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lieux communs (et autres fadaises)
30 juin 2006

entre les lignes (suite)

Après avoir un poil réfléchi (c'est rien de le dire) et après avoir été relancé sur meuseuneu par le jeune homme ("alors qu'est-ce que tu me conseilles comme bouquins ?") je lui ai envoyé par retour la liste suivante :

- Le baiser de la femme-araignée (Manuel Puig)
- Printemps au parking (Christiane Rochefort)
- La vie mode d'emploi (Georges Perec)
- un recueil, au choix, de Raymond Carver (Parlez-moi d'amour, peut-être)
(auxquels est venu s'ajouter L'insoutenable légèreté de l'être, que j'avais un moment envisagé de lui conseiller aussi, mais c'est lui qui m'a demandé ce que j'en pensais...)

"pour commencer", en lui redisant encore combien je trouvais tout ça personnel et subjectif et que c'est pas parce que j'avais aimé que lui allait aussi, mais il m'a juste répondu "T'inkiète".Ah ces jeunes...
Voilà. Que le jeune va-t-il lire ? Comment va-t-il réagir à cette éventuelle lecture ? Ne va-t-il pas penser que j'en fais trop ?
La suite au prochain épisode...

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29 juin 2006

entrée des artistes

FAUTEUILS D'ORCHESTRE
de Danielle Thompson

Je voulais le voir quand il est sorti, et puis....envie, pas envie, quand je me suis décidé il était trop tard, ça passait plus! J'ai profité de la Teuf du Ciléma pour y aller (à 2€, je ne risquais pas grand chose!) ... en sortant, j'avais le sourire!
Et pourtant ce film avait pas mal d'atouts pour me déplaire, et voilà qu'il m'a plu. Je n'aime pas en principe ces histoires de bourgeasses friqué(e)s pleurnichant dans leur loft d'un hectare en se faisant faire les ongles par leur camériste, prenant l'avion pour un oui pour un non, hésitant existentiellement entre le manteau en vison écorché vivant c'est encore plus cher mais c'est mieux et le diamant encore plus gros que le Ritz pour offrir à Bobonne (ou à Bobon). Et du fric, là, y en a. Et pas qu'un peu.
Mais l'héroïne est une petite femme toute simple -elle arrive de Mâcon !- (c'est Cécile de France qui s'y colle) mais avec des dents longues comme ça, débarque à Paris sans un rond en poche et veut faire son trou. Elle se fait engager, au culot, comme serveuse dans un troquet (qui jusque là n'engageait pas de femmes "parce que c'est comme ça...") idéalement situé entre un théâtre, une salle de concert et une salle des ventes.
Et, bingo, vous l'avez deviné, on va suivre trois histoires, plus ou moins emberlificotées, celle du collectionneur d'art qui vend la collection qu'il a amassée pendant toute sa vie (Claude Brasseur), celle de l'actrice de théâtre et de sitcom qui veut se faire engager par un grand réalisateur (Valérie Lemercier) et celle du pianiste virtuose qui ne veut plus jouer dans les salles de concert (Albert Dupontel), auxquelles on pourrait peut-être ajouter, en arrière-plan, une méta-histoire,  celle de la réalisatrice qui voulait tourner un film pluriel sur l'art (Danielle Thompson), toutes histoires tricotées main tricotées coeur où notre héroïne va  jouer -re bingo!- le rôle de trait d'union, de fil rouge (dans une histoire cousue de fil blanc ? ahah c'était facile...) Bien sûr, vous avez deviné, ça finira pluriellement bien...
Non non, je ne bouderai pas mon plaisir : Danielle Thompson (et son co-scénariste de fils Christopher) ont peut-être eu vu large, et ils en ont mis des choses et des choses, des lieux communs et d'autres pas si (le marché de l'art, le statut de l'artiste, l'ambition, les médias, les rapports familiaux, la célébrité, l'amour, la vieillesse, le fric, l'intérêt, la différence d'âge n'en jetez plus la cour est pleine...) mais bon ça tient plutôt la route.
Suzanne Flon, en mamie mi-gâteuse mi gâteau, joue les parenthèses de début et de fin (plutôt les guillemets, d'ailleurs), Cécile de France est mimi exquise juste ce qu'il faut qu'on a envie de la croquer (d'ailleurs on a un peu de mal à croire la ficelle de scénario qui la fait tomber amoureuse ... du co-scénariste, personnage plutôt plat et falot!), Brasseur est très bien, entre père et amer (un plan à la Philadelphia est juste peu-être de trop), Lemercier (plurielle) virevolte, en fait des tonnes, (surtout quand elle surjoue une actrice en train de surjouer),mais c'est comme ça qu'on l'aime, et Dupontel en génie tourmenté est égal à lui-même : grandiose ! (je l'adore, ce gars-là, il m'a quasiment arraché des larmes...)
Avec, dans un rôle de concierge mélomane nostalgique et parigote, celle qui surprend peut-être le plus, ma copine Dani.
Indulgence ? sentimentalisme ? Fête du Cinéma ? nunucherie ? Bref voilà c'est dit et redit,  j'ai bien aimé, voilà.

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28 juin 2006

mongolie

Hier soir passé une soirée aussi délicieuse que dépaysante. Je pensais que j'arriverais le dernier, que tout le monde serait tout rouge, à son quinzième apéro, point du tout! Il n'y avait là encore que la moitié des effectifs prévus (c'était une réunion de notre Cleube Du Livreu, mais pour des raisons d'e-mail défectueux, d'engagements antérieurs, etc... nous ne serions qu'en petit comité.)
Dans le jardin des amis qui nous accueillaient, il y avait une yourte. Yourte qu'ils avaient installée eux-mêmes avec leurs petites mains (mais une vraie de vraie, comme là-bas dis,hein, avec tout le mobilier dedans, les tapis, le poêle, le toit avec les rayons qu'on se croirait sous un parasol japonais, l'ouverture centrale... tout, je vous dis!).
(Je me sentais comme dans Le chien jaune de Mongolie...) Et c'est ainsi qu'on a passé la soirée. Nous avons d'abord eu de la visite (car cette yourte est un peu une yourte d'exposition, des gens viennent la visiter, pour savoir si après ils ont envie d'acheter une yourte ou pas.)
Le maître de céans est ainsi revenu accompagné d'une acheteuse potentielle, nous étions tous assis avec notre verre de vin blanc, nous avons salué la dame fort aimablement, puis elle est repartie avec notre hôte pour de plus amples informations sur la transaction (elle avait l'air presque décidée me semblait-il). Quand C. (nôtre hôte) est revenu, il nous a informés que la vente ne s'était pas conclue. Why ? La dame l'a informé qu'elle exerçait la profession de sorcière et qu'elle avait senti, en entrant sous la yourte des influences négatives, voire hostiles (nous en l'occurence). Tant pis! On a trinqué à la santé de la sorcière, et on a continué.
Nos hôtes, pour rester dans la note mongole nous avaient préparé des buudz (un genre de gros ravioli cuit à la vapeur, avec de l'agneau, du chou, etc... sauf que là-bas (nos hôtes étaient intarissables sur leur voyage là-bas et leur découverte des us et coutumes mongols), ils sont cuits dans le thé -au lait- (comme dit C. "les buudz ont le gout du thé, mais le thé a aussi le goût des buudz, et ça c'est beaucoup plus surprenant...")
Au café, le problème crucial fut - non pas de parler des livres du Cleube comme aurait pu le croire un observateur naïf puisque c'était quand même la raison de la soirée - mais plutôt de savoir quel était le score finale du match (nous étions sept, et il y a avit deux authentiques mordus -notre hôte est capable de vous citer les scores, buteurs, à quelle minute, de la plupart des matches de Coupe du monde depuis ouououououh! ) puisque nos hôtes n'ont ni radio ni tévé (si si je vous jure, c'est vrai!) :  l'une d'entre nous est allée dans sa voiture pour écouter la radio, et nôtre hôtesse a téléphoné à un de ses fils qui l'a aussitôt renseignée.
J'étais un peu déçu. Non que je défendisse particulièrement les españols, (et ce malgré mes origines 100% hispaniques) -j'aurais été pour le Vatican ou la Mongolie s'ils avaient joué ce soir là- mais bon, j'aurais aimé que ça s'arrête là, qu'on s'arrête de bouffer du foot à toutes les sauces. Raté! On a donc quand même un peu parlé de livres.
Mais la vodka ayant été servie dans des verres avec des dames toutes nues au fond (et même avec des messieurs!) fournit un nouveau sujet de distraction.
C'est le genre de soirée (la yourte y était-elle pour quelque chose ?) exquise, sans faux-mouvement, sans anicroche, tout est facile,  tout se déroule parfaitement, comme si le temps  avait  fait un bond en arrière, ou s'était carrément figé, comme s'il nous avait préservés, comme si rien n'avait changé, juste le plaisir d'être là, réunis, de partager ce moment, de piquer des fou-rires, de se raconter des hsitoires, de se rappeler des souvenirs...
En repartant, dans ma voiture,  je bourdonnais comme une abeille joyeuse.

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28 juin 2006

enfumé

"Pas de dépénalisation, donc. Pourtant Malk Boutih pense avoir trouvé une solution miracle : une sorte de nationalisation de la culture du cannabis. En langage socialiste, : "la régulation par l'Etat". il suggère ainsi la création d'une nouvelle "filière agricole". "Trois modes de production" seraient développés.
Premièrement "les chanvrières outdoor" qui "garantissent la production de masse du haschich et de l'herbe de consommation courante". Elles "offriront une matière première très rentable pour favoriser l'essor de l'agriculture biologique et dynamiser des zones agricoles défavorisées comme la montagne."
Deuxièmement, des "chanvrières sous serre" qui "cultivent des variétés de cannabis sélectionnées pour le marché de l'autoproduction." "Cette filière maraîchère permettra d'établir un marché diversifié et de soutenir la concurrence qualitative avec les marchandises d'exportation.", précise encore Boutih.
Enfin, troisième mode de production du shit made in France : "les chanvrières indoor" qui "garantissent un approvisionnement de proximité" en "produits haut de gamme". Ce dispositif permettrait l'établissemnt d'une "alternative légale aux autoproducteurs clandestins et à une partie des intervenants du marché actuel du cannabis ainsi qu'une opportunité de création d'entreprise avec peu de capital." Réguler le marché de la drogue grâce à l'Etat permettrait, selon Boutih, de renflouer les caisses du Trésor, de protéger l'environnement en produisant bio et de mettre fin aux mafias."
Le Canard Enchaïné

27 juin 2006

lingerie

Il est assis, avec son coreligionnaire, tous les deux les yeux levés vers la télé , que je ne peux pas voir de ma place. Il est assis, il fait chaud dehors et il fait chaud dans cette pièce, en t-shirt fatigué short et godillots tachés de peinture et de plâtre. Il est assis donc, quasiment en face de moi, tête ronde un peu rouge, massive, il n'est pas beau mais impressionnant. Cuisses robustes qui sortent de ce qui n'est pas un short mais plutôt un caleçon, le genre de vieux calbute qui fut fleuri mais  à présent plutôt décoloré, bref un calbute qui, comme on dit, a vécu.
Il se lève pour régler quelque chose et il apparaît que sur le côté droit le caleçon en question est décousu sur quelques cantimètres et donc baille (ou bien est-ce un vestige de poche ?) laissant entrevoir dessous, comme en un flash, une bande de peau nue et semble-t-il plutôt bronzée. Il se rassoie, les yeux toujours levés, comme son acolyte, vers le téléviseur (ils ont cette ferveur dans le regard de ceux qui vont recevoir la communion à l'église).
Il se relève, tend le bras plus haut pour un autre réglage, et son tee-shirt, tiraillé par le geste, révèle, en dessous (mais juste au-dessus) de l'hypnotisant caleçon, la bordure élastique d'un slip noir. Et je ne peux m'empêcher de mettre cette image en parallèle avec la précédente, celle de la bande de peau, et de tenter de fusionner les deux images mentales pour qu'elles correspondent... Ce doit être un slip très échancré (ou un string ?), fantaisie à priori un peu surprenante chez ce genre de gaillard mais bon.
Il se lève, quitte la pièce un instant et revient avec six canettes qu'il pose sur la table, entre son collègue et lui.
Va faire chaud cet après-midi...

25 juin 2006

dimanche soir

Indirectement suivi les conseils de Snivel :  faute de Oui-Oui, me suis rabattu sur la Teuf du Cinéma : trois films (sinon rien) :

- Scary Movie 4 (surprise! je l'ai trouvé meilleur que le 3!)
- Bubble (de Steven Soderbergh, décidément ce mec n'est jamais là où on l'attend!)
- Paris je t'aime (j'y reviens vite)

quand je suis rentré au ciléma, à 14h, j'étais en short et en chemisette, sous un soleil quasi apocalyptique (30° ? un peu plus ?)
quand je suis sorti du ciléma, vers 20h, j'étais toujours en short en en chemisette, mais le ciel était noir noir noir et il pleuvait vachement (comme vache qui pissait, d'ailleurs)

et là -horreur !- je me suis souvenu que j'avais mis en début d'après-midi une lessive entière à sécher sous le soleil ardent et complice... tss! comme on dit dans les romans : mon sang ne fit qu'un tour. Je ne vous dis pas la tête dudit linge quand je l'ai récupéré (évidemment le genre drap entortillé autour du fil et vas-y toujours pour récupérer les pinces à linge et que c'est justement là que la pluie redouble et que ça tonne fort et que je me vois, foudroyé comme un personnage de cartoon, tout noir avec les cheveux tout droits sur la tête!) résultat des courses, on était aussi trempé l'un que l'autre (la lessive et moi) en rentrant

un gentil petit orage, puis c'est passé

comme le temps, je vous disais

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25 juin 2006

paroles et (on connaît la) musique

arghhh un dimanche matin en mode down. La preuve ? j'écoute en boucle depuis le réveil la chanson L'amour c'est rien (de Mylène F.). Pas très fier, mais bon, midinet je suis et midinet je resterai. Et puis ça fait un peu comme si le temps ne passait pas vraiment (ou juste re/passait) puisque c'est toujours la même chanson (mais la différence c'est que toi tu n'es plas lààààààà..). Qui,  quand je craque sur une chanson je suis capable de l'écouter des millers de fois de suite (heureusement que je vis tout seul...)

et down pourquoi que donc ? Sentiments diffus et mélangés :
- fin du congé, je reprends le boulot demain (mais bon plus que 10 jours à tenir avant les vacances)
- cet anniversaire que j'ai fêté le jour-même avec les intimes, mais que je refête le 5 au soir avec une grosse teuf : inquiétudes et préparatifs divers
- *** qui semble avoir disparu  de la surface du globe , depuis qu'il m'a annoncé qu'il déménageait (oui, il se sépare de sa copine, mais je crois bien qu'il en a déjà trouvé une autre! )
- les vacances en Bretagne : semblerait que là-bas y a ni ordi ni connection... trois semaines sans blog ? mais comment vais-je faire mon dieu oh mon dieu ?
- cinquante cinquante cinquante cinquante (& vieux et moche & gros & seul & so on...)
- la Cefran est en huitièmes de finale (heureusement que les spañols veillent... Arriba España!) (non là je dis nimporte quoi, parce que vraiment et authentiquement JE M'EN BRA FOUS !)
- et toujours ces hordes de germains qui défilent concupiscentueusement (???) sur ce blog (et maintenant ils ont contaminé des suisses, des polonais, des autrichiens... les pôvres, s'ils savaient à l'avance comme ils vont être déçus!
- ... (cochez la case concernée)

L'amour c'est rien, quand c'est politiquement correct, on s'aime bien, on sait même pas quand on se blesse... lalalalaaa

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24 juin 2006

cor à coeur

CHANGEMENT D'ADRESSE
d'Emmanuel Mouret

Hmmm ça fait du bien de retrouver les salles z'obscures... presque 15 jours sans ciné et j'ai survécu! Donc fait le déplacement jusqu'à Besac in the big chaleur pour voir ce film. Bonne surprise déjà en entrant, la clim était réparée dans la petite salle (ça fait plusieurs années que ça se faisait avec des ventilateurs!)

Le film  commence et finit par un déménagement / emménagement (d'où son titre) : David, un professeur de cor timide, devient, par hasard, colocataire  d'Anne, aussi blonde que bavarde. Il donne des leçons de cor à Julia, brune et silencieuse, dont il tombe éperdument amoureux. Anne, de son côté, est très amoureuse de Gabriel (? je ne suis plus sûr du prénom, mais c'est pas grave, puisqu'on ne le voit jamais), rencontré dans la boutique de photocopies qu'elle tient. David et Anne, au jour le jour, suivent chacun le fil de leur propre histoire amoureuse mais également celle de l'autre. Jusqu'au jour où, en week-end à Deauville, David et Anne rencontrent Julien, dont Anne tombe aussi sec grave amoureuse... Aïe aïe aïe !

Il est donc quasi exclusivement question d'amour (je l'aime, est ce qu'il/elle m'aime ? est-ce que je dois lui dire ? est-ce que je ne vais pas trop vite ? qu'est-ce que j'attends de lui/d'elle ? Comment interpréter les signes ? Et quels signes d'abord ? Et est-ce que je ne me fais pas des illusions ?) ou de ce qu'on croit être de l'amour, et que des fois ça s'appelle de l'amitié, et d'autres de la tendresse, ou de la faiblesse, et que des fois on se trompe, et que des fois on veut pas s'avouer que, et que des fois on cherche bien loin ce qu'on a juste...

(le jeu de l'amour et du hasard ?)

Un film que certains diront très écrit et d'autre très bavard. C'est vrai que les dialogues en constituent l'essentiel, l'ossature, mais quels dialogues ! C'est drôle, c'est spirituel, c'est introspectif (extro aussi, des fois!) et surtout c'est attendrissant parce que c'est juste. On est dans un marivaudage (même s'il n'y a ici ni complot ni machination, ni travestissement, juste les aléas de la "vraie" vie) rohmérien (oui, je sais, ce n'est pas original mais je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Octave dans Les nuits de la pleine lune, même si -et heureusement d'ailleurs!- Emmanuel Mouret (à la fois devant et derrière la caméra) est à des années-lumière de Fabrice Lucchini.)

Bref, c'est très finement noté et retranscrit (une vraie petite porcelaine de Limoges, fragile et gracieuse) ; j'avoue que je me suis reconnu (je pense que c'est fait pour, hu hu) dans certaines attitudes, certains fragments du discours amoureux, qu'ils soient nunuches, béats, inquiets, fâchés, paradoxaux, illogiques, etc... bref la panoplie complète du petit désordonné amoureux (même s'il est ici strictement hétérosexué, mais ça n'est pas gênant, parce que
a) j'ai l'esprit large
b) l'amour est aveugle, hin hin...)

Bref une chronique assez désinvolte et charmante, parfaite pour ce début d'été surchauffé/footeux...

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24 juin 2006

...so happy birthday

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23 juin 2006

micro12

Un samedi après-midi passéà chercher dans les magasins une trousse de toilette et des cerises.

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Canicule : on ouvre et on ferme les volets à contre-temps.

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J'ai une amie qui a assisté à un concert de Led Zeppelin assise entre Jeff Buckley et Ben Harper.

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La patronne de la pâtisserie  dit à la cliente "Au fait, j'ai vu le p'tit bout de votre fils..." et ça me fait sourire intérieurement.

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Les portes devraient avoir davantage de poignées, pour qu'on puisse y suspendre plus de choses.

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J'ai fêté mon cinquantième anniversaire.

*

Dans ce rêve, je marchais sur un trottoir, la nuit, en y déversant le contenu d'une bouteille de Rosso Antico.

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Ils m'ont offert le plus beau des gâteaux d'anniversaire.

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Sortie de la chrysalide de l'enfance.

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Mardi soir nous avons rendez-vous sous la yourte.

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(Arums.)

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Une boule transparente pleine de porte-bonheurs.

*

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