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lieux communs (et autres fadaises)
9 mai 2021

CMFUBJ 27

l'invitation :

“Colza granuleux qui tente une percée de couleur du côté de Vy-le-Ferroux”(2/04)

“La parcelle est comme couverte d’un voile jaunâtre”
(entre Grandvelle et Chazelot 2/04)

“Pas de projecteur sur le colza en cours de fleurissement (divers états)”
(15/04)

“Dans le rythme de l’autoroute l’apparition, au loin, des parcelles éclatantes dans ces vastes campagnes comme vues d’avion”

(entre Troyes et Langres 25/04)

“Sortie reconnaissance pour anni colza par TPR et chemins dans un rayon de 10 km, commun à N. et M..

En quittant la maison, par anticipation, je vois d’immenses champs de colza partout dans les paysages que je vais traverser. 27/04)
Gloire à lui
Je vous invite à fêter le 39ème anniversaire du colza
Samedi 8 mai 2021 à midi
Au bord du champ, commune de L."

*

l'événement

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Cette année, c'était différent :
- Il faisait un grand beau temps
- ça s'est passé à midi
- nous étions sept : les cinq lecteurs habituels + deux spectateurs, amenés par les D. chez qui ils résident en ce moment
- j'ai lu, exceptionnellement, deux textes (un pour l'ouverture de la séance : la page du blog du 6 mai 2020, qui décrivait le précédent anniversaire du colza, et un pour la clôture, le chapitre Notre héros prend l'air, tiré de Petits désastres de la vie ordinaire, de Lucy Ellmann, dont j'ai déjà parlé ici) car, pour la première fois, je n'arrivais pas à me décider entre les deux. Sur la page du blog, je n'ai lu que la partie relative au colza, et sur le texte de Lucy Ellmann j'avoue l'avoir un peu caviardé, en en ôtant un paragraphe au milieu (sur les musiciens du concert), et, surtout, surtout, en supprimant carrément la dernière ligne (qui me semblait déplacée dans le contexte actuel) que j'ai remplacée par un unique mot : "sévir"

A part ça, le déroulement fut comme d'hab' : d'abord le champagne avec des grignotages pour l'apéro (j'ai été très sage et n'en ai pris qu'une demi-flûte, antibios obligent), puis les lectures, puis le repas, les desserts (crème renversée et tarte à la rhubarbe) puis le café, et, pour certain(e)s (là encore je fus raisonnable) le pousse-café (genièvre fait maison)

Assez vite mon estomac s'est manifesté (de différentes manières), j'ai commencé à me tortiller sur mon tronc d'arbre, et j'ai senti que, à sa façon, il voulait me faire payer tous ces écarts (je l'avoue, le nouvel antibio me fait monstrueusement péter) et ne m'a plus lâché, le petit salopard, jusqu'à ce qu'on finisse par lever le camp, sur ma demande insistante, et que je finisse par me précipiter aux toilettes chez moi pour m'y soulager...

*

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