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lieux communs (et autres fadaises)
28 juin 2023

mon caleçon me serre

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FAIRYTALE
d'Alexandre Sokourov

Mouais.
Allocinoche le range en "expérimental", ce qui n'est pas si fréquent comme catégorisation. (Pourtant, voir là, bien pratique pour y ranger ce dont on ne sait pas trop quoi faire, le fameux "c'est bien mais c'est spécial", avec pêle-mêle des pointures (Cavalier, Godard, Akerman, Weerasethakul, Garrel) et d'illustres inconnu(e)s -plaisir d'y retrouver, par exemple, le divin A BAS BRUIT de Judith Abitbol, avec -et rien qu'avec- la non moins divine Nathalie Richard...
Ici il est question, dans un décor apocalyptique, de Staline, Mussolini, Hitler, devant les portes du Paradis, en compagnie de Churchill(s) ils sont plusieurs), et de Jésus, (mais on le voit moins que les autres). On est au purgatoire, et tous attendant devant la porte (du paradis) pour savoir qui va être autorisé à y entrer (spoiler : seul les Churchill y auront droit, en compagnie de la Reine s'il le souhaite "parce qu'ici -au paradis- on aime les jolis chapeaux").
Si le pitch est riquiqui, la mise en scène est grandiose, dans ses décors, dans le travail des images, et surtout l'"animation" vraiment bluffante des personnages principaux qui parlent, bougent, se déplacent, (radotent aussi), se démultiplient parfois, se croisent, s'apostrophent... C'est vraiment hallucinant.
Mais bon, en sortant de là, j'avais presque envie de vomir, après avoir regardé Hitler bavasser pendant plus d'une heure, oui, vraiment. (je suis très primaire).
En se disant que le film pourrait donner une idée assez juste du Purgatoire, si celui-ci par hasard existait...

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27 juin 2023

raymonde et robert à vulcano (avec le routard)

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VOYAGES EN ITALIE
de Sophie Letourneur

(Rho lala)
en déroulant les pages de posts du blog je trouve (je découvre) celui-ci, daté du 06 juin (nous sommes le 24!) et resté complètement vierge... Aaaaargh! Que faire ?)
j'avais juste mis -par dérision, ce titre-là, en référence -affectueuse- aux Bidochon, en référence à la façon dont Sophie Letourneur nous racontait ce fameux voyage en Italie qu'elle (elle se joue elle-même dans le film, enfin, elle joue une réalisatrice de films, dont on suppose-donc- qu'elle lui ressemble un peu) finit par faire avec son mari (Philippe Katherine), son mari dans le film (qui n'est pas du tout son vrai mari dans la vraie vie).
Les voyages du titre sont au pluriel, parce que lui y est déjà venu avec une (ou des) ex, mais il ne sera question que d'un seul (plus, dans les dialogues dans la voiture, pendant qu'elle conduit, une question pare rapport à celui de Rossellini, du même nom, qu'elle dira ne pas connaître.
Donc nos deux tourtereaux ont fini par partir quelques jours en Italie (après avoir, dans un prologue, longuement hésité sur les destinations éventuelles), et ils arriventdonc en Sicile, location de voiture, hôtel, restaurants, excursions, italianeries, tout ça en se fiant à ce qui écrit dans le routard... il est question d'un couple en "délicatesse", dans une période de calme plat question désir, où un retour de flamme passionnelle est justement escompté suite à ce court séjour.
Letourneur est impitoyable et scrute les flottements, les erreurs, les interrogations, les plantades, bref tout le "vrai" quotidien d'un couple en excursion touristique...
Et c'est très plaisant. comme l'est la construction du film : pendant un assez long moment on les suit "en vrai" dans leurs péripéties aigres-douces, jusqu'à ce que la réalisatrice change soudain son fusile d'épaule et qu'on les retrouve tous les deux au lit, ("après"), et ce sera un comte-rendu oral de toute la fin du périple auquel ils vont se livrer, une reconstitution, avant de faire l'amour, "simplement" ("justement", sans en faire des caisses...)
Un film dont je garde un souvenir agréablement plaisant, avec deux acteurs en phase, et la confirmation que j'aime beaucoup le cinéma de Sophie Letourneur...

"En décidant de plonger son cinéma dans le bain du tourisme romantique de masse, Letourneur a trouvé un terrain de jeu propice à son sens de l’autodérision et à son goût pour les microdétails matériels, sur lesquels elle fait glisser un regard plissé de malice. Ainsi de ces zooms et dézooms qui font la grammaire du film et lui permettent de décentrer en permanence notre attention, de passer du particulier au général, de la parole à la notation visuelle, de rire tantôt avec les personnages et tantôt à leurs dépens, de ce qui leur échappe, et notamment de ce manque sexuel qui se voit comme le nez au milieu de la figure. Sexe de bronze sur lequel se brûle Sophie, irruption du Stromboli toutes les vingt minutes, plan volé sur le caleçon de Jean-Phi, les allusions sexuelles se multiplient tandis qu’on parle d’autre chose et qu’une tension monte de ce trop-plein de vide et de non-événements, de cette accumulation presque écœurante de souvenirs dérisoires. Assumant une facture visuelle à la limite de l’ingrat, Sophie Letourneur ne se contente pourtant pas de la 2D d’une comédie brinquebalante construite sur le seul fil du quotidien ; à l’image de sa méthode – peaufinée de film en film, elle consiste à minutieusement construire sa partition dialoguée à partir d’une matière documentaire et de nombreuses improvisations –, le film n’est qu’en apparence échevelé et dilettante." (Libération)

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26 juin 2023

à quatre mains

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FIFI
de Jeanne Aslan & Paul Saintillan

Oh le joli joli film. Et juste aussi. Avec deux acteurs magnifiques : Céleste Brunnquell et Quentin Dolmaire. On l'avait demandé, on ne l'a pas eu, je suis donc parti jusqu'au Victor Hugo pour l'y voir (et un très heureux concours de circonstance a fait que je l'ai vu à la 1 au lieu de la 2 où il était initialement prévu...)
Une jeune fille, Fifi donc (Céleste Brunnquell est exquise), vivant dans un appart surchargé avec mère, soeurs, bébé, dans une ambiance proche -on a un peu peur lors des premières scènes- des drames socio-réalistes à thèse (elle se tape quand même de la kro dès 10h du mat', hein), par un heureux concours de circonstances (comme celui qui a permis au film de changer de salle) -enfin elle y met un peu du sien- entre en possession des clés de la maison d'une ex-copine, fille de dentiste, qui part en vacances avec toute sa famille l'après-midi même, et notre Fifi projette donc de s'y installer, tranquillou(e), fuyant la promiscuité bruyante et surchargée du HLM  familial.
Et zou! le jour-même elle met son projet à éxécution, squattant la maison vide, vautrée sur la canap' en jetant ses baskets sur le tapis, puis prenant un bain de mousse voluptueux. L'été s'annonce plutôt bien...
Sauf que (bien sûr...).
Débarque à son tour un autre visiteur, mais "légal" celui-ci, parce que familial, le frère de la fille du dentiste, le fils de la maison donc, (Quentin Dolmaire, toujours aussi charmant) venu de Paris, où il étudie, pour passer un mois-là, tranquillou lui-aussi. Il entre, trouve la boîte de Kro, les baskets sur le tapis, et finit par tomber sur Fifi dans la salle de bains. Hurlements de la naïade effarouchée.
Explications. Et voilà que se met en place entre ces deux-ci un genre de modus vivendi un peu improbable, mais qui a l'air de fonctionner. Il a pris un boulot à domicile (des enveloppes à remplir pour une ONG), les cartons s'empilent, et Fifi se propose de lui donner un coup de main... Et les voilà en train de coller des étiquettes, mettre un stylo dans l'enveloppe, donner un coup de tampon, tout en papotant (plus ou moins).
Le film est très habile, équilibriste, tour à tour drôle, tendre, émouvant (et avec mon voisin de rang on a éclaté plusieurs fois de rire -pas toujours au même moment, d'ailleurs-), et culmine dans une séquence de baignade nocturne magnifique de tact.
Tout ne se passe pas toujours comme on voudrait, en amour...
A revoir bientôt, j'espère, dans le bôô cinéma!

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25 juin 2023

l'événement

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LA BÊTE DANS LA JUNGLE
de Patric Chiha

(entregent / prévisionnement GNCR 4)

Curieux.
Du Henry James revisité en musical. Avec Anaïs Demoustier (toujours aussi bien) et Tom Mercier (-smiley aux joues roses- dont je me souviens surtout de l'importance de son appendice viril (SYNONYMES de Nadav Lapid) , oui c'est mal je sais mais qu'y peux-je hein je suis ainsi) mais on le verra pas du tout ici et toc). Dans une boîte de nuit qui se cache derrière un simple rideau doré, avec à l'entrée une physionomiste / pythie à capuchon noir, l'excellente Béatrice Dalle, qu'on a grand plaisir à retrouver...
Dans cette boîte vont se retrouver May et John, tous les samedis soir ou presque, pendant très longtemps (on commencera un peu avant 81 et on finira en 2004, ce qui fait vraiment beaucoup de samedis soir.) Tout au début, il lui a confié un secret le concernant, qu'il va lui demander de partager avec lui, régulièrement, chaque samedi soir, quelque chose de "plus grand que lui", qu'il attend, et cette relation énigmatique va durer au fil des années, des musiques et des danses qui les accompagnent (la moitié du film est constituée de -merveilleux- plans de gens qui dansent sur la piste, en contrebas, tandis que nos énigmatiques lovers (pas tout à fait vraiment mais un peu quand même) se retrouvent plutôt au balcon, où ils observent à la fois ce qui se passe en contrebas et comment évolue leur histoire...
A l'origine, LA BÊTE DANS LA JUNGLE est un court roman (une longue nouvelle) de Henry James, qui fut adaptée pour le théâtre par Marguerite Duras, et mise en scène par Alfredo Arias, avec Delphine Seyrig et Sami Frey (1981, une belle année), puis, un peu plus tard filmée par Benoît Jacquot, à la demande de l'INA. (Beau linge...).
Un seul regret : pour visionner le film grâce au lien fourni, j'ai dû installer Chr*me, mais hélas le visonnement a été plutôt compliqué (nécessiter de relancer régulièrement) et chaotique, et, surtout, impossibilité de faire des copies d'écran (on n'y voit que du noir). Alors que les images (toutes les images du dance-floor) sont, vraiment, magnifiques.
L'aspect "théorique" du discours (on comprend que cette histoire d'amour "sublime, forcément sublime", ait pu plaire à la Guiguitte) est contrebalancé par le filmage très frontal, très physique, très charnel des corps qui dansent.
(j'ai dû ruser pour réussir à faire des captures d'écran des différents teasers -il n'y a pas encore vraiment de "bande-annonce")

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(sortie prévue 16 août 2023)

 

24 juin 2023

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"Personne ne sait qu'en lisant nous revivons nos tentations d'être poète. Tout lecteur, un peu passionné de lecture, nourrit et refoule, par la lecture, un désir d'être écrivain." (Gaston Bachelard, La poétique de l'espace)

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"Votre vie devient un biopic. Qui dans votre rôle ? Et qui derrière la caméra ?
François Damiens dans mon rôle. Bouli Lanners réalise." (Virginie Efira)

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Odilon Redon

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"Le cinéma, je l'ai adopté pour qu'il m'adopte en retour. Pour qu'il m'apprenne à trouver du regard à quelle distance de moi commence l'autre." (Serge Daney)

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"Au niveau du concret je suis archi-tâche" (Conne, Brigitte Fontaine)

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Question à Oscar Wilde : 
Quelle est la principale cause du divorce ?
réponse : - Le mariage.

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"L'enfance c'est comme un seau qu'on vous renverse sur la tête. ce n'est qu'après que l'on découvre ce qu'il y avait dedans. Mais pendant toute une vie ça vous dégouline dessus, quels que soient les vêtements ou même les costumes que l'on puisse mettre." (Heimito von Doderer)

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"Le problème avec la vie, c'est que l'on ne sait vraiment pas du tout ce qui se passe." (Philip Roth)

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"La plupart du temps, je suis à cheval sur la réalité et l'imagination. Ma réalité a besoin d'imagination comme une ampoule a besoin d'une prise. Mon imagination a besoin de la réalité comme un aveugle a besoin d'un bâton." (Tom Waits)

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la pub pour "l'hygiène intime masculine"

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"Moi, j'avais dans la poitrine ce cœur de glace que février et mars à leur joint se refilent, et pour le faire fondre, celui-là, il faut d'autres brasiers que les alexandrins." (Pierre Michon, La Petite Beune)

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quand je vois ça au début d'un film, je suis sûr que le film va me plaire

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"Nous allons dans les salles obscures chercher le rêve artificiel et peut-être l'excitant capable de peupler nos nuits désertées." (Robert Desnos)

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La bête dans la jungle

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"Fort heureusement, malgré les avis contraires, le monde est assez vaste pour qu'on puisse tous y avoir tort." (Arno Schmidt, interview)

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"On devrait toujours se voir comme des gens qui vont mourir le lendemain. C'est le temps qu'on croit avoir devant soi qui nous tue." (Elsa Triolet)

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"Chacun ne comprend que ses propres paroles." (Peter Handke)

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"Ce qui est indéfectible, c'est cette possibilité d'attendre tout de quelqu'un, à chaque nouvelle rencontre. Idéalement, nous sommes tous vierges et nous espérons, contre toute raison, trouver un destin dans le moindre visage." (Jean Baudrillard, Cool Memories)

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Plus j'y pense et plus je me dis que je suis probablement passé à côté de ma vie (et qu'il est trop tard pour y changer quoi que ce soit).

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"Le printemps revenu semble avoir mué les témérités de la rue en roses trémières." (Nicolas Mathieu)

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"Ce que nous demandons au cinéma , c’est ce que l’amour et la vie nous refusent, c’est le mystère, c’est le miracle." (Robert Desnos)
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 (je ne sais plus du tout d'où vient cette -très belle- image...)

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(Ah si! j'ai fini par trouver! le merveilleurs WILD SIDE de Sébastien Lifshitz!)

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"Je m’éclipse le temps d’un été que je vous souhaite radieux." (Nicolas de Staël)

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23 juin 2023

au nom de l'amitié que je te porte...

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L'AMITIÉ
d'Alain Cavalier

(revu)
La première fois c'était sur l'écran de l'ordi, là c'était dans le bôô cinéma. j'avais trouvé ça un peu longuet au départ, mais c'est sans doute parce que c'était sur un petit écran, que ça ne "respirait" pas suffisamment. Ca fait belle lurette que le cinéma d'Alain Cavalier m'intéresse, voire me passionne, depuis qu'il a sa petite caméra dv à la main et qu'il filme tout ce qui bouge (ou qui, justement ne bouge pas : les choses).
Trois portraits par petites touches de trois amis très différents, chacun dans leur lieu de vie, introduits très simplement, juste comme ça, sans nom, sans numéro de chapitre. on passe de l'un à l'autre, simplement. Boris Bergman, d'abord, un des paroliers attitrés de bashung (Vertige de l'amour, qui tient particulièrement à coeur à Alain C., c'est lui), ils se connaissent depuis un bail, depuis un projet de film d'Alain cavalier sur Bashung et Bergman (non daté), qui ne s'est jamais fait.
Le deuxième c'est Maurice Bernart, l'homme qui a produit THERESE, en 1986 (on apprend que le -petit- pourcentage accordé par contrat à Cavalier sur les droits lui avait permis à celui-ci de financer ses films suivants pendant un certain temps...)
Le dernier c'est Thierry Labelle, qui a joué dans le magnifique LIBERA ME, en 1993. Et dont ce fut l'unique expérience cinématographique.
Un film de gens, de mots, d'échanges, de souvenirs, de rires aussi,  de regards-caméras, de discrétion le plus souvent, mais parfois pas ("Je préfèrerais que tu ne filmes pas ça..." dira Maurice à Alain au moment où il s'apprête à cirer ses chaussures, et Alain arrêtera de filmer), de respect donc.
Les trois amis de Cavalier, donc, dont on comprend par fragments pourquoi ils sont chers à son coeur, mais également leurs femmes, épouses, compagnes, qui apparaîtront plus ou moins selon qu'elles auront accepté ou non d'être filmées. Celle de Boris Bergman qui est japonaise et dont je n'ai pas réussi à retrouver le prénom malgré d'intensives recherches, (elle est pourtant citée à l'égal de son mari sur les jolis cartons au pastel du générique de fin), celle de Maurice Bernart qui s'appelle Florence Delay et est écrivaine, et celle de Thierry labelle qui s'appelle Malika et dont on n'entendra que la voix...
Intimité, pudeur, vie privée, pour chacun des trois portraits Cavalier a ajusté plus précisément les curseurs.
Et c'est aussi réussi que touchant.

“J’ai intensément partagé le travail cinématographique avec certains, jusqu’à une amitié toujours vive. Filmer aujourd’hui ce lien sentimental est un plaisir sans nostalgie. Nos vies croisées nous permettent cette simplicité rapide de ceux qui ne se racontent pas d’histoires, qui savent être devant ou derrière la caméra, dans un ensemble de dons et d’abandon au film.” Alain Cavalier

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21 juin 2023

ouvrir les placards

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WAHOU!
de Bruno Podalydès

On devait l'avoir en sortie nationale, et tout... et pfuit! il a disparu dans les limbes (de là à penser que le programmateur n'a pas fait le taf... moi je dis ça je dis rien hein)
Je suis donc allé à Besac où il était effectivement en sortie nationale.
(mine de rien, presque deux semaines déjà se sont écoulées depuis que j'ai écrit le titre de ce post, et je m'aperçois que je n'ai quasiment rien écrit d'autre.
Que j'ai encore plein d'autres posts en retard (parce que je vois trop de films, voilà).
Je serai bref donc.
Bruno Podalydès on l'aime, et ce depuis VERSAILLES RIVE GAUCHE (1991), et on a programmé / vu tous ses films qu'on aime tous, certains un peu plus, d'autres un peu moins, d'autres énormément voire à la folie, mais aucun pas du tout. C'est l'amour au beau fixe, avec le cinéma de Bruno Podalydès (et sa troupe d'habitués), et ça tombe bien puisque c'est de ça qu'il parle souvent : l'amour. Souvent, très souvent, sauf que là, paf! un peu moins que d'habitude (ou d'une autre façon), puisqu'il sera (surtout) question d'immobilier, de deux agents de l'agence Wahou!, et de deux bien à vendre : une maison "de cachet" et un appartement flambant neuf dans un immeuble "du triangle d'or de Bougival". Les visites vont se succéder, d'un côté comme de l'autre, et être l'occasion de scènes plus ou moins pittoresques mais toujours bon enfant. Avec donc, comme d'hab' pléthore de comédiens (des habitués et des nouveaux).
Sympathique, très. (Je vais ouvrir les portes des placards, et je vais téléphoner à mon mari... vous comprendrez quand vous aurez vu le film.)

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20 juin 2023

la baballe à malabar

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CHIEN DE LA CASSE
de Jean-Baptiste Durand

J'y suis revenu pour être sûr. Dernier jour, dernière séance (on n'était même pas autant que les doigts de la même) pour ce film que je confirme être un des meilleurs vus cette année (et je suis abasourdi de constater que personne d'autre, parmi ceux questionnés à la dernière réunion, mais pas seulement, n'était allé voir, oui abasourdi). Mais c'est comme ça, et je comprends parfaitement que les gens ont autre chose à faire dans la vie qu'aller au cinéma (contrairement à moi).

Je vous remets le lien pour la bande-annonce
(que je n'avais pas vue, et que je trouve vraiment adaptée au film)

Je confirme que le film mérite le top 10, et que -même si Anthony Bajon et Galathea Bellugi sont parfaitement magnifiques- c'est Raphael Quenard qui étincelle (si ce mec n'est pas nommé aux prochains César, c'est à désespérer)

j'ai été encore plus sensible que la première fois au STG, qui est vraiment... patent, mais toujours avec une certaine délicatesse (on n'est pas dans L'HOMME BLESSÉ eh oh)
pour faire des copies d'écran, j'ai re-regardé le très beau making-of de Thibaut Bayard et Hugo David, en 4 parties, que trouveront sur y*utube les ceusses qui voudron s'en donner la peine (le premier, ) et que je trouve aussi touchant que le film lui-même (mais purée sur le tournage ils ont eu l'ai de bien se cailler hein)

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(en espérant de tout mon coeur retrouver CHIEN DE LA CASSE au prochain festival Téléramuche)

17 juin 2023

stats

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avec 2 photos de plus, ça faisait 3 chiffres ronds!

16 juin 2023

nous l'aimons tant glenda

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(1970)

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(1969)

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Glenda Jackson est morte ce 15 juin, à 87 ans.
Son nom ne dira sans doute pas grand-chose à beaucoup de gens.
Elle fut une actrice, britishissime, comme sa compatriote Susannah York (avec qui je la confondais un peu d'ailleurs), dans les années 70, avec deux films-phares : LOVE (WOMEN IN LOVE) de Ken Russel et surtout l'extraordinaire SUNDAY BLOODY SUNDAY (UN DIMANCHE COMME LES AUTRES) de John Schlesinger.
Et, plus curieux, aussi, dans un film-fantôme (pour moi), sorti en 1973, TRIPLE ECHO, de Michael Apted, que j'ai toujours voulu voir et que je n'ai jamais réussi à. (une histoire de soldat qui se travestit en femme pour ne pas aller combattre, si je me souviens bien). Mais je ne désespère pas d'y arriver un jour...

Mais elle fut aussi (j'allais dire surtout) l'héroïne d'une nouvelle de (ce très cher) Julio Cortazar, publiée en 1980, dans le recueil du même nom...

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ce qui la rend donc doublement chère à mon coeur.

 

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