Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
lieux communs (et autres fadaises)
30 juin 2007

fourre-tout

Pfuitt!!! Finito !
Evaporé, envolé, terminé, oui, fi-ni! By by (comme écrivit certain jeune) les bozarts! Il est tout mangé, mon congé de formation (me resteraient  éventuellement 24 mois sans salaire, mais, bon, dans l'état actuel des phynances, ça serait vraiment de la gourmandise…) Suis retourné aujourd'hui, pour continuer le nouveau boulot commencé avec Pierre, dans un bâtiment désormais quasiment désert (après le concert de promo d'hier soir certains durent avoir une nuit aussi courte que difficile) où erraient quelques rares âmes perdues,  le long des couloirs et des salles de cours désormais déserts et vidés.

Comme d'hab', l'impression de ne pas en avoir suffisamment profité (calimero syndrom) que ça a passé trop vite, que j'ai trop attendu, que je n'ai pas fait tout ce qu'il aurait fallu, qu'il ne m'en reste quasiment rien, que j'aurais pu...,  aussi…, voire…, et qui sait peut-être même oser peindre ou dessiner (mais je n'étais pas là pour ça)

Satisfaction surtout d'avoir rencontré des gens, jeunes gens, plein, des belles âmes déjà et d'autres en devenir, des énergies incroyables et des atonies sidérantes, des visages marquants,  des tignasses et des crânes rasés, des piercings, des barbiches, des yeux qui brillent, des sourires fondants,  des attitudes en forme de masque ou de carapace, des faux-semblants, des vrais-semblables, des comportements éloquents, des mal-être entr'aperçus, faux p'tits durs en baggy et vraies révoltées en jupette,  des nonchalances feintes, des révoltes affichées, des passions revendiquées, des inintérêts patents, des mots jetés et des silences éloquents, des identités fortes, et d'autres juste appliquées, des timides et des gueulards, des rigolards et des gothiques, des qui me saluaient et d'autres qui fuyaient...

Tout ça désormais mis à plat rangé plié dans un carton à dessin, des moments, des fragments,  esquisses, bouts de papier, photos à-demi développées, affiches, des très grands formats et des zigouigouis rikikis, des détails, des spécimen, des séries, des compositions personneles, des exemplaires uniques, des reproductions, des multiples, des technique mixte, des work in progress, des carnets, des catalogues, des feuilles volantes, des photocop', des cartons d'invitation, des vernissages, des performances, des interrogations, des réponses sans question, des jeux idiots, des démarches singulières, des moments lumineux comme des petites aquarelles, justement...

IMGP5628

29 juin 2007

micro31

"Travailler plus..." : leurres supplémentaires.

*

Tout (ne) va (pas si) mal.

*

Mecs comme des pigeons : bagués.

*

"la différence entre l'art et la pornographie, c'est que l'art est plus cher."

*

Avoir envie de pleurer, à la façon des gouttes d'eau sur les feuilles , qui ne tombent que si on secoue l'arbre.

*

le désir, comme une démangeaison perpétuelle,  un genre d'eczéma.

*
J''ai réalisé avec horreur qu'il ne me restait qu'une semaine de bonheur, alors que la personne qui est dans ma classe a dû réaliser avec bonheur qu'il ne lui restait qu'une semaine d'horreur.

*

Elle est très jolie, cette petite aquarelle.

*

"Je vais devenir une salope..."

*

Il va pleuvoir toute la semaine.

*

DSC04234

28 juin 2007

trop-plein

ému en écoutant la chronique d'arnaud viviant lors de la dernière émission de la bande à bonnaud...

ému en commençant cette ultime réalisation aux bozarts avec pierre (ce sera un genre d'abécédaire rudimentaire)...

ému en voyant les boulots de ces étudiants diplômés, dont certain(e)s avec les félicitations...

ému de lire ce long email que m'envoie le jeune homme, en réponse à un long émail que je lui avais moi-même envoyé il y a quelques temps...

ému en me disant me bientôt je n'aurai plus ma place ici...

ému par la jolie barbe du cuisinier du restau où je suis retourné manger à midi...

ému par certains commentaires sur les cartes postales et le petit bouquin partir en fumée...

ému en me disant que je ne le reverrai probablement jamais, le jeune homme en t-shirt...

ému par la voix de Kusturica présentant son punk operrrra le temps des gitans...

ému d'être sauvé et extirpé de l'ornière où je m'étais embourbé devant le restaurant par des amis (du cinéma) efficaces et des courroies idoines...

ému par la découverte de ce duo de françoise hardy et ben christopher my beautiful demon (grâce à mon ami momo) et aussi de la chanson d'iggy pop the passenger toujours dans la même bande à bonnaud que j'évoquais au début de ce post...

ému de se dire que le mois de juin est déjà fini pfuit!...

DSC04217

normal donc qu'il n'arrête pas de pleuvoir!

26 juin 2007

fête du c.

KOMMA
de Martine Doyen

Une curiosité belge, avec Arno qui fait l'acteur, suffisant pour piquer la curiosité, non ? C'est effectivement spécial, le début est plutôt intriguant, la fin est visuellement superbe... Entre les deux, le récit bringueballe tangue et s'étire, va comme la voiture sur la route enneigée : un peu à hue et à dia. Cette histoire de "mort" qui se réveille, sort de son sac en profite pour prendre l'identité d'un autre,(...) et finit par emmener en Bavière une performeuse un peu déprimée est suffisamment atypique pour piquer la curiosité de mon ami Pépin, par exemple. Mais bon, je n'ai pas sa patience angélique, et comme dirait mon amie Dominique "Je me suis presque un peu fait chier..." C'est... étrange. Filmé très souvent de très près, à très courte focale, au plus près des visages et des corps. D'ailleurs François Négret (qu'on avait un peu perdu de vue depuis De bruit et de fureur) nous gratifie  d'un appendice jovial, lors d'une scène  téléphonique matinale plutôt sympathique.

BANDE DE SAUVAGES
de Walt Becker

Comme je n'avais pas envie de rentrer chez moi entre les deux films que je voulais voir, je me suis décidé pour celui-là (c'était le moins pire à la séance de 18 heures). J'ai d'ailleurs annoncé à plusieurs copines rencontrées sur le parvis que j'allais voir "une grosse daube". A laquelle on peut, finalement, trouver quelques coupables excuses. Récit de l'expédition de quatre potes cinquantenaires qui réalisent que leur vie n'est pas si terrible que ça et qui plantent femmes et enfants pour une virée en moto (plus exactement une traversée des Etats unis) entre potes ("avoir un bon copain c'est la meilleure chose au mooooonde..." air connu) Ca ne vole pas très haut (normalement l'humour beauf (aux relents homophobes) aurait dû me faire quitter la salle en hurlant mais bon reconnaissons-le j'ai ri. A part l'épouvantable Travolta, les trois autres tirent relativement bien leur épingle du jeu. Même si le scénario, lui, tire tout de même à la ligne (à peu près un rebondissement et demi, étiré sur une heure et demie, ça finit par faire long feu) Et, bien sûr, tout finit bien. 

FRAGILE(S)
de Martin Valente

Je l'ai déjà dit, j'ai un faible pour les films dits choraux, et celui-là, avec Darroussin en ouverture, ne pouvait que m'allécher, à l'évocation du récent J'attends quelqu'un, du très cher Jérôme Bonnell, de la même catégorie. Sauf qu'ici on a plus de personnages, plus d'histoires, mais que (désolé Elisabeth) je trouve que ça fonctionne (beaucoup) moins bien. Darroussin a un problème de chien jaune et de solitude, Berléand des problèmes de sac-poubelle et de bouchon de baignoire, Caroline Cellier des problèmes de traumatisme crânien et de préservatifs, Marie Gillain des problèmes de dope et de fils, Jacques Gamblin des problèmes de dealer et de coma conjugal, et la jeune Sara Martins des problèmes de père et de transparence. Oui tout le monde a des problèmes, va se rencontrer plus ou moins ( à Lisbonne, notamment) et, à la fin, tout sera résolu ou presque. Si ça commence très bien, ça se gâte un peu en cours de route, et surtout ça force sur les poteaux indicateurs scénaristiques et les bons sentiments gentils oui très gentils. Plus on avance et plus  le terrain devient glissant et de plus en plus casse-gueule. Et la dernière image c'est carrément trop c'est trop. Pourtant les comédiens sont vraiment très bien (une mention spéciale à Berléand) mais faute d'une architecture scénaristique suffisamment originale et étayée, l'édifice vacille. Oui, dommage...

18616539_w434_h289_q8018708547_w434_h289_q8018749136_w434_h289_q80

24 juin 2007

facts

juin : anniversaire de R. / fête de la frite et de la merguez de la musique / anniversaire passé / solstice / fête du cinéma : bof / kermesse de l'école : ouf! / dernière semaine aux bozarts / certains adieux à faire / eurockéennes : soleil ou pluie ? / repas pluriels de fin d'année (avec les collègues, avec les amis du cinéma, avec les amis tout court) / commande de fournitures scolaires / répartitions pédagogiques / départ en retraite et mutations / verres de l'amitié / et toi, qu'est-ce que tu fais pour les vacances ? / cerises et framboises / coquelicots au bord des routes / ça y est les jours raccourcissent (pour une fois ça n'est pas moi qui le dis) / première à bussang le 14 juillet / bancs publics : katherine et rachid taha / meredith monk je ne sais plus quand je ne sais plus où / nuit bleue à arc et senans avec pierre henry / quelques semaines à paris / oui, finalement, c'est bientôt les vacances / (mais j'en suis, allez savoir pourquoi, beaucoup moins guilleret que les autres années)

DSC04194

22 juin 2007

t'y croix pas!

JESUS CAMP
de Heidi Ewing et Becky Fisher

Terrifiant. Voilà un film sur une branche mutante et irradiée du catholicisme : lles évangélistes . Une "armée en marche" grâce à / main dans la main avec Deubeuliou Bouche, contre l'avortement, contre la théorie de l'évolution, contre harry potter (c'est un sorcier) et contre le diable (c'est-à-dire tout ce qui n'est pas eux…) Bref, un genre d'Inquisition au pays du bigmaque.
Mais pour l'éducation des masses, l'endoctrinement par les prêches publics qui débouchent sur des genres de transes collectives (yessss jesus we looooooooooove you) et -d'où le titre- l'organisation de camps d'été destinés aux enfants et adolescents qui y seront pris en main, formatés rabotés alignés conformés bien comme il faut pour en faire des vrais petits soldats décervelés de bush et de jésus (avortement is bad, bush is good, bush = jesus...), par des leaders aussi charismatiques que douteux, notamment leur "papesse", Becky Fisher, une mamie grassouillette et permanentée à qui on donnerait, justement, le bon dieu sans confession, et qui avoue sans vergogne que c'est bien les enfants qu'il faut endoctriner, car c'est à cet âge-là qu'ils sont le plus malléables.
Le film suit ainsi plusieurs de ces gamins emblématiques, et laisse la parole à ces gens-là (et à un de leurs détracteurs, un animateur de radio qui justement aura affaire à Becky Fisher lors de son émission) sans rajouter aucun commentaire. Au spectateur de se faire son idée sur la question, de réagir. Et, vu le silence à la fin de la séance, il me semble que je n'étais pas le seul à être dans cet état. Oui c'est terrifiant, révoltant, répugnant, inadmissible.
Merci encore, Mister Bouche, nous voilà rassurés : grâce à vous (et à quelques autres) la connerie, la bigoterie et l'obscurantisme ont encore de bien beaux jours devant eux…

18750571_w434_h578_q80

(à voir, en parallèle, avec Persépolis : le fanatisme religieux, qu'il soir d'un bord ou de l'autre, est toujours aussi inexcusable et dégueulasse...)

21 juin 2007

barbus

PERSEPOLIS
de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud

Une merveille.
Vue en prévisionnement mercredi matin. Oui, une merveille. Ce récit autobiographique de l'enfance puis de l'adolescence de Marjane Satrapi qui permet en même temps de survoler l'histoire de son pays natal, l'Iran, et des soubresauts politiques religieux et sociaux qui l'ont agité depuis les années 70.
Tout y est : un récit fort, à la fois individuel  (avec toutes la palette des émotions y afférant, depuis l'enfance jusqu'à l'âge adulte) et collectif (où il est question de Shah, d'ayatollah(s), de forces armées, de répression, de résistance, d'intégrisme, de fanatisme), entre rire et larmes, entre humour et désespoir, un graphisme extraordinaire, essentiellement dans des noirs et blancs (les rares scènes en couleur sont les scènes "actuelles") - et des gris donc, d'ombre, de clair-obscur, de semi-pénombre...- très travaillés, une animation époustouflante d'invention dans ses variations et ses audaces, des personnages bien sentis mais surtout très bien "incarnés" par les acteurs qui leur prêtent leur voix et qui seraient tous à citer : Chiara Mastroianni, Simon Abkarian (lui, c'est comme Emir Kusturica : il me suffit d'entendre sa voix pour être... ému) , Catherine Deneuve, et surtout une extraordinaire et surprenante Danielle Darrieux, en Mamie qui dépote sévère.
Voilà, ça sort mercredi, et il ne vous reste qu'une chose à faire : allez-y!

18761581_w434_h578_q80

21 juin 2007

cartes

verbiage

20 juin 2007

le jeu de l'amour et du portable

ET TOI, T'ES SUR QUI ?
de Lola Doillon

Agréable, rafraîchissant, sympathique. Djeun mais pas démago. Réaliste mais pas raccoleur.
Une excellente surprise en tous cas, d'autant plus que je n'avais pas a priori très envie d'y aller.
Chassés-croisés sentimentaux et chamailleries affectives au sein d'un groupe d'ados (tous si je ne m'abuse non professionnels et -par là même ? - très justes), ou, quand deux copines (dont une "gothique") décident de "le " faire avant la rentrée, elles constatent que c'est plus facile à dire qu'à faire. Car les choses se compliquent quand il y a celui qu'on aime, celui qui vous embrasse, celui avec qui on baise, celui qui vous aime, celui que votre copine aime, celui que vous pensez que votre copine aime, celui que votre copine pense que vous aimez... sans que ça soit forcément la bonne personne, la même, surtout, quand viennent se rajouter divers défis, mensonges, vantardises, provocs', susceptibilités, quiproquos, amours-propres blessés et j'en passe...
Oui, tout ça a un petit côté Marivaux en baggy (ou Tchékhov en troisième pratique ?) délicieux, dans ce méli-mélo entre les sentiments et le cul, les indécisions, les volte-faces...
Oui, la "première fois" , (les premières fois, faudrait-il dire, tant ici on différencie la première fois du coeur et la première fois du sexe) c'est quelque chose quand même, non ?
Allez, faites un effort, rappelez-vous...

18771640_w434_h578_q80

19 juin 2007

vide et plein

Oui, ce fut le cas ce mardi après-midi : je suis arrivé en ville vers midi, alors que j'y avais rendez-vous à 18h30, il fallait donc s'occuper :
Beaucoup marché donc (des boucles et des boucles) beaucoup transpiré aussi (très chaud très chaud) et bu idem (très soif très soif)
L'appareil-photo en bandoulière, j'ai continué mon reportage sur au chantier l'après-midi (j'y suis même revenu à plusieurs reprises)
Deux heures au cinéma (hmmm la clim) pour le film de Lola Doillon (j'y reviens bientôt)
Un perrier-menthe en terrasse
Un "salut!" jovial d'un jeune homme (du jeune homme... serait plus exact) lancé par la vitre ouverte d'un livreur de spiritueux (ça devait être pour son déménagement!)
Une visite à ma libraire préférée (qui va hélas bientôt s'en aller!) avec mon libraire préféré aussi, à qui j'offre à chacun un jeu de cartes postales
Un magasin où je trouve des t-shirts comme j'aime, c'est à dire avec une ouverture boutonnée, et hop j'en prends deux!
Encore un petit tour en ville (j'ai beau faire des détours invraisemblables, je finis toujours par repasser devant le chantier... c'est grave docteur ? ) et c'est presque l'heure du rdv. Je m'installe en terrasse à l'ombre et je commande une blanche
Je prends des photos de reflets de fenêtres dans les fenêtres en attendant Dominique.
On mange une salade / un carpaccio rapido.
La journée n'est pas encore finie : je vais voir Gerry sur grand écran (après l'avoir beaucoup apprécié en dvd). Suis juste déçu de ne pas voir davantage de djeunz des bozarts
Je repars, non sans avoir acquitté 7 (oui, sept!) euros de parking (ce qui me paraît -arghhh!- scandaleusement prohibitif) et je rentre, tout droit, direct, sans folâtrerie aucune...

DSC04170

1 2 3 > >>
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 384 548