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lieux communs (et autres fadaises)
31 décembre 2007

13 embarrassé (pour choisir)

(12+1) films pour 2007

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(le plus aqueux)

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(le plus hospitalier)

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(le plus matelassé)

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(le plus déconstruit)

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(le plus photosensible)

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(le plus chantant)

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(le plus dansant)

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(le plus cinématique)

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(le plus cavalier)

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(le plus tendre)

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(le plus attentif)

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(le plus graphique)

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(le plus en plus)

Cette année j'en ai gardé un peu moins que l'année dernière mais encore un peu plus  que zvezdo ... mais le tri fut rude : se bousculaient juste derrière au portillon Nous les vivants, Two days in Paris, Naissance des pieuvres, Old Joy, La visite de la fanfare, Notre pain quotidien, El custodio, Zodiac, Control, 12h08 à l'est de Bucarest,...

30 décembre 2007

micro40

*

Pourquoi si appétissants ? Parce que justement, en principe, inaccessibles.

*

enfant malade derrière sa fenêtre
qui regarde tomber la neige.

*

Sur son traîneau, le Père Noël a des greloches.

*

Je suis content qu'il fasse froid, vraiment.

*

On peut se lécher les genoux, mais on ne peut pas se lécher les coudes.

*

Il avait comme neigé, juste sous les arbres.

*

Tandis que sa femme somnole, la tête posée sur son épaule, il  fait des grimaces à son reflet dans la vitre du wagon, à moins qu'il ne vérifie sa dentition.

*

"Mes cheveux, je les ai recoupés plus longs."

*

Le veau ne se saisit pas

*

Je ne fais que parer au plus pressé.

*

Musée Européen de la photographie

*

Pourquoi faut-il qu'un noeud s'y fasse à chaque fois ?

*

30 décembre 2007

je tu il elle

XXY
de Lucia Puenzo

Décidément, j'aime énormément le cinéma argentin. Que ce soit du polar ironique (Les neuf reines) du hold-up métaphysique (El Aura), de la chronique acide (La niña santa), du drame sublime (La Leon) ou de la comédie un peu cracra (El Camino de San Diego) je marche quasiment à tous les coups...
Et là,  encore une fois, la balle rebondit dans un coin où on ne l'attendait pas : Alex, l'héroïne, est hermaphrodite. C'est tout, c'est dit (de toute façon, vous l'apprendrez assez vite dans le film). Elle est adolescente, à cet âge où les cinéastes nous font souvent le coup de la chrysalide et de mal dans ses baskets. Et elle a donc au moins deux fois plus de raisons que les autres de flipper. Vivant recluse dans une ville portuaire avec ses parents qui la protègent de leur mieux, en proie à la curiosité malsaine des autres, elle va rencontrer Alvaro, un ado aussi, fils d'un couple venu rendre visite à ses parents (pour des raisons médicales qu'on comprendra assez vite.)
L'essentiel du film est la relation qui va naître entre les deux adolescents (et qui se concrétisera par une des scènes de "première fois" la plus surprenante que je connaisse.) Alex est en train de se masculiniser, refuse de continuer son traitement, elle est désormais à l'âge où ses parents souhaiteraient qu'elle choisisse, qu'elle se détermine. Alvaro, lui aussi mal dans sa peau, notamment dans sa relation malaisée avec son père, va, d'une certaine façon, grâce à Alex, se déterminer, lui aussi.
Mais c'est aussi l'occasion d'une comparaison, d'une mise en parallèle, plutôt, entre leurs pères respectifs, l'un qui s'occupe de tortues échouées, les soigne et les bichonne, et l'autre, chirurgien esthétique, qui manie le bistouri plutôt que les sentiments. Un qui se préoccupe de son enfant et l'autre qui se méprend sur le sien...
Le film est à l'image de son image : un peu granuleux, rugueux, sans recherche de joliesse, imparfait, et n'en finit pas  d'hésiter, d'aller et venir entre les étendues maritimes et la proximité des corps et des visages. Entre les fuites et les retours, entre colères et  réconciliations. Violence et quiétude. Quelques maladresses (ou lourdeurs)  viennent parfois alourdir le récit, mais la justesse des acteurs, notamment, ainsi que le parti-pris de simplicité contrebalancent ces faiblesses passagères. Lucia Puenzo nous dit ce qu'elle a à dire, sans gueuler, sans surligner. Sans hystérie et sans pathos, le film tient la route, jusqu'au bout (on a d'ailleurs ces plans symétriques automobiles d'arrivée et de départ) .
La demoiselle, yeux graves dans un beau visage triste, est époustouflante dans un rôle délicat, et s'en sort sans jamais en faire trop (comme le film, d'ailleurs, d'une pudeur extrême), réussissant à nous faire percevoir son malaise et son obsession sans -et heureusement- jamais rien nous montrer du corps du délit. Beaucoup d'eau dans ce film, la mer, la pluie, les larmes.
Est-on toujours vraiment obligé de choisir ?

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29 décembre 2007

nous entrerons dans la carriè-èère...

LA NUIT NOUS APPARTIENT
de James Gray

Bon certes, j'arrive peut-être un peu après la bataille et le concert de louanges (tous les gens que je connais et qui l'ont vu -sauf une- n'ayant pas tari d'éloges), mais il m'a fallu beaucoup d'opinâtreté et d'obstination pour réussir à le voir, celui-là (les deux conditions à réunir étant "en vo" et "à un horaire décent".)  Ce fut chose faite, ce jeudi à 16h25 au MK2 Quai de Loire.
Et alors ? Ben je dois reconnaître qu'ils n'avaient pas tort, ceux qui en disaient le plus grand bien. Whouah, quel film! On ne s'ennuie pas une seconde, on est même carrément tendu la plupart du temps (les scènes où le "gentil" (?) va voir le méchant avec un micro caché me font spécialement flipper, autant dire que là j'étais servi...), entre la nervosité, les larmes (oui oui j'ai même un tit peu pleuré, c'est dire!), la joie, la trouille, tout y est...
Une mécanique aussi implacable qu'impeccable, une virtuose horlogerie dramatique, sous-tendent (ou tendent, plus simplement) ce polar transcendé en tragédie shakespearienne (j'avais déjà ressenti ça face aux autres films de James Gray), avec ses thèmes habituels : l'importance des liens familiaux, les frères ennemis, la frontière entre le bien et le mal, la vengeance, la trahison, le "devoir"... A travers l'itinéraire d'un (au départ) joyeux fêtard buveur et queutard qui franchira plusieurs fois cette fameuse frontière, et dans plusieurs sens. Et si Joaquin Phoenix, dans le rôle,  est spécialement bien, les autres assurent aussi comme des bêtes.
Serions-nous à nouveau en guerre froide ? Voilà deux films de suite - vous n'avez pas déjà oublié le Cronenberg ?- où la Mafia Russe tient le rôle de grand méchant loup (avec un papy à bon dieu sans confession dans les deux, d'ailleurs) mais c'est vrai qu'ils foutent vraiment les jetons!
Un seul (petit) regret : la fin (oui oui, dommage que presque trop politically correct à mon goût) exaltant les valeurs ricaines de ces braves flics parfaitement incorruptibles et si parfaits (d'ailleurs le titre du film est ce qui est inscrit sur leurs badges)... Mais, hein, qui sait...

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29 décembre 2007

illuminations

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(foie gras)

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(BNF)

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(pêche)

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(butin)

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(beaubourg)

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(fontaine)

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(train)

28 décembre 2007

at home

Bon ben voilà, bien rentré. Encore une bonne chose de fête (euh lapsus comme qui dirait mais je le laisse comme ça...) ce troisième "Noël à Champlitte à Paris" fut un vrai bonheur, SAUF QUE (oui, sauf que) tout ça a passé bien trop vite!
Me voilà déjà rentré alors que j'étais à peine parti! Reviendu donc, dans la froidure et les frimas (il est parait-il tombé par ici des pluies verglaçantes la nuit de Noyel... Cinq You, Père Nono!), appartement intact (non cambriolé, donc), bagages défaits, linge sale dans la machine, cadeaux rangés, répondeur écouté, courrier lu, ordi redémarré. Et toujours avec ce léger arrière-goût de jamais bien là où il est.
Heureusement je vais enfin pouvoir goûter ce soir, en toute tranquillité, un de mes plus... délicieux cadeaux de Noël (merci, Malou!)

28 décembre 2007

la chambre de caliméro

(un bout de rêve parisien)

Je discute avec Philou qui est dans son jardin (mais ne serait-ce pas plutôt le mien ?), en train d'arracher des choses très hautes (à mi-chemin entre roses trémières et rames de haricots), je voudrais lui parler de "choses importantes"... J'arrache aussi une grande chose, pour l'aider, mais le regard dubitatif qu'il me lance en se tournant vers moi me fait penser que je me suis peut-être trompé...
(?) "déménage", en tout cas, il va laisser ses meubles en dépôt, et c'est bien évidemment dans ma chambre que tout ce bazar-là est déposé. Beaucoup de chaises, de petits meubles, de tabourets, de chaises de bar, encombrent considérablement le passage. ("Ma chambre" est en réalité, la chambre que j'occupais, petit, quand j'étais encore dans la maison de mon père) Je suis d'assez mauvaise humeur, donc, d'abord à cause de ces meubles laissés en désordre dans cette chambre, et à cause de la chambre elle-même, d'ailleurs : depuis le temps que je l'occupe, "on" n'a pas été fichu de m'y installer un plancher potable : le sol est en effet en terre battue, une terre d'apparence assez noire et grasse, d'ailleurs, et, de plus, légérement en pente vers un des coins de la pièce. Le mur qui auparavant comportait une fenêtre a été remplacé par une grosse bâche en plastique épais, assez rigide, qui claque au vent, assez translucide pour laisser passer la lumière, mais pas assez transparente pour me laisser voir ce qui se passe derrière (on dirait que c'est quelqu'un qui passe au volant d'un tracteur...)

28 décembre 2007

pas superstitieux

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Heureusement, le train partait du quai n° 11, et j'ai voyagé le 28 /12!

24 décembre 2007

grimaces

Probablement mon image préférée de 2007 :

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(j'avais déjà parlé ici, il ya longtemps, du travail de JR)

23 décembre 2007

caution

Du Très Respectable Magazine Littéraire de décembre 2007 :

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