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lieux communs (et autres fadaises)
25 juin 2023

l'événement

108
LA BÊTE DANS LA JUNGLE
de Patric Chiha

(entregent / prévisionnement GNCR 4)

Curieux.
Du Henry James revisité en musical. Avec Anaïs Demoustier (toujours aussi bien) et Tom Mercier (-smiley aux joues roses- dont je me souviens surtout de l'importance de son appendice viril (SYNONYMES de Nadav Lapid) , oui c'est mal je sais mais qu'y peux-je hein je suis ainsi) mais on le verra pas du tout ici et toc). Dans une boîte de nuit qui se cache derrière un simple rideau doré, avec à l'entrée une physionomiste / pythie à capuchon noir, l'excellente Béatrice Dalle, qu'on a grand plaisir à retrouver...
Dans cette boîte vont se retrouver May et John, tous les samedis soir ou presque, pendant très longtemps (on commencera un peu avant 81 et on finira en 2004, ce qui fait vraiment beaucoup de samedis soir.) Tout au début, il lui a confié un secret le concernant, qu'il va lui demander de partager avec lui, régulièrement, chaque samedi soir, quelque chose de "plus grand que lui", qu'il attend, et cette relation énigmatique va durer au fil des années, des musiques et des danses qui les accompagnent (la moitié du film est constituée de -merveilleux- plans de gens qui dansent sur la piste, en contrebas, tandis que nos énigmatiques lovers (pas tout à fait vraiment mais un peu quand même) se retrouvent plutôt au balcon, où ils observent à la fois ce qui se passe en contrebas et comment évolue leur histoire...
A l'origine, LA BÊTE DANS LA JUNGLE est un court roman (une longue nouvelle) de Henry James, qui fut adaptée pour le théâtre par Marguerite Duras, et mise en scène par Alfredo Arias, avec Delphine Seyrig et Sami Frey (1981, une belle année), puis, un peu plus tard filmée par Benoît Jacquot, à la demande de l'INA. (Beau linge...).
Un seul regret : pour visionner le film grâce au lien fourni, j'ai dû installer Chr*me, mais hélas le visonnement a été plutôt compliqué (nécessiter de relancer régulièrement) et chaotique, et, surtout, impossibilité de faire des copies d'écran (on n'y voit que du noir). Alors que les images (toutes les images du dance-floor) sont, vraiment, magnifiques.
L'aspect "théorique" du discours (on comprend que cette histoire d'amour "sublime, forcément sublime", ait pu plaire à la Guiguitte) est contrebalancé par le filmage très frontal, très physique, très charnel des corps qui dansent.
(j'ai dû ruser pour réussir à faire des captures d'écran des différents teasers -il n'y a pas encore vraiment de "bande-annonce")

Capture d’écran (677)

Capture d’écran (676)

Capture d’écran (675)

Capture d’écran (674)

Capture d’écran (673)

Capture d’écran (672)

Capture d’écran (671)

Capture d’écran (670)

(sortie prévue 16 août 2023)

 

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