Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
lieux communs (et autres fadaises)
31 mai 2021

CMFUBJ 49

(P38 4)

UNIDENTIFIED
de Bogdan Georges Apetri
avec Bogdan Farcas, Dragos Dumitru, Vasile Muraru, Ana Popescu, Olimpia Malai, Kira Hagi
(sortie "prochainement")

Mmmhhh, un film roumain, ça faisait longtemps... Quand je vois les mots film roumain, c'est comme quand je vois "film belge" , mon petit coeur de cinéphile gigote de joie illico. C'est quasiment à coup sûr l'assurance d'une gourmandise de cinéma. Il est ici question de Florin, un grand flic au visage aussi amène que celui du fiston dans le film turc d'hier (et encore, ce n'est que le début du film, quand vous le verrez à la fin...), et avec le même caractère aussi visiblement... "prompt à s'emporter" dirons-nous,  qui, au début du film tanne son supérieur à propos d'une enquêtre sur des châlets incendiés, pour qu'il la lui confie, parce qu'il il pense avoir découvert le coupable, Banel, un gitan. L'utre refuse, mais, contre l'avis de son supérieur, Florin s'entête à enquêter, harcèle Banel, quitte à prendre des libertés avec la réalité, et le film, en même temps, commence à dévier de sa trajectoire, insidieusement d'abord, impitoyablement ensuite, jusqu'à ce que le spectateur commence -enfin- à comprendre ce qui est vraiment en train de se préparer, et se sente du coup encore plus impuissant dans son fauteuil, jusqu'au climax final, précédant l'ultime pirouette, aussi cynique qu'inattendue. Très très roumain, quoi.

Capture d’écran (2340)

Capture d’écran (2342)

Capture d’écran (2346)

*

DELIVER US FROM EVIL
de Hong Won Chan
avec Hwang Jung-min, Lee Jung-jae, Park Jeong-min, Choi Hee-seo
(sortie : "prochainement")

Waouh! Après la Roumanie, la Corée... Et ça dépote sévère ! Ce qui frappe d'abord c'est l'extrême qualité de l'image, comme un genre d'ultra-ultra HD, ultra-chiadée, quoi, pour un face-à-face (une course-poursuite plutôt) entre un tueur à gages (à l'impassibilité kitanoïenne quelle que soit la situation) qui cherche sa petite fille enlevée par un affreux gang de trafiquants d'enfants, et un autre tueur surnommé "Le Boucher" (pour ses méthodes d'éviscération de ses victimes pendues la tête en bas) dont il a tué -couic!- le frère dans la scène d'ouverture, tout ça avec des moyens techniques invraisemblables, de la pyrotechnie, et, régulièrement, des scènes de baston et de fusillades de plus en plus too much au fur et à mesure que le film progresse (le mec vient tout seul à bout de 50 ninjas déchaînés) ... Sans oublier, pour tempérer un peu la testostéronade ambiante, un personnage attachant de travesti(e) au grand coeur. Du grand spectacle qui vous en met plein la vue, un plaisir un peu régressif comme avaler un paquet entier de nounours harib* (mais à consommer sans modération, ne serait-ce que pour voir le héros se rafistoler les estafilades à l'agrafeuse...)

Capture d’écran (2347)

Capture d’écran (2344)

Capture d’écran (2350)

*

HASTA EL CIELO (SKY HIGH)
de Daniel Calparsoro
avec Miguel Herran, Carolina Yuste, Asia Ortega Leiva, Luis Tosar
(sortie : "prochainement")

Après la Roumanie et la Corée j'ai eu envie de finir la journée en Espagne. Mais bon. C'est l'histoire de l'ascension d'un jeune (truand) con ambitieux qui part de tout en bas, avec la rage et l'intention d'arriver tout en haut, (hasta el cielo, justemeny), et prêt à tout pour ça, même à être un sacré hijo de puta chaque fois qu'il le faut. Une sorte de manuel du parfait petit salopard truand en 10 leçons. L'histoire de l'ascension d'Angel (Angelito pour les intimes) , de ses rapports compliqués avec les femmes (Estrella sa maîtresse, Solé sa femme, Mercédes son avocate), de ses différents casses avec ses potes (ou pas), et de la façon obstinée (et plutôt drôle) dont un flic "Caramba! encore raté!" le suit pendant toutes ces années, sur place à chaque fois, mais avec juste un poil de décalage pour se faire à chaque fois rouler dans la farine. Bon ça fait trop plaisir d'entendre parler español (surtout qu'ils jurent tous comme des charretiers) mais ce petit coq est tout sauf attachant (et les autres, coquelets ou vieux coqs, pareil, avec leurs histoires -toujours- de C'est moi qui ai la plus grosse), et tout ça est un peu trop répétitif (le langage pareil, avec ses incessantes allusions virilistes et homophobes) pour qu'on se sente intéressé jusqu'au bout de ce polar "formaté"... Lo siento...

Capture d’écran (2355)

Capture d’écran (2358)

Capture d’écran (2359)

*

 

 

 

30 mai 2021

CMFUBJ 48

(P38 3)

STORIA DI VACANZE
de Fabio et Damiano d'Innocenzo
avec Elio Germano, Barbara Chichiarelli, Lino Musella, Gabriel Montesi, Max Malatesta, Tommaso Di Cola, Giuletta Rebeggiani, Justin Korovkin, Giulia Melillo, Laura Borgioli
(sortie : "prochainement")

Tiens, un film italien, pour changer un peu (et suit préparer la prochaine Settimana italiana ?). Quand je vois le logo de LE PACTE puis celui de THE MATCH FACTORY, je sais que je risque de voir quelque chose qui me plait beaucoup... j'ai commencé le visionnage tard le soir, ai commencé à piquer du nez au bout d'une quarantaine de minutes), et l'ai donc repris le lendemain matin. Un film surprenant (la voix off -masculine- raconte qu'elle a trouvé le journal intime d'une petite fille, et le film va illustrer le dit journal, anodin en apparence, en remplissant les blancs et les non-dits), et l'objet final ressemble à une créature hybride Des parents et des enfants, des vacances, du soleil des gelati et des pizze, mais, en-dessous, un profond malaise... Si les parents pourraient être des personnages de Dino Risi, les enfants par contre seraient à mi-chemin de ceux du Village des Damnés ou du Ruban blanc. Sucré et insouciant en apparence mais empoisonné dedans. Une drôle d'expérience.

Capture d’écran (2313)

Capture d’écran (2315)

Capture d’écran (2321)

*

BERLIN ALEXANDERPLATZ
de Burhan Qurbani
avec Welket Bungué, Jella Haase, Albrecht Schuch
(sortie : 18 aôut 2021)

Capture d’écran (2324)

Capture d’écran (2327)

Capture d’écran (2328)

Je ne connais pas le film de Fassbinder et je n'ai pas lu le roman d'Alfred Döblin, je n'ai donc aucun moyen de comparaison (je connais par contre SHAHADA, 2009, film du même réalisateur, dont j'ai le dvd, sans être absolument certain de l'avoir vu), donc je l'ai vu sur tout l'après-midi du 28 (le film dure 3h03 tout de même) et je dois dire que, peut-être parce que j'avais autre chose en tête,  je l'ai trouvé un peu longuet. la mise en forme est somptueuse, cinq chapitres denses entre un prologue et un épilogue, pour raconter le destin de Francis / Franz, venu de Guinée Bissau jusqu'en Allemagne, de sa rencontre avec Rheinold, un petit truand ambigu qui le prend sous son aile (dans un premier temps), et de la blonde Mieze avec qui il va vivre une histoire d'amour... (c'est elle qui raconte rt commente en voix-off les chutes successives de Francis. Et la façon dont il encaisse et se relève, à chaque fois). C'est souvent très beau, parfois agaçant, d'autres fois presque convenu... peut-être pas le bon film au bon moment, simplement.

*

THE SLAUGHTERHOUSE
de Abbas Animi
avec Amirhossein Fathi, Mani Haghighi, Hassan Pourshirazi, Baran Kosari
(sortie : "prochainement")

Capture d’écran (2331)

Capture d’écran (2336)

Capture d’écran (2334)
(le propriétaire de l'abattoir, qui a, je trouve, des airs de ressemblance avec un ancien président français tellement honni que je ne veux pas écrire son nom)

Un film qui commence dans un abattoir et finit dans une chambre froide... Un soir, Amir (un grand barbu au visage plutôt fermé) est appelé à l'aide par son père Abed dans l'abattoir où il travaille comme gardien : il vient de découvrir dans une des chambres froides les corps de trois hommes, morts de froid.  Le propriétaire de l'abattoir, Motevalli, les aide à se débarasser des corps. mais très vite, la famille d'un des disparus vient avec insistance demander de ses nouvelles... Le spectateur sait ce qui s'est passé, mais les personnages vont progressivement le découvrir (en même temps grâce à Motevalli qui s'est pris d'amitié pour lui, qu'Amir s'initie à l'achat des brebis gestantes et au trafic des dollars...). Trafics, mensonges, non-dits... Un film âpre et tendu, turquissime, avec un personnage central à son image, et, en prime, un beau personnage de femme forte, qui aura le dernier mot de cette histoire très noire. Une réussite.

*

(parcours santé)
Retourné voir le médecin, à cause de cette cloque et de cette nouvelle rougeur apparue au-dessus de la précédente. M'a confirmé que "ça" semblait avoir redémarré, pris ma température et trouvé un peu de fièvre, re-prescrit des antibiotiques et des analyses de sang, m'a dit que j'avais bien fait de venir... A propos du diabète, m'a conseillé d'essayer de consulter à Besac, par exemple, et m'a prescrit le lecteur de glycémie dont Emma m'avait parlé... Le moral d'abord un peu dans les cho7, suis passé chez Catherine me faire payer une chicorée et parler un peu, ce qui m'a fait du bien, avant d'aller faire ma prise de sang ("Au labo ou à domicile ?" m'avait demandé mon médecin, et j'ai répondu "Au labo, je peux y aller à pied...".) Reçu les résultats en fin d'après-midi, CRP à 5,2 (elle était à 8 la dernière fois), ce qui n'indiquerait pas vraiment une nouvelle flambée et me rasssure un chouïa...

29 mai 2021

CMFUBJ 47

(P38 2)

L'ENNEMI
de Stephan Streker
avec Jérémie Rénier, Alma Jodorowski, Félix Maritaud, Emmanuelle Bercot, Zacharie Chassériaud
(sortie : 29 septembre 2021)

Le plaisir de revoir un film belge (quand je vois se dessiner le logo BELGIAN CINEMA MADE IN WALLONIA BRUSSELS mon coeur déjà  frétille d'aise...) d'un réalisateur déjà programmé dans notre Semaine Belge (pour Noces) avec en plus une distribution inoxydable -Jérémie Rénier, comme ses copains cités précédemment Anthony Bajon, Tommy Lee Jones, Matthias Schoenaerts (c'est bien d'enfoncer le clou) est toujours aussi bien, mais il faut cette fois lui adjoindre l'intégralité de la distribution  (toutes / tous sont intenses) dans un film ambitieux (pourtant  librement inspiré de faits réels), l'histoire d'un homme politique célèbre accusé du meurtre de sa femme, mi-film d'amour et mi-film de zonzon (avec Maritaud comme voisin de cellule idoine, en crapule poly-tatouée et fumeur de bédos), un film tout aussi idoinement ambigu (et qui n'hésite pas à enfoncer le clou entre flamand et wallon, comme tout film belge digne de ce nom). Une réussite qui donne envie de refaire illico une Belge Semaine 4...

Capture d’écran (2301)

Capture d’écran (2302)

Capture d’écran (2299)

"Si quand les nègres sont persécutés, tu ne te sens pas nègre, si quand les femmes sont méprisées, ou les ouvriers, tu ne te sens pas femme ou ouvrier, alors, toute ta vie, tu auras été un pédé pour rien." (Jean Genet, cité par Jérémie Rénier dans le film)

*

EVERY BREATH YOU TAKE
de David Murray
avec Casey Affleck, Michelle Monaghan
(sortie en e-cinéma : 04 juin 2021)

Casey Affleck, je l'aime depuis Gerry (2002) de Gus van Sant (la plus belle histoire d'errance qui soit) et Gone baby gone (2007) de Ben Affleck (le polar à la conclusion la plus sibylline qui soir, où, tiens tiens il était déjà en couple avec Michelle Monaghan), et là, encore une fois il est très bien (comme Anthony Bajon, Tommy Lee Jones, Matthias Schoenaerts, Jérémie Rénier, oui oui...) en psy jusque là tranquillou quoiqu'affecté d'un problème familial (son jeune fils est mort dans un accident de voiture) qui va soudain se doubler d'un autre, professionnel (une de ses patientes vient de se suicider)... Et voilà qu'il fait la connaissance du frère de la demoiselle en question... Et voilà que les choses vont soudain aller de mal en pis (le travail de deuil va s'avérer bien plus compliqué -et douloureux et même contondant- que prévu...), que l'univers planplan du psy va commencer à se lézarder de toutes parts, et que le prototype du personnage de PPP (pervers polymorphe psychopathe) a encore de beaux jours devant lui sous les cieux hollywoodiens. Même si, comme le mentionne l'unique critique spectateur sur allocinoche, "tout ça est très cousu de fil blanc", j'ai regardé jusqu'au bout, un bon climax carabiné où on trouvera notamment l'illiustration littérale de l'expression "donner un grand coup de patin" pour mettre un point final une action...

Capture d’écran (2306)

Capture d’écran (2305)

Capture d’écran (2308)

*

BOÎTE NOIRE
de Yann Gozlan
avec Pierre Niney, Lou de Laâge, André Dussolier, Dominique Rabourdin
(sortie : 8 septembre 2021)

Pierre Niney (lui aussi très bien, comme Anthony Bajon, Tommy Lee Jones, Matthias Schoenaerts, Jérémie Rénier, Casey Affleck avant lui) joue ici un acousticien (un monsieur avec un casque et une oreille hypersensible qui déchiffre (décrypte) les enregistrements figurant sur les boîtes noires des avions qui se sont crashés, la jolie Lou de Laâge (qui s'est fait ici la tête de Naomi Watts) joue sa femme, Olivier Rabourdin son supérieur, et André Dussolier son chef. Et voilà qu'un avion (le Paris/Dubaï) se crashe dans les montagnes, avec 300 passagers à son bord, que Pierre Niney ne bosse pas sur ce décrytage parce qu'il s'est pris la tête avec son supérieur, mais quand même si finalement, puisque le supérieur en question a aussi sec mystérieusement disparu... Et voilà qu'en décryptant la bande-son de la fameuse boîte noire, notre héros va commencer à trouver des trucs chelous, de plus en plus, et, comme Travolta dans BLOW OUT va mener sa propre enquête qui va déboucher sur un super giga méga complot contre l'humanité non je déconne vous verrez bien quoi par vous même non mais hé... Un thriller aéronautique informatique qui, de révélation en rebondissement, tient ses deux heures et quelques sans mollir... (et le méchant est -tadam!- démasqué publiquement à la fin, ce qui fait toujours plaisir).

Capture d’écran (2311)

Capture d’écran (2310)

Capture d’écran (2312)

28 mai 2021

CMFUBJ 46

(REIMS POLAR 1)

LA TROISIEME GUERRE
de Giovanni ALOI
(sortie : 8 septembre 2021)
avec Anthony Bajon, Karim Leklou, Leila Bekhti

Capture d’écran (2285)

Capture d’écran (2286)

Anthony Bajon toujours aussi bien (Karim Leklou, élargi, aussi), ils jouent deux (jeunes) militaires qui patrouillent sans fin dans les rues de Paris l'arme en bandoulière (Opération Sentinelle, suite aux attentats de janvier 2015), sous les ordres de Leila Bekhti, leur sergent, se posant plus ou moins des questions sur leur utilité.Film qui se joue a moitié dans les rues et à moitié à la caserne (j'adore ces ambiances viriles de chambrée), autour de ces trois personnages et de leurs ambiguïtés. Une progression dramatique impressionnante (on part du "plan-plan" des premières scènes, on se demande même pourquoi le film est rangé dans la catégorie "polars", on aurait plutôt affaire à une étude de cas, puis la tension monte progressivement pour culminer dans une dernière partie parfaitement bluffante.

*

WANDER
de Tim DOIRON
(sortie : prochainement)
avec Aaron Eckhart, HeatherGraham, Tommy Lee Jones

Capture d’écran (2287)

Capture d’écran (2288)

On change complètement d'univers : l'Amérique, les grands espaces, une scène d'ouverture plein pot, et une enquête menée par un personnage qui visiblement souffre de troubles psychiatriques (Aaron Eckhart, délicieusement barbu) à propos d'une -puis de plusieurs- morts bizarres, qui pourraient se rattacher à la mort de sa femme et de sa fille. Il part donc dans la ville de Wander, épaulé de loin par un vieux pote (Tommy Lee Jones, qui, comme Anthony Bajon, est toujours aussi bien), dans une ambiance furieusement paranoïaque et complotiste (j'ai pensé à Bug, de William Friedkin) ou personne n'est tout à fait vraiment ce qu'il/elle semblait être au départ et où on ne sait jamais vraiment si ce qu'on voit est "en vrai" ou juste dans la tête du monsieur... Hallucinations, manipulations, expérimentations, ouh ouh méfions-nous...

*

SONS OF PHILADELPHIA
de Jérémie Guez
avec Matthias Schoenaerts, Paul Schneider
(sortie : 26 mai)

Capture d’écran (2293)

Capture d’écran (2292)

Après Anthony Bajon et Tommy Lee Jones, voici Matthias Schoenaerts, toujours aussi bien lui aussi en Irlandais frère cousin, pardon d'un gangster un peu ... instable, avec qui il a grandi après la mort de son père, tous deux plongés dans une histoire noire et forte à la James Gray : liens familiaux, truands, traumatisme initial (beaucoup de flash-backs où on le voit enfant), rapport au père, boxe, amitié virile, au milieu d'une guerre des gangs entre Irlandais et Italiens, où notre héros trimballe  son imposante et monolithique silhouette (avec barbe et bonnet, donc, comme j'aime), son mutisme et ses blessures d'enfance, dans un contexte de rivalité et de coup-pour-coup de plus en plus violent (et imbécile) jusqu'à un inévitable -et attendu- affrontement final (et il y a aussi Paul Schneider, déjà beaucoup aimé par le passé dans L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, et aussi dans Les Bien-aimés, et que j'ai toujours autant de plaisir à revoir...)

*

trois films pour la journée (enfin, à partir de midi), ça me semble pas mal comme moyenne...)

covid 26 mai

(objectif : vert!)

 

27 mai 2021

CMFUBJ 45

ohlala j'avais presque oublié :

title-1620231312

Je vais être très occupé ces prochains jours, puisque je serai (virtuellement) à Reims (décidément ce conconfinement m'aura permis de pas mal voyager dans les différents festivals de cinéma en France -Angers, Clermont, Gérardmer, Toulouse...-) pour P38, le festival du film policier, avec une vingtaine de films à voir en ligne d'ici le 30 mai!Tous les films sont dispo  à partir du 26 à midi, et jusqu'au 30 à minuit, donc pas de temps à perdre! (Mmmmmh j'adore ça!) A l'heure où vous lirez ça j'en aurai -en principe- déjà vu quelques-uns. Let's go!

*

covid 25 mai

(ah, enfin, nous voilà redevenus "comme tout le monde" -ou presque-... )

*

Ma jambe ? C'est en bonne voie, on va dire... Elle est assez belle le matin (de taille et de couleur raisonnables) et plutôt très moche le soir (quand elle est de taille déraisonnable). Hier soir une baisse de moral soudaine pendant que je discutais avec Dominique au téléphone allongé la patte en l'air sur le canap' et que, en palpant icelle, j'ai senti sous mes doigts la protubérance d'une cloque, en-dessous du genou, et que j'ai eu peur qu'alors tout recommence comme au début...

*

26 mai 2021

CMFUBJ 44

(que dire)

(ça m'a quand même pris un certain temps de rafistoler le post précédent)

E2KxNZ6XIAAoW1p

(une jolie image de tw*tter)

*

hier soir, j'ai laissé mijoter à feu doux jusqu'à 23h, (heureusement dans la cocotte en fonte), le chou rouge aux pommes que j'avais cuisiné pour mon repas du soir (19h donc), ce qui a par la force des choses résolu le dilemne que justement je m'étais posé à la fin du repas : allais-je ou non manger le reste du plat ? (ça m'avait semblé pas mal mais sans plus), car devant ce petit résidu carbonisé au fond (pendant quatre heures quand même) je n'avais plus d'hésitation..

*

comme annoncé, ce matin un plombier est venu pour réparer ma fuite (enfin, la fuite au fond du placard du bas) mais hélas ce n'était pas le patron joufflu qui m'avait fait profiter de son jovial panorama l'autre jour, il avait dépêché à sa place un de ses employés, un grand mince qui portait hélas le pantalon de travail le mieux arrimé que j'ai jamais vu...

20210525_095831

*

bon finalement si le service de diabétologie de l'hôpital ne rappelle pas c'est plutôt une bonne nouvelle, je ne fais pas partie des cas urgents, mais, en attendant, je ne peux pas m'empêcher de me sentir un peu abandonné, désemparé, livré à moi-même : j'ai donc commencé le traitement prescrit (un cacheton par jour), mais du coup je ne sais pas dans quelle mesure ça m'autorise à faire des écarts...

*

Ouf! mes toilettes ne font plus fchhhh toutes les trente secondes, ça aussi c'est plutôt une bonne nouvelle (merci le grand plombier en chef)

*

je suis allé en courses à pied (!), le tour habituel, boulangerie, Monop', Banque Pop', mais bon au bout d'un moment je traîne quand même sacrément la patte, en revenant j'avançais comme un escargot  (comment voulez-vous que je fasse 30 minutes de marche par jour ?)

*

tiens, ce soir, je vais manger des fèves, pour la première fois depuis 60 ans, j'espère que je ne vais pas vomir (ce que j'avais fait me semble-t-il la dernière fois que ça s'était passé)

*

covid 24 mai

(toujours pas mieux...)

*

 

26 mai 2021

cologne

L'ETREINTE
de Ludovic Bergery

Ca fait vraiment très plaisir de retrouver Emmanuelle Béart. Depuis Les Témoins (Téchiné, 2007) je n'avais pas eu l'occasion de la voir à l'écran (sauf dans le film de Jeanne Balibar Merveilles à Montfermeil qui est une blessure encore mal cicatrisée de mon petit coeur de cinéphile - d'autant plus douloureuse que pourtant dieu sait si je l'adore, Jeanne B.-, où je l'avais trouvée un peu trop en force).
Ici elle joue Margaut, une veuve de fraîche date, qui vient de se réincrire en fac (d'allemand) et dont on comprend qu'elle aimerait redémarrer quelque chose dans sa vie. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai pensé à Zweig, Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, même s'il sera plutôt question de quelques semaines, voire de quelques mois. Le film est vraiment centré sur le personnage de Margaux (et le réalisateur sur son actrice principale) qu'on ne quittera qu'à très peu d'occasions. Il est question dun nouveau départ (ce à quoi aspire Margaux), d'ailleurs le film s'ouvre sur une arrivée et se terminera, justement, par un départ. j'ai pensé aussi à Renoir, et à son Elena et les hommes, dont le film de Ludovic Bergery pourrait être une version plus hivernale et mélancolique.
Oui, Margaux et les hommes. Car c'est bien des hommes dont il est question ici. D'abord un groupe de jeunes étudiants, au milieu desquels on reconnaîtra l'autre tête d'affiche, Vincent Dedienne, qui joue, avec beaucoup de finesse,  Aurélien, plus Dedienne que nature, un jeune gay attachant à l'humour à la fois vache et tendre, qui va l'accompagner dans ses "errances" affectives et sentimentales. (En ce qui me concerne, je me suis senti Margaux pour un autre étudiant, le jeune Karl, de la bande d'Aurélien, joué par le joliment barbu Nelson Delapalme, dont allocinoche n'a hélas pas été fichu de fournir une photo convenable, sur les photos du film on ne voit QUE Emmanuelle et Vincent, mais bon fermons la parenthèse.)
L'aventure de Margaux est un véritable parcours de la combattante, et Emmanuelle Béart l'incarne magnifiquement, avec une finesse de jeu (de je aussi) remarquable. C'est juste un peu dommage que, finalement, le film se résume à une succession de cas de figures (un catalogue de types d'hommes) et en quelque sorte d'obstacles à franchir pour progresser. Il y a, d'un côté, tout au bord, l'amour courtois, adolescent, carte du Tendre, rêves de jeunes filles, soupirs, émois (le coeur), et, tout à l'autre bout, le rapport physique dans toute sa crudité son urgence, sa violence (le cul). Entre les deux ? la drague, le désir, la séduction, la rencontre. Ou comment faire pour passer d'un état à l'autre (les deux en même temps semblent a priori inconciliables.) Margaux est une femme mûre, et pourtant c'est comme si elle reprenait tout au début.
Dans les discussions avec les jeunes gens paraissent les mêmes dichotomies, et ces fragments d'un discours amoureux hivernaux et intergénérationnels sont bien vus. Même si, comme sur les photos d'allocinoche le focus est souvent fait sur Margaux au détriment parfois des partenaires (On aurait bien repris un peu plus de Dedienne...)
Mais je dois avouer que je me suis quand même pas mal reconnu (identifié) dans cet état des lieux affectif / organique, dans cette façon de procéder. Et Emmanuelle Béart aura été pour cela un objet transitionnel parfait. Parfaitement émouvante.
"Un joli film" ai-je dit à Catherine (après avoir râléune fois de plus parce que les lumières de la salle se rallumaient alors que le film n'était pas encore -techniquement- fini : le début du générique, surtout quand on voit encore des images, c'est encore le film, là-aussi les mauvaises habitudes auront été vite reprises...).

4150140

25 mai 2021

CMFUBJ 43 (rafistolé)

(message effacé par erreur et recomposé a posteriori -et meeeerde!-)

le lundi de Pentecote est dpuis 2004 un jour de solidarité (pour les vieux) créée par Jean-Pierre "la route est droite mais la pente est dure" Raffarin. Férié ou pas ? Je me souviens  que, quand on bossait encore, on l'avait remplacé par un jour supplémentaire pré-pré rentrée (ou post-post-vacances)
C'est donc un jour férié, un jour de solidarité donc, et, en tant que vieux, j'ai décidé d'en faire un jour de solidarité pour le cinéma..

j'ai démarré de bonne heure en commençant d'écrire un post sur L'ETREINTE de Ludovic Bergery avec Emmanuelle Béart, et j'ai fini, quelques heures après, , en train de regarder ça :

Capture d’écran (2279)

Capture d’écran (2280)

trouvé un peu par hasard en consultant sur allocinoche la filmographie d'Emmanuelle Béart, justement. Comment ? un autre premier film de Jeanne Balibar ? Et on ne m'en aurait rien dit? (en fait j'ai dû le savoir et je l'avais oublié, puisque ledit film n'existait pas physiquement en dvd, sur priceministruche par exemple... Et voilà qu'il était disponible sur vimeo (merci Vimeo!).
Un film... différent. (sudouest.fr l'avait qualifié d'"expérimental", ce qui n'est pas faux. Je l'ai regardé jusqu'au bout, et j'y ai pris beaucoup plus de plaisir qu'à Montfermeil. Le film a été tourné en deux fois, à Deauville en septembre 2010 et en mai 2011 à Paris. Il comporte donc deux trames narratives distinctes : la première concerne la pièce de Sophocle, ELECTRE, et les comédiens en lisent/jouent des passages (à Deauville donc) : Balibar joue Electre, Emmanuelle Béart joue Chrysothémis, sa soeur, Pierre Léon joue je ne sais pas trop qui (le générique de fin donne le nom des acteurs mais pas la distribution) -peut-être Egisthe ?- et la grande Edith Scob joue -divinement- le Choeur, dans plusieurs scènes de métro. Dans l'autre fil de la trame (à Paris donc) on retrouve Jeanne B., costumée en vacancière, accompagnée de Pierre L., costumé lui en tyrolien, qui jouent leur propre rôle, et rencontrent une (ou des) chargée(s) de programmes culturels pour lui/leur exposer un projet de théâtre (mais leurs échanges, assez théoriques, sont aussi lus), partie qui, comme dirait un journaliste de téléramuche, n'est "pas dépourvue d'affèteries" (pourquoi avoir attifé l'interloctrice cultureuse de postiches ridicules ?). Et, finalement, une troisième trame, (où les fils se touchent) où les personnages en costumes qui de vacancière, qui de tyrolien, jouent/lisent encore quelques scènes d'Electre... Un film surprenant, attachant, (parfois agaçant, parfois bouleversant) qui mériterait d'être vu plusieurs fois pour en saisir toutes les bonnes idées qui y fourmillent... (Merci encore à Emmanuelle Béart, et merci à Viméo. Et à Jeanne Balibar bien sûr).

*

entretemps, avant de voir ce film, je m'étais promené un moment au fil des bandes-annonces que me proposait allocinoche, et j'ai commencé à dresser la liste de mes envies :

j'ai très envie de voir PLAYLIST (2 juin)

4319552

j'ai très envie de voir LE DISCOURS (9 juin)

1694027

j'ai très envie de voir IBRAHIM (23 juin)

4177760

j'ai très envie de voir LA SAVEUR DES COINGS (7 juillet)

3229774

j'ai très envie de voir LA MORT DU CINEMA ET DE MON PERE AUSSI (4 août)

4758107

j'ai très envie de voir ORAY (29 septembre)

5720048

j'ai très envie de voir LE DIABLE N'EXISTE PAS (1er décembre)

1367444

*

 

25 mai 2021

supplément gratuit illustré (spécial pentecôte)

Capture d’écran (2277)

Capture d’écran (2276)

Capture d’écran (2275)

Capture d’écran (2274)

Capture d’écran (2273)

Capture d’écran (2271)

Capture d’écran (2266)

Capture d’écran (2270)

Capture d’écran (2264)

Capture d’écran (2263)

Capture d’écran (2262)

Capture d’écran (2257)

Capture d’écran (2255)

Capture d’écran (2254)

24 mai 2021

CMFUBJ 42

rectificatif eur*vision (je devais être à moitié endormi hier soir, pensez il était une heure du mat') : la France est deuxième, et pas troisième!

*

une très belle journée aux Bâties, chez René, à l'initiative de Dominique...

après un petit repas tranquille (du bistèque et des frites!), un café avec un carré de chocolat, un petit tour au jardin : du ciel bleu, du vent, beaucoup de lumière, de la fraîcheur, des allées tracées dans l'herbe très verte, des iris, des pauvres fruitiers en déshérence (figuier, cerisier, cognassier, pêcher) , deux escolchias, des fraises mûres juste sur le dessus, de la rhubarbe géante,

20210523_145640

20210523_145603

20210523_145124

20210523_145027

20210523_144555

20210523_144319

20210523_144307

20210523_135539

20210523_134431

et voilà ce fut un dimanche ce fut un beau dimanche...
(et je reviens chez moi avec deux tiges de rhubarbe géantes (et un joli mug vache/poule)

*

covid 23 mai

(moy-moy, hein...)

*

 

1 2 3 4 > >>
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 384 548