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lieux communs (et autres fadaises)
15 mai 2021

CMFUBJ 33

(hoy wouah comme on dit par ici) entre l'arrivée de la précédente perturbation, la perturbation actuelle, et l'arrivée de la nouvelle, on est bien sous la flotte, et pour un moment semble-t-il...

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*

"À voir tant de gens qui dorment et s'endorment à la nuit
Je finirai, c'est fatal, par pouvoir m'endormir aussi
À voir tant d'yeux qui se ferment, couchés dans leur lit
Je finirai par comprendre qu'il faut que je m'endorme aussi
J'en ai connu des grands, des beaux, des bien bâtis, des gentils
Qui venaient pour me bercer et combattre mes insomnies
Mais au matin, je les retrouvais, endormis dans mon lit
Pendant que je veillais seule, en combattant mes insomnies"
(Barbara)
*
"Si je ne te regarde plus, tu disparais
Si tu fermes les yeux, je m’évanouis
Il faut se tenir éveillé, jour et nuit
Si tu t’endors, je te réveillerai"
(Dominique A)
*
Je passe au cabinet de mon docteur pour faire le point (final, je l'espère) :
- le diabète ? oui oui, donc il faut mettre en place un protocole de soins avec prise en charge à 100% (et des cachetons)
- (mais il suffirait que je perde un peu de poids pour que ma glycémie chute aussi)
- les antibios ? on arrête (ça tombe bien, puisque il ne m'en restait plus que 2)
- il me prescrit une pommade à appliquer tous les matins après toilette
- et une autre prise de sang dans une semaine pour évérifier que l'infection est bien éradiquée
- et me souhaite un bon après-midi...
*
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un nouveau festival latino, avec un pass pas cher (8€ pour 8 films latinos en compét')
*
où l'on reparle des asperges des bois...

Asperge-des-bois
(ou ornithogale des Pyrénées)

pour moi ça a le goût du déconfinement...

*

 

 

14 mai 2021

CMFUBJ 32

(10h) merde j'ai presque plus de pain... et il flotte... et c'est férié... bon je vais quand même essayer d'aller jusqu'à la boulangerie, "ma" boulangerie, voir si elle est ouverte, et sinon je pousserai jusqu'à Monop... Je m'habille, je prend mon sac en plastoque fleuri, et me voilà parti... dehors il pleuvine, et les nu-pieds avec les chaussettes c'est limite pas terrible par ce temps, mais bon... pas grand monde dans les rues, j'arrive près du bouquiniste, et là je réalise qu'il y a un truc qui ne va pas... oups j'ai oublié mon masque! et je n'en ai pas de rechange dans les poches! quel con je me dis, tant pis, y a plus qu'une chose à faire : je fais demi-tour et je repars vers la maison... il pleuvine toujours... bon ben je me passerai de pain, hein...

*

"Le Covid occupe nos esprits... Oui, "le", et pas "la". Contredisant les préconisations de l’Académie française, Le Petit Robert vient de trancher en faveur du masculin – tout en autorisant le féminin. Pour le plaisir taquin de contrarier les Immortels ? Non, simplement parce que "l’usage fait loi". Et force est de constater qu’en effet, dès qu’il est devenu un sujet de préoccupation majeure, c’est bien "le" Covid qui s’est imposé dans les conversations privées comme sur les plateaux de télé. Pour rectifier le tir, l’Académie française aurait dû se réveiller plus tôt ; mais, pas plus pressée que d’habitude, elle n’a émis son avis qu’au mois de mai 2020. Le sale virus avait déjà fait son trou dans notre vocabulaire." (Téléramuche)

*

"Cela fait plus de 3 heures que l’homme, libre après le renvoi mi-avril de sa comparution immédiate, est à la barre, pour répondre de trois exhibitions sexuelles, quand la présidente M., qui vient de l’essorer comme jamais, s’adresse à lui : "Monsieur , la sévérité de mon instruction est à la hauteur de la qualité de votre fonction". F. (ndlr : prénom modifié), 43 ans, est policier. Gardien de la paix, plus précisément, dans l’agglomération nancéienne. Le 12 avril dernier, ses collègues l’ont interpellé à son domicile, dans une résidence nancéienne. Le jour même, une voisine a assuré qu’elle l’avait aperçu en train de se masturber sur son canapé, placé à côté d’une large baie vitrée démunie de rideaux.
Deux jours plus tôt, M-E, après avoir chargé son coffre sur le parking de Cora d’Essey-lès-Nancy, avait constaté qu’un homme se livrait à la pratique de l’onanisme. Ni une, ni deux, elle avait pris la plaque d’immatriculation en photo. Une simple vérification avait permis de déterminer que le véhicule était la propriété de Fabrice.
Voisine du prévenu dans la résidence, O., elle, s’est attachée à faire de la vidéo. Un soir de mai 2020, alors qu’elle se trouvait sur la terrasse proche d’une amie, elle avait constaté que Fabrice, avec qui elle entretenait des rapports de voisinage plus que détestables, avait, alors qu’il était nu sur son balcon, arrosé ses fleurs puis s’était donné livré au plaisir solitaire…" (tw*tter / est répu)

*

retrouvé ça sur un bout de papier, et il m'a fallu quelques temps pour retrouver le pourquoi du comment :

Document égaré
Décentrage mou
Courage dément

(démontage reçu
remontage déçu)
Rage, doucement

(je n'ai pas trouvé ça tout seul, je vous rassure
mais ça, c'était "avant"...)

*

Tandis qu'ici on re-re-re-déconfine, au Japon est annoncée une quatrième vague...

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*

J'en avais déjà entendu parler quand la série était passé sur POLAR, et la voilà qui arrive sur Canal. Il s'agit de ANTIDISTURBIOS, première série de Rodrigo Sorogoyen, le réalisateur de Que dios nos perdone, El Reino, et Madre -qu'on avait d'ailleurs programmés tous les trois- autour d'une brigade anti-émeutes, en mauvaise position après une procédure d'expulsion qui a mal tourné, et sous le coup d'une enquête interne de la police des polices, dans laquelle intervient une jeune fille à laquelle la série va s'intéresser de près... Six épisodes, j'en ai déjà vu deux, et je trouve ça très emballant (et pas dépaysant, pour les gensqui ont vu les films du réalisateur), avec, en plus l'extrême plaisir (mais bon ça doit être dans les gênes) d'entendre parler en español.

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12 mai 2021

CMFUBJ 31

(que dire)

aujourd'hui fut une journée -ensoleillée- très "programmation" et presque pas "jambe"

(et la satisfaction, là, à 16h38 de rentrer en mi casa avec la satisfaction du devoir accompli)

24 films, pour la période du 19 mai au 23 juin, à caser sur 4 pages A4, avec changements de dernière minute juste quand je viens d'apporter les pdf à imprimer et que je dois donc rentrer chez moi pour modifier (et j'ai l'impression que ça soulage bien la demoiselle de l'accueil qui ne maîtrise pas complètement la bécane, et va profiter que je ne suis pas là pour se faire dépanner par la graphiste par téléphone...)

bon ça c'est fait, après il faut les envoyer (de lundi à mercredi c'est short, et il faut donc acheter (4 feuilles + l'enveloppe, ça fait 27g) des enveloppes A5 pré-affranchies pour que ça arrive vite SAUF QUE ma copine la chef de la Poste revient au bout d'un long moment pour me dire qu'elle n'en a pas assez en stock... elle appelle les autres chefs des autres postes, Besac, Pontarlier, Gray, etc. Que nenni tout le monde est sur répondeur (pré-Ascensionnel), on complètera donc avec des timbres autocollants qu'elle me choisit jolis mais bon avec  tout ça il y en a quand même pour plus de 550€!

*

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Les coques à gram positif sont responsables d'infections à pneumocoques, à staphylocoque doré, à streptocoque… Les bacilles à gram positifs sont responsables d'infections comme l'anthrax, la diphtérie ou encore la listériose. Elles sont généralement plus résistantes aux antibiotiques.
(c'est ce que la biologiste a trouvé dans ce qui coulait de la jambette)

*

les 3 films que j'attends le plus de notre prochaine prog :

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*

 

 

 

 

 

 

 

12 mai 2021

CMFUBJ 30

Bon il semblerait que c'est en bonne voie.
Ca s'améliore doucement, et on va donc s'en réjouir -prudemment-
Je verrai avec le toubib en fin de semaine (là il n'est pas là)

*

ce matin j'avais mon (premier) rendez-vous chez la pédicure/podologue et ça m'a fait du bien  (la même sensation que quand on sort de chez le coiffeur (ce sentiment que quelqu'un s'est occupé de vous pour votre bien), mes pieds sont "comme neufs" (bon, enfin, faut pas exagérer quand même, je suis vieux et j'ai des pieds de vieux)

*

consigne : faut que j'hydrate! (c'est ce qu'ils me répètent tous)

*

après mon rendez-vous, suis passé à Coulevon (où je n'étais pas allé depuis un bail...) prendre un petit café "comme au bon vieux temps" (avec le masque, quand même -sauf pour boire le café, bien sûr!-) on s'est raconté nos bobos et un peu montré nos blessures de guerre

*

le signe incontestable que ça va mieux : j'ai descendu (et remonté) les escaliers tout à fait normalement (en début d'aprèm')

*

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mmmmh au ministère, y en a des qui ont dû mouiller leur culotte de joie, à rédiger tout ça, non ?

*

 

11 mai 2021

CMFUBJ 29

encore un peu mieux dormi cette nuit : d'abord de 22h30h à 2h30, puis une petit pause insomniaque, et re de 3h30 à 5h30... bon, on dirait qu'on va vers le beau...

*
(petit matin)

le bien fou que ça fait... la musqiue, les clips, passé deux heures ce matin à regarder y*utube
tout est parti de cette chanson, avec laquelle je me suis réveillé ce matin, LE TRAIN FATAL, un sommet de chanson tragico-réaliste dont je voulais récupérer les paroles, et là je m'aperçois qu'il manquait un morceau dans la version qu'on connaissait jusqu'ici, celle de Bérard, (celui que j'ai repassé en rouge, qui vaut son poids de cacahuètes, et qui explique d'ailleurs un peu mieux les faits)

"Dans la campagne verdoyante
Le train longeant sa voie de fer
Emporte une foule bruyante
Tout là-bas, vers la grande mer
Le mécanicien Jean, sur sa locomotive
Regarde l'air mauvais Blaise, le beau chauffeur
La colère dans ses yeux luit d'une flamme vive
De sa femme chérie, Blaise a volé le coeur !!

Roule, roule, train du plaisir
Dans la plaine jolie
Vers ton bel avenir
D'amour et de folie
L'homme rude et noir qui conduit
Cette joyeuse foule
Sent de ses yeux rougis
Une larme qui coule
Des heureux voyageurs, on entend les refrains
Suivant les rails et son destin
C'est le train du plaisir qui roule

(Le pauvre Jean, perdant la tête,
Rendu fou par la trahison,
Sur son rival soudain se jette
Criant :"Bandit, rends-moi Lison !"
Le chauffeur éperdu fait tournoyer sa pelle
Jean lui sautant au cou, l'étrangle comme un chien
Et tous les deux rivés par l'étreinte mortelle
Tombent de la machine, abandonnant leur train !

Roule, roule, train du malheur
Dans la plaine assombrie
Roule à toute vapeur
D'un élan de folie
Les paysans, saisis, te voyant
Tout seul fendant l'espace
Se signent en priant
Et la terreur les glace !
Des heureux voyageurs on entend les refrains
Suivant son terrible destin
C'est le train du malheur qui passe .)

Tiens, la chose est vraiment bizarre
On devait s'arrêter ici !
Le train brûle encore une gare
Ah, ça, que veut dire ceci ?
Alors du train maudit, une clameur s'élève
On entend des sanglots et des cris de déments
Chacun revoit sa vie dans un rapide rêve
Puis c'est le choc, le feu, les appels déchirants

Flambe, flambe, train de la mort
Dans la plaine rougie
Tout se brise et se tord
Sous un vent de folie
Les petits enfants, leurs mamans
S'appellent dans les flammes
Les amoureux râlant
Réunissent leurs âmes
Pourquoi ces pleurs, ces cris, pourquoi ces orphelins
Pour un simple, un tout petit rien :
L'infidélité d'une femme !!!!"

(si vous voulez l'entendre, interprétée par Anny Flore,c'est )

du coup comme j'étais sur y*utube, j'ai eu envie de clips de Bashung, et comme les choses ici sont bien faites, je suis arrivé sur le mix que Mr Algorithme de Chez Y*utube avait concocté spécialement pour moi, avec des choses que je regarde souvent, d'autres que je ne connais pas, et d'autres encore que je n'ai pas du tout envie d'entendre ni de regarder...
je suis tombé sur quelques perles qui m'ont fait du bien aux oreilles et aux yeux :

SI BIEN DU MAL (clip spécial confinement) de Hervé
OU VA LE MONDE de La Femme
JE ME JETTE A TON COU de Gaétan Roussel
MONOGRAMME de Magenta
LENTEMENT de Bertrand Belin (avec Barbara Carlotti)
TOUT CE QU'ON VEUT DANS LA VIE de Louis Chédid
PUISQUE TU PARS (live) de J-J Goldman (qui me bouleverse toujours autant)
LA FORÊT de Lescop
TERRITORY de The Blaze
VIRILE de The Blaze
THE LOOK de Metronomy
BLEU SOUS-MARIN de Flavien Berger

(bon, et à un moment il faut avoir la force d'arrêter sinon on pourrait y passer la journée...)

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(midi)
mon infirmier vient de passer (très en retard, je commençais à m'inquiéter mais il m'a expliqué que ils avaient été débordés ce matin), et c'est en quelque sorte une visite de courtoisie, il a jeté un coup d'oeil à ma jambe, un peu à distance, pour lui les croûtes ont meilleure allure, l'oedème est lié à l'érysipèle, et donc, son (leur) intervention va s'arrêter là, il m'a recommandé de prendre les antibios jusqu'au bout, et de passer de la crème au moins deux fois par jour, et si d'aventure il y avait un souci, "ils" restent à ma disposition, je le remercie, et nous nous disons "pas au revoir" (comme avec l'autre infirmier) "ou alors dans d'autres circonstances..." Ba-baille donc les infirmiers! J'attends donc les résultats de mes analyses pour faire le point avec mon médecin...

*

(soir)

ouch! voilà ma philantropie qui revient au galop (je ne pensais pas mon estomac /mes intestins capables de produire de tels bruitages et sensations) mais bon , tiens, on va gérer...

*

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(à chaque problème sa solution)

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10 mai 2021

CMFUBJ 28

un (tout petit) peu mieux dormi cette nuit

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On n'arrête pas le progrès! Suis allé rapidos au S*per U parce que je n'avais plus de pain, et la caissière m'a expliqué que je recevrais (désormais) le ticket de caisse par mél...

*

Erratum à propos de l'invit' colza envoyé ce matin par P. il ne s'agissait pas du 39ème comme annoncé mais juste du 37ème! (Ouf, voilà qui nous rajeunit un peu!)

*

il fait vraiment très beau aujourd'hui, le thermostat de la chaudière indique 25° à l'extérieur, alors j'ai ouvert en grand la fenêtre pour aérer mais aussi pour faire profiter les passants de la musique : pour accompagner mes vélléités de rangement du jour, je m'écoute (sur k7!) des mix conçus avec amour (celui-là est vraiment très vieux, sur le début de certains morceaux, on entend le bruit du diamant qui se pose sur le disque -ce bruit-là est émouvant-), il y a une trentaine d'années (et continue de m'étonner de la qualité du son)

*

pause canapé / méridienne pour mettre un peu le pied en l'air, en regardant 24 FRAMES de Kiarostami (que je viens de m'offrir) : à chaque fois la démarche est la même : il part d'une image fixe (le frame 1 est un tableau de Brueghel, les suivants seront les propres photos de Kiarostami) à laquelle il ajoute une action, plus ou moins minimale, jusqu'au fondu au noir final. Quatre minutes. Neige, mer, oiseaux, chevaux, orage, arbres, vaches, loups (?), fenêtre, comme des haïkus filmiques (on avait déjà un peu cette approche, dans le splendide FIVE), avec le sentiment que ce film (le dernier de Kiarostami) se situerait à l'extrême bord du cinéma... J'ai regardé les douze premiers frames (et je dois reconnaître que même si je trouvais ça beau et poétique, je commençais pourtant à piquer du nez...)

*
statu quo :

Statu quo est une locution franciséea qui vient de la locution latine in statu quo ante... signifiant littéralement : "en l'état où (cela était) auparavant". Cette locution est principalement utilisée pour désigner une situation figée, que l'on trouve dans des expressions typiques comme : "maintenir le statu quo" ou "revenir au statu quo".

exemple : "Ma jambe ? c'est le statu quo..."

*

 

9 mai 2021

CMFUBJ 27

l'invitation :

“Colza granuleux qui tente une percée de couleur du côté de Vy-le-Ferroux”(2/04)

“La parcelle est comme couverte d’un voile jaunâtre”
(entre Grandvelle et Chazelot 2/04)

“Pas de projecteur sur le colza en cours de fleurissement (divers états)”
(15/04)

“Dans le rythme de l’autoroute l’apparition, au loin, des parcelles éclatantes dans ces vastes campagnes comme vues d’avion”

(entre Troyes et Langres 25/04)

“Sortie reconnaissance pour anni colza par TPR et chemins dans un rayon de 10 km, commun à N. et M..

En quittant la maison, par anticipation, je vois d’immenses champs de colza partout dans les paysages que je vais traverser. 27/04)
Gloire à lui
Je vous invite à fêter le 39ème anniversaire du colza
Samedi 8 mai 2021 à midi
Au bord du champ, commune de L."

*

l'événement

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Cette année, c'était différent :
- Il faisait un grand beau temps
- ça s'est passé à midi
- nous étions sept : les cinq lecteurs habituels + deux spectateurs, amenés par les D. chez qui ils résident en ce moment
- j'ai lu, exceptionnellement, deux textes (un pour l'ouverture de la séance : la page du blog du 6 mai 2020, qui décrivait le précédent anniversaire du colza, et un pour la clôture, le chapitre Notre héros prend l'air, tiré de Petits désastres de la vie ordinaire, de Lucy Ellmann, dont j'ai déjà parlé ici) car, pour la première fois, je n'arrivais pas à me décider entre les deux. Sur la page du blog, je n'ai lu que la partie relative au colza, et sur le texte de Lucy Ellmann j'avoue l'avoir un peu caviardé, en en ôtant un paragraphe au milieu (sur les musiciens du concert), et, surtout, surtout, en supprimant carrément la dernière ligne (qui me semblait déplacée dans le contexte actuel) que j'ai remplacée par un unique mot : "sévir"

A part ça, le déroulement fut comme d'hab' : d'abord le champagne avec des grignotages pour l'apéro (j'ai été très sage et n'en ai pris qu'une demi-flûte, antibios obligent), puis les lectures, puis le repas, les desserts (crème renversée et tarte à la rhubarbe) puis le café, et, pour certain(e)s (là encore je fus raisonnable) le pousse-café (genièvre fait maison)

Assez vite mon estomac s'est manifesté (de différentes manières), j'ai commencé à me tortiller sur mon tronc d'arbre, et j'ai senti que, à sa façon, il voulait me faire payer tous ces écarts (je l'avoue, le nouvel antibio me fait monstrueusement péter) et ne m'a plus lâché, le petit salopard, jusqu'à ce qu'on finisse par lever le camp, sur ma demande insistante, et que je finisse par me précipiter aux toilettes chez moi pour m'y soulager...

*

8 mai 2021

CMFUBJ 26

(que dire)

encore un jour comme le temps : soleil / nuages
(ou comme les photos avec l'instamatic (soleil / nuages)

ce matin à 8h est passé le "grand" infirmier pour la nouvelle prise de sang, on a parlé un peu du diabète, de son traitement, de ses complications, et il m'a ensuite pommadé la jambe (plutôt que de revenir à 10h pour le faire), avec cette fois de la pommade antibitiotique, il m'a fait aussi l'éloge de mon médecin, qu'il trouve très "réactif" (une façon de me rassurer ?), et finalement m'a dit "à lundi" puisque l'infection n'est pas terminée...

la jambe est vraiment très grosse (plus qu'hier et moins que demain ? comme la médaillé d'amûr?) mais les croûtes diverses semblent "en bonne voie", j'ai donc le moral qui monte et qui descend...

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(j'aime bien cette image)

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et c'est tout ?
oui, c'est tout

 

 

7 mai 2021

CMFUBJ 25

Suite au commentaire d'Hervé, je suis parti à la chasse en googlant genre Dupont Toulouse rugby cul nu mais je n'ai hélas ramené que ça dans mes filets

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Mouais... j'ai aussi une petite vidéo mais qui a été filmée de derrière (!) ce qui fait qu'on n'y voit pas grand-chose...

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(ô douce nuit)

la nuit passée fut assez... rock'n roll (enfin, pas plus que d'habitude...) j'ai dormi par tranches de une heure, grosso-modo

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(parcours santé)

je suis retourné voir mon médecin cet aprèm, il a confirmé les remarques de l'infirmier, que les améliorations relatives au nouvel antibio avaient disparu, que c'était reparti comme en 40, que tout ça était bien enflé, que de nouveau ça re-coulait, il m'a pris ma tension (18! ) m'a prescrit une analyse de ce qui coule illico au labo d'en face (la jeune biologiste à longues jambes a doucement soulevé une croûte pour récupérer un peu de ce qui coulottait, et a confimé qu'en cas de diabète, ça compliquait les choses en ce qui concerne la guérison) car diabète il y aurait, puisque, suite aux dernières analyses, mon médecin m'a re-prescrit de nouvelles analyses, j'ai appelé mon trio d'infirmiers, ce sera   demain matin à jeun pour le vérifier...

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bref temps de merde, journée de merde, tout était bien au diapason

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6 mai 2021

CMFUBJ 24

(que dire)

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(buenas noches)

cette nuit ce fut (encore) différent : couché à 22h45, endormi à 22h46, je me réveille en sursaut parce que je tousse : j'enlève mon masque, je regarde l'affichage, j'ai dormi 20 minutes. Arghhh! Je me lève, une gorgée de sirop, et évidemment je gamberge qui dit toux dit dame aux camélias covid, et voilà, ça y est, bien sûr, je l'ai attrappé, par l'opération du saint-esprit, je commence à flipper mais pas longtemps et je me dis que je suis très con... je me recouche, je guette avec circonspection le moindre soupçon de vélléité de toux, je me recouche, mais on finalement rien, je me rendors jusqu'au réveil suivant, je ne regarde pas combien de temps j'ai dormi cette fois, je me recouche, je n'arrive pas à me rendormir, je reprends mon bouquin jusqu'à ce que je sente que mes yeux se ferment à nouveau, je me recouche, réussis à me rendormir, et suis réveillé par une (unique) quinte de toux, je me lève et je vais petit-déjeuner, il est cinq heures...

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"Cannabis : un rapport parlementaire prône une «légalisation régulée». Légaliser le cannabis au nom du pragmatisme, pour «reprendre le contrôle» face aux trafiquants et mieux protéger les mineurs : c’est ce que recommandent les députés d’une mission parlementaire dans un rapport publié mercredi, aux antipodes de la lutte antidrogues défendue par le gouvernement. Pilotée par certains membres de la majorité présidentielle, la mission constate «l’échec» des politiques publiques. " (Libé Matin)

*

Philou est passé en fin de matinée, on a parlé du colza
Catherine est passée en milieu d'après-midi, on a parlé d'asperges des bois

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les jours se suivent...
c'est le même infimier qui m'avait rassuré lundi qui m'a (un peu) inquiété ce matin, en me disant que ce n'était pas normal que mon pied reste aussi gonflé, qu'il y avait oedème et qu'il fallait trouver la cause de ce oedème, et m'a conseillé de retourner voir mon médecin...

*

sur les conseils du boulanger, je me suis offert pour le dessert de ce midi une tartelette rhubarbe/orange meringuée

*

"Tous les départements français sont passés sous les 400 nouveaux malades atteints du Covid pour 100 000 habitants sur une semaine. Pour le gouvernement, c’était la condition pour poursuivre son programme de déconfinement. Ce seuil est ainsi devenu le nouvel indicateur de la situation sanitaire en France. Quelques jours plus tôt, BFM TV est même allé jusqu’à colorier en vert les zones sous cette barre symbolique. Comme s’il s’agissait d’un bon résultat.

Mais que signifie ce nouveau seuil ? Depuis le début de cette épidémie, l’exécutif a fait preuve d’une grande versatilité sur la question des paliers d’alerte. Lors de la première vague, un département était considéré comme rouge quand l’incidence dépassait… 50 ! La situation épidémique n’est donc pas si rose (ou verte) que cela. D’autant plus que l’incidence actuelle, calculée sur les sept derniers jours, est fausse. Elle est en effet tirée vers le bas par le 1er mai, férié, qui a vu le nombre de test baisser.

Lors de la deuxième vague, Emmanuel Macron nous invitait également à scruter deux autres critères qui, regardés aujourd’hui, sont loin de décrire une épidémie sous contrôle. Pour alléger le deuxième confinement, le chef de l’Etat avait fixé deux objectifs : "5 000 contaminations par jour et environ 2 500 à 3 000 personnes en réanimation". Mardi, la France a dénombré plus de 24 000 nouvelles contaminations, tandis que 5 500 lits de réanimation accueillaient des malades du Covid, soit un taux d’occupation de 108,8%.

Le gouvernement impose donc seul ses seuils, ses indicateurs, les modifie et s’en affranchit sans discussions ni avec son Conseil scientifique ni avec les parlementaires, et en complet décalage avec le reste de l’Europe. Une gestion peu démocratique déjà largement critiquée.

Pour rappel, au niveau européen, les seuils maximums d’alerte sont fixés à 250 pour l’incidence hebdomadaire (la France est à 300) et à 4% pour le taux de positivité (la France est à 7,4%)." (Libé)

*

"Les scientifiques ne se font toutefois guère d’illusions. Leurs critiques se heurtent à la surdité grandissante d’un exécutif désormais plus focalisé sur les prochaines échéances électorales (les régionales ont lieu fin juin) que sur le contrôle de l’épidémie. "Au premier déconfinement, Macron a suivi les médecins, au deuxième, il a suivi les économistes, aujourd’hui il suit l’opinion, tout en espérant que la vaccination permettra d’éviter le pire, résume André Grimaldi, professeur émérite au CHU Pitié Salpêtrière et fondateur du collectif Interhôpitaux. A vrai dire, il n’a plus tellement le choix vu que tout le monde est à bout, épuisé par des demi-mesures. On n’a plus qu’à croiser les doigts."" (Libé)

 

 *

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Les raboteurs de parquet de Caillebotte, première version
 (vue arrière)

*

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