

 l'éléphant est capable de reconnaître son reflet

*

 mars, avril, mai, réunis ont duré moins longtemps que février tout seul!

*

appétit à petit

*

 et de voir sur les feuilles les ombres d'autres feuilles

*

10 juin 2012

tu sais, celui... 72

 

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