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lieux communs (et autres fadaises)
31 décembre 2021

top ciné 2021 (22+2)

une liste, cette année, un peu inhabituelle, à l'image de l'année en question, une liste sans doute plus... oecuménique (quoique...),  où  j'ai voulu rendre hommage, notamment, à chacun des festivals -en ligne- auxquels j'ai eu la chance (et le bonheur) de pouvoir assister...

(par ordre alphabétique)

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pour citer les festivals en ligne 1 (Champs-Elysées Film Festival)

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parce qu'un top 20 n'est jamais complètement réussi sans un film roumain...

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le film, et le film dans le film (et le film dans le film dans le film ?)

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(Voyage voyage éternellement...)

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(encore et encore)

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(Festival Téléramuche avant-premières, (en salle) puis MUBI (en ligne), puis le bôô cinéma) et la course en tête ici (n'en déplaise aux fâcheux)

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(eh oui, Bruno Dumont encore une fois...)

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(une sortie MUBI, donc inédite en salle, et australienne avec ça...)

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pour citer les festivals en ligne 2 (Angers Festival Premiers Plans)

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(mois du Doc 1,et j'étais tout seul dans lsa salle)

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Pour citer les festivals en ligne 3 (Festival du Film Policier (Reims))

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(doc encore, mais dans notre Settimana Italiana)

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(une affiche assez laide, pour un film qui vaut mieux que)

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(entregent : d'abord vu sur Vimeo via lien aimablement fourni par le distributeur, puis bôô cinéma)

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pour citer les festivals en ligne 4 (Festival du Film Policier désormais de Reims)

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(ah, les Iraniens... -soupir-)

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(merci encore, Hervé!)

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pour citer les Festivals en ligne 5 (Festival du Court-Métrage de Clermont-Ferrand)

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(une des affiches les plus authentiquement laides de l'année, pour un film "de reprise" qui valait beaucoup mieux)

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pour citer les festivals en ligne 6 (Gérardmer Festival International du Film Fantastique)

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pour citer les festivals en ligne 7 (Festival CinéLatino de Toulouse)

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(Netflixmuche, eh oui, mais quand même...)

et, tiens,  pour la première fois (toute première fois) je serais tenté d'y ajouter à titre exceptionnel deux films que je n'ai pas encore vus (mais ça ne saurait tarder...) parce que je me connais...

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30 décembre 2021

vesoul / paris / bellou (et retour)

(comme ça vient)

le (mini) cluster de Romainville / Anselm Kiefer / le champagne du Grand Frais / les huîtres du Grand Frais / l'expo sur la Céramique au musée d'Art Moderne / la mousseline de salsifis et de topinambour / métro Rambuteau / RER B / Palaiseau Villebon / le sac en toile de jute d'Intermarché qui s'est déchiré au fond / le triomino / le scrabble / Compartiment n°6 / le jeu de l'éléphant blanc / Ravel de Jean Echenoz, lu par Jean Echenoz / acheter un ticket de RER à St Michel / le spéculoos avec le thé de Malou / "nous espérons que vous avez passé un agréable voyage" (la SNCF) / le galet de Malou / les chocolats de chez (anciennement) Bataille / un savon avec de la laine bouillie / devant le garage de Béa /les radiateurs en série / pour un bon feu dans la cheminée il faut au moins 2 bûches, idéalement 3 / le  sandwich du retour au St-Nectaire et à la sucrine / la bûche en trompe-l-oeil / le bouillon de poule avec les légumes coupés en petits morceaux  / le St-Amour / le St-Pourçain et sa cédille / le calendrier des garçons bleus / les feuilles d'oranger à toutes les sauces / le minuteur du grille-pain / Zazounette / le centaure sur la façade du musée d'art moderne /

(les images)

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surpopulation ferroviaire

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(la prochaine fois, penser à réserver en première)

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une cuisse (deux, en fait) du Musée de la Chasse

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Eva Jospin

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l'avion d'Anselm Kiefer

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les moissonneurs d'Anselm Kiefer

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le mausolée d'Anselm Kiefer

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le restau où Pascal a oublié sa casquette

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oeuvre dans l'expo sur la céramique (oui, il fallait être attentif!)

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le centaure du musée d'Art Moderne

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dans le métro

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comme du Hopper à Villebon (re-posé)

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St Jacques et brocoli, finalement...

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la bûche marrons/cassis (délicieuse) offerte par Dominique

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les macarons au lemon curd de Malou Hermé

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départ de Villebon (on va vers le beau...)

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retour à Bellou : le bouquet doré sur la cheminée (et un peu de la tête du photographe)

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l'indispensable Huisne

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à la Brasserie La Cour, du Complexe Le Grand Monarque

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dernier matin à Bellou

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dernier café à Nogent (dans le deuxième troquet préféré de Pascal)

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dans le train Nogent/Paris

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dans le train Paris/Dijon

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dans le train Dijon/Besançon

(épilogue)

à Besac je devais encore prendre le bus pour rentrer à la maison, j'ai d'abod envisagé de prendre le tram pour descendre au centre-ville pour prendre le bus (annoncé à 18h10) mais ledit tram était annoncé 11 minutes plus tard, et donc je n'étais pas sûr d'arriver à temps pour le bus, j'ai donc traversé la voie pour revenir à l'abribus de la gare, où le 201 était annoncé à 18h20, j'ai discuté successivement avec un couple de vieux qui repartaient à Pontarlier parce qu'ils n'avaient pas trouvé la navette qui devait les amener à la garde tgv pour partir à Valence (non vaccinés, visiblement, ils m'ont fait penser au couple de vieux voisins dans Rosemary's Baby...), puis avec le chauffeur du bus pour Pontarlier qui fumait son clope avant de partir (et m'a assuré que, si, si, le 201 allait bien passer puisqu'il était marqueé sur le tableau), puis avec une autre passagère du bus pour Pontarlier (qui s'est avérée être une ancienne chauffeuse de M*bigo), et, résultat, à 18h20, quatre bus à la queue-leu-leu sur l'esplanade : celui qui partait pour Pontarlier, celui qui arrivait de ? via Ornans, un premier 201 qui arrivait de Vesoul et repartait pour le centre ville, et un second 201 (le bon!) qui arrivait du centre-ville et repartait pour Vesoul (dix minutes de trajet de gagnées!) et que j'ai pris, donc.
Maison!

25 décembre 2021

tabouret

LE DIABLE N'EXISTE PAS
de Mohammad Rasoulof

Il y avait ce vendredi l'unique séance à 14h de la semaine, et j'ai donc repris le bus pour pouvoir en profiter.
Le cinéma de Rasoulof est un cinéma puissant, lucide, dénonciateur, amer, il montre et démontre que c'est toujours aussi difficile de vivre en Iran aujourd'hui. UN HOMME INTEGRE et encore plus  LES MANUSCRITS NE BRÛLENT PAS (découvert grâce au FICÂÂÂ) étaient des films éprouvants, tendus, désespérés, et LE DIABLE N'EXISTE PAS est de la même trempe.
Quatre histoires se succèdent, mettant à chaque fois en scène un personnage (masculin) confronté à l'exécution d'un ou plusieurs autres. On l'a vu récemment avec LA LOI DE TEHERAN (qui va d'ailleurs revenir pour le Festival Téléramuche) : là-bas (en iran), ça ne rigole pas avec la peine de mort.
Quatre personnages, quatre situations, et, à chaque fois, une exécution capitale. Ou plutôt l'exécution d'une sentence.
Chaque histoire commence par un plan noir avec le titre en blanc, à bas à droite. L'histoire d'un bon père de famille, un bon gros nounours adorable dont on se demandera pendant un certain temps le rapport qu'il a avec la peine de mort, puis celle d'un jeune appelé qui passe une nuit difficile (et fait chier tous ses camarades de chambrée -mmmmh une chambrée de bidasses iraniens comme ça, moi, je meurs... c'est comme une boîte de chocolats, on ne sait pas lequel choisir en premier, mais on est sûr qu'on les mangera tous), puis celle d'un autre bidasse, en perm, qui revient voir sa fiancée pour fêter son anniversaire, et, enfin, celle d'une jeune fille qui vient en week-end chez le meilleur ami de son père...
L'éxécution est au centre de chacune des quatre histoires, et y apparaîtra à chaque fois d'une façon différente. Et chaque histoire aussi possèdera son propre mode opératoire (et narratif). La première vous prend par la douceur, et vous surprend par la brutalité de sa chute finale (de ses chutes, même, pour être plus précis) , la seconde, la plus agitée, la plus tendue, conçue comme un fait d'armes, va monter progressivement en pression, jusqu'à une issue à laquelle, jusqu'à la fin, on aura du mal à croire, la troisième et la quatrième mettent en place une situation où c'est le fait d'avoir accepté -ou bien refusé- d'exécuter la sentence (ce qui se "résume" à pousser un tabouret) modifie brutalement le cours (le sens) de la vie de chacun des personnages. Personne n'en sortira indemne. Même si les dommages collatéraux varieront.
Mais ce que je retiendrai surtout du film, comme je l'ai déjà dit plus haut, ce sont ses personnages, ou, plus précisément, les acteurs qui les interprètent... Les mâles à poil dur à oeil noir et à cils de gazelles. Je n'ose imaginer l'état... émotionnel dans lequel je serais si j'étais en voyage en Iran (ce qui n'a que très peu de chance de se produire, et c'est très bien comme ça...).Bref, c'est comme les pâtisseries orientales (les friandises) : il faut les consommer (succomber) en pleine conscience (c'est très à la mode), mais on peut aussi se contenter de les contempler -en salivant un peu- derrière la vitrine de la boutique.
Comme quoi il peut m'arriver (et c'est de plus en plus fréquent) de réaliser que j'aime sans doute un film pour "les mauvaises raisons" (en tout cas pas les bonnes raisons officielles.)
Top 10, nonobstant.

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l'équipe du film à Berlin
(sans le réalisateur, privé de son passeport et "empêché" par "les autorités")

les femmes Iraniennes aussi sont très belles, mais "ça n'est pas pareil..."
(et c'est cette obligation de mettre à chaque fois ce maudit foulard qui me hérisse, mais c'est une autre histoire...)

"J’ai pris conscience que la censure opère bien plus sournoisement qu’un simple coup de ciseaux. Elle crée un état d’esprit, impose des critères esthétiques, qui vous poussent à agir en fonction de ce que le pouvoir vous a inculqué. Au cinéma et en littérature, cela produit un art du récit détourné. J’ai décidé de me débarrasser de cette esthétique de l’évitement pour m’exprimer de façon plus directe. " (Mohammed Rasoulof)
(extrait d'un bel article sur lui dans Téléramuche : )

 

24 décembre 2021

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23 décembre 2021

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22 décembre 2021

festival téléramuche : version revisitée

FESTIVAL Téléramuche 2022 :

15 films :7 films!

Aline de Valérie Lemercier – Gaumont (VF-STME et AD) (ça passe en ce moment dans le bôô cinéma)

Annette de Léos Carax – UGC (VOST) (on l'a programmé)

Compartiment n°6 de Juho Kuosmanen – Haut et Court (VOST) (on l'a programmé)

Drive My Car* de  Ryusuke Hamaguchi – Diaphana (VOST) (on l'a programmé)

First Cow de Kelly Reichardt – Condor (VOST) (on l'a programmé)

Illusions perdues* de Xavier Giannoli – Gaumont (VF-STME et AD) (on l'a programmé)

Indes Galantes de Philippe Béziat – Pyramide (VF-STME et AD) (on l'a programmé)

Julie (en 12 chapitres)* de Joachim Trier – Memento Distribution (VOST) (on l'a programmé)

La Fracture de Catherine Corsini – Le Pacte (VF-STME et AD) (on l'a programmé)

La Loi de Téhéran* de Saeed Roustayi – Wild Bunch (VOST) (on l'a programmé)

Le diable n’existe pas* de Mohammad Rasoulof – Pyramide Films (VOST)

Le Sommet des Dieux* de Patrick Imbert – Wild Bunch (VF-STME et AD) (on l'a programmé)

Les Olympiades de Jacques Audiard – Memento Distribution (VF-STME et AD) (on l'a programmé)

Madres Paralelas de Pedro Almodovar – Pathé Distribution (VOST) (il passe cette semaine dans le bôô cinéma (pour peu de séances, il est vrai)

Nomadland* de Chloé Zhao – The Walt Disney Company France (VOST) (on l'a programmé)

Prix du Public Jeune :

Dune  de Denis Villeneuve – Warner Bros Entertainment France (VOST) (c'est passé dans le bôô cinéma, et on a même eu droit à quelques séances en VO!)

Avant-premières :

Ils sont vivants de Jérémie Elkaïm – Memento Distribution – Sortie le 23 février 2022

Les Jeunes Amants de Carine Tardieu – Diaphana – Sortie le 2 février 2022

Nos âmes d’enfants de Mike Mills – Metropolitan – Sortie le 26 janvier 2022

Un autre monde de Stéphane Brizé – Diaphana – Sortie le 23 février 2022

Un monde* de Laura Wandel – Tandem – Sortie le 26 janvier 2022

Vous ne désirez que moi de Claire Simon – Sophie Dulac – Sortie le 9 février 2022

ainsi en a décidé -au nom de quel(s) mystérieux critère(s) de choix- le programmateur du bôô cinéma, et je ne décolère toujours pas (mais ça passera, va...)

22 décembre 2021

k7 pour k7

LES MAGNÉTIQUES
de Vincent Mael Cardona

C'est Zabetta qui avait proposé ce film (dont je ne savais rien, et dont l'affiche n'était pas particulièrement attractive) et donc j'y suis allé avec mes copines (Emma, Catherine, et Dominique) jeudi après-midi dans la salle 10 du bôô cinéma.
Eh bien Zabetta avait raison, c'est un très chouette film. L'histoire de deux frères (c'est le plus jeune qui raconte leur histoire), et de l'admiration que le plus jeune porte à son grand frangin, avec qui il anime une petite radio locale (pirate ?). Une histoire de fratrie, et de nostalgie aussi, puisqu'elle débute le 10 mai 81, le soir des résultats à la télé de l'élection présidentielle (j'avais 25 ans en 81, et je me souviens que ce soir-là j'étais à Besac, et de l'immense joie -et espoir- que ça avait provoqué, on se congratulait par les fenêtres ouvertes avec les voisins de l'autre côté de la rue, pire qu'une Coupe du Monde!), bref, déjà rien que ça, ça remue des choses!
Philippe, le narrateur, est un bidouilleur de sons, avec les moyens du bord (à l'époque, il est surtout question de la K7 audio -autre raison de faire remonter une vieille nostalgie de mix(es) amoureusement confectionnés (souvent à Vaux, chez Emma et Régis, qui avaient été les premiers à s'équiper d'un lecteur CD et d'une platine double-k7...), de jaquettes chiadées, de lettrasets à grattouiller pour composer les titres - je vais vous faire une confidence, les miennes, il m'arrive de les écouter encore, quand j'ai déménagé, j'ai acheté une platine double K7...).
81, les K7, voilà déjà deux feux de bengale allumés (des cierges magiques, plutôt), et en voilà un troisième qui se met à phosphorer lorsque le narrateur part faire "ses 3 jours" (nous c'était à Mâcon si je me souviens bien, quelle horreur mon dieu quelle horreur) avec la ferme intention de finir P4, comme son grand frère et ses potes, mais pour qui, manque de bol, ça va foirer, et qui va se retrouver envoyé à Berlin (avec une reconstitution, qu'on suppose autobiographique, des joyeusetés de la vie de troufion et des ambiances de chambrée -cf le jeu dit "de la biscotte" qu'on n'entr'aperçoit que fugacement-).
Philippe est à Berlin, mais il pense à Marianne, au départ pourtant la copine de son frère, mais dont il est soudain tombé très amoureux (une émission de radio sera ainsi l'occasion d'une déclaration d'amour bidouillée en live, une des scènes les plus touchantes  du film...).
La multiplicité des scénaristes (ils sont 6 au générique!) explique peut-être la structure en dents de scie du film (des scènes très fortes, puis d'autres plus flottantes, pour un récit à la structure instable), mais on s'en fout on lui pardonne tout! Des acteurs non-professionnels pour la plupart- qui vous tendent le miroir où se reflète votre propre jeunesse, rien que pour ça, on les en remercie.
Et la bande originale est à la hauteur (plusieurs fois j'ai eu les larmes aux yeux en écoutant certains morceaux, certains que je connaissais -Passenger, d'Iggy Pop, toujours aussi plaisant- et d'autres non (le premier morceau de Joy Division, tout au début, qui oui m'a fait pleurer...
(Merci Zabetta d'avoir insisté pour qu'on le programme!)

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22 décembre 2021

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21 décembre 2021

les deux grégory

CHERE LÉA
de Jérôme Bonnel

J'étais agréablement surpris de voir le monde qu'il y avait dans la salle pour cette première séance bisontine de ce nouveau film de Jérôme Bonnell, cinéaste que je porte indéfectiblement en mon coeur (d'abord,très haut, J'ATTEND QUELQU'UN (2007), mais juste après tous les autres : A TROIS ON Y VA (2014) LE TEMPS DE L'AVENTURE (2013), LA DAME DE TREFLE (2008), sans oublier ses débuts avec  LE CHIGNON D'OLGA (2001) et LES YEUX CLAIRS (2004)...)
Jérôme Bonnell est un metteur en scène à actrices : Nathalie Boutefeu (2 fois), d'abord, puis Florence Loiret-Caille (2 fois) , Emmanuelle Devos (3 fois), et, dernière arrivée, Anaïs Demoustier (2 fois). Et, de la même façon, Jérôme Bonnel est un metteur en scène du sentiment, de la rencontre, de l'histoire d'amour, ce qui, bien sûr, me ravit.
D'autant plus qu'il prend soin, face à ses héroïnes, de placer des héroïns d'envergure (qui tiennent la route) : On a vu Serge Riaboukine,  Jean-Pierre Darroussin (2 fois), Malik Zidi, Gabriel Byrne, Félix Moati... et là il nous offre une paire de Grégory : Montel et Gadebois (deux nounours, tiens, justement, que j'affectionne particulièrement). Montel en  epistolier inconsolable, et Gadebois en cafetier attentif.

pffff mon ordi a planté je n'avais pas enregistré et je viens de perdre une demi-page de post, dont j'étais assez content... Pfut! dans les limbes du ouaibe!
Bon je m'y remets (ou plutôt j'essaie)

(Jean-Pierre Darroussin aussi tenait un café dans J'ATTENDS QUELQU'UN, non ?) (je suis sûr que ça commençait comme ça...)
Le café de Grégory 2 (Gadebois) est situé stratégiquement, pile en face de l'immeuble ou habite la dulcinée de Grégory 1 (Montel),  exquise dulcinée puisqu'elle est jouée par Anaïs Demoustier, mais qui vient pourtant de le mettre dehors manu militari, nonobstant une scène d'amour caliente sur le pas de la porte, et c'est donc dans ce café que Grégory 1 entre, déboussolé, un peu par hasard, pour prendre un café d'abord, mais aussi y écrire une longue lettre (il a acheté 30 feuilles de beau papier pour ça) à Léa, lettre dont on parlera beaucoup, que plusieurs personnes liront, qui provoquera divers émois (dont celui du cafetier débonnaire, cafetier qu'on rêverait d'ailleurs d'avoir juste en bas de chez soi, et on irait même y manger tous les midis,et même des endives au gratin, oui) fermons la parenthèse), sauf nous pauvres spectateurs frustrés (du contenu de la lettre mais pas de la suite de l'histoire...). Oui cet endroit est un point d'observation idéal pour avoir l'oeil à la fois sur une  fenêtre (ouverte) de l'appartement de la belle (par laquelle on l'entendra pianoter et chanter du Schumann), et la porte de l'immeuble, pour en surveiller les entrée et sorties.
Un genre de mirador, quoi, pour surveiller et même, de temps en temps, pouvoir intervenir (à plus ou moins bon escient).
L'essentiel du film va se passer dans cet espace réduit (l'intérieur du café et ses environs immédiats), avec quelques brèves incursions ça et là (excursions serait plus juste) pour "aérer" un peu le propos. Et donc, en plus de notre trio (les deux Grégory et la demoiselle Demoustier), on fera aussi la connaissance de quelques autres spécimens remarquables (des habitués pour la plupart) de ce sympathique troquet, tout au long de cette journée bien remplie (le film à commencé à l'aube dans des bureaux, et finira tard le soir dans une voiture.) Car si Grégory 1 avait pas mal d'autres choses prévues ce jour-là,  tout ou presque va être ajourné (le téléphone, dans ces cas-là se révèle un allié redoutable). Vingt-quatre heures de la vie d'une femme de deux Grégory(s).
Jérôme Bonnell, le cinéaste du frémissement, de la déclaration, des hésitations, des palpitations (et des regrets aussi)  a mis en place cette aimable comédie sentimentale (romantique, allez, on va dire), dont les dialogues précis (et l'aspect presque sommaire -esquissé- des décors) ont pu faire dire à un(e) critique que la finesse de trait était celle d'un Sempé, et j'en rajouterais même un peu, de critique "littéraire" perso, en précisant que ça pourrait évoquer, aussi, un roman de chez Minuit (l'élégance, l'esprit, la rigueur, la minutie, et même de temps en temps ces bouffées d'humour à froid qui le rendent d'autant plus séduisant.).
Il y a dans tout ça comme un passage de relais affectif, qui va s'effectuer très progressivement, au ralenti presque : Grégory 1 a sans doute conscience qu'une histoire d'amour est en train de s'achever, mais sans toutefois réaliser qu'une autre est en train de naître (il lui faudra du temps, et quelques fausses pistes, pour -enfin- s'en apercevoir...)
Contrairement à ce qu'on scribouillé quelques critiques grinchouillettes (une machine à gifles d'honneur pour la journaliste de Libé, je ne le lui ferai pas -l'honneur- de recopier ce qu'elle a dit...) il est question ici d'un très bon Bonnell (plus "léger" (allégé ?) sans doute que la plupart de ses autres films, mais que la grâce de ses personnages rend parfaitement délicieux, qu'on se le dise...

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21 décembre 2021

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